#1
- Arthurovita
Nouveau membre
- 03 avril 2021 à 03:44
Bonsoir à tous,
Jai 21 ans, je fume des joints depuis que j'ai 14 ans tout les jours, très jeune, en "galère" de shit/beuh j'ai pu prendre toutes sortes de benzo
(xanax, vallium, tercian, ceresta etc..)
Vers mes 17 ans,
J'ai pris pour la première fois de la.cocaine dans une période difficile, a savoir qu'à cette époque je buvais également tout les jours ou presque sans me.poser de question sur la dependance.
issue d'un millieu familial compliqué ayant naviguer dans les internats, les foyers , une peur de l'abandon ainsi qun manque d'affection, d'amour et de reconnaissance se cacahe sous ma carapace sociale.
Après la rupture amoureuse d'une relation de 2 ans,
j'ai pu prendre de la coke en grande quantité,
je ne travaillais pas, j'ai su me laisser tenter par l'héroïne (fumer et sniffer) , ainsi que par tout les benzos , exta qui passaient.
Avec le temps j'ai trouver du travail, repris le sport , j'avais meme arrêter de fumer des joints quelques mois,
ma vie prenais un nouveau chemin;
Puis,
Un des amis les plus proches que j'avais est décédé l'été dernier,
la descente au enfers a repris : shit, alcool, benzo
et coke
en soirée, puis,
sur mes mes journées de repos,
ensuite même au travail au point de taper ma trace au toilette pendant ma.pause,
pour au final trouver raison,
Me remettre dans le droit chemin,
jusqu'au prochain coup dur émotionnelle qui relanceras le manque.
Qui relanceras cette guerre avec moi même, avec mes addictions.
J'aimerais, savoir, comprendre, pourquoi ce besoin de retourner vers les substances dans mes.episode depressif ?
Cherche - je a combler un vide ? Quelqu'un se reconnait il.dans mes écrit ?
Puis surtout est ce normal ? ou en tout cas une "façon" d'aller se trouver pour mieux se comprendre ? Où au contraire une dangereuse pente a ne pas emprunter ?
(A savoir que peut importe mon état moral, les drogues peuvent me rends ultra énergique, positif, comme plomber dans.un Bad mois sans raison )
Merci de m'avoir lu jusqu'au ici j'ai vraiment besoin d'aide
Jai 21 ans, je fume des joints depuis que j'ai 14 ans tout les jours, très jeune, en "galère" de shit/beuh j'ai pu prendre toutes sortes de benzo
(xanax, vallium, tercian, ceresta etc..)
Vers mes 17 ans,
J'ai pris pour la première fois de la.cocaine dans une période difficile, a savoir qu'à cette époque je buvais également tout les jours ou presque sans me.poser de question sur la dependance.
issue d'un millieu familial compliqué ayant naviguer dans les internats, les foyers , une peur de l'abandon ainsi qun manque d'affection, d'amour et de reconnaissance se cacahe sous ma carapace sociale.
Après la rupture amoureuse d'une relation de 2 ans,
j'ai pu prendre de la coke en grande quantité,
je ne travaillais pas, j'ai su me laisser tenter par l'héroïne (fumer et sniffer) , ainsi que par tout les benzos , exta qui passaient.
Avec le temps j'ai trouver du travail, repris le sport , j'avais meme arrêter de fumer des joints quelques mois,
ma vie prenais un nouveau chemin;
Puis,
Un des amis les plus proches que j'avais est décédé l'été dernier,
la descente au enfers a repris : shit, alcool, benzo
et coke
en soirée, puis,
sur mes mes journées de repos,
ensuite même au travail au point de taper ma trace au toilette pendant ma.pause,
pour au final trouver raison,
Me remettre dans le droit chemin,
jusqu'au prochain coup dur émotionnelle qui relanceras le manque.
Qui relanceras cette guerre avec moi même, avec mes addictions.
J'aimerais, savoir, comprendre, pourquoi ce besoin de retourner vers les substances dans mes.episode depressif ?
Cherche - je a combler un vide ? Quelqu'un se reconnait il.dans mes écrit ?
Puis surtout est ce normal ? ou en tout cas une "façon" d'aller se trouver pour mieux se comprendre ? Où au contraire une dangereuse pente a ne pas emprunter ?
(A savoir que peut importe mon état moral, les drogues peuvent me rends ultra énergique, positif, comme plomber dans.un Bad mois sans raison )
Merci de m'avoir lu jusqu'au ici j'ai vraiment besoin d'aide
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#2
- Stelli
Dinosaure de PA - 03 avril 2021 à 05:45
C’est longtemps ce que j’ai vécu. J’ai commencé pour rendre mes souffrances plus supportables... et puis même si j’ai fini par ralentir le rythme, il y a eu une longue période où je faisais de (gros) extras à chaque fois que le moral n’était pas au top.
Ça a duré quelques années.
Si tu tapes pour combler un vide, un manque affectif, pour apaiser une souffrance, c’est logique de taper + quand tu souffres +
Perso j’ai vécu comme ça un certain nombre d’années (à faire des extras en IV d’héroïne et de coke, ou des speedball), ça m’a aidé à supporter des périodes où j’étais plus que limite. Je peux même dire que l’héroïne m’a « sauvé la vie », car avant de commencer j’étais clairement suicidaire, et là rabla m’a aidée à supporter une réalité insupportable, m’a permis de tenir le coup. En même temps ça représentait un risque, mais un risque que j’assumais, et qui me permettait d’être toujours en vie...
Ça fait plus de 15ans, je m’en tire bien, et je n’ai jamais renoncé à mes consos. Je me garde le droit de taper si j’en ressens l’envie/le besoin. Ça reste assez exceptionnel, dans la mesure où au quotidien je me contente du bedo (qui m’aide bcp à gérer mon anxiété).
À toi de trouver ton équilibre entre trop de consos et juste assez pour t’aider, ou plus du tout.
Tu es suivi?
Moi j’étais accompagnée en CSAPA (pendant plus de 10ans), par des personnes au top, ça m’a beaucoup aidée!
Ça a duré quelques années.
Si tu tapes pour combler un vide, un manque affectif, pour apaiser une souffrance, c’est logique de taper + quand tu souffres +
Perso j’ai vécu comme ça un certain nombre d’années (à faire des extras en IV d’héroïne et de coke, ou des speedball), ça m’a aidé à supporter des périodes où j’étais plus que limite. Je peux même dire que l’héroïne m’a « sauvé la vie », car avant de commencer j’étais clairement suicidaire, et là rabla m’a aidée à supporter une réalité insupportable, m’a permis de tenir le coup. En même temps ça représentait un risque, mais un risque que j’assumais, et qui me permettait d’être toujours en vie...
Ça fait plus de 15ans, je m’en tire bien, et je n’ai jamais renoncé à mes consos. Je me garde le droit de taper si j’en ressens l’envie/le besoin. Ça reste assez exceptionnel, dans la mesure où au quotidien je me contente du bedo (qui m’aide bcp à gérer mon anxiété).
À toi de trouver ton équilibre entre trop de consos et juste assez pour t’aider, ou plus du tout.
Tu es suivi?
Moi j’étais accompagnée en CSAPA (pendant plus de 10ans), par des personnes au top, ça m’a beaucoup aidée!
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#3
- Morning Glory
Holofractale de l'Hypervérité - 03 avril 2021 à 06:25
A peu près la même. Dépression, relativement récemment rupture particulièrement difficile, je consomme presque tous les jours à petites doses. C'est pas rdr... Mais consommer pour s'éloigner de ses problèmes ne l'est de toute façon pas. Les risques d'abus sont forcément plus importants, et ça devient une sorte de médicament, c'est une réponse à un problème et donc tant qu'il n'est pas résolu on finit par en avoir besoin, enfin moi c'est comme ça que je le ressens.
Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~
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#4
- Meumeuh
Modérateur
- 03 avril 2021 à 06:55
Morning Glory a écrit
....Mais consommer pour s'éloigner de ses problèmes ne l'est de toute façon pas.
Tout a fait d'accord,
Idem plus jeune , je me "défoncer" soit vis à vis d'un mal-être , mais aussi plus tard quand j'étais dans des situations problématiques
Alors que maintenant et depuis longtemps , j'ai compris qu'il fallait mieux ,.que je puisse pouvoir consommer , lorsque je n'ai pas de gros pb ou de gros soucis..
MM
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#5
- prescripteur
Adhérent PsychoACTIF - 03 avril 2021 à 08:54
Bonjour, ta question (avec ou sans consommation) est posée par des millions de femmes et d'hommes depuis la nuit des temps. Et certains ont essayé d'y répondre par la philosophie, la religion et plus recemment la médecine et la psychologie.
Ce qui veut dire qu'il n'y a pas de réponse simple et qu'il y a beaucoup de chemins possibles pour soulager. Le sport en est un et c'est bien que tu pratiques.
Il est aussi possible que tu sois plus fragile et certains éléments évoquent un trouble bipolaire, qui est fréquent avec les addictions. As tu consulté un psychiatre pour faire un bilan ?
As tu essayé ou as tu lu sur diverses techniques = méditation, sophrologie, etc... et/ou as tu des solutions possibles dans ton environnement (associations etc..) ?
La méditation (et c'est vrai de toutes les méthodes) est utile mais, le plus souvent, il ne faut pas la commencer quand tout va mal mais au contraire quand tout va bien pour t'armer contre les idées noires. Des professionnels (medecins, psys, formateurs) peuvent t'aider.
https://www.20minutes.fr/sante/2695007- … addictions
Donc essaie de ne pas te fixer que sur tes consommations mais de mener ta vie là où tu veux qu'elle aille, sur les plans affectifs, personnels, professionnels etc...
C'est souvent difficile et long mais ça vaut le coup.
Un point important reliant beaucoup de philosophies, la méditation etc.. est de vivre le présent, en écartant autant qu'on le peut le poids d'un passé douloureux ou les fantasmes d'un avenir radieux. Et Judson Brewer par exemple fait l'éloge de la curiosité, explorer tous les aspects du moment présent que ce soit en se douchant, en prenant du café, du cannabis ou de la cocaine. Qu'est ce que je ressens, dans quelles parties du corps etc.. ?
https://www.babelio.com/livres/Brewer-L … ng/1192436
Et ne pas oublier que le present est toujours "médiocre", il n'a pas l'ampleur du passé ou du futur et il faut apprendre à en apprécier toute la saveur !
Amicalement
Ce qui veut dire qu'il n'y a pas de réponse simple et qu'il y a beaucoup de chemins possibles pour soulager. Le sport en est un et c'est bien que tu pratiques.
Il est aussi possible que tu sois plus fragile et certains éléments évoquent un trouble bipolaire, qui est fréquent avec les addictions. As tu consulté un psychiatre pour faire un bilan ?
As tu essayé ou as tu lu sur diverses techniques = méditation, sophrologie, etc... et/ou as tu des solutions possibles dans ton environnement (associations etc..) ?
La méditation (et c'est vrai de toutes les méthodes) est utile mais, le plus souvent, il ne faut pas la commencer quand tout va mal mais au contraire quand tout va bien pour t'armer contre les idées noires. Des professionnels (medecins, psys, formateurs) peuvent t'aider.
https://www.20minutes.fr/sante/2695007- … addictions
Donc essaie de ne pas te fixer que sur tes consommations mais de mener ta vie là où tu veux qu'elle aille, sur les plans affectifs, personnels, professionnels etc...
C'est souvent difficile et long mais ça vaut le coup.
Un point important reliant beaucoup de philosophies, la méditation etc.. est de vivre le présent, en écartant autant qu'on le peut le poids d'un passé douloureux ou les fantasmes d'un avenir radieux. Et Judson Brewer par exemple fait l'éloge de la curiosité, explorer tous les aspects du moment présent que ce soit en se douchant, en prenant du café, du cannabis ou de la cocaine. Qu'est ce que je ressens, dans quelles parties du corps etc.. ?
https://www.babelio.com/livres/Brewer-L … ng/1192436
Et ne pas oublier que le present est toujours "médiocre", il n'a pas l'ampleur du passé ou du futur et il faut apprendre à en apprécier toute la saveur !
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (03 avril 2021 à 12:21)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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