Ma République de Junkies 



Quand je repense à  l' épisode objet de mon dernier post, et c'est rarement, parfois des flashs s'imposent à  moi, c'était un calvaire quand j'étais ado, ces cauchemars plus ou moins brefs,éveillée ou endormie, ça a fini par s'estomper, surtout quand j'ai commencé à  sérieusement me défoncer, environ 10ans plus tard. Si un jour je raconte la totalité de ma vie sur ce blog, vous comprendrez que ce n'est pas la chose la plus "grave" qui me soit arrivée. Ca c'était juste le pompom à  l'époque, depuis ,j'ai appris l'amnésie immédiate avec les clients surtout, ne se rappeler de rien une fois la porte refermée. Veridique, j'ai revu des clients, impossible de me rappeler de quoi que ce soit d'eux : physique, boulot etc, tous le/les même. Papa que j'essaye de tuer encore et encore.

Suite à  "ça", j'ai considéré que le pire s'étant déjà  produit, même si contrairement aux dires de ma mère, je ne l'ai pas tant cherché que ça, bah ça ne servait plus à  grand chose de prendre des précautions de manière générale. Je me suis depuis constamment mise en danger, et j'ai eu de la chance avec le recul de ma trentaine passée.

Je rentrais de mon boulot de serveuse à  3h du mat 45min durant à  pied en traversant le quartier gitan, j'ai fait du stop dès que nécessaire, j'ai jamais eu peur de rester avec des gens bizarres, dans les métros déserts, de m'assoir avec des sdf, d'en héberger, de coucher avec des mecs seropo(avec capote quand même), d'éprouver les limites de mes 50 kg toute mouillée j'ai essayé de ne plus avoir peur de rien. J'ai même récemment appris que j'ai du faire des dizaines d'OD ( les convulsions avec le shoot de coke c'était mon trip, en fait c'est le début de la fin, cf le wiki, et je faisais ça à  chaque shoot, sinon c'est que je l'avais pas senti), je suis descendue d'une voiture en marche sur le perif pour faire du stop sur ce même perif, je suis rentrée dans le lard de tous mes mecs, quelque soit leur palmarès en arts martiaux, j'ai fait des OD médicamenteuses avec pronostic vital engagé 3fois, j'ai dealé, j'ai volé(toujours des gros, j'ai un honneur de petite braqueuse)

Je me suis jamais épargnée et je suis toujours là . Je ne suis pas aigrie,j'ai même pas une ride ( ça doit vraiment conserver la came), même si j'ai tout une vie à  reconstruire, j'ai jamais fait de mal à  une mouche, j'ai toujours aimé sans compter, et j'ai un tempérament aussi fidèle qu'un labrador, pour une pute ça fait aussi 9ans hier (11/09) que je suis fidèle au même mec. Il doit y avoir pire comme être humain.

J'en chie souvent, putains de culpabilisation, d'ennui, de flash-backs, d'émotions qui vous ramènent là  où vous ne voulez pas être, et de descentes, et tous ces autres et leurs regards, mais apparemment je suis plus résistante que du chiendent, va bien falloir compter avec moi un bout de temps, j'ai eu la chance que la mort ne veuille pas de moi. Je finis par comprendre que c'est une chance.

Reste à  savoir quelle "moi" va émerger. Ce matin, elle sait qu'elle ne fera pas grand chose parce qu'hier soir elle s'est envoyé 2 g de coke en taquets. Et que même si elle supporte mieux les descentes, elle a du mal à  voir une autre issue à  tout ça que la survie.

Oublié d'acheter du café, puis du sucre, puis des feuilles, scène de ménage chez les tox de l'immeuble, ponctuée par des :
"Putain de Tas de coke, apparemment ça te réussit pas de discuter avec ta république de junkies sur internet"
"T'es le premier camé que j'ai vu d'aussi près. Si je t'avais pas connu je serais peut être comme toutes mes relations, avec une vie digne de ce nom"
"T'étais dealeuse"
"Tu m'as planté une pompe dans le bras"
"Tu m'as fait chier pendant 3mois"
"T'es plus accro que moi, ou depuis plus longtemps, c'est ton monde pas le mien à  la base. Je t'avais rien demandé"
"T'attendais que ça, moi ou un autre c'était pareil"
"Sauf que ça fait 9ans qu'on se supporte. T'as pris ma vie en otage"
"Retourne discuter avec ta république de junkies, tu me gonfles. Les feuilles, bordel, elles sont où les feuilles?"
"J'en sais rien, c'est pas moi qui roule, soulève ton cul pour commencer"
"Putain, il flotte. Trouve les j'ai pas envie de redescendre"
"Tu trouves jamais rien, je suis ni la poste ni le bureau des objets trouvés. Démerde toi si je te gonfle tant"
"T'as 2 €?"
"Casse toi, je veux plus te voir, remonte pas avec ou sans sucre ou sans feuilles
_Et rends ma CB d'abord"
"C'est ça ouais regarde comment je vais me barrer de mon appart"

Un dimanche matin ordinaire .... au sein de notre violence ordinaire.

"Tiens Bébé, c'est un carton" (j'aime pas les marocains, lui oui)
"Merci"

Café? Check
Feuilles? Check
Teush? Check
Chocolat? Check
Methadone, Subu? Check
Jogging pour lui leggings pour moi? Check

On est bon pour une journée tranquille à  rien foutre.

Y'en a à  qui ça rappelle des souvenirs?


Catégorie : Témoignages - 13 septembre 2015 à  11:39



Commentaires
#1 Posté par : bighorsse 13 septembre 2015 à  15:15
J ai bcp aime ton post peut être parce qu il parle vrai , avec une violence sans fard, une vision hard des autres qui ne méritent aucune pitié ...pas plus que nous en tout cas ..
J aime les hommes d honneur surtout quand ce sont des femmes ...

Je n ai fait de la prison que parce qu il était exclu que je balance ...c est aussi ça le sens de l honneur ...

Je te souhaite de conserver ta hargne ...c est elle qui t a gardée en vie
Malgré tout ...tous et toutes ...les juges les méprisants les censeurs qui ne se regardent jamais en face tellement ils puent

 
#2 Posté par : wastedreamor2 13 septembre 2015 à  18:03
Tes mots me touchent Big, et c'est bien analysé (pour une psy :p), c'est ma hargne, la révolte contre tout ce qu'on m'a fait, et l'injustice du monde en général qui me font tenir debout. Et m'ont fait réussir à  l'époque où j'entreprenais. C'est quand je suis tombée dans une forme de résignation que je me suis perdue. Mais j'ai l'impression de me retrouver ces temps-ci, ça tient juste à  des projets, et ça fait du bien.

C'est à  la fois un vide dans mes entrailles et une force. Je ne me sens jamais "en paix" (à  moins de ... fixer et c'est pas fait pour durer un flash). Je sais que je lutterais pour une raison ou une autre jusqu'au bout, sinon c'est que c'est plus moi. J'ai appris oute petite que vivre ça fait mal, en premier lieu. L'essence de la vie, c'est une forme de mal pour moi.

Mon premier souvenir j'avais un an et demi, mon pere me tapait dessus. 3ans plus tard à  la réception du mariage de mes parents mon père qui voulait que je me couche m'a passée à  tabac dans la chambre d'amis, je volais d'un mur à  l'autre (mon père a été champion d'Afrique de Karaté). Ma grand mère lui répétait devant la porte au troisième étage :
"Arrête x, tu vas la tuer cette petite.". Elle en pleurait. Moi je répète ponctuellement "papa me tue pas" depuis que je suis en âge de parler.

Cette vérité n'existe que pour moi et le jugement français de divorce de mes parents , où deux toubibs ont attesté que j'étais victime de violences répétées.(je le savais pour ma mère, mais je viens de demander une photocopie des papiers, et j'ai appris y a 3j que j'étais aussi cause de l'octroi du divorce aux torts de mon père. Ma mère m'a tjs di que je m'en prenais moins qu'elle, et jamais que j'avais eu des certificats médicaux/ma famille était mes docs/ de coups et blessures, ça en rajoute au côté, elle est folle c'est dans sa tête).
A part ça c'est un tabou dans ma famille. Seule ma grand mère avait l'honnêteté de changer de sujet ou de tourner la tête. Pour l'école, je manquais souvent, mon père étant connu pour ses affaires d'import export à  l'étranger, et mon grand père étant médecin, ça permettait que personne ne voit mes bleus. Par contre j'ai des problèmes de saignements de nez à  répétition et d'otites perioptiques chroniques. J'étais même sourde à  80% avant mon opération, à  4ans 1/2. Je me prenais encore plus de baignes parce que je répondais pas quand on m'appelait, ils ont fini par comprendre. Famille de toubibs, je le répète.

Endurer, survivre, se relever parce que se rendre invisible ça ne marche jamais, si ma grand mère ne m'avait pas entendue ce jour là  je serais peut être morte. Ou ma mère en d'autres circonstances. C'est pour ça que malgré tout j'ai du mal à  me détacher de ma mère, on a cru se voir y passer mutuellement combien de fois? Beaucoup.

 
#3 Posté par : wastedreamor2 13 septembre 2015 à  18:12
Pour la prison, je te comprends, et te respecte, moi j'ai eu la chance d'y échapper, mais je me suis tapé de sympathiques garde à  vue "privée de traitement" surtout parce que je refusais même de donner le nom de quelqu'un à  contacter. Jusqu'à  72h une fois, paraît qu'on a jamais vu personne mourir de manque.

Moi si, sur youtube par exemple :

 
#4 Posté par : HeavenB 13 septembre 2015 à  22:04
Bonjour, wastedreamor2

Mon premier message sur ce forum sera donc destiné à  toi.

Ta vie n'est pas rose, et même si je n'ai eu presque aucun de tes problèmes, j'ai beaucoup d'empathie pour toi et je te félicite de tenir bon et t'encourage à  tenir encore et encore.

Ton style d'écriture est juste magnifique et même si je n'ai pas réussi à  analyser entièrement tes différents articles, j'ai tout de même pu comprendre certaines choses qui m'ont donner une bonne image de toi; en dehors de tes problèmes et de tout ce que tu as pu enduré tu continu à  aller de l'avant et ça, c'est formidable !

Continu comme ça, tu as tout mon soutien et je viendrai lire tes prochains articles avec un grand plaisir.

Sinon, une petite question pour terminé, comment écris-tu si bien ? Enfin, tu as fais des études dans la littérature ou c'est inné chez toi ? Je pense que c'est un véritable atout pour toi et que tu devrais l'explorer pour d'autres choses que des histoires tristes et violentes, ça pourrais te remonter le moral et te faire énormément de bien (je suppose).

Bonne soirée/nuit à  toi, en espérant que tu poste rapidement un prochain article.

 
#5 Posté par : wastedreamor2 14 septembre 2015 à  11:24
Bonjour HeavenB, Honorée que ton premier commentaire me soit destiné!

Ton message me touche énormément, je me lève et j'en ai presque les larmes aux yeux.
Ecrire, c'est tout ce qui compte vraiment pour moi. Depuis que je suis toute petite (12ans, j'écris). Je me planque en cours (j'avais des facilités, tjs rien glandé ou le mini syndical et eu de bonnes notes, ça ne s'applique pas à  la prepa, là  c'est une claque de modestie et une torture de ts les instants), au fond à  côté du radiateur, un classeur en biais sur mes genoux (genoux remontés, classeur conte la table, personne ne voit ce que je fais)et j'écris mes trucs ou dessine au lieu de prendre des notes.  Avant j'étais branchée alexandrins et écriture formelle.

J'aime lire. Je me suis tapé tous les "classiques" (j'ai un côté académique qui ne s'applique qu'aux belles lettres). A 16 ans j'avais presque lu l'intégralité de la comédie humaine de Balzac (164ouvrages), le plus dur fut de les collecter.

J'ai été publiée vers 16ans et gagné qqs concours. Puis à  17 je suis partie pour mes études, et elles me laissaient plus le temps d'autre chose. Puis la vie....

J'ai toujours rêvé de vivre un jour de mes écrits. Je voulais être journaliste (j'ai une licence d'histoire, j'aurais pu intégrer une école de journalisme, j'étais aussi acceptée en hypokhagne, prepa littéraire à  la sortie du bac) mais ma mère voulait que je fasse un truc "sérieux" pour pas répéter ses erreurs ( elle est make up artist... et gagnait pourtant bcp à  une époque), pour pas "gâcher mes capacités". C'est elle qui m'a élevée seule, c'était ce qu'elle voulait ou rien comme études, malgré mes mentions. J'ai donc fini après une école de commerce côtée, responsable marketing dans des sièges de banques, tag qui allait contre ttes mes convictions, à  gerber le matin avant d'aller bosser. C'est là  que j'ai tout lâché. Elle m'intéressait pas cette vie de cadre sup.

j'ai pas mal d'anecdotes avec des profs qui m'avaient à  la bonne mais étaient désemparés/vexés, que je ne prenne jamais une note en étant première de leur classe. Mes écrits ont commencé à  être lus en classe par mes profs, genre " qu'est ce que tu avais de si important à  dire". Je me faisais régulièrement virer de cours de latin ou techno pour y lire de la poésie à  la pace. Ma place c'était dans le couloir avec un bouquin.

Au début de la poésie, puis plus de prose. J'étais "littéraire", mais on m' a forcée à  faire des études scientifiques, j'ai bien fait un tour en fac de lettres modernes, après ma prepa HEC et mon bac S sep Maths(c'était en plus de tout le reste), j'ai eu 17 à  la première dissert où je n'avais lu aucun des bouquins, ma copie a été photocopiée à  toute la promo.

Voilà  pour les détails. J'aurais préféré me battre pour faire un truc auquel je croyais, plutôt que faire semblant de suivre le troupeau et finir par tout rejeter en bloc. Je leur ai fait un burn out mémorable au CA.. Mais personne n'a envisagé que j'étais en pleine dissonance cognitive, je faisais forcément de la merde. Ce jour là  j'ai perdu tout soutien. Toute confiance en moi, self estime etc.

Je rêverais de passer mon temps au milieu de mes bouquins, lus, écrits ou fantasmés, mais ça ne nourrit pas. Ma mère est passée de femme de millionnaire à  rmiste en 2ans, ça l'a un peu traumatisée, d'où ses positions drastiques. Je vis seule depuis mes 17ans, mais elle a ancré la peur du manque en moi, et je n'ai pas mené les bons combats pendant longtemps.

J'ai fini par comprendre que je remplis facilement "une bonne copie", écris des disserts potables etc, j'essaye de rebondir là  dessus pour repasser des concours qui me feraient pas perdre mon niveau d'études tout en m'orientant vers un truc qui ait du sens pour moi.

Ton commentaire me fait vraiment plaisir, parce que, certes je veux me préparer pour mes concours, et outre des tests passés haut la patte, qui me rassurent un peu,  je suis en plein doute là . Je fais comment pour avaler des kilos de livres et me confronter à  des gens qui auront fait des prepas spécifiques (trop cher, 500euros la matière au cned) ou sortent juste de sciences po alors que ça fait dix ans que je déconstruis tout ce que je peux???

J'ai déjà  réussi 3sélections nationales ( concours, CPGE etc), j'espère y arriver une derniers fois, en m'en donnant les moyens ... pour une première.

 
#6 Posté par : Jean C. 14 septembre 2015 à  15:34
Tu me fends le c œur et tout ça me touche beaucoup.

ça résonne très fort en moi... C'est souvent les personnes qui ont le plus souffert dans leur enfance qui continuent à  subir tout l'acharnement de la société étant adulte...

Ce qui me fait très mal au c œur en te lisant c'est que j'ai l'impression que tu continues à  culpabiliser pour ton vécu, pour ta souffrance. C'est courant quand on a ce genre de vécu. Je me suis moi-même senti coupable en ce qui concerne les abus sexuels que j'ai subis étant enfant... Mais laisse-moi te dire une chose: tu n'es pas une pute; ça, c'est une étiquette à  la con que la société place sur certaines personnes pour justifier le fait qu'on ne les traite pas comme les autres personnes. Tu es très intelligente, et malgré toute cette souffrance, j'ai l'impression que tu reprends pied progressivement. Mais tu n'es ni une pute, ni une malade, tu es quelqu'un de bien, qui a une expérience de vie énorme et qui aurait certainement beaucoup à  nous apprendre. Pourquoi ne te considérerais-tu pas comme une historienne qui a eu un vécu différent de celui de la plupart des gens?

 
#7 Posté par : noibé 16 septembre 2015 à  03:02
BonOir Wasterdramor
Dsl je fais souvent des fautes sur les pseudos!
Ce que tu as ecrit me fait plonger à  l'époque où ma petite s œur était encore de ce monde et menait une vie comparable à  la tienne sur de nombreux plans.contrairement à  toi à  un moment la "chance" l'a délaissée même si je crois que c'est plus l'ordures qui était avec elle a l'époque qui n'a rien fait pour qu'elle échappe à  la mort. En fait son comportement ne lui a laissé aucune chance
Je suis hero quasi exclusivement mis à  part une petite galette de temps en temps ou de coke car contrairement à  toi je trouve les descentes toujours aussi insupportables, donc quand j'en prends c'est juste de quoi faire un , ou deux shoots maxi car je sais qu'après même si tu te charcutes pas tu retrouveras jamais l'intensité du premier shoot tu vas juste trembler comme un ouf, avoir le c œur a 200 bpm et sursauter jusqu'au plafond au moindre bruit inconnu, et c'est parti pour 2 h de descente horrible, ça fait cher payé pour un flash de 20-30 secondes alors fini tout ça juste l'héroïne ,ma préférée
Ma s œur elle était accro au Survector, je ne sais pas si tu te rappelles de ce truc. Bref il paraît qu'elle en prenait énormément et elle prenait tout un tas d'autres médocs en plus et un soir elle a fait un malaise et est tombée inconsciente et j'ai appris que l'ordure qui partageait sa vie a préféré faire le ménage dans l'appartement au lieu d'appeler les pompiers qui auraient peut être pu la sauver mais cette ordure à  préféré tuer quelqu' un plutôt que d'assumer ses conneries et d'aller au placard, même si c'est pas le Ritz  quand faut y aller y a pas le choix, j'en ai malheureusement fait l'expérience, mais tu sais ceux qui mériteraient vraiment de s'en prendre plein la tête c'est ceux qui profitent des galères que des filles comme toi rencontrent au quotidien: défonce, logement, police,survie,précarité,santé et j'en passe,pour obtenir généralement des faveurs sexuelles.quand un mec comme ca se fait braquer ou s'est retrouvé dans un traquenard monte par sa " proie" et un ou des potes a elle, je trouve que c'est vraiment bien fait pour sa gueule,les petits mi sieurs bien propres sur eux avec leur ptit costume de merde et qui vont voir des personnes en galere comme ca ca lui coûte moins cher et puis il se dit qu'elles n'ont pas le choix, elle doivent faire chauffer le doseur ou chauffer la dope dans la gamelle!!!
Bref j'espère que la force soit et reste avec toi,et que les "putes "ne sont pas celles qu'on croit.
Mais t'as sûrement pas besoin de moi pour le savoir!,en tous cas la justesse des mots employés dans ton récit m'ont touchés et m'ont replonge dans des périodes complètement opposées :soit heureuses soit horribles..... Mais n'est ce pas la vie de nombreux consommateurs de drogues dures, je parle pas des mecs qui pensent" être tombés dans la drogue car ils prennent beaucoup de stil od ou de Guronzan,j'appelle pas ça des toxicos, ceux qui sont en crise de manque de shit ou autres conneries,à  lire parfois certains trucs on se dit que c'est vraiment du n'importe quoi ou le mieux : prendre ca a la rigolade, même si souvent on n'a pas le c œur a rire........
Bonne nuit Waste..... Et à  bientôt j'espère

 
#8 Posté par : noibé 16 septembre 2015 à  03:02
BonOir Wasterdramor
Dsl je fais souvent des fautes sur les pseudos!
Ce que tu as ecrit me fait plonger à  l'époque où ma petite s œur était encore de ce monde et menait une vie comparable à  la tienne sur de nombreux plans.contrairement à  toi à  un moment la "chance" l'a délaissée même si je crois que c'est plus l'ordures qui était avec elle a l'époque qui n'a rien fait pour qu'elle échappe à  la mort. En fait son comportement ne lui a laissé aucune chance
Je suis hero quasi exclusivement mis à  part une petite galette de temps en temps ou de coke car contrairement à  toi je trouve les descentes toujours aussi insupportables, donc quand j'en prends c'est juste de quoi faire un , ou deux shoots maxi car je sais qu'après même si tu te charcutes pas tu retrouveras jamais l'intensité du premier shoot tu vas juste trembler comme un ouf, avoir le c œur a 200 bpm et sursauter jusqu'au plafond au moindre bruit inconnu, et c'est parti pour 2 h de descente horrible, ça fait cher payé pour un flash de 20-30 secondes alors fini tout ça juste l'héroïne ,ma préférée
Ma s œur elle était accro au Survector, je ne sais pas si tu te rappelles de ce truc. Bref il paraît qu'elle en prenait énormément et elle prenait tout un tas d'autres médocs en plus et un soir elle a fait un malaise et est tombée inconsciente et j'ai appris que l'ordure qui partageait sa vie a préféré faire le ménage dans l'appartement au lieu d'appeler les pompiers qui auraient peut être pu la sauver mais cette ordure à  préféré tuer quelqu' un plutôt que d'assumer ses conneries et d'aller au placard, même si c'est pas le Ritz  quand faut y aller y a pas le choix, j'en ai malheureusement fait l'expérience, mais tu sais ceux qui mériteraient vraiment de s'en prendre plein la tête c'est ceux qui profitent des galères que des filles comme toi rencontrent au quotidien: défonce, logement, police,survie,précarité,santé et j'en passe,pour obtenir généralement des faveurs sexuelles.quand un mec comme ca se fait braquer ou s'est retrouvé dans un traquenard monte par sa " proie" et un ou des potes a elle, je trouve que c'est vraiment bien fait pour sa gueule,les petits mi sieurs bien propres sur eux avec leur ptit costume de merde et qui vont voir des personnes en galere comme ca ca lui coûte moins cher et puis il se dit qu'elles n'ont pas le choix, elle doivent faire chauffer le doseur ou chauffer la dope dans la gamelle!!!
Bref j'espère que la force soit et reste avec toi,et que les "putes "ne sont pas celles qu'on croit.
Mais t'as sûrement pas besoin de moi pour le savoir!,en tous cas la justesse des mots employés dans ton récit m'ont touchés et m'ont replonge dans des périodes complètement opposées :soit heureuses soit horribles..... Mais n'est ce pas la vie de nombreux consommateurs de drogues dures, je parle pas des mecs qui pensent" être tombés dans la drogue car ils prennent beaucoup de stil od ou de Guronzan,j'appelle pas ça des toxicos, ceux qui sont en crise de manque de shit ou autres conneries,à  lire parfois certains trucs on se dit que c'est vraiment du n'importe quoi ou le mieux : prendre ca a la rigolade, même si souvent on n'a pas le c œur a rire........
Bonne nuit Waste..... Et à  bientôt j'espère

 
#9 Posté par : bighorsse 16 septembre 2015 à  11:33
famille de toubibs....ah ceux là !!!! les pires ordures car ils n ont pas l excuse de la betise, ou d un QI trop faible.....

 
#10 Posté par : noibé 16 septembre 2015 à  15:50
Tu as oublié les dynasties de pharmaciens,
On devrait en revenir aux apothicaires:a l'époque où ils exerçaient ils concoctaient des fioles ou autres mixtures chélou pour mettre en forme leurs clients:ils devaient l'être en effet car à  cette époque tout était disponible et légal : du poison a l'héroïne en passant par tout un panel d'ancêtres des amphétamines et bien sûr de la cocaine qui cartonnait des courant 19ème !!
Ca devait être une période de fous car même dans les bistrots on trouvait un truc qui a paraît il fait des ravages: l'absinthe .c'etait l'époque des fées : verte pour l'absinthe et grise pour la morphine .
Bonne fin de journee tout le monde !

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