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Victoire. 



Dans la vie on en prend souvent plein la gueule, et souvent on ne maîtrise pas grand chose, je pense que tout le monde en a fait l'expérience...Raison de plus pour se réjouir lorsqu'on remporte une petite ou une grande victoire. Après un passage à vide en novembre, on m'a prescrit un antidépresseur : de la venlafaxine. J'en ai pris pendant plus de neuf mois, un dosage léger, 37,5mg par jour. N'en voyant plus la nécessité, je souhaitais interrompre le traitement depuis le printemps. Ceux qui se sont déjà fait prescrire ce genre de molécule le savent : on arrête pas comme ça. Mes premières tentatives pour espacer les prises de plus de 24h se sont soldées par de bons symptômes de manque, fourmillements, vertiges, brainzaps, troubles de la concentration, de l'humeur...qui me décourageaient de prolonger trop longtemps le sevrage. J'ai dû procéder par étapes, 24h, 48h, 60h sans antidépresseur...jusqu'à ne plus prendre qu'une seule gélule de venlafaxine par semaine...et voilà : cela fait maintenant plus de 10 jours que je vis sans traitement, et sans symptômes de sevrage...Je crois pouvoir dire que j'en ai fini avec la venlafaxine. Je viens de démarrer une cure de 5-HTP pour booster ma sérotonine sans risque de dépendance (pour autant que je sache) et accompagner cette transition. Tout ça peut sembler peu de choses mais je le vis comme une vraie, une grande victoire...

Catégorie : Tranche de vie - 27 août 2020 à  17:37



Commentaires
#1 Posté par : Yonku 28 août 2020 à  00:10

Cub3000 a écrit

Dans la vie on en prend souvent plein la gueule, et souvent on ne maîtrise pas grand chose, je pense que tout le monde en a fait l'expérience...Raison de plus pour se réjouir lorsqu'on remporte une petite ou une grande victoire. Après un passage à vide en novembre, on m'a prescrit un antidépresseur : de la venlafaxine. J'en ai pris pendant plus de neuf mois, un dosage léger, 37,5mg par jour. N'en voyant plus la nécessité, je souhaitais interrompre le traitement depuis le printemps. Ceux qui se sont déjà fait prescrire ce genre de molécule le savent : on arrête pas comme ça. Mes premières tentatives pour espacer les prises de plus de 24h se sont soldées par de bons symptômes de manque, fourmillements, vertiges, brainzaps, troubles de la concentration, de l'humeur...qui me décourageaient de prolonger trop longtemps le sevrage. J'ai dû procéder par étapes, 24h, 48h, 60h sans antidépresseur...jusqu'à ne plus prendre qu'une seule gélule de venlafaxine par semaine...et voilà : cela fait maintenant plus de 10 jours que je vis sans traitement, et sans symptômes de sevrage...Je crois pouvoir dire que j'en ai fini avec la venlafaxine. Je viens de démarrer une cure de 5-HTP pour booster ma sérotonine sans risque de dépendance (pour autant que je sache) et accompagner cette transition. Tout ça peut sembler peu de choses mais je le vis comme une vraie, une grande victoire...

bravo à toi!! Pour être tombé dans les BENZO
(seresta) pendant 5 jours à dose pas du tout thérapeutiques, c'était plus pour oublier et me sentir mieux en somme. Mes amis proches on vu que j'allais beaucoup trop loin avec, ils on donc décidé de me les enlevés (10-15 cachet par jour) sur le coups j'ai pété une pile je me s'entais trahis ,perdu ( en manque en somme) puis ensuite c'est enchainé 2 jours de très profond manque (le sevrage) ou j'ai cru que je risquerais de craquer avant de pouvoir dépasser cette  "omnibulation" , alors que sa faisait que 5J donc franchement Respect et continue sur cette voie super


 
#2 Posté par : Cub3000 28 août 2020 à  08:47

Yonku a écrit

Cub3000 a écrit

Dans la vie on en prend souvent plein la gueule, et souvent on ne maîtrise pas grand chose, je pense que tout le monde en a fait l'expérience...Raison de plus pour se réjouir lorsqu'on remporte une petite ou une grande victoire. Après un passage à vide en novembre, on m'a prescrit un antidépresseur : de la venlafaxine. J'en ai pris pendant plus de neuf mois, un dosage léger, 37,5mg par jour. N'en voyant plus la nécessité, je souhaitais interrompre le traitement depuis le printemps. Ceux qui se sont déjà fait prescrire ce genre de molécule le savent : on arrête pas comme ça. Mes premières tentatives pour espacer les prises de plus de 24h se sont soldées par de bons symptômes de manque, fourmillements, vertiges, brainzaps, troubles de la concentration, de l'humeur...qui me décourageaient de prolonger trop longtemps le sevrage. J'ai dû procéder par étapes, 24h, 48h, 60h sans antidépresseur...jusqu'à ne plus prendre qu'une seule gélule de venlafaxine par semaine...et voilà : cela fait maintenant plus de 10 jours que je vis sans traitement, et sans symptômes de sevrage...Je crois pouvoir dire que j'en ai fini avec la venlafaxine. Je viens de démarrer une cure de 5-HTP pour booster ma sérotonine sans risque de dépendance (pour autant que je sache) et accompagner cette transition. Tout ça peut sembler peu de choses mais je le vis comme une vraie, une grande victoire...

bravo à toi!! Pour être tombé dans les BENZO
(seresta) pendant 5 jours à dose pas du tout thérapeutiques, c'était plus pour oublier et me sentir mieux en somme. Mes amis proches on vu que j'allais beaucoup trop loin avec, ils on donc décidé de me les enlevés (10-15 cachet par jour) sur le coups j'ai pété une pile je me s'entais trahis ,perdu ( en manque en somme) puis ensuite c'est enchainé 2 jours de très profond manque (le sevrage) ou j'ai cru que je risquerais de craquer avant de pouvoir dépasser cette  "omnibulation" , alors que sa faisait que 5J donc franchement Respect et continue sur cette voie super

C'est différent, les benzos et les AD...Pas les mêmes molécules, pas le même effet,  pas les mêmes symptômes de sevrage...Mais c'est vrai que dans les deux cas, à long terme on développe une dépendance intense dont il est difficile de se défaire, c'est pour ça que je ne suis pas peu fier de me sortir de ce merdier wink Par contre, même en en prenant des doses excessives, c'est curieux que tu ais eu des symptômes de sevrage après 5 jours de consommation, en principe la dépendance met du temps à s'installer. Mais peut-être que ce que tu as interprété comme un sevrage était plutôt le retour dans le champ de ta conscience des problèmes que tu voulais masquer en prenant beaucoup de Seresta ?
Merci pour tes encouragements en tout cas, prends soin de toi l'ami wink


 
#3 Posté par : Yonku 28 août 2020 à  13:39

Cub3000 a écrit

Yonku a écrit


bravo à toi!! Pour être tombé dans les BENZO
(seresta) pendant 5 jours à dose pas du tout thérapeutiques, c'était plus pour oublier et me sentir mieux en somme. Mes amis proches on vu que j'allais beaucoup trop loin avec, ils on donc décidé de me les enlevés (10-15 cachet par jour) sur le coups j'ai pété une pile je me s'entais trahis ,perdu ( en manque en somme) puis ensuite c'est enchainé 2 jours de très profond manque (le sevrage) ou j'ai cru que je risquerais de craquer avant de pouvoir dépasser cette  "omnibulation" , alors que sa faisait que 5J donc franchement Respect et continue sur cette voie super

C'est différent, les benzos et les AD...Pas les mêmes molécules, pas le même effet,  pas les mêmes symptômes de sevrage...Mais c'est vrai que dans les deux cas, à long terme on développe une dépendance intense dont il est difficile de se défaire, c'est pour ça que je ne suis pas peu fier de me sortir de ce merdier wink Par contre, même en en prenant des doses excessives, c'est curieux que tu ais eu des symptômes de sevrage après 5 jours de consommation, en principe la dépendance met du temps à s'installer. Mais peut-être que ce que tu as interprété comme un sevrage était plutôt le retour dans le champ de ta conscience des problèmes que tu voulais masquer en prenant beaucoup de Seresta ?
Merci pour tes encouragements en tout cas, prends soin de toi l'ami wink

Je t'avouerai que je ne sais pas trop mais je ressentais un très gros manque et comme une douleurs mental en mode grosse redescente mais bien énervé. sad


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