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huit jours après, concrètement. 



Bonjour à  tous et toutes,

bon, bin ça fait maintenant huit jours que j'ai de la beuh; de jeudi dernier où je l'ai reçue, jusqu'à  aujourd'hui vendredi. (achetée sur le DW, super bien)(sans pub' d'aucune sorte)

Alors concrètement, qu'est-ce que ça a changé ?

Y'en a qui feraient un blog sur ce qui se passe après huit jours "sans", huit jours de sevrage, ou d'abstinence, moi je réfléchis à  ce que ça fait après huit jours "avec". C'est un sevrage d'abstinence. (enfin... réfléchir, avec les quelques rares neurones qui auraient résiste au tsunami dévastateur pour eux que serait la conso de beuh, selon les sources de mon épouse chérie d'amour adorée que je suis dingue d'elle)

Alors "ce que ça a changé", je ne vois pas pour l'instant ce que ça aurait pu avoir changé, mais ce que ça a RÉVÉLÉ, et que je n'imaginais pas jusqu'à  maintenant, c'est à  quel point j'étais "accro", psychologiquement, à  la beuh. Mais est-ce que c'est être "accro", que de ne simplement pas avoir envie ce faire SANS ? Et est-ce être "tellement" accro que de pouvoir rester plusieurs trimestre ou semestres de suite sans consommation, avec la simple certitude que l'occasion se représenterait de nouveau, un jour proche ou lointain ? Bon, il se trouve que maintenant j'en ai, et pour plutôt longtemps j'imagine. (jusqu'à  ce que soit légalisé, j'espère)

Volonté ou non ? Est-ce bel et bien volontairement que je préfèrerais ne pas m'abstenir du fumer, alors que ce serait involontairement que je serais accro ?

Depuis vingt ou trente ans, je n'avais plus de plan facile pour la fume. Donc je fumais quelques fois par an, avec ceux de mes potes des désormais lointaines périodes de débauche que je vois encore.

J'ai relu hier le "Qui somme nous", de l'assoce PsychoActif; j'y ai vu l'expression "groupe de parole", qui m'a fait penser à  ce que font les alcooliques anonymes. Pendant quelques temps, j'ai un peu traÎnouillé autour du site "alcool info service", et me suis même créé un "carnet" de sevrage selon les recommandations du staff. (mais je n'avais pas grand chose à  sevrer)

Mon épouse chérie d'amour adorée que je suis dingue d'elle, elle a lu des petits bouts de ce forum vers lequel je lui avais envoyé un lien, et elle m'en a répercuté que les modos et asministrateurs étaient des "repentis"; ça m'a fait sourire parce qu'il y a une connotation d'illégalité, mais Le Guen veille sur nous.

Cela m'a permis de voir, et d'avoir la confirmation écrite, que je n'avais pas, loin de là , ce travers de la dépendance alcoolique. Mais le test présent sur le site, tout à  fait ressemblant avec celui qu'il y a ici sur la dépendance au cannabis, ...donc ce test des alcoolos soulignait que j'avais une consommation d'alcool problématique. À la limite se l'excès, et même plutôt parfois du mauvais côté de la bordure des limites. Mébon, Saint Cannabis a repoussé ces préoccupations.

Sauf que mon épouse chérie d'amour adorée que je suis dingue d'elle, elle n'aime pas ça; et en plus elle prétend, ou croit savoir, que fumer de l'herbe est dix fois plus nocif que de fumer du tabac.

Je lui ai dit et écrit hier que j'étais en train d'apprendre à  fumer légèrement; elle s'est esclaffée de façon moqueuse en entendant çelà , mais OUI, j'essaye; depuis une semaine (et un jour) que j'ai de la beuh, je n'ai consommé que trois cigarettes de tabac pour mélanger. C'est quand même pas la mort question nocivité, d'ailleurs je suis toujours vivant et même en train d'écrire.

Par contre je me demande si il FAUT vraiment, que je parvienne à  m'arrêter un jour ou une période par ci par là .

Dans le meilleur des mondes, si j'avais réellement l'ambition sérieuse de devenir un modèle pour l'humanité (rien que l'expression me fait bien marrer)... donc si j'espérais devenir un tel modèle, j'essaierai de ne pas fumer grosso-modo un jour sur deux; c'est une limite que je m'étais fixée à  propos de l'alcool, et qu'il ne me paraÎt pas complètement stupide a priori, de reconduire à  propos de la beuh. Surtout que bon, pour l'alcool qui me semble quand même être une drogue plutôt plus nocive que la beuh globalement, cette limitation me permettait de pouvoir me regarder en face dans la glace sans me dire que j'étais une merdre complète.

Mais par contre, la beuh, je n'y arrive pas trop à  faire un jour sur deux. Certes avec la pseudo-excuse de me dire que je n'ai aucune raison sérieuse de me l'imposer. Sauf que la raison sérieuse, c'est peut-être justement de na pas en être capable; mais là  ça doit approcher le paradoxe logique :

-Je voudrais ne fumer qu'un jour sur deux.
-Je n'arrive pas à  ne fumer qu'un jour sur deux.
-Je n'ai pas la volonte de ne fumer qu'un jour sur deux.
-Est-il souhaitable de ne fumer qu'un jour sur deux.
-Je trouve inutile et stupide de m'imposer de ne fumer qu'un jour sur deux.

Bon, il y a quelques jours capuche (bonjour) est tombé dak' avec moi que ça faisait du bien d'écrire.
Maintenant est-ce que ça fait un peu avancer aussi ?
David

Catégorie : En passant - 08 juillet 2016 à  17:01



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