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dormir sans somniferes 



Bonjour a tous et toutes!
Et bien je viens partager mon experience avec vous.
J´ai arrete depuis 1 ans environ les somniferes je ne prends plus qu ´1 valium 10 et 1 Teralene 5, alors qu´avant cétait tout ca multiplie par 3 plus somnifere et encore je dormais mal.
Et bien vous n´allez pas le croire mais je suis addict aux tisanes "dors Bien, Bonne nuit" : ou melange de tisanes qui aident vraiment a l´endormissement, avec2 sachets et du miel de tilleuil je dodo comme jamais!!!
Mtn je vais reduire le valium et theralene, voire l´enlever, puisque j ´ai repris le sport et arrete la Coke... pas le bedo (1 le matin,1 /2 le soir)
quand je rentre de la piscine apres 2 heures de longueurs, la fatigue peut aider a mieux dormir et je m´en felicite , petit a petit je ne prendrai plus de chimique pour dormir!
Bon courage a ceux qui dorment mal et prennez soin de vous!
Peggy.

Catégorie : Expérimental - 10 mai 2023 à  10:44



Commentaires
#1 Posté par : prescripteur 10 mai 2023 à  16:41
Bonjour, l'utilisation de psychotropes "soft" est en effet une bonne idée. Voici un article qui donne une autre piste. Amicalement

https://www.univadis.fr/viewarticle/ins … p;sso=true

Insomnie : quelle approche privilégier dans la « vraie vie » ?

    Agnès Lara Résumé d’article
                         
À retenir

    Une étude de cohorte rétrospective a comparé l’efficacité clinique d’une thérapie cognitive et comportementale digitale pour l’insomnie (TCCd-I), d’un traitement médicamenteux et d’une approche combinée, au sein d’une population chinoise souffrant d’insomnie.
    Les résultats montrent que la combinaison des deux approches, TCCd-I et traitement médicamenteux, donne de meilleurs résultats sur la qualité du sommeil à 6 mois, que chacune prise séparément. Et en monothérapie, les TCCd-I font mieux que le traitement médicamenteux.
    Suite à ces observations en clinique, les auteurs considèrent qu’associées à un traitement médicamenteux, les TCCd-I peuvent apporter une amélioration durable de la qualité du sommeil.

Pourquoi est-ce important ?

Les TCCd-I délivrent le contenu des TCC pour l’insomnie à travers des applications mobiles ou via Internet. Elles ont apporté la preuve de leur efficacité dans le cadre d’essais contrôlés randomisés et de méta-analyses, pour réduire la sévérité de l’insomnie, améliorer la qualité du sommeil, réduire la prise de médicaments et atténuer les troubles psychiatriques comorbides. Mais les études en vraie vie sont encore limitées et peu d’entre elles ont comparé l’efficacité des TCCd-I versus traitement médicamenteux ou la combinaison des deux. Une étude chinoise vient combler ce manque. Elle a évalué l’efficacité clinique, l’engagement, la durabilité de l’effet et l’acceptabilité de ces différentes options en clinique.

Méthodologie

Cette étude de cohorte rétrospective a colligé les données longitudinales de sujets insomniaques chinois adultes, à partir de l’application mobile Good Sleep 365 entre novembre 2018 et février 2022. Les trois approches thérapeutiques, TCCd-I, traitement médicamenteux et les deux combinés, ont été comparées à un, trois et six mois, en utilisant le score du Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) comme critère principal.

Principaux résultats

Au total, plus de 4.000 patients ont été inclus dans l’étude (âge moyen 44 ans, 75% de femmes), 418 dans le groupe TCCd-I, 862 dans le groupe traitement médicamenteux et 2.772 dans le groupe combinant les deux approches thérapeutiques.

L’évolution du score PSQI à 6 mois par rapport à l’inclusion s’est montrée plus importante dans les groupes TCCd-I et approche combinée que dans le groupe traitement médicamenteux seul. Ainsi, la différence moyenne standardisée (SMD) est passée de 13,51 à l’inclusion à 7,15 à 6 mois dans le groupe TCCd-I, de 12,92 à 6,98 dans le groupe approche combinée et de 12,85 à seulement 8,92 dans le groupe traitement médicamenteux.

Les sujets du groupe TCCd-I avaient une réduction de leur score PSQI plus importante que ceux du groupe traitement médicamenteux à 1, 3 et 6 mois de suivi, avec une taille d’effet modérée pour ces deux derniers. Cette approche s’est également montrée supérieure sur les critères d’évaluation secondaires : qualité du sommeil subjective, délai d’endormissement, efficacité du sommeil et troubles diurnes à 6 mois.

L’approche combinée a montré un effet plus régulier et durable que les monothérapies. Elle était également supérieure pour les critères secondaires : somnolence diurne, anxiété, dépression et symptômes somatiques.


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