La consommation contrôlée est-elle possible malgré une addiction sévère ?
Publié par Wira,
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- Wira
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Bonjour,
Je poste aujourd'hui sans savoir si c'est mon addiction qui parle ou bien ma véritable personne...
Je m'explique : je suis sortie il y a 1 semaine d'une cure de sevrage en milieu hospitalier de 14 jours pour arrêter le cannabis. Cela fait donc 3 semaines que je n'ai pas fumé, que je suis clean, sobre, malgré les difficultés de la vie.
Je n'ai pas eu de craving la première semaine, un tout petit peu la deuxième. En sortant, c'est très dur. J'ai envie de consommer, très fort.
Ma consommation et ma dépendance étaient très sévères. C'est simple, je coche toutes les cases des questionnaires. Je ne faisais que fumer du matin au soir et parfois du soir au matin, j'ai pris des risques en fumant, je me suis isolée, cela a joué sur ma motivation, mon énergie, mes relations... Aujourd'hui je retrouve plaisir à la vie, et on voit sur mon visage que les couleurs sont revenues et les cernes sont parties, j'ai beaucoup plus de répartie et mon débit de parole, mes gestes se sont accélérés.
Néanmoins je me pose une question. J'ai un petit papier donné par l'hôpital, à la base au sujet de ma consommation d'alcool, qui s'appelle "Règles pour une consommation contrôlée". Je crois que vous voyez où je veux en venir...
Est-il possible quand on a vécu une dépendance au cannabis aussi grande de retrouver une consommation contrôlée de ce produit ? De ne pas en abuser, et que ça ne nous détruise pas la vie ?
Je sais qu'au sujet de l'alcool, quelques gorgées peuvent suffire à réactiver la machine, je crois qu'il y a quelque chose de neurobiologique en jeu. Est-ce le même mécanisme pour le cannabis ?
En fait, la question que je me pose c'est : est-ce que dans quelques semaines ou mois, je pourrais refumer sur un joint sans repartir dans l'addiction ? Si oui, est ce qu'il faut se sentir "prête" ou est ce qu'il faut juste savoir gérer le "après" ?
Si quelques personnes pourraient avoir des retours sur ces situations, ce serait avec grand plaisir de vous lire.
Bonne journée/soirée et à bientôt
Je poste aujourd'hui sans savoir si c'est mon addiction qui parle ou bien ma véritable personne...
Je m'explique : je suis sortie il y a 1 semaine d'une cure de sevrage en milieu hospitalier de 14 jours pour arrêter le cannabis. Cela fait donc 3 semaines que je n'ai pas fumé, que je suis clean, sobre, malgré les difficultés de la vie.
Je n'ai pas eu de craving la première semaine, un tout petit peu la deuxième. En sortant, c'est très dur. J'ai envie de consommer, très fort.
Ma consommation et ma dépendance étaient très sévères. C'est simple, je coche toutes les cases des questionnaires. Je ne faisais que fumer du matin au soir et parfois du soir au matin, j'ai pris des risques en fumant, je me suis isolée, cela a joué sur ma motivation, mon énergie, mes relations... Aujourd'hui je retrouve plaisir à la vie, et on voit sur mon visage que les couleurs sont revenues et les cernes sont parties, j'ai beaucoup plus de répartie et mon débit de parole, mes gestes se sont accélérés.
Néanmoins je me pose une question. J'ai un petit papier donné par l'hôpital, à la base au sujet de ma consommation d'alcool, qui s'appelle "Règles pour une consommation contrôlée". Je crois que vous voyez où je veux en venir...
Est-il possible quand on a vécu une dépendance au cannabis aussi grande de retrouver une consommation contrôlée de ce produit ? De ne pas en abuser, et que ça ne nous détruise pas la vie ?
Je sais qu'au sujet de l'alcool, quelques gorgées peuvent suffire à réactiver la machine, je crois qu'il y a quelque chose de neurobiologique en jeu. Est-ce le même mécanisme pour le cannabis ?
En fait, la question que je me pose c'est : est-ce que dans quelques semaines ou mois, je pourrais refumer sur un joint sans repartir dans l'addiction ? Si oui, est ce qu'il faut se sentir "prête" ou est ce qu'il faut juste savoir gérer le "après" ?
Si quelques personnes pourraient avoir des retours sur ces situations, ce serait avec grand plaisir de vous lire.
Bonne journée/soirée et à bientôt
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Bien entendu, il est possible de choisir le moment.
En plus, moins tu fumes, plus tu kiffes.
Cela peut se faire avec de l'aide, mais pas dit que le premier psy qui te recevra dans quelques mois va accepter de débuter une thérapie comportementale pour que tu maîtrises ta consommation de cannabis.
Encore moins dans une structure de soins spécialisés ?
Si tu dois reconsommer, change de set and setting en choisissant et en programmant le moment pour une occasion particulière.
Impose toi des règles quand au renouvellement à espacer dans le temps le plus possible.
C'est plus facile à mettre en place quand on a une vie assez structurée et un truc du genre travail et loisirs capables de mobiliser ton esprit sans la case fumette.
Bien entendu, le risque de réactiver le comportement existe, neurochimique direct, indirect ou pas.
En plus, moins tu fumes, plus tu kiffes.
Cela peut se faire avec de l'aide, mais pas dit que le premier psy qui te recevra dans quelques mois va accepter de débuter une thérapie comportementale pour que tu maîtrises ta consommation de cannabis.
Encore moins dans une structure de soins spécialisés ?
Si tu dois reconsommer, change de set and setting en choisissant et en programmant le moment pour une occasion particulière.
Impose toi des règles quand au renouvellement à espacer dans le temps le plus possible.
C'est plus facile à mettre en place quand on a une vie assez structurée et un truc du genre travail et loisirs capables de mobiliser ton esprit sans la case fumette.
Bien entendu, le risque de réactiver le comportement existe, neurochimique direct, indirect ou pas.
Dernière modification par Mister No (17 mai 2022 à 22:35)
Just say no prohibition !
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Bonne idée.
Cela m'est arrivé quelques fois en panne de recourir à de la résine mais pour un sevrage de quelques heures, une nuit tout au plus, mais franchement je trouve que c'est une bonne idée.
Je n'ai jamais essayé plus d'un jour et pas envie, c'est souvent du reconstitué parfumé et quand c'en est pas, c'est du chanvre tout simplement.
Cela m'est arrivé quelques fois en panne de recourir à de la résine mais pour un sevrage de quelques heures, une nuit tout au plus, mais franchement je trouve que c'est une bonne idée.
Je n'ai jamais essayé plus d'un jour et pas envie, c'est souvent du reconstitué parfumé et quand c'en est pas, c'est du chanvre tout simplement.
Dernière modification par Mister No (19 mai 2022 à 18:53)
Just say no prohibition !
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- merlinlescroc
- Nouveau Psycho
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- Inscrit le 31 Mar 2022
- 93 messages
ouais le gout est particulier j'avous. par moment je prend du vin pour calmer un peu, c'est surtout le soir ou c'est dur.
j'ai un traitement quotidien du a ma maladie qui me remplace le bedodo sans ça je peterais les plomb lol
par exemple tu fumes 1 semaine du cbd et après un peu de weed et après tu recommence le cdb tu verras ta tolérance va baisser et tu va bcp + kiffer tes petards.
les premiers jours c'est galere si tu fait ça souvent tu verras tu ressentiras moins le manque de la weed.
c'est que mon expérience perso mais avoir quelque jours sobre ça fait pas de mal tu te sens rennaitre lol fumer tout les jours faut vraiment avoir les bons plan ou faire pousser et surtout avoir bcp de thunes
allez courage a toi
j'ai un traitement quotidien du a ma maladie qui me remplace le bedodo sans ça je peterais les plomb lol
par exemple tu fumes 1 semaine du cbd et après un peu de weed et après tu recommence le cdb tu verras ta tolérance va baisser et tu va bcp + kiffer tes petards.
les premiers jours c'est galere si tu fait ça souvent tu verras tu ressentiras moins le manque de la weed.
c'est que mon expérience perso mais avoir quelque jours sobre ça fait pas de mal tu te sens rennaitre lol fumer tout les jours faut vraiment avoir les bons plan ou faire pousser et surtout avoir bcp de thunes
allez courage a toi
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- LLoigor
- Modérateurs
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- Inscrit le 08 Aug 2008
- 10038 messages
Mister No a écrit
Bien entendu, il est possible de choisir le moment.
En plus, moins tu fumes, plus tu kiffes.
Cela peut se faire avec de l'aide, mais pas dit que le premier psy qui te recevra dans quelques mois va accepter de débuter une thérapie comportementale pour que tu maîtrises ta consommation de cannabis.
Encore moins dans une structure de soins spécialisés ?
Si tu dois reconsommer, change de set and setting en choisissant et en programmant le moment pour une occasion particulière.
Impose toi des règles quand au renouvellement à espacer dans le temps le plus possible.
C'est plus facile à mettre en place quand on a une vie assez structurée et un truc du genre travail et loisirs capables de mobiliser ton esprit sans la case fumette.
Bien entendu, le risque de réactiver le comportement existe, neurochimique direct, indirect ou pas.
Entièrement d'accord l'importance d'avoir des activités dans ta vie pour te permettre de moins y penser et t'organiser différemment et je pense un bon atout.
Dans le sens ou "je pense" que c'est sûrement plus simple d'avoir une conso maîtrisé si a côté on a par exemple un taf, des hobbies, des potes, etc...
Ça donne une petite aide non négligeable je pense :)
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Tu peux être certain, d'après mon expérience, passer mes journées au RSA ou occuper un poste à responsabilités change pas mal le set and setting. Encore que les derniers temps, j'étais vraiment dans un parcours d'insertion, je choisissais le moment où je me donnais le droit a la fume. A partir du moment où la therapie a porté ses fruits, même sans taff, j'étais devenu apte à poser un cadre de vie et de conso qui m'allait.
Sans taff, il y a d'autres alternatives, d'autres possibilités mais c'est forcément plus de ressources à puiser.
J'aurais du mal à supporter mes vacances ou un week end sans cannabis, mais je taffe sur des journées de parfois plus de 12 heures et jamais je n'ai le temps d'avoir envie. Ce n'est même pas frustrant, je n'ai pas le temps de m'ennuyer.
Quand je dis que c'est facile, c'est pas tout à fait exact si tu n'as pas une vie bien structurée qui te laisse la possibilité de choisir le moment, ce sera compliqué ou du moins long, comme ce que j'ai vécu.
Le changement ne se fait pas par ta simple bonne volonté, mais quand tu as un cadre de vie bien rempli, cela se fait sans effort, frustration, pire, en appréciant la routine, ces petits moments de bonheur que j'avais sous la main et que je ne voyais plus ou pire que je n'avais jamais vus.
Cela demande un vrai travail, au sens thérapie du terme.
Sans taff, il y a d'autres alternatives, d'autres possibilités mais c'est forcément plus de ressources à puiser.
J'aurais du mal à supporter mes vacances ou un week end sans cannabis, mais je taffe sur des journées de parfois plus de 12 heures et jamais je n'ai le temps d'avoir envie. Ce n'est même pas frustrant, je n'ai pas le temps de m'ennuyer.
Quand je dis que c'est facile, c'est pas tout à fait exact si tu n'as pas une vie bien structurée qui te laisse la possibilité de choisir le moment, ce sera compliqué ou du moins long, comme ce que j'ai vécu.
Le changement ne se fait pas par ta simple bonne volonté, mais quand tu as un cadre de vie bien rempli, cela se fait sans effort, frustration, pire, en appréciant la routine, ces petits moments de bonheur que j'avais sous la main et que je ne voyais plus ou pire que je n'avais jamais vus.
Cela demande un vrai travail, au sens thérapie du terme.
Dernière modification par Mister No (23 mai 2022 à 20:37)
Just say no prohibition !
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