1
- Kageyama
- Nouveau membre
0
0
0
- Inscrit le 25 Mar 2021
- 3 messages
Bonjour !! 
J'espère que vous vous portez bien, j'ai 22ans et j'écris ici car je me suis mis à consommer quotidiennement des benzos (surtout de l'alprazolam mais j'ai touché au valium et au lexo) et très régulièrement des opiacé/oïde (codéine et depuis qlqs mois de l'oxycodone) depuis maintenant 2ans voir 2ans et demi.
Cela à commencé lors de ma première année de fac j'ai commencer à être anxieux, surtout en situation sociale, je suis quelqu'un de plutôt introverti.
Je consomme aussi du cannabis quotidiennement depuis mes 16 ans (en ce moment je fume un stick avant de dormir).
Au niveau des dosages c'est un peu n'importe comment mais on va dire que j'ai consommé 1mg d'alpra par jour pendant 2ans et la depuis qlqs mois j'ai diminué à 0.25 / 0.5 mg par jour et pour les opi au départ c'était occasionnel comme les benzos mais ça à vite déraper et surtout depuis que je prend de l'oxy.
Je consommais environ 2 bouteilles d'euphon (sirop avec de la codéine, 2 bouteilles = 600mg de codéine) répartis sur 4 / 5 soirs a peu près. Mais pendant les vacances ou à certains moments c'était quotidien je pouvais faire une bouteille en 2 jours.
J'ai jamais vraiment réalisé que j'étais dépendant car je pouvais arrêter de consommer plusieurs jours et je ne ressentais aucuns soucis mais à chaque fois j'avais vite envie de reconsommer quand même.
L'été dernier, à force de poncer les pharmacies autours de chez moi avec des fausses ordos je me suis fais chopper par les flics. Rien de trop grave mais cela ma donné envie d'arrêter de consommer et c'est la que j'ai senti que c'était chaud..
Trouble du sommeil, pas de motivation, pas d'enthousiasme, culpabilité (pas cool pour les parents de se faire chopper pour des conneries pareil).. Cependant pas de manque physique réel, petit mal de crane mais vraiment rien de méchant, j'ai déjà senti des sortes de "flash" à l'arrière de mon crâne, même en dehors de sevrage.
Bref c'était pas la grande forme mais en vrai c'était pas horrible, et petit à petit je sentais que ca allait mieux mais au bout de 3 semaines / 1 mois trop envie de re consommer donc je trouve le moyen de chopper xan et euphon et c'est repartie.
Je consommais moins de codéine car trop chère sur le marché noir, mais les benzos facile de s'en procurer je me suis remis à consommer 1mg/j surtt le soir pour bien dormir et comme ça suffisait pas je prenais aussi du donormyl pour que ça m'assomme bien.
Ensuite je rencontre par hasard quelqu'un qui peut me faire de l'oxycodone ( 10 euros la boite de 14 comprimés de 10mg en instantané), j'en avais déjà consommé et j'vais bien kiffé donc je me suis dit go!
C'est donc depuis décembre que je prend de l'oxy très régulièrement si ce n'est pas quotidiennement en générale 20mg mais en soirée donc une fois par semaine je pouvais monter à 40 / 60 mg (je bois très rarement d'alcool).
Au nouvel an grosse envie de faire la fête donc alcool, speed, ke, coke (je prend très rarement ce genre de produit, environ une fois tous les 2 mois) et gros pétage de plomb ! Une sorte de crise d'angoisse combiner à de la paranoïa j'avais l'impression que tout le monde parlait sur ma gueule alors que j'étais avec mes meilleurs potes! La crise à continuer au boulot le lendemain et jusqu'au lundi..
Pour vous dire même ma famille j'avais des doutes, j'avais vraiment l'impression que tout le monde était contre moi c'était horrible!
Heureusement le lundi ça s'est arrêter j'ai retrouvé mes esprits. Mais la je me suis dit c'est plus possible de continuer comme ça. J'ai été voir un psy mais ça a pas donner grand chose, j'ai fais 3 séances. Et d'après ce que j'ai vu sur le net j'aurai fais une crise psychotique. J'ai arrêté subitement toutes mes consos d'un coup sauf le cannabis.
J'ai tenu 2 semaines, rien de physique à part pareil léger mal de crâne de temps en temps mais vraiment pas méchant.
Par contre la motivation, le plaisir de voir ses potes, l'enthousiasme etc...
Presque disparu, le taff c'était pas facile mais ça la fait de fou en vrai c'etait vraiment envie de rien, rien me motivait.
Bref au bout de 2 semaines je craque et je reprend benzo et opi après une soirée avec des potes ou j'ai pas du tt réussi à m'amuser, à rire etc.. Mais pendant ces 2 semaines ya quand même eu des moments sympas c'était pas du tout horrible en sois loin de la.
Donc voila depuis je consomme du xan 0.25 et toujours de l'oxy par 20mg par jour mais des fois je fais des pauses de plusieurs jours, j'ai fais 10 jours une fois et ça a été mais je crois que la mon corps s'est un peu habitué à l'oxy.
Le dernier mini sevrage que j'ai fait les 4 premiers jours environ je suais pas mal et frisson chaud / froid, un peu désagréable mais pas méchant du tout en sois.
J'ai donc commencer à me renseigner sur le sevrage et j'ai vu que le sevrage psycho pouvait durer jusqu'e 2 ans.. J'avoue que sur le coup j'ai flippé, honnêtement je sais pas encore si j'ai vraiment envie d'arrêter.
Pensez vous qu'avec ma conso (durée + dosage ) je risque un long sevrage psycho?
J'ai vu que le valium était bien pour arrêter petit à petit. Je suis un peu perdu je ne sais pas quoi faire mais d'un coté je ne me sens pas mal, et quand j'arrete de consommer ca va mais bon c'est mieux avec aha et ma conso me coute vraiment pas tres chere (à peine 50 euros par mois si je compte pas la fumette).
Donc voila je sais pas trop pourquoi j'écris ici, peut être l'envie d'en parler parce que je men suis rendu compte récemment de ma situation et je n'en ai pas parlé en profondeur comme ici avec quelqu'un.
Merci de m'avoir lu, hésitez pas à répondre et partager vos expériences aussi !
Bisous à vous
J'espère que vous vous portez bien, j'ai 22ans et j'écris ici car je me suis mis à consommer quotidiennement des benzos (surtout de l'alprazolam mais j'ai touché au valium et au lexo) et très régulièrement des opiacé/oïde (codéine et depuis qlqs mois de l'oxycodone) depuis maintenant 2ans voir 2ans et demi.
Cela à commencé lors de ma première année de fac j'ai commencer à être anxieux, surtout en situation sociale, je suis quelqu'un de plutôt introverti.
Je consomme aussi du cannabis quotidiennement depuis mes 16 ans (en ce moment je fume un stick avant de dormir).
Au niveau des dosages c'est un peu n'importe comment mais on va dire que j'ai consommé 1mg d'alpra par jour pendant 2ans et la depuis qlqs mois j'ai diminué à 0.25 / 0.5 mg par jour et pour les opi au départ c'était occasionnel comme les benzos mais ça à vite déraper et surtout depuis que je prend de l'oxy.
Je consommais environ 2 bouteilles d'euphon (sirop avec de la codéine, 2 bouteilles = 600mg de codéine) répartis sur 4 / 5 soirs a peu près. Mais pendant les vacances ou à certains moments c'était quotidien je pouvais faire une bouteille en 2 jours.
J'ai jamais vraiment réalisé que j'étais dépendant car je pouvais arrêter de consommer plusieurs jours et je ne ressentais aucuns soucis mais à chaque fois j'avais vite envie de reconsommer quand même.
L'été dernier, à force de poncer les pharmacies autours de chez moi avec des fausses ordos je me suis fais chopper par les flics. Rien de trop grave mais cela ma donné envie d'arrêter de consommer et c'est la que j'ai senti que c'était chaud..
Trouble du sommeil, pas de motivation, pas d'enthousiasme, culpabilité (pas cool pour les parents de se faire chopper pour des conneries pareil).. Cependant pas de manque physique réel, petit mal de crane mais vraiment rien de méchant, j'ai déjà senti des sortes de "flash" à l'arrière de mon crâne, même en dehors de sevrage.
Bref c'était pas la grande forme mais en vrai c'était pas horrible, et petit à petit je sentais que ca allait mieux mais au bout de 3 semaines / 1 mois trop envie de re consommer donc je trouve le moyen de chopper xan et euphon et c'est repartie.
Je consommais moins de codéine car trop chère sur le marché noir, mais les benzos facile de s'en procurer je me suis remis à consommer 1mg/j surtt le soir pour bien dormir et comme ça suffisait pas je prenais aussi du donormyl pour que ça m'assomme bien.
Ensuite je rencontre par hasard quelqu'un qui peut me faire de l'oxycodone ( 10 euros la boite de 14 comprimés de 10mg en instantané), j'en avais déjà consommé et j'vais bien kiffé donc je me suis dit go!
C'est donc depuis décembre que je prend de l'oxy très régulièrement si ce n'est pas quotidiennement en générale 20mg mais en soirée donc une fois par semaine je pouvais monter à 40 / 60 mg (je bois très rarement d'alcool).
Au nouvel an grosse envie de faire la fête donc alcool, speed, ke, coke (je prend très rarement ce genre de produit, environ une fois tous les 2 mois) et gros pétage de plomb ! Une sorte de crise d'angoisse combiner à de la paranoïa j'avais l'impression que tout le monde parlait sur ma gueule alors que j'étais avec mes meilleurs potes! La crise à continuer au boulot le lendemain et jusqu'au lundi..
Pour vous dire même ma famille j'avais des doutes, j'avais vraiment l'impression que tout le monde était contre moi c'était horrible!
Heureusement le lundi ça s'est arrêter j'ai retrouvé mes esprits. Mais la je me suis dit c'est plus possible de continuer comme ça. J'ai été voir un psy mais ça a pas donner grand chose, j'ai fais 3 séances. Et d'après ce que j'ai vu sur le net j'aurai fais une crise psychotique. J'ai arrêté subitement toutes mes consos d'un coup sauf le cannabis.
J'ai tenu 2 semaines, rien de physique à part pareil léger mal de crâne de temps en temps mais vraiment pas méchant.
Par contre la motivation, le plaisir de voir ses potes, l'enthousiasme etc...
Presque disparu, le taff c'était pas facile mais ça la fait de fou en vrai c'etait vraiment envie de rien, rien me motivait.
Bref au bout de 2 semaines je craque et je reprend benzo et opi après une soirée avec des potes ou j'ai pas du tt réussi à m'amuser, à rire etc.. Mais pendant ces 2 semaines ya quand même eu des moments sympas c'était pas du tout horrible en sois loin de la.
Donc voila depuis je consomme du xan 0.25 et toujours de l'oxy par 20mg par jour mais des fois je fais des pauses de plusieurs jours, j'ai fais 10 jours une fois et ça a été mais je crois que la mon corps s'est un peu habitué à l'oxy.
Le dernier mini sevrage que j'ai fait les 4 premiers jours environ je suais pas mal et frisson chaud / froid, un peu désagréable mais pas méchant du tout en sois.
J'ai donc commencer à me renseigner sur le sevrage et j'ai vu que le sevrage psycho pouvait durer jusqu'e 2 ans.. J'avoue que sur le coup j'ai flippé, honnêtement je sais pas encore si j'ai vraiment envie d'arrêter.
Pensez vous qu'avec ma conso (durée + dosage ) je risque un long sevrage psycho?
J'ai vu que le valium était bien pour arrêter petit à petit. Je suis un peu perdu je ne sais pas quoi faire mais d'un coté je ne me sens pas mal, et quand j'arrete de consommer ca va mais bon c'est mieux avec aha et ma conso me coute vraiment pas tres chere (à peine 50 euros par mois si je compte pas la fumette).
Donc voila je sais pas trop pourquoi j'écris ici, peut être l'envie d'en parler parce que je men suis rendu compte récemment de ma situation et je n'en ai pas parlé en profondeur comme ici avec quelqu'un.
Merci de m'avoir lu, hésitez pas à répondre et partager vos expériences aussi !
Bisous à vous
Hors ligne
- Mauddamier
- Au pays imaginaire
- 100
- Inscrit le 27 Nov 2017
- 645 messages
Je vais essayer d’être un peu plus sympathique que le message précédent.
Je consomme quotidiennement du valium, de l,oxynorm ou codéine, et de l’imovane (beaucoup beaucoup trop !!).
Jusqu’ici j’avais un médecin traitant pour les opi, qui a tout arrêté brutalement, qui ne voulait plus m’accompagner en ce sens.
Et récemment ma psy m’a annoncée qu’elle partait en retraite. Faut avouer que je ne la vois que pour les ordonnances car elle sera bien là seule à me filer 3 somnifères le soir....
Donc’ comme toi, j’ai des moments, des matins où je me lève et je me dis : allez c’est bon, sois forte et dépasse ça.
En soi (comme tu l’écris si bien : ) ). C’est vrai que ça n’est pas insurmontable et comme toi je l’ai constaté plusieurs fois. Un peu mal dans les jambes comme si j’avais beaucoup couru, et puis ces maux de tête mais sans plus. Une bonne marche. Prendre l’air, s’occuper autrement que justement se servir des médocs pour faire passer le temps.
Je me suis cachée derrière les opi pour la journée et le soir je me culpabilisais tellement que je m’assomme d’imovane, 3 et même 3 et demi.
En gros, je ne voulais plus penser.
Et tu as totalement raison, lorsque l’on arrête, physiquement ça va à peu près et ça je pense c’est parce qu’on a la motivation (extrêmement temporaire) de s’en sortir et d’arrêter. Je pense que c’est aussi une question de rationalité. Je me sens assez minable de vivre comme ça donc j’avoue que mes sevrages m’apportent beaucoup de fierté.
J’ai mal à la tête et je me dis : c’est normal, c’est mérité, tu vas justement trouver un autre moyen de combattre ça.
En ce moment j’essaie de diminuer très très fortement. Sans faire un sevrage sec, je n’y suis pas prête. Mais je ne vais pas avaler mes 60 mg dès 10heures le matin, j’attends facilement 13-14h.
Mais en marchant, en travaillant, honnêtement je n’ai même plus envie, tout simplement car il n’y a plus de rush depuis très très longtemps. C’est sûrement pour ça que tu as touché a tant de substances. Je pense que tu cherchais les premières sensations du départ, quand tu te sentais euphorique et apaisé.
Mais... je te le confirme, physiquement ça va. Moi je m’oblige à aller courir, ramasser du bois, sortir le chien, faire les courses. Je me trouve une parade qui va me détourner des opi pendant une heure !
Cela étant... j’ai changé d’attitude. Et c’est peut-être bien car j’ai laissé trop de gens se rapprocher de moi. J’étais hyper sociable, beaucoup trop. J’étais totalement désinhibée sous opi. Alors oui, c’était sympa, délirant, fun, et je me sentais bien.
Aujourd’hui je manque de patience, j’envoie bouler ceux qui me collent xD alors qu’avant j’appréciais carrément leur présence.
La vie me paraît différente mais pas moins belle attention ! Je trouve que l’on peut être fiers, de reprendre les choses en main. J’aime beaucoup surmonter chaque journée. Quand mes jambes tirent, que mon dos est raide et que ça tape dans ma tête, je me dis « non tu sors, tu vas prendre l’air » et si ça passe pas, au pire du spifen.
Mais j’en sais rien, personne ne sait autour de moi, je me bats toute seule, justement je ne décevrai personne et je peux aller à mon rythme. Mais je suis fière de moi, à chaque nouveau jour, j’ai un but : ne pas craquer.
Pour ça, oui il faut dormir.
Je pense, et ce n’est que mon avis, qu’il faut éviter tous ces mélanges... rien que opi et benzo ce n’est pas rdr.
Un stick au coucher ça me parait énorme aussi. Le donormyl est en vente libre, n’empêche qu’il assomme bien.
Il faudrait trouver ce qui peut t’apaiser, pour avoir une nuit calme, un sommeil réparateur.
Du sport pour ton corps, faire revenir les bonnes choses qui sont naturelles : sérotonine, dopamine, endorphine.
Hydrate toi bien, mange. Et laisse toi un petit peu de temps. Tu as en tout cas un discours et une logique très lucide je trouve.
Tes écarts font partie du passé et tu as le droit d’avancer, tu le peux. Et je pense sincèrement que tu y arriveras avec un sevrage dégressif. Ça te permettra de ne pas craquer au bout de dix jours.
Je consomme quotidiennement du valium, de l,oxynorm ou codéine, et de l’imovane (beaucoup beaucoup trop !!).
Jusqu’ici j’avais un médecin traitant pour les opi, qui a tout arrêté brutalement, qui ne voulait plus m’accompagner en ce sens.
Et récemment ma psy m’a annoncée qu’elle partait en retraite. Faut avouer que je ne la vois que pour les ordonnances car elle sera bien là seule à me filer 3 somnifères le soir....
Donc’ comme toi, j’ai des moments, des matins où je me lève et je me dis : allez c’est bon, sois forte et dépasse ça.
En soi (comme tu l’écris si bien : ) ). C’est vrai que ça n’est pas insurmontable et comme toi je l’ai constaté plusieurs fois. Un peu mal dans les jambes comme si j’avais beaucoup couru, et puis ces maux de tête mais sans plus. Une bonne marche. Prendre l’air, s’occuper autrement que justement se servir des médocs pour faire passer le temps.
Je me suis cachée derrière les opi pour la journée et le soir je me culpabilisais tellement que je m’assomme d’imovane, 3 et même 3 et demi.
En gros, je ne voulais plus penser.
Et tu as totalement raison, lorsque l’on arrête, physiquement ça va à peu près et ça je pense c’est parce qu’on a la motivation (extrêmement temporaire) de s’en sortir et d’arrêter. Je pense que c’est aussi une question de rationalité. Je me sens assez minable de vivre comme ça donc j’avoue que mes sevrages m’apportent beaucoup de fierté.
J’ai mal à la tête et je me dis : c’est normal, c’est mérité, tu vas justement trouver un autre moyen de combattre ça.
En ce moment j’essaie de diminuer très très fortement. Sans faire un sevrage sec, je n’y suis pas prête. Mais je ne vais pas avaler mes 60 mg dès 10heures le matin, j’attends facilement 13-14h.
Mais en marchant, en travaillant, honnêtement je n’ai même plus envie, tout simplement car il n’y a plus de rush depuis très très longtemps. C’est sûrement pour ça que tu as touché a tant de substances. Je pense que tu cherchais les premières sensations du départ, quand tu te sentais euphorique et apaisé.
Mais... je te le confirme, physiquement ça va. Moi je m’oblige à aller courir, ramasser du bois, sortir le chien, faire les courses. Je me trouve une parade qui va me détourner des opi pendant une heure !
Cela étant... j’ai changé d’attitude. Et c’est peut-être bien car j’ai laissé trop de gens se rapprocher de moi. J’étais hyper sociable, beaucoup trop. J’étais totalement désinhibée sous opi. Alors oui, c’était sympa, délirant, fun, et je me sentais bien.
Aujourd’hui je manque de patience, j’envoie bouler ceux qui me collent xD alors qu’avant j’appréciais carrément leur présence.
La vie me paraît différente mais pas moins belle attention ! Je trouve que l’on peut être fiers, de reprendre les choses en main. J’aime beaucoup surmonter chaque journée. Quand mes jambes tirent, que mon dos est raide et que ça tape dans ma tête, je me dis « non tu sors, tu vas prendre l’air » et si ça passe pas, au pire du spifen.
Mais j’en sais rien, personne ne sait autour de moi, je me bats toute seule, justement je ne décevrai personne et je peux aller à mon rythme. Mais je suis fière de moi, à chaque nouveau jour, j’ai un but : ne pas craquer.
Pour ça, oui il faut dormir.
Je pense, et ce n’est que mon avis, qu’il faut éviter tous ces mélanges... rien que opi et benzo ce n’est pas rdr.
Un stick au coucher ça me parait énorme aussi. Le donormyl est en vente libre, n’empêche qu’il assomme bien.
Il faudrait trouver ce qui peut t’apaiser, pour avoir une nuit calme, un sommeil réparateur.
Du sport pour ton corps, faire revenir les bonnes choses qui sont naturelles : sérotonine, dopamine, endorphine.
Hydrate toi bien, mange. Et laisse toi un petit peu de temps. Tu as en tout cas un discours et une logique très lucide je trouve.
Tes écarts font partie du passé et tu as le droit d’avancer, tu le peux. Et je pense sincèrement que tu y arriveras avec un sevrage dégressif. Ça te permettra de ne pas craquer au bout de dix jours.
Hors ligne
- Kageyama
- Nouveau membre
- 000
- Inscrit le 25 Mar 2021
- 3 messages
Merci de vos réponses :)
Surtout la tienne Mauddamier ^^'
Top ton partage! ça fait plaisir de voir qu'on est pas seul dans cette situation plutôt inconfortable. Je te souhaite d'y arriver à ton rythme, profites de la vie il ya pleins de belles choses autres que les médicaments pour nous rendre beau / belle, heureux et heureuse même si ces salopards sont biens bons aha
Je sais a peu près à quoi m'attendre et je pense que j'ai vraiment besoins d'aide. Ca va pas être une partie de plaisir mais comme tu dis les erreurs du passé sont au passé il faut avancer !
Encore merci :):):)
Surtout la tienne Mauddamier ^^'
Top ton partage! ça fait plaisir de voir qu'on est pas seul dans cette situation plutôt inconfortable. Je te souhaite d'y arriver à ton rythme, profites de la vie il ya pleins de belles choses autres que les médicaments pour nous rendre beau / belle, heureux et heureuse même si ces salopards sont biens bons aha
Je sais a peu près à quoi m'attendre et je pense que j'ai vraiment besoins d'aide. Ca va pas être une partie de plaisir mais comme tu dis les erreurs du passé sont au passé il faut avancer !
Encore merci :):):)
Hors ligne
hello, d'après mon expérience en terme de sevrage (en clinique).
Je te conseil de stopper progressivement le rythme des Benzos... même si tu en as pour 6 mois.
Tu verras tu seras tout aussi bien sans.
MAIS les opiacés, c'est une merde ayant fait un sevrage au Tramadol qui s'est merveilleusement déroulé, je peux te dire que malgré tout la premiere semaine est difficile.
Le mieux pour les opiacés c'est de voir ton médecin (peut-être méthadone à petite dose) ou bien psychiatre qui va t'aider.
Bien à toi, ZefyLeTox
Je te conseil de stopper progressivement le rythme des Benzos... même si tu en as pour 6 mois.
Tu verras tu seras tout aussi bien sans.
MAIS les opiacés, c'est une merde ayant fait un sevrage au Tramadol qui s'est merveilleusement déroulé, je peux te dire que malgré tout la premiere semaine est difficile.
Le mieux pour les opiacés c'est de voir ton médecin (peut-être méthadone à petite dose) ou bien psychiatre qui va t'aider.
Bien à toi, ZefyLeTox
Dans la vie, j'ai eu le choix entre l'amour, la drogue et la mort. J'ai choisi les deux premières et c'est la troisième qui m'a choisi...
Jim Morrison
Hors ligne
- Kageyama
- Nouveau membre
- 000
- Inscrit le 25 Mar 2021
- 3 messages
Bonjour Zefy !
Tu me rassures car c'est surtout le sevrage des benzos qui me fait peur. Merci pour tes conseils je vais continuer encore un peu à profiter du stock qu'il me reste, je vais ensuite aller voir un medecin et psy, supprimer mon contact qui me fournie de l'oxy et après on est partit pour sortir de tout ça!
Encore merci et bon week end !
Tu me rassures car c'est surtout le sevrage des benzos qui me fait peur. Merci pour tes conseils je vais continuer encore un peu à profiter du stock qu'il me reste, je vais ensuite aller voir un medecin et psy, supprimer mon contact qui me fournie de l'oxy et après on est partit pour sortir de tout ça!
Encore merci et bon week end !
Hors ligne
Sujets similaires dans les forums, psychowiki et QuizzZ
 |
[ Forum ] Je peut pas sevrage benzo
|
2 |
|
[ Forum ] Arrêt & Sevrage - Besoin de conseil pour sevrage benzo
|
9 |
|
[ Forum ] Sevrage du benzodiazépine
|
3 |
|
[ PsychoWIKI ] Opioïdes et opiacés | |
|
[ PsychoWIKI ] PAWS, le syndrome prolongé de sevrage | |
|
[ QuizzZ ] Risquez vous une overdose d'opiacé ? (heroine, morphine, methadone)
19139 personnes ont déja passé ce quizzz ! |
|
|
[ QuizzZ ] Etes-vous dépendant aux benzodiazépines ?
16091 personnes ont déja passé ce quizzz ! |
Pied de page des forums
Propulsé par FluxBB
Traduction par FluxBB.fr
Psychoactif est une communauté dédiée à l'information, l'entraide, l'échange d'expériences et la construction de savoirs sur les drogues, dans une démarche de réduction des risques.
Soutenez PsychoACTIF A propos de Psychoactif | Politique de confidentialité | CGU | Contact | 
Flux RSS | Affichage Mobile
Flux RSS | Affichage Mobile
Droit d'auteur : Les textes de Psychoactif de https://www.psychoactif.org sont sous licence CC by NC SA 3.0