Blocage lors de mon test urinaire en CSAPA

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le crabe tambour homme
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Bonjour à tous,

Je suis un ancien injecteur d'opiacés & d'opioïdes (morphine et oxycodone).
Je suis actuellement et depuis de nombreuses années sous TSO par méthadone (aujourd'hui 60mg/jours avec un seuil maximal en janvier 2018 à 120mg/jours).
Je vivais il y a encore quelques mois à la campagne et j'obtenais de mon médecin traitant que j'ai abusé & manipulé compte tenu de son âge (76 ans), mon traitement TSO (50 mg de méthadone en relais ville) d'un coté et de l'autre de la morphine ou de l'oxycodone (dosages variables).
J'ai "réussi" à obtenir au plus haut de mon TSO (120 mg de méthadone) et de ma morphinomanie 180 mg/jours d'Oramorph que je m'injectais tous les soirs quand ma femme était couchée.
Je ne fais pas l'apologie de mon comportement que je considère comme déplorable et minable (j'ai menti & manipulé un médecin qui n'a pas eu le temps de voir "le piège que je refermais sur lui", le condamnant à me prescrire des doses d'opioïdes toujours croissantes).
Or suite à une séparation de fait (corps et bien) et en prévision d'un divorce (douloureux), j'ai du revenir vivre en ville chez mes parents temporairement. Ce qui m'a amené à revenir au CSAPA et à devoir subir régulièrement des dépistages urinaires dont je ne conteste pas la nécessité.
Le problème est que je présente un blocage psychologique face au petit tube de prélèvement. Impossible d'arriver à uriner lors des contrôles; même seul dans les toilettes.
Je ne sais pas pourquoi, le sphincter de ma vessie se resserre à l'extrême au moment où je dois uriner dans le flacon.
Mon addictologue, ne comprend absolument pas le caractère non désiré de cette impossibilité d'uriner et m'a même dit un jour: "on en parlera à Freud" sur un ton ironique voir cynique.
Le testing est à mes yeux normal, je ne le remet pas en cause. Mais j'aimerais obtenir un peu de foi dans mes propos de la part de mon addictologue qui la dernière fois où je n'ai pas su uriner m'a condamné à ce que je considère comme une punition injuste: retour à la délivrance quotidienne et à la lourdeur du soin qui en découle.

Est-ce que certains d'entre vous connaissent ce "blocage" psychologique face au tube de prélèvement? Pour être vulgaire, est-ce que certains d'entre vous n'arrivent pas à pisser sur commande? Suis-je le seul à vivre ce stigmate qui crée un climat de méfiance de la part de mon addictologue?
Pour ma part, à chaque tentative, je bois deux litres à trois litres de café et d'ice tea. Ce qui engendre une douleur à la vessie au bout d'un certains temps sans pour autant obtenir la libération de l'urine dans les toilettes du CSAPA.
Je dois rencontrer mon addictologue demain, le 03 mai et je compte lui présenter et lui proposer un test de dépistage salivaire ( RAPID STAT, l'ancien modèle utilisé par les forces de l'ordre) que j'ai acheté à mes frais.
D'autant plus que le CSAPA a pour projet de quitter le testing urinaire au profit du testing salivaire.
J'angoisse à l'idée de me retrouver face à un mur d'incompréhension et de jugement et disons le franchement: de connerie.
Dire à un patient qui souffre d'un blocage psychologique pour uriner en centre: "On en parlera à Freud" est à mes yeux une preuve de connerie et de "serment d'hypocrite".
Les infirmières, au pouvoir trop limité, ont en revanche pris toute la mesure de ma détresse face à ce blocage. Mais elle n'arrive pas à faire comprendre au médecin que je suis sincère. Je ne consomme plus aucun produit autre que ma méthadone.
Je redoute donc à nouveau une punition pour ne pas avoir réussi à fournir un échantillon d'urine.
Je suis pourtant disposé à payer de mes deniers, des dépistages salivaires (2 ou 3 d'avance).
Dans l'attente de vous lire

Dernière modification par pierre (20 novembre 2022 à  14:09)

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Marco 68 homme
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le crabe tambour a écrit

Je redoute donc à nouveau une punition pour ne pas avoir réussi à fournir un échantillon d'urine.
Je suis pourtant disposé à payer de mes

Ciao j'ai eu le même problème et j'ai résolu en mettant une main dans l'eau pendant l'opération.  Même deux doigts ds un petit verre et là sortait.
Si vraiment tu n'as rien consomme ne te laisse pas faire


La Fiorentina é una fede

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le crabe tambour homme
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Merci Marco 68.

J'essayerai ce que tu me conseilles.
C'est un véritable problème pour moi.
Et non je suis totalement abstinent depuis 5/6 mois. Pas même un Dafalgan codéiné ou un suppositoire de Lamaline.

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cependant
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Salut,

Cela dit moi je trouve vraiment abusé ce flicage !!
Pour moi ça n'a aucune légitimité thérapeutique dans des échanges sereins d'une relation thérapeutique

Pourquoi ils font subir ça ? sad

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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le crabe tambour homme
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Personnellement, je ne remet pas en doute de la nécessité du testing. Mais je demande que dans un cas comme le mien, le doute puisse bénéficier (toutes évaluations faites) à l'usager.

J'ai vu mon addictologue à 15 heures ce jours, comme indiqué. Il me laisse un peu de mou parce que j'ai connu un état de crise qui a duré 3 semaines. 3 semaines suicidant.
Les infirmières et le personnel du CSAPA ont du faire remonter jusqu'au médecin la souffrance que je vis au quotidien de ne pas être capable de prouver ma bonne foi.

Pour vous resituer l'une des dernières tentatives de prélèvement urinaire: j'ai craqué nerveusement suite à 4 jours d'angoisse. 4 jours à me dire: "je ne vais pas arriver à uriner".
Au comble de la détresse liée à ce dépistage récurent associée à d'autres contraintes majeures (attente d'une condamnation pour usage de stupéfiants illicites: cannabis, en état de récidive), deuil de mon union maritale encore douloureux à cette époque, information reçue et confirmée que mon état psychiatrique est totalement incompatible avec toute reprise de travail (je suis psychotique maniaco-dépressif)... bon pour le rebus en somme, rejet de la part de mon ancienne épouse qui refuse tout contact alors que je ne veux pas être son ennemi ou son adversaire dans la procédure de divorce (je ne demande rien, aucune indemnités compensatoires), culpabilité écrasante liée à mon passé de morphinomane et d'opiomane (au sens contemporain du terme: usage par IV de morphine et d'oxycodone à hautes doses: shoot de 240 mg de morphine et de 160 mg d'oxycodone soient environ 320 mg de morphine équivalent en plus de mon TSO... en shoot à la chaine), constat d'échec de ma vie (15 ans de consommation de produits pharmacologiques durs. Car comme le disait Gainsbourg: "j'ai tout réussi sauf ma vie"), complexe extrême lié à mon image (crane osseux, visage émacié sans aucune dent - elles ont toutes cassé à cause de la méthadone-, maigreur importante et parfois dos vouté "comme un petit vieux" comme le chante Mano Solo dans "au creux de ton bras").

J'ai donc un jour craqué face à Hélène, l'infirmière après 4 nuits infernales, 4 nuits d'angoisse liées à ce dépistage que je n'arrive pas à réaliser malgré ma volonté de montrer ma probité.
J'ai sorti 2 balles que je porte toujours dans mon petit porte monnaie (j'en ai beaucoup d'autres): 1 balle de 22 long rifle et une balle de .222 remington en explosant littéralement moralement au vol, acculé par ce test que je ne n'arrive pas à faire et j'ai déclaré: "je ne sais pas laquelle salira le moins la tapisserie du salon ou la salle de bain de mes parents" (je suis détenteur d'arme à feu en qualité d'ancien tireur sportif). Et en répétant boucle et en larme, "ainsi va la mort, les absents ont toujours tort".
J'étais arrivé à bout. A bout de tout. Extrêmement fatigué nerveusement. Je n'en pouvais plus de devoir me justifier à nouveau par un prélèvement (le 4ème en 5 mois). Et j'étais dans un état de mélancolie extrêmement profond accentué par cet énième dépistage.
Si mes parents avaient été absent l'après-midi même (la délivrance ayant eu lieu à 11h30 au CSAPA), je ne vous écrirais pas à cet instant, à cette heure. Je pense que je serais mort par balle de ma main... suicidé l'après-midi même debout face à la glace de la salle de bain ou assis dans la canapé du salon, la crosse callée au sol et le canon sous la mâchoire.
Aucun mot, aucune lettre prévus, acculé par une somme de contraintes dont un test qui m'avait ruiné 4 nuits et 4 jours. 4 nuits et 4 jours à angoisser. Au paroxysme de l'angoisse de subir une énième mesure de rétorsion: Retour à la délivrance quotidienne.
Les infirmières ont fait remonter en urgence je pense mon comportement "borderline" & ma souffrance jusqu'au médecin, je pense et... miracle, j'ai un dépistage urinaire autorisé à domicile.
Comme quoi des solutions existent et que me dire: "On en parlera à Freud", la dernière fois est contreproductif. Pire: cynique et stigmatisant.

Je reste par ailleurs en délivrance bi-hebdomadaire, ce qui me soulage.
Je n'en peux plus de me rendre au CSAPA et d'être aliéné à la délivrance de ma méthadone.
J'ai connu le relais ville. A cotés la délivrance en CSAPA est lourde. Il faut toujours attendre. Attendre que l'infirmière soit prête à recevoir les usagers, attendre son tour et y passer 2 fois par semaine voir tous les jours en cas de "punition" comme l'avant dernière fois si on n'arrive pas à uriner.

Je pense que le médecin a enfin pris toute la mesure de ma souffrance de ne pas être capable de montrer "patte blanche" et il a enfin compris que je n'en pouvais rien.

Je suis soulagé.

Merci à tous pour vos post. ça fait du bien de se sentir compris et soutenu.

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kaneda homme
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le crabe tambour a écrit

Salut, je te comprend j'ai bien connu les dépistages au CSAPA.

Tu te mes trop la pression, ce n'est pas grave de ne pas pouvoir faire le test.

Ils n'ont pas une psychologue dans ton CSAPA tu pourrais peut-être prendre Rdv et lui expliqué ton problème ? Ça peut être une bonne idée non ?

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le crabe tambour homme
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Bonsoir Kaneda et à tous,

Il est vrai que le dépistage me place dans une position extrêmement anxiogène. Je ne comprend absolument pas d'où cela vient. Je n'arrive plus du tout à fournir un tube plein ou même partiellement plein.
J'ai toujours éprouvé de grande difficulté à fournir l'échantillon.

J'ai rendez-vous avec la psychologue du CSAPA, Catherine, ce 6 mai dans la matinée.

Et concernant mon dépistage à domicile, l'infirmière (IDE) passe après demain entre 9 heures et 9h30. Je vais emplir le flacon la veille au soir le plus tardivement possible et le placer au réfrigérateur dans son emballage scellé par sécurité sanitaire.
J'ai peur de ne pas y arriver au réveil avant la venue de l'IDE à uriner.

Je commence même parfois à ne plus savoir uriner chez moi en temps normal. Je suis obligé de m'assoir, prendre un livre sur les avions (littérature de toilettes) et attendre que le sphincter daigne s'ouvrir. Parfois je reste 5 minutes à attendre comme un con. Même en ayant pourtant fortement envie

J'éprouve un vrai blocage nerveux que je ne comprend absolument pas. Je n'ai rien à me reprocher. Aucune consommation (même de cannabis depuis quelques semaines).

Ton idée sera abordée lors de l'entretien avec la psychologue. Merci du conseil

C'est un vrai calvaire. J'ai déjà bu 2 à 3 litres par le passé, avec une douleur terrible à la vessie sans réussir pour autant à uriner au CSAPA. Une torture... pour rien.

Ce problème commence à me dépasser franchement & devient de pus en plus insoluble.
Je rentre dans une spirale, un cercle vicieux où je perd toute confiance et toute légèreté face à cet acte simple: uriner.

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Psychonogeek homme
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salut pourquoi tu  fais pas une prise de sang dans un laboratoire tu leurs colles les résultats des analyses sous le nez et bam!  et vous avez de la chance en Suisse polamidon sèvre long nous en France obligé de se taper la méthadone racémique avec les effets secondaires sur certaines personnes surtout  cardiaque de la dextromethadone  qui n' a que 1 /3 des effets opioïde de la levo pareil pour le sulfate de morphine selon les régions impossible de se la faire prescrire comme tso

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Marco 68 homme
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En étant sous metha c'est normal d'avoir difficulté à uriner, moi aussi je dois le faire assis. Essaye la main ds l'eau ça aide

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meumeuh homme
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Marco 68 a écrit

En étant sous metha c'est normal d'avoir difficulté à uriner,

Marco,  non je dirais que cela dépend des personnes et peut être  de leur âge aussi ?

Mais perso je n'ai aucun problèmes, à devoir uriner, avec un débit tél que je suis presque un nettoyeur haute pression si je bois plus de 1.5 Litres d'eau  par jour :)

Dernière modification par meumeuh (04 mai 2022 à  08:55)

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kaneda homme
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meumeuh a écrit

Marco 68 a écrit

En étant sous metha c'est normal d'avoir difficulté à uriner,

Marco,  non je dirais que cela dépend des personnes et peut être  de leur âge aussi ?

Je pense que la posologie joue aussi. Moi plus j'ai un haut dosage plus j'attends avant d'uriner.

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Marco 68 homme
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meumeuh a écrit

peut être  de leur âge aussi ?

Ah, tu me traite de vieux maintenant..?


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meumeuh homme
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Marco 68 a écrit

meumeuh a écrit

peut être  de leur âge aussi ?

Ah, tu me traite de vieux maintenant..?

bien sur que non boulet

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Psychonogeek homme
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je me suis trompé la dextromethadone a 1/5 des effets opioïde de la levo.

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le crabe tambour homme
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Bonjour à tous,

Tout d'abord, sachez que vos messages plein d'attention sont un réconfort pour moi.

Comme je l'ai expliqué, mon addictologue a enfin compris que l'impossibilité d'uriner au CSAPA pour moi est une source de souffrances importantes.
Je pense que les infirmières ont bien fait remonter la douleur psychologique que je ressens à ne pas pouvoir "montrer patte blanche".

Je n'ai rien à me reprocher excepté la prise sporadique de cannabis.

J'ai pu bénéficié d'une ordonnance pour une analyse d'urine à domicile.

Le prélèvement a eu lieu ce matin à 7 h30 avec (pardonnez moi l'expression) l'envie de pisser au réveil.

Je dois recevoir normalement les résultats par voie postale d'ici 48 à 72 heures. Ils seront sans reproche.

L'addictologue a souhaité contrôler l'absence de consommation d'héroïne, de cocaïne, de cannabis et de méthamphétamine.
Ce que j'ai du mal à comprendre c'est qu'il n'a pas prescrit de recherche d'EDDP (métabolite méthadone), ni de benzodiazépines ou encore d'oxycodone.

Car comme je l'ai expliqué, j'ai abusé mon ancien vieux médecin (76 ans) pour me défoncer à l'Actiskénan, au Skénan LP et en rotation à l'oxycodone (Oxycontin, et OxyNorm).
Je suis ce que j'appelle un ancien toxicomane "de salon" (sans jugement de valeur vis à vis des usagers traditionnels). Je n'ai jamais pris d'héroïne. J'ai toujours utilisé des produits pharmaceutiques obtenus sur ordonnance et délivrés en pharmacie. Je suis étranger au monde de la toxicomanie (dealers, héro, argent à débourser en quantité pour payer les produits).

En fait pour faire simple, j'ai abusé le système de santé français (sécurité sociale) et de soin (médecin et pharmacie).

A ce jour, j'éprouve une grande culpabilité liée à mon passé de consommateur. Je ne sais pas si les doses que je prenais étaient conséquentes mais j'ai fait 5 surdoses dont 4 avec effets curarisant ou au minimum partiellement curarisant (mon système respiratoire neuro-végétatif est tombé en rade suite à 4 injections différentes, m'obligeant à conceptualiser ma respiration). Pour faire simple je suis un poly-miraculé.

J'aimerais savoir si 240 mg en fix de morphine ou 160 mg d'oxycodone sont des doses importantes? Est-ce que quelqu'un a déjà pratiqué ce type d'injection et à quel dosage? Pour ma part, il me semble que ces doses sont importantes mais je peux me tromper. Toujours est-il que je shootais en plus de mon TSO à la méthadone. Ce qui augmentait les risque de surdose ou d'overdose.

J'ai connu juste avant ma première surdose un flash à la morphine (ce qui est normalement impossible à obtenir contrairement à l'héroïne). J'avais préparé 10 seringue de 2,5 ml ou 3 ml dosé chacune à 15 mg d'Oramorph. En 20/22 minutes j'ai pratiqué les 10 injections. Ne sentant aucun effet, j'ai abandonné les petits flacons en plastique d'Oramorph au profit du compte goutte de la même marque, plus concentré. J'ai prélevé 40 mg de morphine que je me suis injecté avec beaucoup de rapidité, le bras pissant le sang des 10 premières injections (150 mg au total). Ce qui m'a conduit à ressentir à 190 mg en moins de 30 minutes pour tout m'injecter à un flash qui m'a fait prendre une dernière goulée d'air, la tête se renversant en arrière. Et là, je me suis aperçu que je ne respirais plus de manière inconsciente. Pendant 4 à 5 heures (angoissantes), j'ai du "penser" à respirer. C'est un anesthésiste qui m'a expliqué par la suite que j'avais été victime d'un effet dit "curarisant".

Je n'ai aucune idée de l'importance de ma morphinomanie (je suis monté à 240 mg plusieurs fois) et de mon opiomanie au sens contemporain du terme (160 mg d'oxycodone).
Ce n'est pas que je veuille établir un record ou me mesurer à autrui dans une pulsion mortifère. Mais j'aimerais savoir si d'autres ont déjà connu ce type de produit et à quel dose en IV.
Cela me permettrait de me situer dans l'échelle de gravité de mon intoxication passée pour mieux la comprendre.

Merci par avance et merci à tous pour tout.

Amicalement

Le crabe tambour

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Marco 68 homme
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Les chiffres sont relatives er subjective,  un non dépendant peut mourir avec 20 30mg de morphine iv, moi j'en shootais 600mg/j pour être normal. Pour mes extra oxy je fais des shoot de 400 500mg et la boîte de 28 à 80mg me fait un jour, voir un jour et demi si je me tiens....
Ici sur le site plein d'utilisateur sont à ces dosages même plus
Tout dépend de la tolérance de chacun

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