Mon pote est entrain de crever que faire

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Pauloeldiablo9129 homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut , je viens vers vous pour demander votre aide/avis.
Voilà j'ai un de mes meilleurs pote qui fume du flaka depuis juin dernier et je l'ai vu se dégrader peu a peu a cause de cette merde.
Ca faisait 3 jours que j'avais plus de nouvelles de lui , répondait plus aux messages , et aujourd'hui je suis passé chez lui , c'est parents étaient entrein de nettoyer sont appart et me disent qu'il a fait une od et que il a failli crevé dans son vomi , la il est a l'hosto ça va mieux.

Voilà cet événement me fait prendre conscience de mon impuissance et de l'impuissance des établissements psychiatriques français.
Avant de fumer du flaka il allait déjà a l'hp pour un "trouble schizophrénique" selon eux , et avait commencé cette merde car il lui donnait des cachetons qui lui suppriment tout désir et envie.
Il avait la haine de l'hp car de une il l'enfantilisaient , lui donnaient des medoc pas du tout fait pour lui et une relation de confiance ne c'est jamais créé.
Donc l'enfermement là-bas il voulait pas en entendre parler , leurs cachetons il avait essayé une semaine sans prendre de flaka il était zombifié , j'avais déjà essayé de l'héberger chez moi au 2 ème jour il a pété un câble et est reparti chez un pote a lui pour en prendre , j'ai essayé de le faire sortir un peu , le faire voir d'autres gens mais le flaka est devenu sa seul raison de vivre .
Donc voilà je voulais ce que je pourrais faire pour lui , je me sens impuissant face a cette merde et ça me tue , il va crever dans l'année si il continue (a du diabète + ils ont découvert une inflammation pulmonaire) donc si vous pouvez me donner des idées pour essayer de le faire sortir de ce cercle visieux merci.

Dernière modification par Pauloeldiablo9129 (10 février 2021 à  15:51)

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prescripteur homme
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champi vert101champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, ton pote est en effet en mauvaise posture mais est ce du seulement au produit ou à une pathologie psychiatrique sous jacente ? Difficile de dire mais ses antécédents plaident pour une schizophrénie initiale !
Personnellement je pense que dans les deux cas il est actuellement en incapacité de décider rationnellement et qu'il a besoin de soins sous contraintes , au moins pour un moment. Il sera évidemment opposé à la plupart des soins, même s'ils sont toutà fait pertinents.
Sa famille peut le demander (soins à la demande d'un tiers) mais c'est à double tranchant. Il peut rompre totalement les ponts avec elle à l'issue des soins sous contrainte. Donc c'est important d'obtenir au moins un peu de consentement de sa part.
ça demande évidemment beaucoup de savoir faire de la part des soignants et c'est important pour la famille (et/ou pour toi) de chercher et trouver la "dream team".
ça peut valoir le coup de ne pas trop prendre de décision forte avant de l'avoir trouvé.
Amicalement
PS je mets à la suite quelques articles sur le produit.

https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … 9moignages

https://psychonautwiki.org/wiki/A-PVP


Psychose
Article principal: psychose stimulante

L'?-PVP, comme d'autres stimulants, peut entraîner une psychose stimulante qui peut se présenter avec une variété de symptômes (par exemple, paranoïa, hallucinations ou délires). [9] [10] Un examen du traitement de la psychose induite par l'abus d'amphétamines, de dextroamphétamine et de méthamphétamine indique qu'environ 5 à 15% des utilisateurs ne parviennent pas à se rétablir complètement. [10] [11] La même revue affirme que, sur la base d'au moins un essai, les médicaments antipsychotiques résolvent efficacement les symptômes de la psychose aiguë des amphétamines. [10]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alpha-PVP


https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7663692/



Évolution clinique et risques pour la santé

Les risques pour la santé publique liés à l'?-PVP dépendent de plusieurs facteurs: la fréquence et le mode d'administration, l'accessibilité et les propriétés des médicaments, l'éventail des connaissances parmi les utilisateurs et les effets néfastes sur la santé. Il y a un manque d'informations pertinentes sur l'utilisation sporadique par rapport à l'utilisation chronique, ce qui aiderait à prévenir les risques liés à l'?-PVP. Le renouvellement et l'abus des drogues illicites posent des difficultés aux cliniciens en termes de dépistage, de dépistage et de traitement, et ils empêchent les différentes agences de surveillance des drogues de déterminer les réglementations appropriées.

L'a-PVP peut être ingéré par voie orale, fumé, reniflé, utilisé par voie parentérale et également vaporisé dans les appareils de cigarette électronique. La vaporisation de médicaments dans les cigarettes électroniques est en train de devenir une méthode d'administration courante pour les cathinones synthétiques et les stimulants classiques. Le chauffage pendant la vaporisation peut exposer l'utilisateur à un cocktail de composés parents et de dégradants thermolytiques, ce qui pourrait entraîner des effets toxicologiques et pharmacologiques différents par rapport à l'ingestion du composé parent seul par injection ou inhalation nasale [59,60]. Cette dernière voie d'administration conduit à une introduction rapide dans la circulation sanguine, ce qui entraîne un risque élevé de surdosage. L'?-PVP produit une variété de symptômes lorsqu'il est consommé. Il a été rapporté que le médicament provoquait une dépression, des crises de panique, des douleurs thoraciques, la paranoïa, des hallucinations, un comportement agressif, des comportements d'automutilation (y compris le suicide) et une psychose prolongée [31]. La vitesse à laquelle les nouvelles drogues psychoactives apparaissent est alarmante. Les nouvelles structures ont de nouvelles propriétés et créent ainsi des caractéristiques comportementales uniques lors d'une intoxication. On peut supposer que la tendance à l'utilisation de nouveaux médicaments augmentera et qu'il y aura un nombre croissant de cas dans la pratique clinique. Les médecins doivent en tenir compte afin de fournir des traitements appropriés et de minimiser les dommages indésirables.

Les résultats révèlent que l'?-PVP est exploité par les consommateurs de drogues récréatifs et à problèmes. Ces derniers prennent également des opioïdes et des stimulants. Heikman et coll. [61] ont indiqué que l'utilisation fréquente de plusieurs médicaments peut être courante chez les patients utilisant ?-PVP. Selon les estimations, environ 0,8% des élèves du secondaire en 2016-2017 avaient utilisé l'?-PVP au cours de la dernière année [62]. Les élèves dont les parents n'avaient pas terminé leurs études secondaires étaient plus susceptibles de les utiliser. Les utilisateurs d'?-PVP rapportent une forte prévalence de l'usage d'autres drogues, en particulier les cannabinoïdes synthétiques (85,6%), la kétamine (72,3%), la marijuana (59,1%) et le GHB (47,5%). La consommation d'?-PVP est également associée à un nombre et une fréquence plus élevés de consommation d'autres médicaments, 51,7% utilisant 4 à 12 autres médicaments et 22,4% utilisant 4 à 12 autres médicaments> 6 fois.

Dernière modification par prescripteur (10 février 2021 à  16:23)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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