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Un séjour en hp 



Je vais faire part de mon passée en espérant rencontrer des gens à  qui il est arrivé des choses plus ou moins similaire et en espérant pouvoir discuter avec vous et savoir comment vous avez vécu tout ça et si vous en avez garder des séquelles

Commençons par le commencement , j'ai découvert la ganjah au alentour de mes 13/14 ans et j'ai commencé à  fumer quotidiennement vers mes 15ans , j'ai commencé à  travailler à  13 ans pour info

Je me suis vite lassée de devoir travailler comme un fou pour ne pas gagner grand chose , j'avais 16 ans et je me suis barrer à  l'autre bout de la France pour vivre avec une fille un peut plus âgées (18 ans) pendant quelque temps et j'ai découvert pas mal de prod différents , du RC's a la cam en passant par divers hallucinogène et l'alcool

Quand ca c'est fini avec cette fille je suis restée dans son bled ne sachant pas trop quoi faire j'ai trainer dehors quelques jours , puis je suis tomber sur des gars qui avait investit une ancienne piscine publique avec une sorte de vielle maison avec plusieurs chambre , et ils en avaient fait un squat

J'ai très vite sympathiser avec eux et mon proposer une place j'étais un peut le ptit frere , je suis resté 4 mois et demi là -bas avant qu'on se fasse dégager

De retour dans mon coin je me suis dis que les squats n'avait pas spécialement une bonne influence sur mes conssomations je me suis vite retrouver une collocation avec un petit taff
Mais j'avais encore quelque problème avec la cam

Quelques temps après alors que j'essayais de rester en vie un pote d'enfance se suicide .. je replonge dans la cam la tête la première

J'ai perdu mon nouveau taff (pas déclarer) et je me suis finalement retrouver à  l'hôpital un soir parce que j'avais eu une grosse altercation avec un gar, et le lendemain je me souviens de l'ambulance qui vient me chercher pour m'emmener dans un hôpital psychiatrique parce que il ne voulait pas me laisser sortir

J'y aurais finalement passer plusieurs mois et j'en suis ressortit avec pleins de médocs et de très mauvais souvenir ...
La moitié des patients labas qui essayait de se tailler les veines ou bien des gens qui délirait complet j'en ais vu pas mal et j'étais mélanger à  eux à  cause de mes addictions et mon excès de violence d'un soir......

Les psychiatres me disait que j'étais un toxico et que j'echouait tout ce que j'entreprenais et qu'ils ne savait pas si j'avais des problèmes psy autre du coup je suis restée en observation là -bas comme ils disaient..

quand je suis sortit j'ai été dégouter de voir tout les médocs qu'il m'avait filer et j'ai tout arrêter net parce que j'avais des projets avant qu'ils m'enferme... Sur le coup.  Après l'arrêt des médocs net , j'ai été parano pendant au moins 2 mois et la ça commence à  aller mieux.. je ne suis plus parano mais j'ai encore beaucoup de mal avec les relations sociale j'ai décrocher un contrat de quelques années de taff que j'assume tant bien que mal avec quelques mois de formation

De nos jours je conssome des opiacés 'legaux' comme le tramadol, morphine, codeine mais plus que 1 fois par semaine environ .. hormis quelques petite session de temps à  autre
Mais je peut très bien m'en passer

Je bois pas mal d'alcool (j'essaie pas tout les jours) et fume tout les jours , d'ailleurs la je suis bien attaqué j'espère ne pas avoir écrit n'importe quoi ..

Malgré les séquelles que j'ai gardé j'essaie de reprendre la vie comme je la vivait avant, j'essaie de retrouver l'amour et pouvoir revivre en paix comme je l'était avant, avant que ces personnes se mêles de ma vie

J'essaie aussi de me limiter en alcool .. ça a beau rendre la vie plus belle à  regarder sur le coup ça ne m'apporte rien d'autre que des emmerdes

Dans toutes ces emmerdes j'aurais perdu une années de ma vie , une femme, un ami, ma Santer psychologique en a pris un coup aussi ..

J'ai beau avoir eu une vie différentes , si ce n'est que de me faire passer pour un méchant toxicomane ils n'ont rien eu à  dire contre moi mais ils m'ont torturé pendant plusieurs mois, j'aurais pas eu besoin d'eux pour me sevrer mais finalement maintenant c'est fait alors autant avancer ...

Est ce que mon hospitalisation à  été une anarchie complète et n'a pas été bien mené.  Ça oui je le pense sérieusement mais est ce que toute les hospitalisations se passe comme ça ? Je ne sais pas..

Des questions je m'en poses des milliers, dans ce témoignage qui va dans tout les sens j'en ais déjà  exprimer quelques unes des idées ..
Mais je ne sais même pas si c'est compréhensible ce que je viens d'écrire là ... Je vais tenter de me relire peut être que ça l est

Edit: j'aurais perdue 20 kg dans tout ça aussi

Catégorie : Témoignages - 11 novembre 2016 à  17:44



Commentaires
#1 Posté par : DVA5-2Tls 11 novembre 2016 à  19:35
Oui c'est écrit Ok et ça confirme ce que j'en pensais, qu'ils ne savent pas. (moi non plus)
Porte-toi au mieux,
David

 
#2 Posté par : ale1797 11 novembre 2016 à  22:35
Bonjour,

Alors je peux te parler de mon expérience en hp, bien que finalement j'en ai très peu de souvenir.
Moi c'est suite à  une dépression et ts. Mes proches n'avaient pas le choix j'étais devenue dangereuse pour moi et pour mon fils (ça c très dure  a accepté encore pour moi)
Bref le premier hp ou je suis allée c'était avec des personnes très malades et je me souviens juste que j'avais très peur, on était toute la journée en pyjama pas le droit de s'habiller. Ce sont les seuls souvenirs que j'ai (merci les médocs?)
Ensuite je suis allée dans une clinique privée et là  franchement je suis devenue une épave, un légume et encore plus "folle" je me mutilais avec tous ce que je trouvais;une fois mon homme m'a retrouvé en sang je m'étais ouverte avec un gobelet en plastique. Donc je suis passée en chambre surveillée  (caméra ) et attachée et perfusee, combien de temps? Aucune idée.
Finalement comme rien ne fonctionnait j'ai eu 16 séances de sysmotheraphie, ça rien arrangé  part une grosse perte de mémoire et troubles cognitifs.
Ma mère m'a sortie d'ici et je suis rentrée en cure a la clinique de la dépression et là  se fut la délivrance il m"ont sevré de toutes les saloperies que me donnait l"autre psy j'y suis restée 6 semaines.
Bilan il y a des bons et des mauvais psy. Certains sembles jouer avec nous.
Aujourd'hui je me remet doucement de mon séjour en hp je suis en AAH mais j"envisage de reprendre le boulot.

Désolée j'ai été un peu longue.

Amicalement
Ale.

 
#3 Posté par : Fenouil 11 novembre 2016 à  23:11
C'est exactement ce que je pensais merci pour ton témoignage... Là -bas j'y ais vu des gens en sortir plus mal que quand ils sont arriver .. les psy etaient degueulasse avec tout leurs patients j'ai l'impression qu'ils se foutait de notre gueule .. ouais le pyjama je m'en souviens bien... Même si j'ai pas énormément de souvenir non plus ...

 
#4 Posté par : Anonyme9404 12 novembre 2016 à  00:49
Pour ma part, rien que d'entendre de la bouche d'un psy qu'entendre des voix c'est être un malade mental...

Bien tu vois, ces gens me font flipper. Et je me dis qu'au final, au lieu d'aider les gens, que ça soit dans tel ou tel domaine, ils les enfoncent.

Alors les HP et plus... NON MERCI !!!
Ils dramatisent les situations des gens. Vraiment, pour moi le système médical est un peu à  la ramasse.

Déjà  au lieu d'envisager tous les traitements médicamenteux, on devrait nous apprendre la méditation, la thérapie, apprendre aux gens à  apprendre à  gérer leurs émotions etc.

Dédramatiser aussi les consommations, peu importe le produit. Ainsi, l'état d'esprit du consommateur, et/ou de l'usager, bien il s'en porterait BIEN MIEUX !

Bien je sis certaine rien qu'avec tout cela, le monde irait mieux.

Parce qu'a force de dire : C'est mauvais, c'est pas bon, c'est mal, c'être fou, c'est ceci et c'est cela, bien ça devient vrai, et ensuite la peur inconsciente s'immisce dans l'esprit des gens...

Qui vont bader, culpabiliser etc.
Et les HP, prennent en compte que le physique, et même le peu qui prennent en compte au niveau psy, ça reste hyper conditionné....

Voilà , désolée, je ne peux pas partager plus avec toi Fenouil sur ce sujet. Mais, je partage quand même ce que ça m'a inspiré...

Grosse Bise.

Mais ma maman y a été, elle était vraiment pas bien...
Seule une maison de repos l'a aidé, car il y avait des activités et des gens normaux.

 
#5 Posté par : douwegberts 12 novembre 2016 à  09:46
salut merci pour vos témoignages

ça fait peur

Les psychiatres ont l'air d'inventer des maladies et des malades, ces gens ont trop de pouvoirs ...

Moi ce qui me choque c'est qu'ils peuvent diagnostiquer tout et n'importe quoi, mais dans le fond ils ne savent pas comment marche le cerveau, c'est en fonction de l'humeur du psy, les gens ont trop confiance en leur sois disant connaissances. Comme toutes ces personnes qui dès qu'ils ont un peu peur, on dit qu'ils ont de l'anxiété généralisée, quand ils sont timides, ils sont phobiques sociaux. Mais tout ça n'est diagnostiqué par aucun test médical sérieux, sois disant que c'est chimique et que ça doit être corrigé par la chimie.

Perso je n'ai pas eu bcp de contacts avec eux, mais à  un moment de ma vie j'ai vu 4 médecins sur une courte période, et j'ai eu 4 prescriptions différentes, citalopram, buproprion, propanolol et paroxétine. Aucune logique là  dedans, j'ai bien compris que la psychiatrie était plus une fumisterie qu'une science. J'aurais jamais confiance à  tout ça, sauf peu-être le jour ou il y aura des tests diagnostics basés sur la biologie et pas sur les témoignages et l'allure des personnes.

 
#6 Posté par : DVA5-2Tls 13 novembre 2016 à  08:49
Bonjour Fenouil et tous les autres de ce fil,
je suis bien content que ma petite réponse d'hier ait fait démarrer le fil.
Tour ça parce que je n'y connais pas grand chose aux HP.
Ma seule expérience en la matière à  été un boulot l'été d'avant mon bac, en '80, "remplaçant été cuisine"; je faisais les "'pluches" et la plonge des grands bacs isothermes qui servaient à  emporter la bouffe dans les pavillons.
Et en regardant dehors par la vitre qui surplombait l'évier où on faisait la plonge, on se faisait des paris à  propos de passants : malade ou médecin ?
Enfin bref, ce que tu écris, ce que vous écrivez, confirme de nouveau ce que j'en pensais, à  savoir qu'ils ne savent pas et qu'ils font semblant que si, ou plus grave, qu'ils CROIENT que si.
Porte-toi au mieux, portez-vous au mieux,
David

 
#7 Posté par : nokkloom 13 novembre 2016 à  17:09
Coucou Fenouil.

Pour ta question, je ne pense pas que toutes les hospi soient les mêmes. Ca dépend de ton souci, des médecins qui te prennent en charge, de ta volonté ou non d'aller mieux, et ça dépend surtout de l'hp et de l'unité dans laquelle tu es transmis (s'il y a des unités en hp, je sais pas).

En tous cas, c'est sûr que l'hosto = médecine traditionnelle et médecine traditionnelle = médocs. Donc la plupart du temps, ils vont te cachetonner histoire que tu sois un légume (ça paraît réac, mais cf. les expériences des autres) et que tu fasses chier personne. Dit comme ça, c'est cru, mais encore une fois, à  voir les expériences des autres, je ne pense pas complètement me tromper.

Après, tout se met sur une balance. Tous les hôpitaux ne sont pas les mêmes. Je connais des gens qui sont ressortis carrément lumineux d'un séjour en hp, alors qu'il étaient au bord du suicide quand ils y sont entrés.

Après, personnellement, l'hp je trouve ça déprimant. Tu vis au rythme de tes médocs & des repas qui n'ont rien de spécialement intéressant; et à  part déambuler dans les couloirs, regarder des navets à  la tv ou lire des bouquins, tu ne fais pas grand chose. Ils ont des "valeurs" qui ne sont pas en harmonie avec leurs pratiques. À l'hp, tu es censé prendre du repos, une bouffée d'oxygène, pour repartir plus vivant. Mais ils te cachetonnent et ça t'empêche d'être vraiment toi-même, donc je vois pas trop comment le but peut être atteint.

C'est le monde de la médecine... Autrement dit, le monde de la thune. Personnellement, je ne crois pas en les médecins (et encore moins les psychiatres) "bon samaritains".

Dans tous les cas Fenouil, si tu postes cet article et que tu te poses autant de questions, c'est que ton hospitalisation t'a permis d'accéder à  une certaine introspection qui te sera sans aucun doute bénéfique pour la suite. Tu te poses des questions et tu cherches des réponses : ça signifie que tu avances et que tu souhaites avancer. Je pense que la chose la plus importante dans ton histoire est d'apprendre à  ne pas regretter, à  prendre chaque infime partie de ton vécu comme une expérience te permettant de grandir et de devenir la personne avec qui tu te sentiras à  l'aise.

 
#8 Posté par : Fenouil 13 novembre 2016 à  17:47
Merci tous pour vos commentaires , vous avez exactement tous réussi à  développer et exprimer ce que moi j'essaiyais d'exprimer à  la base ,

vous m'avez tous apporté des infos supplémentaires et exprimer de façon différentes le sujet dont je souhaitais parler et vous m'avez aider à  comprendre pas mal de choses .

Merci.

Après tout ça , je n'étais plus vraiment moi même surtout à  cause des médocs , mais maintenant plus je comprend des choses plus je me retrouve et je retrouve ma rage d'avancer , ma façon de penser ,et ma rage contre ceux qui se disent etre nos bons samaritains mais qui ne font que nous détruire .

Les bons psychiatre existe , et ils peuvent être très utiles à  certains , mais pour la plus part ils font plus de mal a leurs patients qu'autres choses . Merci à  vous.

 
#9 Posté par : Fenouil 14 novembre 2016 à  22:49
D'ailleurs ce soir je me disais que peut être un jour , un psychiatre ou tout simplement quelqu'un travaillant dans un hôpital psy me liras ou NOUS liras ou liras quelqu'un quoi.. sur ce forum ou un autre ..

et que peut être il réfléchira..

Durant mon passage là -bas j'ai d'ailleurs réellement pu observer que les 'soignants' ou bien les infirmiers psychologue ou bien même psychiatre croyait réellement vouloir notres bien et pensant vraiment faire les choses bien. (Ce qui était le cas pour quelques patients vraiment malade.)

Et sur cette équipe d'au moins une vingtaines de personne si ce n'est plus (dur de se remémorer cette épisode)

Je ne me souviens que de 1 infirmier qui avait la quarantaine et un soignant qui avait la trentaine et un jeune qui faisait le ménage .

Qui eux , avait bien vue que nous étions 4/5 patients qui n'avait absolument rien a foutre là -bas, après avoir parler avec moi et au bout d'un certain temps ils étaient réellement persuadé que j'allais bien mentalement et en ont fait part aux psychiatre et médecins qui ont immédiatement réduit mes dose de médoc par deux ou trois en qque jours!!

Et ils se sont battus pour écourter mon séjour (les soignants que j'ai décris etc).... Merci à  eux.. sans eux ma parole n'aurait jamais été entendue et celle de mes camarade d'infortune non plus.. qui ont fini par sortir rapidement ..

Était ce une habitude de cette hp d'Interné des gens qui n'en on pas besoin pendant quelque mois , de les bourer de médocs, et de se dire 'AH MERDE ENFAIT IL VA BIEN CE GAR BON, BAH IL VA SORTIR' je ne sais pas...

Mais je le rappelle les bons psychiatre existe .. car la on dirait que je critique tout les psychiatre en mode raciste du psychiatre mais non c'est pas ça.. c'est surtout que moi malheureusement je le cherche encore le bon psy...

Edit: désolé pour le double post j'ai pas vu que je pouvais éditer le premier avec mon tel

 
#10 Posté par : ale1797 15 novembre 2016 à  16:15
Salut fenouil,

Il me semble que tu es très jeune, j'ai peut-être rater quelques chose, mais ça date de quand ton séjour en hp? Ta famille ils n'ont rien fait?

Tu n'es pas obligé de me répondre je comprendrais c'est très personnel comme question.

Amicalement

Ale

 
#11 Posté par : nokkloom 15 novembre 2016 à  22:19
Re-coucou Fenouil.

Comme tu dis, tous les médecins / psychiatres ne sont pas "mauvais". D'autant plus que la notion de "mauvais", tout comme la notion de "bon", est extrêmement subjective. Après, de mon expérience perso, je suis tombée sur trois psychiatre différents, qui n'avaient rien à  voir les uns avec les autres, à  part un seul point commun (qui m'est régulièrement confirmé par mes amis qui ont vu ou voient encore des psychiatres différents de ce que j'ai pu connaître) : c'est cette persuasion d'avoir la science infuse, et celle manie de tout lier à  des théories & des solutions fixes, qui semble ne pas pouvoir évoluer.

Ce qui est difficile dans la recherche d'un bon thérapeute (peu importe sa nature, qu'il soit psychologue, psychiatre, psychanalyste, infirmier etc. !), c'est que nous sommes tous différents, patients comme thérapeutes, d'humain à  humain. Un thérapeute qui correspond à  une personne A ne correspondra pas forcément à  une personne B.
Les thérapeutes, eux aussi, sont tous différents, que ce soit dans leur conception de la guérison, dans la façon d'amener les patients au mieux-être, dans les schémas analytiques qu'ils utilisent (et j'en passe !). Il y a tellement de facteurs différents ! De ce fait, c'est difficile de trouver "le bon" directement; il y a toujours quelque chose qui ne colle pas.

Mais à  force d'être passé par plusieurs thérapeutes, tu apprends aussi à  te connaître : ta personnalité, liée à  ton fonctionnement. Je pense que tout a lieu d'être un enrichissement.

Plus haut, je parlais d' "humain à  humain"; mais comme tu as pu le remarquer, on a parfois l'impression que certains thérapeutes perdent leur humanité. C'est dommage, mais l'argent ternit les âmes. Ils est connu que beaucoup de médecins (psychiatres compris) ont des accords avec certains laboratoires, qui leur promettent des avantages en nature (voyages, réductions, séjours, restaurants etc.) à  partir d'un quota de médicaments vendus. C'est pour ça que certains psychiatre (et eux, ce sont vraiment les mauvais: ceux qui ne sont pas spécialement là  pour soigner les patients, mais pour se faire de la thune sur leur dos, en les utilisant comme tremplin) prescrivent énormément de médicament et n'écoutent pas vraiment les patients. À la limite de la force.

Et du coup, les infirmiers n'y sont pas forcément pour grand chose. Vu le nombre de patients qu'ils doivent voir refuser leur traitement, je pense qu'il y a un moment où ils sont confrontés à  se poser des questions, alors peut-être qu'ils écoutent plus facilement. Généralement, les infirmiers sont un peu les exécuteurs des médecins : ils assistent, veillent théoriquement à  ce que je traitement soit bien pris etc. mais n'ont pas un rôle clairement décisif.

Tous ces gens, qu'ils soient médecins, infirmiers, ou autres, ont fait des études durant une bonne partie de leur jeunesse pour arriver au métier qu'ils font actuellement : ça demande pas mal de motivation et probablement de passion. (Certes, les motivations peuvent être variées : parfois c'est "juste" la famille qui pousse au cul histoire que l'enfant puisse faire bonne image, mais ça c'est encore un autre débat.) Mais en gros, pendant toutes leurs études, on a appris à  ces gens que le mieux-être passait par la médecine traditionnelle et, irrémédiablement, la prise de médicaments. S'ils n'ont jamais eu l'occasion de voir les autres autrement, si les psychiatres ont appris à  trier les personnalités par types et les gens qui vont mal par troubles, leur esprit s'est (désolée) relativement étriqué au fil des années. Donc évidemment, avec une seule manière de voir les choses, tu n'apprends pas à  être flexible ni à  écouter le coeur et le désir profond de l'autre.

En tous cas, comme je disais plus haut, je vois que toutes ces expériences & ces rencontres t'ont apporté un enrichissement sur lequel tu sembles te baser pour mieux penser au futur. Félicitations ! C'est beau de voir les gens évoluer. :)

 
#12 Posté par : Fenouil 16 novembre 2016 à  13:25
Oui j'ai plus tôt appris de tout ça .. même si ca ma en partie détruit .
Je ne sais pas si les infirmiers n'ont aucuns rolent à  jouer dans les décisions , mais psy médecins et infirmiers se réunissait plusieurs foi par semaine pour discuter de tout les patients et je sais que qques infirmier on été en ma faveur pr pas mal de trucs différents .. l'arrêt des médocs les médecins psy etc ne m'écoutait pas mais ils on écouter les infirmiers

Pareil je me souviens d'un rdv avec le psychiatre que je voyais là -bas (un des derniers rdv)

Ou il me dis 'moi j'ai pas dutout envie de te faire sortir mais les infirmiers insiste ducoup je sais pas'

puis au final il m'a laisser me barrer pcq il avait rien contre moi et que les infirmiers lui disait que j'avais pas ma place là -bas .....

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