Peu d'espoirs

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Anonymous 29 femme
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Alors oui ça peut paraît exagéré (ça le devient toujours pour moi, une fois qu'un événement passe, je me dis que ça valait pas d'user son énergie ou pleurer et j'ai honte) +Les messages ont été postés quelques heures après que ces événements soient intervenus. (J'ai toujours eu du mal à relativiser, c'est seulement après, à force de repenser à tout, que je me dis il y aura toujours pire).

Dans ces moments je suis réellement fragile, je sais que mes émotions sont multipliées(+ petite on m'appelait pisse de l'oeil, j'ai tjrs été trop sensible)

(Jai entendu cette phrase qui vient d'une pièce de théâtre: On peut se pendre avec des mots)
Assez dur mais ça schématise le pouvoir d'un mot, groupe de mot, associé ensemble, à un moment précis, peut avoir +ou- un effet différent.
Chaque mot à un impact, bientôt quinze ans que mon corps à été ralenti et intoxiquer, alors oui il y a quinze ans lorsque j'ai choisis environ à treize ans de me taper une demi plaquettes de sub+ bière et que j'ai réellement eu peur de crever (j'avais donné un cachet à deux grands du quartier,  ils m'ont ensuite recherchés en voulant me frapper, m'accusant de vouloir les tués avec seulement un cachet alors qu'ils étaient costaud, je précise ce n'était pas mon but)
Alors oui lorsque j'en prenais à rester malade une semaine, à trembler, à avoir gacher ma scolarité à fumer de l'héro dans les toilettes du collège et lycée, de mes treize à seize ans c'était effectivement un usage récréatif.

+ Deux ans maintenant que j'ai repris, dont un an tout les jours avec deux trois jours parfois de pause, c'est justement parceque je voulais m'en sortir que j'ai gardé espoir en prenant mon courage et aller me faire soigner. Je répète j'ai bientôt trente ans.

Je réexplique, j'élève seule mon enfant, qui ne connaîtra jamais son père, je suis là seule personne pour elle dans ce monde, c'est pour ça que je me suis tournée vers des professionnels et non faire ça seule moi-même.
J'ai malgré tout, garder quelques neurones, et je ne peux pas me permettre, dans ce cas, de prendre le risque qu'il m'arrive quelques choses, de base je prends toujours le minimum et augmente seulement jusqu'à la dose normalement prescrite dans le cas où ça va vraiment pas. Je reste un minimum responsable et raisonnable.
Je répète le but étant pour moi de m'en servir comme moyen de transition vers rien.


(En auto guérison, auparavant c'est ce que je faisais, en prenant, sken, oxycodone, ou tramadol et arriver à transiter vers rien), je ne veux plus faire ça sans une réelle aide de professionnels. +(50e la boite de tramadol, n'ayant plus envie de continuer à me faire braquer)

En aucun cas j'irais perdre du temps à aller me déplacer tout les jours, prendre le risque qu'on sache, juste pour une défonce (qui franchement, vomir, parceque la seule défonce quand tu n'es pas habitué, c'est de vomir non stop, trembler, transpirer. Et ça fait longtemps que c'est plus le cas MALHEUREUSEMENT, alors oui j'ai malencontreusement choisis par moi-même adolescente de prendre à des fins récréatives, aujourd'hui cette histoire à bientôt quinze ans.


Cette sensation, lorsque j'ai compris que mon corps est accro, que mon ex m'arnaquait, cette sensation d'être chimiquement prise en otage, être piégée en me faisant comprendre que même si je continue à payer double j'aurais rien parcequ'il veut seulement baiser en échange.
Cette sensation d'être doublement prise au piège, + médecin qui remet en cause mes dires, j'avais pas besoin de ça, et vivre ce que je ressens être une injustice.

Bientôt trente ans, j'ai mis ma dignité de côté lorsque j'ai aussi compris qu'une molécule permettait à mon corps et mon esprit de vivre et réfléchir correctement.
Ma vie est déjà dur, je suis consciente de tout les problèmes qu'un traitement peut engendrer. Si j'ai choisis malgré ça d'être aidé professionnellement, c'est que j'ai confiance et comprends qu'il y aura moins de dégâts avec un moyen de transiter vers une vie normal sans assistance chimique.


***je n'ai jamais présenté la chose en disant que j'exigeais tant. Le doc me demande combien est-ce que je pense qu'il me faudrait. Je réponds 60, car il y a dix ans mon ex prenait 80mg gélule et que je prenais recreativement déjà avant. Ce n'était pas un moyen de comparer avec le traitement des autres, juste définir avec ce que j'ai pu connaitre, un dosage qui pourrait m'aider.
Rien que le fait d'avoir un jour d'avance, psychologiquement, me dire que j'ai à faire qu'avec des professionnels, qui vont pas essayer de profiter du faite que je sois mal pour me vendre un traitement x50 plus chère, ou pire que ça suffit plus, ça me rassure, dans le sens ou je ne me sens plus prise à mon propre piège ou livré à moi-même. Et cette sensation d'avoir le choix, et la possibilité de choisir, ça va déjà mieux.


++je sais que j'ai des soucis psychologiques (parfois il se peut qu'un être humain, en a plus que d'autres), chaqu'un étant libre définir sa façon de réagir, à un événement bien ou mal, suivant les possibilités.
Le but étant d'essayer de faire quelques choses, plutôt que de m'occuper et profiter de passer ces frustations et projeter ces ??propres?? Expériences sur des inconnus.
(Pour l'instant tant que je ne deviens pas folle à échanger mes sentiments contre ceux d'un robot, et être chimiquement anesthésié au point de qualifier un événement malheureux en bien, ça me "rassure" en quelques sortes problèmes psychologiques, ça veut dire que je ne tolère pas,au point de ne plus avoir conscience que les événements sont tragiques.
Comme la notion du bien et du mal, ça dépend souvent de sa "normalité" à soi, propres expériences, capacités et armes, pour arriver enfin à ne plus se mettre en danger en consommant (aujourd'hui mon cas)

J'ai déjà eu l'impression que crever avant + avoir des sortes crises d'épilepsie, tout les jours parcequon arrive pas à arrêter, j'ai vraiment pas envie de retrouver cette sensation de proximité avec la mort, ni la connaitre avant d'être sûr d'avoir tout fait et raté ma vie.
(cest pas parceque je suis censé avoir ce que eux qualifierai de vie de merde, que forcément j'ai envie de mourir, je réserve ça vers 50ans quand mon enfant aura plus besoin de moi, que je laisserai pas de dettes, ou problèmes à la limite mais c'est pas encore le cas)

Et pour comprendre il suffit pas seulement de répéter ce que les livres, études sur le sujet dit de dire, et plus réagir au cas par cas.

Dernière modification par Anonymous 29 (03 mars 2021 à  08:08)

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