Nous en sommes encore là !

Bonjour,


Comment peut-on avoir à devoir se justifier ainsi dans une démocratie ?

C'est incroyable les conséquences de la prohibition. Les gens sont prêts à croire n'importe quoi sans réfléchir et sans faire d'analyse personnelle.

Le pire c'est que ces gens ont des postes de responsabilité et sont censés avoir un certain niveau d'étude, de formation et devraient normalement être apte à une réflexion circonstanciée.

Chacun d'entre nous peut se retrouver un jour dans ce genre de procès stalinien.

Comment des personnes peuvent se permettre de juger sans rien connaître au
sujet ? L'anecdote sur le subutex est symptomatique, déroutante et effrayante.

Le concept de préjudice causé à la société est aussi très intéressant.
Même si le cannabis est interdit, la peine pour consommation devrait être proportionnée au préjudice qu'elle fait courir à la collectivité.
Dans le cas d'une simple consommation, ce préjudice est totalement nul.

Comment justifier une peine aussi petite soit-elle ?
Où est le préjudice, qui est le plaignant ?

En prenant du recul, c'est aussi terrifiant que de vouloir condamner quelqu'un pour sa couleur de peau, son orientation sexuelle ou ses idées philosophiques.

Comment les procureurs d'un état démocratique peuvent rentrer dans un jeu ou la perversité des uns, consciente ou non, affronte la souffrance des autres ?

La prohibition a modifié les consciences au point de faire d'êtres raisonnables de véritables monstres au service d'une idéologie insensée, à la mécanique froide et automatisée.


Le futur jugera cet épisode de l'histoire avec curiosité mais aussi avec un certain étonnement et des interrogations certaines sur le fonctionnement de notre justice d'aujourd'hui.

Merci à Maître Menton qui montre encore une fois l'importance du rôle des avocats dans un état de droit.