Comme je l'ai écrit quelques billets plus haut/plus tôt, [celui d'avant, en fait] je suis allé à un
CSAPA d'à côté de chez moi, et j'y ai vu un psychologue qui m'a donné de nouveau RDV à la fin de ce mois d'août. Rien que ça, ça me fait bizarre; parce que la première psy que j'ai vue, c'était sur le conseil appuyé de la mère de mes enfants qui en a vu plusieurs et en voyait toujours aux dernières nouvelles que j'aie eues d'elle à ce sujet, parce que ses parents soixante-huitards irrécupérables lui ont pas mal détruit la tête.
C'était une dame que j'avais connue en tant que psychologue elle aussi, au centre de rééducation que j'ai fréquenté presque un an, après six semaines de coma à l'hosto.
Et une fois où j'avais eu un empêchement que je ne lui avais signalé que tardivement, elle m'a fait payer la séance en me faisant croire que c'était l'usage, alors que je n'en avais jamais été informé. (Je savais juste qu'on dit que le fric concrétise l'effet des séances)
Tout ça pour dire que le fric et les psy's, ce n'est pas évident pour moi.
Et justement, est-ce qu'il me suffirait de fumer un peu de
beuh pour aller en voir un gratos et lui déballer le petit mal de vivre qui m'a amené à ça. (moins d'un gramme d'herbe par semaine (!) pour vous dire l'étendue effroyable du "mal de vivre" en question) (et je risque de lui raconter tout ça aussi)
Déjà que la dernière fois je m'étais faussement étonné de l'anonymat qu'ils disent respecter, alors que pour le RDV la secrétaire m'avait demandé mon nom et mon adresse.
Je lui avais demandé de façon un peu goguenarde si c'était pour que les flics puissent venir me choper direct à ma sortie de chez eux.
Alors si je lui parle aussi de gratter du fric de la sorte, avec les consultations, il va peut-être se demander quel genre de toto il a en face de lui.
Et ça me plaÎt assez d'ailleurs, d'être un "toto", tout comme j'ai écrit quelques billets plus haut/plus tôt que je trouvais ça bien aussi, d'être un "zozo".[Cf "Et qu'est-ce que je fous là ?"] Ce qui revient à dire que je n'aime pas trop être trop "comme tout le monde"; les gens "ordinaires" m'ennuient; et qu'est-ce qui me donnerait le droit de m'estimer "supérieur" à ça ?
Le fait de fumer un peu de
beuh ? Peut-être un peu trop facile comme argument, non ?
Alors est-ce que ce serait pour contrer cet "ennui" que je fumerais ? (that is the question)
Pffuiii', sympa le blog !