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[PSY VLOG #36] un espace, une atmosphère, un ressenti 



PSY VLOG #36
Des lieux hantés dans la map de son cerveau

Salutations à vous,
  aujourd'hui j’aimerais traîter d’un mécanisme inconscient,
  Une réaction spontanée qui découle de notre environnement ;
En fait je suis sûr que la plupart d’entre vous comprendront facilement et arriveront à savoir précisément de quoi je parle.
(Ça change des concepts flous X)

Du coup pour traiter de ce fameux sujet je vais parler d’une expérience personnelle  liée à une consommation de psychoactifs, cela me permettra de bien me faire comprendre et de me connecter à des thématiques RDR.

Je vous explique d’abord une situation et ensuite j’arrête de tourner autour du pot.

Donc je vais parler d’une situation qui se situe dans mon ancienne chambre chez mon père, la même chambre dont je parle déjà dans d’autre billets,
C'est un lieu chargé d’histoires et c'est tout là le sujet.

Car oui dans cette chambre j’ai vécu tant de choses,
je sais pas si je peux me considérer comme un psychonaute mais dans tous les cas j’ai énormément expérimenté de psychédéliques avec de nombreuses expériences,
transcendantes comme anxiogènes.

J’ai expliqué dans le psy vlog #13
le côté spirituel que j’ai acquis mais là je vais parler d’une soirée qui fait partie des pire expérience de ma vie,
je l'inclus au même niveau mon bad trip au LSD Que j’aborde dans le le psy vlog #29

Du coup j'étais dans ma période de surconsommation de 2CB,
C’était quotidien et du coup j’avais une sacrée tolérance donc je me suis dit qu’il était temps de passer un gap,
J’avais acheté quelques semaines avant de la DMT

vous voyez venir l’erreur hein X)

bref je sors une ampoule préparé pour vaporiser la DMT comme avec un piper,
Étant très stressé j’ai pris avant ⅛ de prazepam pour limiter l’action de la DMT,
Les benzo sont utilisés comme trip killer et je m’étais dis que de cette façon ça allait limiter le trip, juste pour avoir un petit aperçu.

En vrai le trip c'est super bien passé mais très court et d'une intensité gérable,
mais le temps de revenir à moi j’ai taper une parano,
je l’ai déjà expliqué mais en gros depuis ma chambre j’ai accès par une porte à un bout de pinède sur des restanques et au-dessus il y a mes voisins, des gros connards.
On était le 14 juillet donc c'était la fête, ils faisaient une grosse fête et ça c'est pas un soucis en revanche moi j’ai eu l’impression qu’ils m’observaient et se foutaient de ma gueule,
et encore aujourd'hui je ne sais pas dans quelle mesure c’était réel car pour moi cela relève de la paranoïa et c'est un de mes symptômes principaux dû à ma pathologie donc ya pas de doutes maintenant mais sur le moment j’étais tétanisé.
La porte sur l’extérieur était ouverte donc j’avais l’impression qu’ils m’espionnaient et ça par contre c'est en partie vrai.
j’ai commencé a decompenser et croire que ma vie était en danger, c'était une souffrance hardcore pour l’esprit et le corps
        Et eux sont descendus de chez eux, jusque vers chez moi
Pleins d’invités qui descendent tous flash à la main car c'est la nuit.
Ça c'était réel et ça aggravé ma parano car il sont venu juste au grillage avec leur flash et moi je délirais complet et encore aujourd'hui je ne sais pas vraiment ce qu’il me voulaient.

Bref peu importe si c'est réel ou pas car dans tous les cas sur le moment je l’ai vécu comme tel et donc j’ai subi cette crise comme si j’étais réellement en danger,
J’ai jamais été sidéré, tétanisé comme cela.

Puis moi bien après j’ai déménagé, j’ai fini à l’opposé en France de là où je vivais chez mon père, je me suis éloigné de ma région natale car j’en ai fait une overdose et aujourd'hui où je vis je me sens extrêmement bien, à l’aise.
Et je suis descendu un peu chez mon père et je ne m'attendais pas à un tel sentiment.

En fait je suis arrivé de chez moi, bien dans ma tête, assez stable et en arrivant dans ma chambre dès la première nuit j’ai tout de suite senti une gêne physique, une légère anxiété comme si mes côtes s’étaient un peu resserrées.

Dans ce process ce qui me surprend c'est que j’avais oublié, mis à distance toute cette histoire et aujourd'hui je n’ai aucun mal à y penser ou en parler, je suis en paix avec ça
mais dès que je suis arrivé dans cette chambre mon corps et mon cerveau en ont décidé autrement,
Comme si eux n’était jamais passé à autre chose,
Juste en sommeil jusqu'au prochain retour chez mon père.

Alors là j’ai parlé de consommation d'hallucinogène, mais vous comprendrez bien que même si le conditionnement est plus violent sous bad psychédéliques
en vrai,
ce sentiment de ne pas être bien dans un lieu précis peut découler de nombreuses mécaniques de conditionnement,
Les psychotropes ne sont pas une nécessité quand ils s’agit de souffrir donc en vrai,
même un événement isolé peut teinter un lieu pour toujours.

Je n’ai parlé que de cette expérience dans mon ancienne chambre car sinon cela serait redondant mais évidemment comme beaucoup de personnes j’ai plusieurs lieux qui me trigg et toujours de façon différente à chaque fois.

Au final j’ai dans ma tête j’ai une carte des lieux qui me provoquent une réaction forte,
Je n’esquive pas ces endroits car en fait souvent je ne m’en rends compte que lorsque que j’y suis

Chaque lieu à une ambiance, une atmosphère mais en fait c'est souvent la projection de vos propres expériences dans cet espace physique.

Votre cerveau fixe des souvenirs et des émotions aux lieux dans lesquelles vous vivez,
puis quand ces souvenirs sont insoutenable des fois on a des envie de se casser et très loin,
Alors que des fois la solution c'est de s’y confronter pour résoudre le problème à la source.

Perso j’ai préféré me barrer loin loin loin donc c'est pas moi qui vais vous jeter la pierre X)

Merci pour la lecture

                      ( =

Catégorie : Expérimental - 16 mai 2024 à  10:14

#conditionnement #lieux #psycho



Commentaires
#1 Posté par : Nils1984 16 mai 2024 à  17:56
ciao :)

Faut croire que les murs ont une mémoire. J'ai vécu quelque chose d'identique, en vadrouillant il y a quelques années dans ma ville d'enfance (Oyonnax > le fond des chiottes...). Je n'ai jamais fait de bad sous psychés, au contraire : c'était la fin du trip qui me faisait bader. Par contre, en errant dans les ruelles de mon enfance et mon adolescence, je n'ai cessé de repenser à tous les bads que j'ai fais sous THC. Ouai j'sais... c'est étrange en vrai. Je ne suis qu'un "hasard génétique".

Ton billet est très intéressant. Merci pour ce partage... ça me rappelle le passage de T2, où M.Renton visite son ancienne piaule..

drinks

 
#2 Posté par : Jail25 17 mai 2024 à  12:14

Nils1984 a écrit

[ ••• ]

Merci beaucoup pour ton partage,
      c'est super intéressant d'avoir ce genre d'histoires,
ça donne des exemples extérieurs et ça enrichi le billet et du coup en plus je comprends bien ce que tu veux dire. ^^

En revanche je me sens un peu bête car je ne vois pas ce que c'est T2 du coup j'ai pas capté x')

Mais en tous cas merci encore pour ton commentaire


 
#3 Posté par : Nils1984 17 mai 2024 à  14:22

Jail25 a écrit

Nils1984 a écrit

[ ••• ]

Merci beaucoup pour ton partage,
      c'est super intéressant d'avoir ce genre d'histoires,
ça donne des exemples extérieurs et ça enrichi le billet et du coup en plus je comprends bien ce que tu veux dire. ^^

En revanche je me sens un peu bête car je ne vois pas ce que c'est T2 du coup j'ai pas capté x')

Mais en tous cas merci encore pour ton commentaire

T2 > Trainspotting 2 ^^


 
#4 Posté par : Jail25 17 mai 2024 à  19:01

Nils1984 a écrit

T2 > Trainspotting 2 ^^

Oooookey c'est bon, j'ai du coup ! X))


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