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Mon Trouble Obsessionnel Compulsif de Vérification 



Hello, je sais pas vous mais j'ai remarqué que sans faire d'études en pharmacologie, je peux passer des heures en prenant du plaisir à chercher et fouiller sur une molécule le nom, la classification pharmacologique, sa durée de vie, etc.. sur wikipédia, vidal, d'autre sites anglophones également ça me fascine à un point malsain qui m'a sûrement entraîné là où j'en suis dans un espèce de jeu d'acteur où je sais ce que le médecin va dire d'avance sur telle type de molécule et essayer de le manipuler pour obtenir la molécule voulut en présentant les symptômes adéquat pour sa prescription.. D'autres dans mon cas ? est-ce cela la toxicomanie ? la recherche effrénée également de la connaissance des effets de chaque molécule et comment l'obtenir ? ce qui est sûr c'est que j'adore être dans le contrôle et la connaissance et sa recherche en font partie de ce TOC probablement

Catégorie : En passant - 10 mars 2022 à  14:00

#psy #vidal #wikipédia #TOC



Commentaires
#1 Posté par : prescripteur 10 mars 2022 à  16:31
Bonjour, tu sais aussi que tout ça est variable selon la personne et les circonstances et, parfois un peu "bidonné" par les labos.
Si, notamment en matière de psychiatrie et d'addictologie, la maladie est prévalente et une grande charge pour la société, c'est que, globalement, les médicaments ne sont pas hyper-efficaces. Pour d'autres maladies, comme le diabète, les maladies cardiaques et vasculaires, les infections, les maladies de peu etc.. les traitements ont beaucoup plus d'impact. La maladie existe toujours mais les complications graves sont souvent reportées à un âge plus avancé.
Donc surtout ne pas négliger les moyens non pharmacologiques, psychotherapie, meditation, philosophie, hygiene de vie etc.. qui ont souvent une bonne efficacité et moins d'effets secondaires.
Amicalement

 
#2 Posté par : Mychkine 11 mars 2022 à  11:21
Salut,
Ce que tu décris n'est ni de la toxicomanie ni du TOC.
Tu dis y prendre du plaisir : c'est juste une activité un peu obsessive, mais pas de pathologie amha.

Des TOCs j'en ai eu, qui me bouffaient 2h par jour, m'empechaient de dormir etc...
Si t'en avais tu te releverais 15 fois la nuit pour vérifier que oui, la molécule de cyamémazine a bien une demi-vie de 10h, non, tu n'as pas mal vérifié la fois précédente, oui c'est bien cette ligne du tableau de données, OK tu ne vas pas mourir parce que tu as confondu demi-vie et masse molaire, ouais le bord des cases est un peu flou, mais cette fois j'en suis certain a 100%, ouf, OK, ca va...
Et 1 minute apres rebelote, ta certitude en acier trempé que tu avais amassée en t'abimant les yeux sur ton écran au point d'en avoir mal déja pourrit sur souche et mince, faudrait vérifier, c'est vrai j'étais crevé j'ai pu me tromper, en plus j'avais regardé un film avant, ca m'a fait pleurer et 1h plus tard j'ai confondu les lignes c'est sur argh...

Si tu n'en souffres pas y'a pas d'inquiétude a avoir amha.
Pas non plus de la toxicomanie, j'en suis moins certain, mais puisque la conso de la molécule n'est pas présente (je ne dis pas dans ta vie mais dans ce que tu décris directement), je ne pense pas que cela fasse partie de la symptomatologie.

 
#3 Posté par : prescripteur 11 mars 2022 à  11:42
Bonjour,

Pas non plus de la toxicomanie, j'en suis moins certain, mais puisque la conso de la molécule n'est pas présente (je ne dis pas dans ta vie mais dans ce que tu décris directement), je ne pense pas que cela fasse partie de la symptomatologie.

Le terme de toxicomanie me pose problème parce que chacun a sa définition. Pour certains toute consommation de produit illégal est une toxicomanie. Pour d'autres (OMS)  la toxicomanie suppose une association de conditions décrivant plutot une addiction.
Je serais plutot en accord avec l'OMS et notamment sa décision de ne pas considérer l'usage simple (quel que soit le statut légal du produit) comme une "maladie", la toxicomanie (n'en déplaise à Mr Darmanin).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Toxicomanie

Étymologie

Le terme de toxicomanie est, souvent à tort, connoté sur le plan psychiatrique (manie = folie) et est, pour certains trop marqué. Par conséquent, le terme est moins utilisé8. Ce reproche peut se comprendre, mais il est également supposé qu'il décrit finalement très bien la situation puisqu'il s'agit en effet de poison surtout aux doses consommées et qu'il s'agit bien d'une consommation « folle » (manie) puisqu'elle peut mener à tous les excès, dérives et déchéances.

Certains le limitent strictement à l'usage de substances psychotropes interdites (ou drogues)6 ; d'autres l'utilisent pour désigner toute consommation de produits psychotropes sans distinguer les types de consommation (consommation problématique, consommation occasionnelle, etc.)9,8, tandis que d'autres s'attachent à la définition dans son ensemble sans distinction de produits et y attachent toutes sortes de conduites de type compulsif tel que l'alcoolisme et le tabagisme.

Dès 1960, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de lui préférer le terme dépendance, selon les experts de cet organisme, moins imprécis10.

En psychiatrie, ce sont les notions de recherche du plaisir et d'aliénation qui sont au centre de la définition, la toxicomanie se définit selon trois axes : plaisir, contrainte et toxicité. C'est la recherche de plaisir - ou l'évitement de la situation de déplaisir liée à l'absence de produit - qui pousserait à l'usage répété ; cet usage répété induirait, du fait de l'installation d'une accoutumance, un usage contraint subi par l'usager et cet usage contraint installé dans la durée révèlerait le caractère toxique du produit11. Dans cette optique, plus que le produit, c'est la personnalité de l'usager qui détermine la toxicomanie, se définissant comme ayant « une appétence anormale et prolongée »12 dont l'origine serait à attribuer à des problèmes affectifs.

En pharmacologie, et depuis quelques années, le terme de toxicophilie a fait son apparition, il représente un stade précédent la toxicomanie où la composante psychique de la dépendance à une substance prédomine, il est principalement utilisé pour qualifier le potentiel addictif de certains médicaments comme les benzodiazépines.

Reputation de ce commentaire
 
Un complément eclairant

 
#4 Posté par : Anonyme2553 12 mars 2022 à  18:34
Salut,
Merci pour ton message !
Je suis plutôt d'accord avec Mychkine ; il ne s'agit pas vraiment d'une névrose obsessionnelle ou d'un trouble obsessionnel compulsif avec des symptômes inhibants voire empêchants.
Il s'agit surtout de ce qu'on appelle une "marotte", une passion récurrente qui peut devenir un peu obsédante avec le temps si on y prend goût, mais nullement un trouble lié à l'UD ou à une psychopathologie caractérisée comme le TOC.
Merci, bonne soirée

 
#5 Posté par : Escape 12 mars 2022 à  21:31
Justeme

Mychkine a écrit

Salut,
Ce que tu décris n'est ni de la toxicomanie ni du TOC.
Tu dis y prendre du plaisir : c'est juste une activité un peu obsessive, mais pas de pathologie amha.

Des TOCs j'en ai eu, qui me bouffaient 2h par jour, m'empechaient de dormir etc...
Si t'en avais tu te releverais 15 fois la nuit pour vérifier que oui, la molécule de cyamémazine a bien une demi-vie de 10h, non, tu n'as pas mal vérifié la fois précédente, oui c'est bien cette ligne du tableau de données, OK tu ne vas pas mourir parce que tu as confondu demi-vie et masse molaire, ouais le bord des cases est un peu flou, mais cette fois j'en suis certain a 100%, ouf, OK, ca va...
Et 1 minute apres rebelote, ta certitude en acier trempé que tu avais amassée en t'abimant les yeux sur ton écran au point d'en avoir mal déja pourrit sur souche et mince, faudrait vérifier, c'est vrai j'étais crevé j'ai pu me tromper, en plus j'avais regardé un film avant, ca m'a fait pleurer et 1h plus tard j'ai confondu les lignes c'est sur argh...

.

MAIS c'est EXACTEMENT CE QUE JE FAIS ET J'Ai fait pour le DIAZEPAM récemment me relevant d'excitation/peur d'oublier que sa demi-vie selon wikipédia était de 32h-47h et que son action en faisant le 2e benzo anticonvulsif derrière le clonazépam sous prescription neurologique hospitalière et 1er benzo avec Lysanxia de sa demi-vie longue et multiples propriété à être utilisé comme molécule de sevrage de benzos et alcoolique avec le baclofène qui diffère de son action sur le système GABAergique de même que la Prégabaline que je souhaitais et j'ai eu auparavant en lézardant et fouinant et refouinant le fouinage de tout les sites pour obtenir des infos sur la molécule sa facilité d'accès et que dire pour se la faire prescrire hihi.. ~#psycho


 
#6 Posté par : Mychkine 14 mars 2022 à  07:31
Ok, dans ce cas, c'est pas plus mal de rechercher un suivi psy. Je ne sais pas si c'est déja le cas pour toi, mais moi la psychothérapie et le traitement m'avaient aidé...

Bon courage

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