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TR - LSD - Nouvel an dans un hangar sous acide 



Cette année, j’ai passé un nouvel an pas comme les autres, clairement. Durant décembre, je traversais une période complexe pour moi où je n'allais pas au mieux, je ne sortais plus trop, ne me maquillais plus et les rares fois où je prenais la peine de m'habiller c'était pour un enfiler un sweat-shirt pour aller chercher le courrier : cela ne me ressemblait pas, soyons honnête. Cependant notez ceci : une semaine auparavant je m'étais autorisé une sortie en soirée techno, seule et sobre où des filles que j'y avais rencontrées par hasard dans les toilettes m'avaient donné l'info d'un calage pour le nouvel an...Tiens c'est pas une mauvaise idée ça.

Nous voilà donc le 31 décembre, j'avais pris la dure décision de passer le nouvel an avec trois amis et d'expliquer gentiment à mon copain – futur ex-copain (mais je ne le savais pas encore à ce moment-là), que je préférais rester avec mes amis et qu'il ne se joigne pas à nous. Ca allait un peu mal entre nous deux récemment et il s'était disputé il y a peu avec mon amie la plus chère, Olympe. Il est clair qu'avec tout le monde (à part moi, originellement) qui prévoyait de prendre du LSD, c'était pas une bonne idée qu'il soit là, c’était le bad assuré et surtout le souvenir d’un mauvais nouvel an qui nous aurait guetté. Sur le moment, ce fut difficile pour moi à prendre comme décision car je savais que ça allait le blesser et encore plus creuser dans le fossé déjà existant entre nous, mais soit, j'ai pensé au groupe et surtout à mon bien-être pour une fois.

Après une journée entière à me morfondre dans mon lit et errer dans mon appartement en bazar, j'ai fini par faire l'effort de prendre une douche et de m'habiller, le maquillage on repassera pour cette fois, mais déjà porter des vêtements propres et être un peu plus apprêtée était un progrès, croyez-le ou non. J'ai foncé chez mon amie, pour rejoindre les autres, je suis arrivée la dernière, mais nous étions tous réunis et je ressentais un peu de joie, enfin, un peu de chaleur au fond de moi. On discute de qui prend quoi et à quelle heure et je commence progressivement à changer d'avis quant à ma non-prise de LSD : « Les gars ? On aurait pas un buvard en plus ? Je sais qu'à la base je devais pas en prendre, et jouer la trip sitter mais… », ma meilleure amie, Olympe, me coupe aussitôt : « Ca va, on a jamais eu de trip sitter dans le groupe, on se gère les uns les autres, en tout cas je te connais, j'étais sûre que tu changerais d'avis : je t'ai pris un buvard en plus. ».

Parfait, elle a géré, j'aurais donc mon buvard au final. Les buvards en question, nous les connaissons : ils sont dosés à 300μg (en théorie suite à une analyse sur l'un d'eux, évidemment ce n'est pas parfaitement dosé pareil sur tous) alors nous commençons par une moitié chacun, encore dans l'appartement de mon amie.

Après l’ingestion du premier demi buvard, chacun vaque à ses occupations. Au bout de presque une heure, nous commençons à rire de tout, je m’allonge au sol et je me sens rire et sourire beaucoup plus facilement que d'habitude, presque comme une montée de taz, mais c'est juste le côté euphorisant que je trouve au LSD qui arrive progressivement m'annonçant une perche mémorable. Mes amis (que nous nommerons Olympe, Joshua et Tom) se moquent un peu de moi, avant de se rendre compte que eux aussi sont dans le même état que moi. Alors que je suis hilare, mais sans avoir encore d'hallucinations ou l'esprit trop embrouillé je reçois un message : c'est l'une des filles que j'avais rencontré en soirée qui m'avait donné le plan du calage. Elle me demande à quelle heure nous venons et je me contente de lui répondre : « Ne nous attendez pas, le voyage sera...tumultueux. ». Elle m'envoie une note vocale où elle rigole et me demande « Ah ouais ? A ce point ? Vous avez pris quoi les gars ? ». Trois lettres : L...S...D, je lui envoie en trois messages distincts à quelques secondes d'écart. Elle m'envoie un nouveau vocal pour me souhaiter bon voyage et me dire à tout à l'heure. Elle ajoute qu'elle a pris un taz, je lui envoie un sourire et après ça, je lâche mon téléphone un moment.

Je sens que ma montée progresse d'un seul coup. Je fixe la toile imprimée avec des tournesols qui trône au dessus du lit d’Olympe et je m'exclame : « Oh venez voir ! Les tournesols ils sont en 3D !! Il bougent ! Ils dansent ! » et tout le monde me rejoint et vient triper avec moi quelques minutes sur la toile avec les tournesols, on est restés un long moment à phaser sur ces p*tains de tournesols.

Nous constatons que l'heure tourne, les coordonnées géographiques du calage sont tombée, on décidé de regarder les bus et de se mettre en route. On rigole, on crie, on marche de travers...on en fait un boucan dans les ruelles vides : mais on se dit que c'est le nouvel an, s'il y a bien un jour où on peut faire ça c'est aujourd'hui. En voyant au loin la lumière de la station de métro la plus proche, j'ai dit aux autres : « A partir de là, on joue au Roi Du Silence, d'accord ? », on pouffe de rire comme des gosses qui préparent un sale coup et nous continuons nos péripéties.

Une fois arrivés à la station après une bonne demi-heure de marche (le trajet sobre prend habituellement 10 minutes), nous nous engouffrons dans la rame de métro non sans fracas. Nous prenons le métro, nous essayons d'être discrets, en vainc, mais au final cela passait presque inaperçu auprès des autres passagers autour de nous bien alcoolisés vu l'heure, on paraît presque plus sobres. Ma meilleure amie Olympe gâche ce silence exemplaire en me chuchotant, parlant à moitié à côté de mon oreille : « Eh, tu penses qu'ils savent qu'on est sous L ? », deux hommes devant nous semblent avoir entendu car ils explosent de rire. On tente de les ignorer, puis j'écoute un peu leurs conversations : « Je sais pas si ils déconnent, mais c'est des sacrés guignols. » ; « Tu sais ce que c'est les effets du LSD, toi ?? Je sais pas en vrai ? », je glousse en les entendant, ils n'ont pas l'air si choqué de ce que mon amie a déclaré. Bon par contre pour le Roi Du Silence, on a tous perdu depuis le début, tant pis pour la discrétion. Nous descendons du métro et nous embarquons pour la suite du trajet en bus à deux correspondances.

Alors que nous attendons le dernier bus de notre dernière correspondance pour nous rendre dans l'endroit paumé où a lieu le calage, Tom soulève une information pertinente : « Eh...on va passer le nouvel an DANS LE BUS les gars. On arrive pas avant 00:40 là-bas... » On explose de rire : vraiment on a pris plus de temps que prévu à venir en gambadant et marchant de travers. Le L monte encore et nous le savons : ce n'est que le début encore. On se regarde et on se dit qu'on va se manger une belle montée au milieu du bus devant tout le monde, tant pis : maintenant qu'on est là, on va jusqu'au bout.

Le trajet en bus fut long, je vous le dit. On se sentait monter mais en même temps nous tentions de rester calme du mieux que nous le pouvions. Olympe et moi avons partagé ses écouteurs pour mieux passer le temps et ne pas trop s'agiter avec tout ce monde autour. Au bout d'un moment mon cerveau peinait à se concentrer sur la musique et j'ai commencé à phaser – limite même plutôt bader légèrement, sur un vieil homme fortement alcoolisé, son rire raisonnait dans le bus comme un rire de méchant de dessin animé, il rit avec une enfant, et la scène me fait éclater de rire, mes amis ne comprennent pas et me regardent interloqués, mais je leur envoie un message écrit dans notre conversation de groupe pour que tout le monde comprenne. Sauf qu'avec le peu de capacités que j'avais à ce moment niveau concentration et dextérité à taper sur le clavier d'un smartphone je leur ai envoyé : « Il faut sauver l'enfant !!!!!! ». Fou rire général de nous quatre dans notre coin de bus, je reconnais que mon cerveau perché s'est permis quelques libertés pour relater les faits, ce n'était pas exactement ça. Je surveille l'heure de temps à autre. Minuit pointe le bout de son nez, alors j'interpelle les autres : je veux prendre une photo ratée ou non de nous quatre, perchés au milieu d'un bus au passage à la nouvelle année. Je prends la photo, on se souhaite bonne année et nous retiendrons que nous avons vécu le passage de l'an 2023 à l'an 2024 dans un but perdu dans la campagne, situation qui ne manque pas d'originalité, je pourrais le raconter aux petits-enfants que je n'aurai sûrement jamais.

Nous finissons par arriver au terminus de ce bus perdu au milieu de rien. Nous marchons encore vingt bonnes minutes avant d'arriver aux portes d'un hangar abandonné. Le son me fascine depuis l'extérieur : on l'entend frapper violemment les parois comme voulant s'échapper des murs du hangar, ça résonne à l'intérieur, c'est beau. Je dis à mes amis : « Je veux être dedans !! » comme une enfant, alors Olympe m'attrape la main et nous y rentrons, après avoir laissé quelques pièces en donation aux organisateurs (très important, en les remerciant).

Une fois à l'intérieur, je prends vaguement mes repères, j'aime beaucoup les lieux, c'est vaste sans trop l'être, et c'est cosy sans être étouffant. Je fois de la fumée autour qui nous enveloppe comme du coton et des lumières qui viennent d'un peu partout. Mon cerveau change les textures, crée des motifs aux murs et des vagues, j'apprécie le spectacle et je m'avance devant les caissons, je danse, je respire, le son me guide.

Je retourne ensuite un peu en retrait, je discute avec mes amis et sur nous quatre : nous sommes deux à apprécier le cadre, le fait que les festivités aient lieu dans un hangar fermé alors que les deux autres justement ce sentent « enfermés » dans ce cadre. J'adore les free en forêt ou à la montagne, ne vous méprenez pas, mais ce soir-là j'ai trouvé que le hangar était sécurisant, cadré, je n'avais pas peur de me perdre ou de faire de mauvaises rencontres, alors qu'à contrario mes deux autres amis ainsi perchés sous LSD se sentaient  cloîtrés, brimés entre ces murs : le ressenti peut changer d'une personne à l'autre comme quoi, surtout sous acide. Je vous passe le débat tumultueux sur la question du lieu clos qui nous a occupés une bonne demi-heure si ce n'est plus.

Tom me dit : « Tu vois le filet, là ? » J'explose de rire et je lui assure qu'il n'y a strictement aucun filet à l'endroit qu'il me désigne. Nous avons à de nombreuses reprises charrié Tom dans la soirée sur son hallucination de filet. Je redrop, deuxième moitié de carton, et c'est reparti pour un tour.
Alors que je me déchaîne au son ressentant un vent de liberté qui me manquait depuis des mois, je tourne la tête et je vois Tom et Olympe assis au sol au fond du hangar. Je rigole toute seule et je les rejoins voir ce qu'ils font. Entre deux discussions philosophiques sans queue ni tête de personnes perchées, ils jouent à Suika  (le jeu de la pastèque) sur un téléphone à deux. Je suis sur le cul, on les emmène devant des caissons pour jouer à un jeu sur téléphone ? Grand bien leur fasse si ça leur convient, je retourne au son avec Joshua.

Tous les trip sous LSD ne m'apportent pas toujours de réflexion profonde ou de déclic mais parfois cela arrive et ce soir-là cela m'aura fait y voir plus clair dans ma vie sentimentale et ma vision de l'avenir. Parfois il vaut mieux être seule que mal accompagnée et tant pis pour le mal que ça causera momentanément aux autres. De plus que je ne suis pas si seule : je suis bien entourée sur le plan amical, en réalité. C'est ce qui est ressorti de mes réflexions profondes alors que je tapais du pied comme possédée par une entité.

J'ai réalisé durant cette perche que je me sentais enfermée dans ma relation, que la jalousie m'étouffait et la surprotection quant à ma consommation de substances ou à mes sorties me faisait suffoquer. Notre relation devenait une relation mère-fils, je devais gérer ses sautes d'humeur, ranger derrière lui, lui faire penser à ses rendez-vous, faire des choses à sa place...Certes je n'aurais pas du faire cela, je me suis sûrement moi-même donné ce rôle de mère, mais j'avais la sensation que je ne pouvais pas faire autrement parfois. Ajoutez à cela une belle-famille un poil jugeante et envahissante, ça vend du rêve, évidemment que je pète les plombs. Je revis en flashback dans ma tête le souvenir d'une soirée un mois auparavant où mon copain (peut-être bientôt mon ex à ce stade) très alcoolisé criait dans la rue et manquait de respect à des passants alors que je pleurais en silence à côté, incapable de gérer la situation, impuissante et honteuse. Je ne veux plus jamais revivre ça. Plus jamais.

Joshua me voit pensive et me demande si ça va, j'acquiesce. Il connait bien le clampin que je fréquente depuis trois ans, je connais d'ailleurs Joshua grâce à lui, mais la situation est cocasse : aujourd'hui je fête le nouvel an, plus proche de Joshua que de lui. J'explique vaguement à Joshua que ça va mal avec lui, il hausse les épaules et me dit que quelle que soit la décision que je vais prendre, il sera là si ça ne va pas. Il ajoute : « Allez, maintenant n'y pense plus et profite ! ». Je retourne voir Olympe et Tom pour leur faire part de mes réflexions existentielles sur mon de-plus-en-plus-proche-de-devenir-mon-ex. Olympe acquiesce et me lance un « J'te l'avais dit meuf !! Plaque le et on en parle plus, arrête d'avoir peur de lui faire du mal. En tout cas, là, n'y pense plus et savoure ta perche. » Je suis libre, enfin presque, mais ce soir je n'y penserais plus. Mon choix est fait, je peux profiter : la soirée commence pour de bon. Il est deux ou trois heures du matin.

Nous sortons dix minutes du hangar pour prendre un peu l'air. Et par le plus grand des hasards, nous avons fait une rencontre d'un autre type : « Salut les gars vous avez pas un feu ? » nous lance une silhouette que je vois progressivement se dessiner à travers l'obscurité. Je fais non de la tête, et le jeune homme a malgré tout décidé de rester faire un peu connaissance brièvement, même si je n'avais pas de briquet. Il me dit s'appeler Heido, me présente sa copine Aïda, prend le temps de m'expliquer que c'est drôle un Heido avec une Aïda, alors je lui dis que moi c'est Aidee. Il croit que je mens, mais non. Fou rire général, nous devenons Heido, Aïda et Aidee, ou Aidee, Heido et Aïda. Nos chemins se séparent. Je rappelle à Tom l'histoire du filet, il rit.

Par hasard je tombe sur les copines qui m'avaient filé le plan du calage, on se salue, on rigole, mais nous regagnons nos groupes respectifs. Nous revenons à l'intérieur du hangar et à partir de là, nous allons rester des heures au son avec Joshua pendant que Olympe et Tom s'amusent en retrait profitant à leur façon. Je m'amuse enfin, totalement émancipée de toutes ces pensées qui me gangrenaient. Au lever du jour, Tom propose de nous appeler un taxi (enfin l'équivalent disponible sur une application mobile), nous acceptons pour ne pas repartir pour l'épopée que nous avions eu à faire la veille. Les quarante minutes dans le taxi ont été une expérience intéressante. J'étais calée sur un siège arrière, mon cerveau remixait tout seul la musique qui passait à la radio, je voyais des choses qui n'existaient pas à la fenêtre. Je me suis imaginée (aidée par mon ami le L) être dans un récit de science-fiction, calée dans un vaisseau spatial, en lévitation sur je-ne-sais-quelle-planète, je vois par la vitre tantôt des lianes et de la jungle, puis des lasers et montres rigolos. Nous arrivons chez Olympe et je quitte le vaisseau.

Nous avons ensuite passé la journée entière encore bien « lsd-ifiés »  chez Olympe à voir des fractales ici et là et rigoler pour rien. Plus tard dans l'après-midi, un ami, Martin, nous rejoint. Il a lui aussi pris du LSD, les mêmes cartons que nous, mais il a passé sa soirée du nouvel an ailleurs, on a drop en même temps environ sans le savoir. On passera une journée à 5 dans un 24m2 totalement perchés à regarder des dessins animés, nous finirons par une sieste à 4 dans un lit deux places (après que l'un d'entre nous ait décidé de rentrer), puis enfin, je suis rentrée chez moi.

Le lendemain, soit le 2 janvier, une fois que toute l’influence du LSD avait bien disparun j'étais profondément triste et déprimée des « révélations » que j'avais eues. Enfin, le LSD n’a fait que le rôle d’intermédiaire pour démêler mes pensées qui allaient dans tous les sens, comme une sorte de psychothérapie sous psychotrope. Comme si depuis quelques semaines je me mentais à moi même sur ma relation sentimentale qui durait depuis des années et paraissait idyllique pour le monde entier alors que je ne faisais que cacher les disputes à répétition et problèmes que nous traversions. J'étais triste de me sentir comme la méchante, celle qui allait mettre fin à la relation, triste aussi par nostalgie des beaux moments, mais soulagée après avoir envoyé un long message explicatif à mon désormais ex-copain : c'est que j'ai fait le bon choix. Au revoir X., fais bonne route dans la vie, prends soin de toi.

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Anecdote : le week-end dernier j'étais chez mes parents, je leur ai raconté mon nouvel an (sans ce qui concerne le LSD), je ne leur ai jamais parlé de free-party/de teufs ou d'événements y ressemblant jusqu'à présent, mais je sais qu'ils se doutent que je traîne là dedans. Je leur avais décrit le calage comme « une petite free party, plus proche de la ville avec des moins gros caissons...Mais siii free party, les teufs, ce que vous appelez « rave party » !! » et finalement et mon père a même ajouté : « Aaaah mais c'étais vous alors ! J'ai vu un article sur [nom du village] où ça parle d’une sorte de soirée techno un peu clandestine dans un hangar abandonné. »

Catégorie : Trip Report - 10 janvier 2024 à  02:47

#LSD #trip report



Commentaires
#1 Posté par : C.S. 10 janvier 2024 à  20:28
Coucou ! big_smile

Ah ça y est, il est là le TR ! lol

Toujours aussi agréable à lire, complet, plein de détails, comme d'hab' j'adore ! tongue

En ce qui concerne tes révélations, il est évident que ce genre de souci n'est pas évident à gérer, mais tu as fais le choix de ce qui était bon pour toi.. C'est la vie, ta vie, et tu la gère comme tu l'entends.. smile

La vie est un cycle, ne t'inquiètes pas, le bonheur reviendra te voir.. wink

 
#2 Posté par : aidee 10 janvier 2024 à  23:57
Hey ! Merci pour ton retour encore une fois :)

Exactement, je pense avoir fait le choix qui était le bon pour moi, et plus le temps passe plus ça se confirme, oui et puis le bonheur c’est en étant seule aussi donc en vrai je vis plutôt bien la période finalement wink

Bonne soirée ! Et je n’ai clairement pas fini avec les TR haha

 
#3 Posté par : C.S. 11 janvier 2024 à  14:28
smile

Voilà, chacun sa perception du bonheur, selon ses attentes... J'ai confiance en toi ! super

On attend donc les prochains TR lol

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