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info légende urbaine ? 



salut je me suis laissé  dire que certaines personnes qui font un sevrage d'opioides
n'auront   quasiment pas de symptômes désagréable je ne parle pas d'un sevrage méthode chinoise et je parle d'une consommation quotidienne sur quelques années
merci Hyrda

Catégorie : Opinion - 29 septembre 2019 à  01:54



Commentaires
#1 Posté par : sud 2 france 29 septembre 2019 à  14:22
Une consommation quotidienne sur quelques années.... Et l'arrêt se ferait tranquille, sans le moindre effet désagréable (frissons, sueurs froides, etc...) en gros il n'y aurait pas de manque, c'est bien ce que tu veux dire ??
Peut être qu'il existe une personne sur deux cents qui peut arrêter les opiacés du jour au lendemain suite à une conso régulière et sans connaître les affres du manque; mais 99% des gens qui consomment quotidiennement, même pendant deux semaines seulement (pas besoin d'années) lorsqu'ils arrêtent sans substitut aucun, ils sentent les symptômes du manque à coup sûr.
Peut être ai je mal compris ta question, ou l'as tu mal formulée ??

 
#2 Posté par : Zazou2A 29 septembre 2019 à  14:52
Yop !

Pareil je comprends pas bien la question..:
Tu t’es laissé dire [...] quasiment aucun symptôme.

Ok mais c qui c personnes ? Comment elles font leur sevrage? Ça veut dire quoi « quasiment » aucun symptôme ?
Etc etc

Bien sûr cela doit être bien plus simple pour certains que pour d’autres
De la même façon, un arrêt, après une conso thérapeutique purement, quand il n y a pas eu d’accroche psy, peut être très simple, s’il y a arrêt de la douleur qui justifiait le traitement

Mais la, sans aucun détails, c’est franchement compliqué de comprendre de quoi tu veux parler !

Ou bien la méthode Wessman ? Qui sur le papier annonce un jolie conte de fée, avec plus de 80% de réussite et la promesse de 0 douleurs
mais la réalité est tout autre !


En tout cas ce serait cool de développer un peu plus ton post pour qu’on puisse comprendre de quoi tu veux nous parler

drogue-peace

Zaz

 
#3 Posté par : hyrda 29 septembre 2019 à  17:49

sud 2 france a écrit

Une consommation quotidienne sur quelques années.... Et l'arrêt se ferait tranquille, sans le moindre effet désagréable (frissons, sueurs froides, etc...) en gros il n'y aurait pas de manque, c'est bien ce que tu veux dire ??
Peut être qu'il existe une personne sur deux cents qui peut arrêter les opiacés du jour au lendemain suite à une conso régulière et sans connaître les affres du manque; mais 99% des gens qui consomment quotidiennement, même pendant deux semaines seulement (pas besoin d'années) lorsqu'ils arrêtent sans substitut aucun, ils sentent les symptômes du manque à coup sûr.
Peut être ai je mal compris ta question, ou l'as tu mal formulée ??

non non sud 2 france tu as bien compris ma question
donc je m'en doutais légende urbaine
merci Hyrda


 
#4 Posté par : hyrda 29 septembre 2019 à  20:56

Zazou2A a écrit

Yop !

Pareil je comprends pas bien la question..:
Tu t’es laissé dire [...] quasiment aucun symptôme.

Ok mais c qui c personnes ? Comment elles font leur sevrage? Ça veut dire quoi « quasiment » aucun symptôme ?
Etc etc

Bien sûr cela doit être bien plus simple pour certains que pour d’autres
De la même façon, un arrêt, après une conso thérapeutique purement, quand il n y a pas eu d’accroche psy, peut être très simple, s’il y a arrêt de la douleur qui justifiait le traitement

Mais la, sans aucun détails, c’est franchement compliqué de comprendre de quoi tu veux parler !

Ou bien la méthode Wessman ? Qui sur le papier annonce un jolie conte de fée, avec plus de 80% de réussite et la promesse de 0 douleurs
mais la réalité est tout autre !

En tout cas ce serait cool de développer un peu plus ton post pour qu’on puisse comprendre de quoi tu veux nous parler

drogue-peace

Zaz

salut non j'avais écouté un reportage et la fille avait dit qu'elle s'était débarrassé
de sa dépendance avec du Léryca et du CBD
Hyrda


 
#5 Posté par : meumeuh 03 octobre 2019 à  21:54

Anonyme813 a écrit

donc je m'en doutais légende urbaine

Il n'ya pas de régles en la matières , de mon humble avis

Pour la p'tite Histoire
J'ai consommé de l'Hero , et me suis accroché bêtement alors que j'avais tout juste  29/ 30Ans , une seule fois et une seule fois !!!  environ 8 ou 10 ans après j'ai réussi à décrocher à sec du jour au lendemain ( juste avec un bout de taga ) et à part des petits symptômes genre frissons je n'ai pas connu juste cette fois là , comme ce qui connaissent ceux qu'est le vrai Boucan ....

Pour reprendre ce que disait  S2F , aussi étrange que ça peut paraître , ça m'est arrivé  d'être une  fois dans les 1% et une autre fois dans les 99 % !


 
#6 Posté par : Dopesickgirl 05 octobre 2019 à  00:31
bonjour, je viens de lire votre discussion.
mon expérience avec le sévrage des opiacés, c'est mon ami avec qui je vis depuis 10 ans.
toxicomane à l'héroine (injection) depuis ces 16 ans (31 actuellement).
on a traversé la vingtaine ensemble et putain on en a chier!!
c'est la pire des merdes la substituton,
le subutex, la suboxone, la methadone, il a tout essayé! pourquoi??
le subutex comme tout les toxicomanes passent en géné ral par l'injection (rare sont ceux qui la prenne de manière conventionnel je n'en connais pas. sniff ou injection).
à cause de l'amidon de maîs contenu dans le subutex cela....
putain je pourrais écrire un livre!
mais c'est pas mon but, si quelqu'un pouvait s'interesser vraiment à la souche de la toxicomanie... pourquoi le toxicomane devient il toxico?
chaque histoire chaque personne est différente et c'est son histoire de base, trouble ou bonheur, qui définira ce qu'il fera de la drogue....
ce qui est un mythe c'est "tu prends de la drogue t'es un raté". les clichés , les stéréotype...
le cas par cas c'est pas une heure de psy par ci 20 min chez le généraliste par là! c'est plus profond que ça.... il faut portait un réel intéret. et dans les 2 sens!
je sais pas, il y a tellement de choses à dire.
En lui apportant un soutien sans faille, j'espère l'apaiser un peu. ma vie c'est lui.
A ce jour il est toujours au point A..
bonne soirée à vous
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merci hyrda

 
#7 Posté par : Anonyme 218797 05 octobre 2019 à  02:33
pour commencer pour commencer consommer quotidiennement sans aucune pause pendant des années c'est rare point la conso quotidienne souvent beaucoup de trous et puis tu peux consommer quotidiennement 3 mois pendant 6 autres mois consommer que le weekend ou quand tu as des sous bref c'est pas si simple ou systématique que ça...

Pour moi par exemple c'est au bout de 5 années de conso quotidienne dans le sens où si je pouvais lui en acheter tous les jours et ben c'est qu'au bout de 5 années de Conso comme ça que j'ai fini par prendre un traitement de substitution.
Quand on dit consommer quotidiennement en fait on consomme quand on peut quand on a les sous à moins de vendre a côté.
Donc tu as de nbx trous / pauses quand mm.

Pour mon expérience, le manque devenait plus violent pas selon ma durée de conso, mais selon le nb de crises de manques que j'avais eue.
Je crois que plus tu choque ton corps / tes recepteurs nerveux en subissant des crises de manque, plus le manque sera ressentu violement.

Avec une conso similaire (quantité / durée) certains auront les symptomes d'une grosse grippe, quand d'autres auront l'impression d'y passer jusqu'à s'evanouir dans son vomi / sa chiasse... (J'ai atteint ce seuil en conso par sniff, a une periode ou le produit etait pas le plus fort.... apparemment mon etat etait etonnant pour qqun qui ne consomme pas en IV...)

Le corps va forcément reagir au sevrage, mais la «puissance» / violence des effets diverge vraiment d'une personne a l'autre.
Perso, suite aux crises de keux que j'ai connu, qd je ressens juste le «ptit manque» genre debut de crève / grippe, j'ai l'impression que c que dalle et que je suis pas vraiment en manque...

Faut aussi prendre en compte que je suis sous metha depuis 10piges, et le manque de metha est plus fort et plus long qu'avec de l.hero.
Pour donner une echelle, le «vrai» manque pr moi, ça commence au 3eme / 4eme jour sans metha (pour un dosage habituel à 100mg/jour).
Avant ça, je suis mal, mais ça reste «vivable», jme dit que c comme un rhume.
C'est qd je vomis et commence a plus pouvoir tenir sur mes jambes que mon seuil limite est atteint.

Donc mon conseil :
Ne martyrisez pas votre organisme, les repercussions sont durables. N'attendez pas trop avant de prendre en charge la gestion du manque.
Je yrouvais que mes proches prenaient parfois un TSO par «facilité», sans en avoir vraiment besoin (j'estimais leur addiction trop minime pour entamer un traitement).
Au final, je réalise que j'avais une démarche limite maso : pour moi consommer de l'héro, ça impliquait des conséquences ---» souffrance, manque. Donc en attendant davoir atteint mes limites, j'ai usé mon corps et amplifié les symptômes ressentis en sevrage.

Il faut s'écouter, pas la peine de jouer a Rambo, une fois que la dope a le dessus inutile de se flageller a coup de manque infernal.

Je voyais les TSO comme une facilité, une faiblesse pour ceux qui n'assument pas les conséquences de leurs choix.
Mais non. Ce n'est pas parce que l'on consomme que l'on mérite le manque comme fardeau ....
Violence symbolique intégrée...
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merci Hyrda

 
#8 Posté par : Mascarpone 05 octobre 2019 à  08:50
Salut,

Déjà, je pense que Marla a touché l'essentiel du problème, je l'ai constaté maintes fois moi même: Si le 1er manque passe souvent limite inaperçu, plus les tentatives de sevrages sont nombreuses et répétées au cours d'une vie, plus elles deviennent hards et insupportables (je pense, moi, que c'est en grande partie du au psychisme qui anticipe de + en + ce qu'il sait devoir subir,et, ce, plus ou moins inconsciemment, du coup, le moindre ressenti désagréable est attribué au manque qui arrive et s'installe et s'amplifie. Et puis, c'est aussi le cerveau qui fait qu'il est bien plus facile de décrocher à un malade traité pour des douleurs qu'à un hédoniste wink qui n'en prend que pour le plaisir ...).

Et puis, ça dépend aussi de la qualité du produit, décrocher d'une H4, "propre "(contenant seulement de l'héro et du lactose)c'est déjà différent de décrocher d'un brown caféiné et paracétamolisé: Par expérience, même avec de la blanche trés forte, le manque était moins dur à passer qu'avec un brown un peu moins fort (costaud quand même hein! wink je ne veux pas dire que c'était une partie de plaisir!

Et puis, le pire que j'ai vu, c'est 3 personnes après 4 mois de saloperie quotidienne analysée à 7% de caféine, 3%de strychnine (oui, même si ça n'est pas courant, c'est loin d'être une légende, j'ai aussi vu de mes yeux, il y a des lustres, un dealer pourri couper sa merde avec de la strychnine 100g par 100g...)et moins de 5% d'héro: Résultat, des symptômes de keum venus d'ailleurs que, moi même et les 3 en question, n'avaient jamais vu ou ressenti même en 30 ans de came et de sevrages multiples et variés...

Et puis, si l'addiction c'est la rencontre d'un produit avec un individu à un instant T, le sevrage c'est la rencontre d'un individu, d'une circonstance, d'une motivation et de projets mûris à un instant T. Je pense qu'on vit mieux un sevrage choisi et réfléchi en ayant d'autres projets que le désir d'être "clean" qu'un sevrage plus ou moins décidé sur un coup de tête ou (et) souvent imposé par les circonstances, la prohibition, la pénurie, les caprices du dealer ou l'état du compte en banque...Pour moi, perso, je n'ai jamais réussi un sevrage que j'avais cru décider...C'est venu, comme ça, parce que, je crois, tout simplement, c'était le moment, mais ça, c'est moi wink

Autre chose, maintes fois constaté ici, notamment, je pense que, quelque soit l'opiacé, il est moins difficile de subir le manque quand la prise habituelle est faite en soirée pour se détendre et enfin, aller dormir, que quand le produit est habituellement pris dès le réveil pour vaquer à ses occupations (travail, courses, ménage, vie quotidienne quoi!) et même si je ne dis pas que c'est facile, ça semble quand même moins compliqué quand le produit n'est pas pris pour se rendre plus "fonctionnel". J'ai surtout constaté ça sur les innombrables témoignages suite à l'arrêt de la codéine en vente libre: ceux qui la prenaient seulement le soir (quelle que soit la dose) semblaient s'en sortir plus facilement que ceux qui se la collaient dès le matin.

Amicalement

 
#9 Posté par : hyrda 16 octobre 2019 à  12:18

meumeuh a écrit

Anonyme813 a écrit

donc je m'en doutais légende urbaine

Il n'ya pas de régles en la matières , de mon humble avis

Pour la p'tite Histoire
J'ai consommé de l'Hero , et me suis accroché bêtement alors que j'avais tout juste  29/ 30Ans , une seule fois et une seule fois !!!  environ 8 ou 10 ans après j'ai réussi à décrocher à sec du jour au lendemain ( juste avec un bout de taga ) et à part des petits symptômes genre frissons je n'ai pas connu juste cette fois là , comme ce qui connaissent ceux qu'est le vrai Boucan ....

Pour reprendre ce que disait  S2F , aussi étrange que ça peut paraître , ça m'est arrivé  d'être une  fois dans les 1% et une autre fois dans les 99 % !

salut Meumeuh
c'est quoi un bout de taga je suis québécoise et
des fois j'ai de la difficulté avec certains de vos terme
merci Hyrda


 
#10 Posté par : hyrda 16 octobre 2019 à  12:31

Anonyme 218797 a écrit

pour commencer pour commencer consommer quotidiennement sans aucune pause pendant des années c'est rare point la conso quotidienne souvent beaucoup de trous et puis tu peux consommer quotidiennement 3 mois pendant 6 autres mois consommer que le weekend ou quand tu as des sous bref c'est pas si simple ou systématique que ça...

Pour moi par exemple c'est au bout de 5 années de conso quotidienne dans le sens où si je pouvais lui en acheter tous les jours et ben c'est qu'au bout de 5 années de Conso comme ça que j'ai fini par prendre un traitement de substitution.
Quand on dit consommer quotidiennement en fait on consomme quand on peut quand on a les sous à moins de vendre a côté.
Donc tu as de nbx trous / pauses quand mm.

Pour mon expérience, le manque devenait plus violent pas selon ma durée de conso, mais selon le nb de crises de manques que j'avais eue.
Je crois que plus tu choque ton corps / tes recepteurs nerveux en subissant des crises de manque, plus le manque sera ressentu violement.

Avec une conso similaire (quantité / durée) certains auront les symptomes d'une grosse grippe, quand d'autres auront l'impression d'y passer jusqu'à s'evanouir dans son vomi / sa chiasse... (J'ai atteint ce seuil en conso par sniff, a une periode ou le produit etait pas le plus fort.... apparemment mon etat etait etonnant pour qqun qui ne consomme pas en IV...)

Le corps va forcément reagir au sevrage, mais la «puissance» / violence des effets diverge vraiment d'une personne a l'autre.
Perso, suite aux crises de keux que j'ai connu, qd je ressens juste le «ptit manque» genre debut de crève / grippe, j'ai l'impression que c que dalle et que je suis pas vraiment en manque...

Faut aussi prendre en compte que je suis sous metha depuis 10piges, et le manque de metha est plus fort et plus long qu'avec de l.hero.
Pour donner une echelle, le «vrai» manque pr moi, ça commence au 3eme / 4eme jour sans metha (pour un dosage habituel à 100mg/jour).
Avant ça, je suis mal, mais ça reste «vivable», jme dit que c comme un rhume.
C'est qd je vomis et commence a plus pouvoir tenir sur mes jambes que mon seuil limite est atteint.

Donc mon conseil :
Ne martyrisez pas votre organisme, les repercussions sont durables. N'attendez pas trop avant de prendre en charge la gestion du manque.
Je yrouvais que mes proches prenaient parfois un TSO par «facilité», sans en avoir vraiment besoin (j'estimais leur addiction trop minime pour entamer un traitement).
Au final, je réalise que j'avais une démarche limite maso : pour moi consommer de l'héro, ça impliquait des conséquences ---» souffrance, manque. Donc en attendant davoir atteint mes limites, j'ai usé mon corps et amplifié les symptômes ressentis en sevrage.

Il faut s'écouter, pas la peine de jouer a Rambo, une fois que la dope a le dessus inutile de se flageller a coup de manque infernal.

Je voyais les TSO comme une facilité, une faiblesse pour ceux qui n'assument pas les conséquences de leurs choix.
Mais non. Ce n'est pas parce que l'on consomme que l'on mérite le manque comme fardeau ....
Violence symbolique intégrée...

merci Marla Singer
la morphine est prise en continue car douleur chronique c'est quoi?
(suite aux crises de keux )je ne suis pas familière avec certains de vos terme je suis québécoise ta réponse à ma question est très bien expliqué
Hyrda


 
#11 Posté par : meumeuh 16 octobre 2019 à  12:34

hyrda  a écrit

c'est quoi un bout de taga

Aurevoir Hyrda smile


Le Taga ( en Argot ) c'est de la Résine de cannabis ,   Hash , Haschich  , Shit  ( c'est vrai que certains , étaient ou sont de la merde à fumer !! ) du Chi-chon et j'en oublie ...

Les autres noms et surnoms
hashish : croquette, shit, pollen, résine, skuff, kif ... : PsychoWiki

Bye  et un bec à tous le Quebec .. Oh ça rime  big_smile


MM


 
#12 Posté par : hyrda 16 octobre 2019 à  12:36

Mascarpone a écrit

Salut,

Déjà, je pense que Marla a touché l'essentiel du problème, je l'ai constaté maintes fois moi même: Si le 1er manque passe souvent limite inaperçu, plus les tentatives de sevrages sont nombreuses et répétées au cours d'une vie, plus elles deviennent hards et insupportables (je pense, moi, que c'est en grande partie du au psychisme qui anticipe de + en + ce qu'il sait devoir subir,et, ce, plus ou moins inconsciemment, du coup, le moindre ressenti désagréable est attribué au manque qui arrive et s'installe et s'amplifie. Et puis, c'est aussi le cerveau qui fait qu'il est bien plus facile de décrocher à un malade traité pour des douleurs qu'à un hédoniste wink qui n'en prend que pour le plaisir ...).

Et puis, ça dépend aussi de la qualité du produit, décrocher d'une H4, "propre "(contenant seulement de l'héro et du lactose)c'est déjà différent de décrocher d'un brown caféiné et paracétamolisé: Par expérience, même avec de la blanche trés forte, le manque était moins dur à passer qu'avec un brown un peu moins fort (costaud quand même hein! wink je ne veux pas dire que c'était une partie de plaisir!

Et puis, le pire que j'ai vu, c'est 3 personnes après 4 mois de saloperie quotidienne analysée à 7% de caféine, 3%de strychnine (oui, même si ça n'est pas courant, c'est loin d'être une légende, j'ai aussi vu de mes yeux, il y a des lustres, un dealer pourri couper sa merde avec de la strychnine 100g par 100g...)et moins de 5% d'héro: Résultat, des symptômes de keum venus d'ailleurs que, moi même et les 3 en question, n'avaient jamais vu ou ressenti même en 30 ans de came et de sevrages multiples et variés...

Et puis, si l'addiction c'est la rencontre d'un produit avec un individu à un instant T, le sevrage c'est la rencontre d'un individu, d'une circonstance, d'une motivation et de projets mûris à un instant T. Je pense qu'on vit mieux un sevrage choisi et réfléchi en ayant d'autres projets que le désir d'être "clean" qu'un sevrage plus ou moins décidé sur un coup de tête ou (et) souvent imposé par les circonstances, la prohibition, la pénurie, les caprices du dealer ou l'état du compte en banque...Pour moi, perso, je n'ai jamais réussi un sevrage que j'avais cru décider...C'est venu, comme ça, parce que, je crois, tout simplement, c'était le moment, mais ça, c'est moi wink

Autre chose, maintes fois constaté ici, notamment, je pense que, quelque soit l'opiacé, il est moins difficile de subir le manque quand la prise habituelle est faite en soirée pour se détendre et enfin, aller dormir, que quand le produit est habituellement pris dès le réveil pour vaquer à ses occupations (travail, courses, ménage, vie quotidienne quoi!) et même si je ne dis pas que c'est facile, ça semble quand même moins compliqué quand le produit n'est pas pris pour se rendre plus "fonctionnel". J'ai surtout constaté ça sur les innombrables témoignages suite à l'arrêt de la codéine en vente libre: ceux qui la prenaient seulement le soir (quelle que soit la dose) semblaient s'en sortir plus facilement que ceux qui se la collaient dès le matin.

Amicalement

salut Mascarpone
tu as touché un point sensible dans mon cas(que quand le produit est habituellement pris dès le réveil pour vaquer à ses occupations (travail, courses, ménage, vie quotidienne quoi!)

merci Hyrda


 
#13 Posté par : cependant 16 octobre 2019 à  20:25

Anonyme813 a écrit

pour commencer pour commencer consommer quotidiennement sans aucune pause pendant des années c'est rare point la conso quotidienne souvent beaucoup de trous et puis tu peux consommer quotidiennement 3 mois pendant 6 autres mois consommer que le weekend ou quand tu as des sous bref c'est pas si simple ou systématique que ça...

J'appuye ce que dit Marla...
par exemple, moi je consomme des opi depuis dix ans au moins, mais je n'ai pas (encore) eu du "vrai" manque...enfin des symptômes oui, mais pas à être totalement HS.

Et je ne crois pas que c'est parce que je suis une extraterrestre, mais simplement parce que ma conso, tout particulièrement au début, était bien espacée. Ce qui signifie, aussi, des doses limités (j'ai commencé d'ailleurs avec des doses "microscopiques", ce qui m'a permis d'avoir de la marge).

Pendant des années, j'ai très rarement enchainé les sessions longues (sauf pour la fumette d'opium) et très rarement dépassé la semaine de conso continue...encore maintenaint c'est plutôt du genre trois jours d'opi "forts" (sken/came ou opium raffiné haute dose) et puis des opis légers à des doses legères un peu plus longtemps (codéine/opium/rachacha).

Depuis deux ans, je consomme plus et plus souvent, si bien que les sessions redescente avec des opis "legers" ne finissent pas avant que je reconsomme...et je remarque bien que, à niveau physique, j'ai plus de symptômes qu'avant (chiasse, chaud/froid/sudoration, baillements, tension, nez qui coule), mais des fois ça me suffit de 30mg/40mg de codéine (ou smecta+petit benzo+pseudoephedrine à défaut, même si c'est un peu moins efficace) pour calmer le plus désagréable et en deux jours ça va mieux .

Par contre, et là j'appuie aussi ce qui a dit avant, ça ne m'a jamais protegé des effets sur le moral, j'ai eu souvent un contrecoup d'angoisse/mal-être les surlendemain de mes conso, même à des petites doses. Je pense que pour moi c'est bien plus une addiction psy qui s'est enracinée (depuis le temps, pas étonnant), ce qui à la longue ça va pas me proteger d'une dépendance physique.
Je crois d'ailleurs que celle-ci est clairement physiologique, du coup on y peut rien (à part baisser doucement, etc.)...après chacun réagis différament, mais c'est un peu comme si on se donne des coups de marteau sur les doigts : il y en a qui auront les phalanges cassés et d'autres qui s'en sortent avec des bleus, mais c'est normal que ça gonfle etc et puis ça dépend de la force des coup, des matériaux du marteau (désolé, je ne veut pas dire que consommer c'est comme se taper au marteau ! Mais c'est l'exemple qui m'est vénu...merde, faut que j'en parle à mon psy ??).

En tout cas pour dire qu'à mon avis et de ce que j'ai vecu, il faut pas croire aux discours prohibitionnistes qui disent que si on touche aux opiacés on va en venir dépendants à la première prise (ou toute de suite après), mais qu'il faut pas non plus croire d'être immunisé contre le manque à vie !

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merci Hyrda

 
#14 Posté par : hyrda 16 octobre 2019 à  23:15

meumeuh a écrit

hyrda  a écrit

c'est quoi un bout de taga

Aurevoir Hyrda smile


Le Taga ( en Argot ) c'est de la Résine de cannabis ,   Hash , Haschich  , Shit  ( c'est vrai que certains , étaient ou sont de la merde à fumer !! ) du Chi-chon et j'en oublie ...

Les autres noms et surnoms
hashish : croquette, shit, pollen, résine, skuff, kif ... : PsychoWiki

Bye  et un bec à tous le Quebec .. Oh ça rime  big_smile


MM

merci là je comprends mieux


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