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Dernière modification par Mister No (28 novembre 2018 à 08:32)
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jason13thh a écrit
L'intérêt c'est sans doute pour que les champs passent mieux. Ils ont un goût infâme, du moins dans mes souvenirs.
Bin là, je pense qu'il a concentré juste le gout infect et l'a rallongé avec beaucoup de miel qui rendra le supplice plus long finalement.
C'est vrai que ces champottes ne sont pas consommés pour leurs qualités gustatives, mais il n'en faut pas beaucoup.
Il suffit de les avaler, pas de les déguster.
Dame nature a prévu de leur donner un gout infect afin que pour ces champignons, nous sachions ce que nous sommes en train de faire au moment où on en boulotte.
Respecter la nature, pour moi, c'est aussi respecter ce qu'elle offre et ne pas mélanger les genres sinon, pour cela il y a les cèpes, les girolles, le trompettes, les coulemelles, les amanites des césar, les coprins chevelus, les truffes du Périgord et bien d'autres y compris d'élevage.
Après, même frais, avec un jus de citron, je trouve que ce n'est pas bon du tout, mais pas forcément un supplice ou alors très rapide.
Dernière modification par Mister No (28 novembre 2018 à 08:47)
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Mister No a écrit
Bin là, je pense qu'il a concentré juste le gout infect et l'a rallongé avec beaucoup de miel qui rendra le supplice plus long finalement.
Détrompes-toi, on goûte très peu le cubensis dans cette recette, le miel prend le dessus.
Mister No a écrit
C'est vrai que ces champottes ne sont pas consommés pour leurs qualités gustatives, mais il n'en faut pas beaucoup.
Il suffit de les avaler, pas de les déguster.
Ben il est tout de même conseillé de bien les mâcher afin d'aider notre estomac à les digérer et ainsi ils montent plus vite... Avant de faire du miel, je les mettais en poudre dans un peu de jus de fruits acides (pommes ou canneberge) pour aider à digérer plus vite.
Mister No a écrit
Dame nature a prévu de leur donner un gout infect afin que pour ces champignons, nous sachions ce que nous sommes en train de faire au moment où on en boulotte.
Le goût est subjectif...
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Tu n'as jamais fait d'infusion aux psilos ?
Non toujours crus, frais ou sec.
Ben il est tout de même conseillé de bien les mâcher afin d'aider notre estomac à les digérer
Poudre fine et jus de citron, il n'y a pas besoin de mâcher. Je n'ai jamais eu de désagrément lié à ce mode de conso.
Sinon, crus, j'ai testé juste des mexicains, et le gout n'était pas infect, même si cela reste subjectif, il ne sont pas réputés pour leurs qualités gustatives, mais je les mâche bien.
C'est une recette transmise par mes frères de Mycotopia, qui l'ont testée et retestée avec succès depuis plus de 10 ans.
Tant qu'à se casser la nénette, pourquoi ne pas séparer les alcaloides et ne conserver que la psilocybine dans un extrait alcoolisé ?
Le point de fusion de la psilocybine est de 220°C-228°C, donc tant qu'elle n'est pas brûlée, tout va bien
Le point de fusion, c'est la température à laquelle des cristaux de psilocybine passent de l'état solide à l'état liquide dans les CNTP, cela ne m'apporte aucune information quand à sa dégradation ou modification due au facteur d'énergie appliquée, chaleur et temps.
J'ai des doutes, ce qui ne signifie pas qu'ils sont fondés, je pense que chaleur et psilocybine sont ennemis à mon avis et là, la température dépasse la durée d'une infu et son intensité.
J'ai toujours lu que la psilocybine se dégradait à partir de 60 degrés. D’où les précautions ne serait ce que pour les infusions, leur température.
Je ne dis pas que tes potos de mycomachins sont des caves à effet placébo, je doute juste de l'efficacité du truc si trop chauffé.
Là ils évaporent et réduisent à la poêle...
Dernière modification par Mister No (28 novembre 2018 à 11:26)
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Dernière modification par Daane-El (28 novembre 2018 à 22:16)
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température de dégradation : à partir de 80° puis plus ça monte et plus ça se dégrade (c'est pour ça que fumer les psilos ne mène à rien)
Il me semblait avoir lu que pour réaliser une infu, il fallait prendre des précautions pour ne pas appliquer trop de chaleur.
Sceintifiquement, ca m'étonne beaucoup que la psilocbine se liquifie à 220° mais se dégrade à partir de 80..
Par exemple, Le THC peut se décarbo à des températures inférieures au point de fusion donc, ça ne m'étonne pas, mais je suis une bille en chimie depuis que j'ai plus mon grand singe pour bénéficier de représentations pas trop pourries.
Ce qui explique qu'il vaut mieux chauffer doucement lors d'une extraction.
Je pense que pour modifier une molécule, la température est importante, mais le facteur temps doit entrer en compte également.
j'en veux pour preuve toute les analyses qui prouvent la disparition de psilocine dans les champignons secs alors qu'il y en avait quand ils étaient frais
Un grand merci de participer et me permettre d'avoir des connaissances plus solides sur cette molécule.
Il semble que lorsque des champis sèchent, une phénomène d'oxydo réduction se produit dans le temps.
Les champignons doivent se conserver à l'abri de la lumière, de la chaleur et de l'air.
La chaleur ou l'exposition à l'air ne doivent pas produire les même modifications sur les molécules...
En fait, je n'en sais rien...
j'avoue ne pas reconnaître tous les acronymes
A priori ce sont des réactif chimiques ou procédés de réaction qui ont pour conséquence de "protéger" la molécule à certaines températures en facilitant ou bloquant certaines liaisons.
A priori, sous sa forme naturelle, la température de dégradation est de 70 degrés.
Donc mollo lors de la phase de réduction.
Dernière modification par Mister No (29 novembre 2018 à 08:55)
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Le beurre va donner du goût donc pour ceux qui voudrait les déguster
Dans ce cas, le mieux est de s'intéresser à des champignons reconnus pour leur gout et leur qualités culinaires.
Attention, les morilles ou certains cèpes, boletus erythropus sont toxiques si pas suffisamment cuits.
En chauffant trop les psylos, vous risquez de saccager ce que la nature produit au nom d'une société de consommation qui voudrait cumuler expérience enthéogène et celle des papilles.
Déjà, en chauffant à de telles températures tu déphosphoryle la psilocybine en psilocine, qui est active, normalement pas de problème SAUF que celle ci est extrêmement instable et se fait oxyder fissa fissa en présence d'oxygène ; conclusion : si tu n'as pas d'atmosphère inerte genre azote ou argon et que tu bosse pas chez Hoffmann ou Shulgin, il est "suicidaire" de vouloir chauffer de la psilocybine aussi fort
Donc revenons à ton protocole.
Les seuls que j'ai rencontrés et qui cuisinaient des psylos étaient incapables de décrire et d'identifier ces derniers, du style à béqueter tout ce qui porte téton.
et le voyage garde son intensité
Je pense qu'en chauffant trop à la poêle durant 10 minutes, tu diminues la quantité de principes actifs.
Une personne qui suivrait ton protocole de cuisson avec la quantité de psylo qui lui convient pourrait se retrouver surdosé si il consommait la même quantité cru.
Affirmer de pareilles choses en se basant uniquement sur le ressenti génère un info trop partielle pouvant conduire à des erreurs ou une prise de risque inutile.
En Suisse (forcément), je les ai même mangés dans une fondue au fromage.
C'était des cyanescens, quel délice !!!
C'est risqué :
de se retrouver trop dosé si une même quantité est utilisée à froid
de niquer le travail des fromagers et de leurs vaches chouchoutées, ce qui est rare de nos jours
Dernière modification par Mister No (12 décembre 2018 à 10:18)
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mettre sa cueillettes directement dans du miel
Je savais que ça se pratiquait pour des secs ou en poudre mais pas pour des frais, c'est pas terrible comme idée je trouve.
Le miel offre des avantages, anti fongique, anti bactérien et limite l'oxydation au contact de l'air, mais y placer des trucs sucspetibles de pourrir, c'est pas à mon gout un truc que je tenterais...
En revanche, quid du dosage dans le miel ?
Pour moi, le mieux est de les conserver bien séchés, sous vide à l'abri de la lumière et de la chaleur.
Pourquoi pas en poudre et sous vide ?
Maintenant, si la question se posait, je pencherais plus vers une extraction et une conservation sous forme de cristaux, pasque j'aime bien me compliquer la vie et tant qu'à faire obtenir la forme la plus stable.
Je crois que conservés dans de bonnes conditions, au sec, au frais, ils peuvent très bien se conserver également.
Pour l'alcool, aucune idée, mais le mieux me parait de toujours partir de champis secs et de bien peser.
Dernière modification par Mister No (13 décembre 2018 à 10:52)
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