Attention aux graines de pavot dans le pain, elles peuvent contenir trop de morphine

membres de psychoactif se droguant à l'éthanol/morphine Circa 2019 pendant la période dite de 'l'âge sombre*'  (avant la légalisation des drogues)

Je suis d'accord avec notre ami de psychonaut

Déjà faut des graines pas lavés , ensuite ceux qui "trip" avec des graines s'en font carrément des thés (il existe des vendeurs de graines de papaver somniferum non lavés sur internet). Je vous laisse imaginer la différence entre "la baguette" qui s'est fait rôtir pendant plusieurs minutes (dégradation des molécules) et l'extraction à l'eau.

bref, il y a surement des usagers sur le forum qui ont  déjà fait du pain ou des patisseries avec leurs graines de papaver somniferum et qui ont constaté que ce n'était pas un moyen de se défoncer "viable" ; a mon avis

Après c'est des articles de médias généralistes, c'est plus pour le fun , le clique.. "attention drogue des zombies!" "le seigle qui rend foufoufou", "la baguette maudite" etc

Cette histoire de graines de pavot "non lavées" pour les consommations en thé ressemble franchement à une légende urbaine non?; ou plutôt à un argument commercial pour les vendeurs desdites graines non lavées. Quel producteur prendrait le temps, l'argent et l’énergie pour laver des graines?

Le jour ou on pourra se défoncer aux bretzels...

On n'est pas uniquement dans le cadre de la légende urbaine, ou alors c'est de la fake news d'Etat, puisque c'est un signalement de la DGCCRF (lien) qui est à l'origine de toutes les reprises de l'info par la presse... même si l'on en reste au stade des investigations en cours.

Salut,

Je dirais... Si seulement tu disais vrai DrSewart !!!

Il est hautement probable que des organismes réagissent avec des micro-doses de certaines molécules.

Chaque année, des personnes décèdent d'un thé au pavot...

Sans même parler de la possibilité d'y être allergique et de décéder d'un œdème de Quinck.

Il n'est point besoin de se nommer Saint Thomas pour admettre qu'il existe des situations réelles auxquelles nous n'avons pas assister, non ?

En tout cas, c'est une théorie fumeuse qui délecteront les baveux qui défendront le chaland qui se verrait positif à la morphine, alors qu'il n'avait pas de traitement médical officiel et qu'il conduisait un véhicule à moteur

De mon côté, avec mes 90 mg d'Oxy/jour, je pense que je décèderais d'une indigestion de graines avant de pouvoir ressentir ne serait ce qu'une once d'effet psychotrope

Il existerait pas une graine qui speede un peu et qui pourrait faire penser à la coca ou à une amphé ?

Une petite pensée pour les usagers de stimulants...
Y'a pas de raison qu'ils restent les seuls, à terme ( quand la France s'alignera sur ses compatriotes européens en ce qui concerne la législation du cannabis ), à se voir sucrer leur permis de conduire

@ +


Reck.

L'interdiction des graines de pavot pourrait se profiler.

Je la sens bien venir celle-là, avec l'interdiction d'en cultiver...

Si votre ado prépare des desserts à base de chantilly, de noix de muscade et de graines de pavot, venez témoigner !

A vous lire, c'est du bulshit et je serais plutôt du côté de ceux qui pense ça. Comme dit plus haut, pour avoir un semblant d'effet il faudrait des doses massives.

Encore de la désinformation de média voulant nous protéger (au profit de big pharma) des méfaits des opiacés.

La France, toujours au top de l'information en ce qui concerne les drogues on dirait. Des opiacés dans les graines de pavots, qui l'aurait cru :)

Plus sérieusement apparemment ils en parle parce que la concentration en alcaloïde est bien plus forte qu'en temps normal :

Le communiqué déclare que le centre antipoison de Paris a signalé des taux anormalement élevés de morphine et de codéine dans les urines de personnes ayant consommé du pain au pavot. En temps normal, la graine de pavot ne contient que des traces de ces substances (qui se trouvent ailleurs dans la plante) et sa consommation est sans risque. Il pourrait donc y avoir des lots contaminés en circulation. Une enquête est en cours.

C'est pas impossible que certaines personnes testées au travail/ sur la route se soient plaint et que les autorités se soient penchés sur la question, parce qu'il n'y a eu aucune intoxications :

Pour le moment, il n’y a pas de cas d’intoxication recensé. Seuls quelques salariés en Ile-de-France ont été contrôlés positifs lors de tests de routine dans leur entreprise.

Quelle quantité de pain au pavot faut-il manger pour subir les effets de la morphine ? (ceci n'est pas un tuto)

https://www.liberation.fr/checknews/201 … ne_1712868

tu dit cuite mais il suffit nde les laver pour enlever le précieux pour faire du pain,dans le pain au pavot yen à desssus mais aussi en dedans la pate

@Hilde.0

L'interdiction de culture pour le pavot ?

Déjà, le battage médiatique ressemble presque à celui d'une ado qui fait un OD à la codéine, mais en regardant de plus près, c'est le mélange avec du tram, le manque d'info qui a malheureusement certainement été fatal.
Quand on veut abattre son chien, on dit qu'il a la rage, là nos baguettes se mettent à dealer du skénan. (une pensée aux agris qui produisent des graines et aux artisans qui les transforment pour notre bonheur, leur métier est mis sur la sellette d'une manière discutable)

Le risque d’intoxication après cuisson me parait nul, mais voilà, nous ne mangeons plus de la baguette pavot, mais des gélules de skénan pour les plus gourmands.
De toute manière, comme le dit psychocrack, un cuisinier qui se respecte lave ses aliments, et il faut aussi laver les graines de pavot avant de les cuire.

Ensuite, l'histoire du cannabis et la structuration des marchés nous conduit à une situation où même le chanvre est interdit de culture ou alors comme de manière récente, re légalisé aux states, mais en même temps la FDA interdit toute transformation des fleurs, ce qui est le cas pour nous où nos chercheurs et entrepreneurs sont obligés de s'exiler.

Pour le pavot, c'est un peu différent car jusque dans les années 50, les manuels scolaires français faisaient la promotion de la culture du pavot et détaillaient l'usage thérapeutique de cette plante se devant faire partie du potager au rayon plantes médicinales, dans la pharmacopée de la bonne ménagère.(manuels scolaires des années 50 et à l'attention des jeunes filles qui se devaient d'apprendre le métier de mère de famille et de contrôle de ses territoires alimentaires et pharma.

Contrairement au cannabis dont seule l'activité industrielle pour la fibre existe, le pavot a disparu des préparations maison et officinales pour être racheté par les labos pharma.

L'interdiction de culture pour les particuliers pourrait suivre cette voie pour une plante qui devient toxique y compris dans l'alimentation. (le cannabis était une plante qui poussait sur notre sol de manière spontanée avant les débuts de l'agriculture d'après mes souvenirs d'études de pollens, un autre aspect de l'interdiction du vivant)

Depuis des décennies, l'usage médical tend vers l’utilisation massive des opioïdes au détriment des opiacés issus de la plante.

La codéine n'est plus en vente libre et l'opium si précieux n'est plus prescrit que par quelques toubibs qui refusent que cette plante si bien connu soit remplacée par des chimiques, moins connus sur le long terme au moins du grand publique.

Dans un même temps, les majors labo big pharma déposent en masse des brevets concernant les bio technologies du cannabis et aujourd'hui, un groupe comme sanofi investit dans l'achat de parts chez alcaliber, un des plus gros producteurs d'opiacés parma, achatant ainsi leurs procédés, de la sélection végétale, à la culture, en passant par les extractions et même la transfo en héro pharma. Alcaliber, c'est aussi des biotechnologies et des techniques pour le cannabis.

Les grands labos sont en train de bouffer et contrôler les industriels de l'agro, il ne leur manquerait plus que l'interdiction totale de la culture du pavot pour un contrôle de A à Z des opiacés, comme c'est le cas à l'heure actuelle où il nous est interdit de planter du chanvre pourtant sans THC capable de sauver la mise aux enfants atteints de dravet par exemple.

Chaque jour ou presque, big pharma french et mondial dépose de nouveaux brevets en matière de cannabistandis que les organisation gouvernementales verrouillent l'utilisation des plantes concernées chez des concurrents potentiels et bien entendu chez les particuliers.

Big pharma veut d'affranchir des contraintes du vivant et depuis plusieurs années cherche à produire à bas cout des cannabinoides naturels issus de levures génétiquement modifiées après nous avoir fait croire que cultiver proprement des plantes était absolument quelque chose de couteux.

En agissant de la sorte, big pharma nous prive du vivant et de l'effet d'entourage qui rend les préparations bien plus efficaces pour les patients, parfois tout simplement supportables car moins violentes qu'avec simplement du THC.

Cela fait 20 ans ou plus que nous le savons, un patient qui utilise du THC naturel ou de synthèse seul supporte généralement très mal le traitement et supportera bien mieux la plante qui le "défoncera" moins dans ce cas précis.

En revanche avec d'autres cannabinoides mais aussi les composés aromatiques, non seulement les patients supportent bien mieux le ttt, mais les effets peuvent être modulés car la plante, ses différents composés, ses différentes possibilités de températures de vaporisation est en fait un objet de haute technologie dont on risque de devoir se priver encore longtemps.

En fait, produire des plantes pharma, ce n'est pas vraiment couteux, il suffit de rémunérer les agris et laisser la filière agro cultiver et apporter son savoir faire aux patients.
Le système de soin hollandais en est la preuve, avec des cultivars vendus en pharmacie coutant 3 à 4 fois moins cher que ce que vend le marché noir qui n'a pas les même contraintes, si jamais vous pouviez trouver l'équivalent.

Laisser les patients cultiver ce qu'ils souhaitent en France est une urgence, en particulier en ce moment où les ttt de substitution sont réduits à 2 molécules et où l'accès par l'usage médical des cannabinoides passe par la case importation, détention, consommation, production de produits stupéfiants.

Bref, nous nous faisons barboter le vivant.

Les pharmaciens se sont aussi fait barboter les plantes, les préparations magistrales, tout un pan de leur métier qui ne doit pas simplement être le monopole d'un industrie. Pavot et cannabis.

Même les chercheurs qui s'impliquent sont contraints à effectuer les recherches sur l'homme avec des cannbinoides de synthèse ou doivent quitter notre pays pour évaluer ceux de la plante.

La liste est longue depuis plusieurs années, ainsi, les spécialistes français du cancer les plus investis dans la recherche sur les composants du cannabis sont contraints de travailler à l'étranger.

Le CBD est un des composants du chanvre que nous n'avons pas le droit de cultiver sous peine de production de stupéfiants pour quelque chose qui ne "stupéfait" pas.

Dernière modification par Mister No (05 mars 2019 à  10:04)

On nous a déjà fait le coup avec toutes les semences potagères qui doivent être inscrites pour pouvoir être commercialisées (des fois qu'une tomate mutante puisse nous rendre malade, justification véridique de la chose) et pour l'alambic (alors qu'éviter l'alcool frelaté est simple comme bonjour même avec très peu de matériel), sans bien sûr parler du chanvre, présent dans toutes nos campagnes jusque dans les années 20 pour son usage textile.