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Up and down 



La musique et moi.
Il est 8:33 du matin et Ladytron expluse un truc du genre destroy everything you touch.

Ouhhh.. mais c'est ça l'alcool pour moi. Ça détruit tout ce que je suis... ce que je veux, c'est un oublie au plus profond.
Un premier verre, c'est une libération, puis un deuxième (second veut dire qu'on s'arrête là) un troisième, la vraie délivrance arrive... allez la bouteille n'est pas vide. Il en existe une autre quelque part. Et je sombre.
Oui mais sans elles.. oui au pluriel...Je ne pourrais écrire ce désarroi.
Je suis alcoolique.
Je peux ne pas boire pendant des semaines mais mettez moi une bouteille devant les yeux et je la descends.
Si c'est du champagne je fais des choses de mon corps.
Je couche pour des bulles.
Et un jour j'ai mis une corde autour de mon cou parce que je n'en pouvais plus de cette souffrance.
Elle vient de plus loin.
Je veux juste dormir. Loin. Lointain.
Jusqu'à ne plus me réveiller

Catégorie : Témoignages - 03 février 2018 à  08:42



Commentaires
#1 Posté par : Bootspoppers 06 février 2018 à  06:36
Dur. Beau. Étrange.

Si tu peux tenir des semaines sans boire... Tu n'es pas vraiment dépendante?

 
#2 Posté par : Pignoufette 07 février 2018 à  03:54
Si. Parce que quand je bois c'est jusqu'au black out. Si je commence je ne m'arrête plus.

 
#3 Posté par : FunkyHunk 07 février 2018 à  04:56
Je pense que ça n'est pas une... "dépendance".

Je suis capable de vaquer à mes occupations, des jours durant,
Que dis-je... des semaines durant.

Et puis quand une bouteille se présente, seul ou pas seul, il n'est pas possible d'arrêter tant qu'elle n'est pas vide (comme cette nuit...).

Quand j'avale une goutte, je ne peux plus m'arrêter, il y a recherche de l'ivresse.

La vraie dépendance, c'est ressentir un manque. (Et je pense que pour toi comme pour moi, notre style de consommation est une bonne nouvelle).

 
#4 Posté par : L'Apoticaire 07 février 2018 à  07:22
Un texte franc, qui vient du coeur, on ressent de l'empathie pour toi à travers ce texte, en tout cas moi c'était l'cas.

FunkyHunk a écrit

Je pense que ça n'est pas une... "dépendance".

Je suis capable de vaquer à mes occupations, des jours durant,
Que dis-je... des semaines durant.

Et puis quand une bouteille se présente, seul ou pas seul, il n'est pas possible d'arrêter tant qu'elle n'est pas vide (comme cette nuit...).

Quand j'avale une goutte, je ne peux plus m'arrêter, il y a recherche de l'ivresse.

La vraie dépendance, c'est ressentir un manque. (Et je pense que pour toi comme pour moi, notre style de consommation est une bonne nouvelle).

Selon l'OMS il y a 2 types d'alcoolisme : l'alcoolisme aigu, et l'alcoolisme chronique

WIKIPEDIA a écrit

La forme aiguë se manifeste par une consommation occasionnelle, plus ou moins intense (comme le « binge drinking ») et ne comporte pas en règle générale de phénomène de dépendance, contrairement à la dipsomanie et à l'alcoolisme chronique. La forme chronique se manifeste par une consommation répétée (quotidienne, de façon générale) et habituelle, au-delà des seuils de toxicité (deux à trois verres standards par jour4), et n'a pas forcément comme objectif l'ivresse.


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