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Salut.
Plus de 2 ans ont passé depuis mon dernier message sur PA et presque autant de temps me séparent de ma dernière consommation de drogues illégales.
J’ai essayé « un peu de tout » mais je suis resté addict à la weed de mes 15 à mes 24 ans, sortant d’une sale période côté pro/familial/affectif en 2019-20, j’ai changé complément ma vie : j’ai enfin un travail que j’aime et ma vie affective s’est nettement améliorée.
En quelques mois et inconsciemment ma consommation a drastiquement baissé suite à une rupture difficile et la rencontre de ma copine actuelle. Cette dernière était si fière lorsque que je lui ai annoncé au nouvel an 2021 mon arrêt total et définitif que c’était ma plus grosse motivation pour ne pas recraquer, elle en a tellement fait pour moi que je ne veux pas la décevoir sur ce point.
Au début j’étais fier de moi et j’étais enfin rassuré par rapport au fait que j’exerce un métier à responsabilité où une mauvaise manœuvre pourrait tuer un collègue dans le pire des cas. Je trouvais ça normal au début d’y penser tout le temps, mais maintenant après plus de 2 ans sans fumer il ne se passe pas une journée sans que je pense à la beuh, à mes souvenirs agréables qu’elle m’a offert et quelques part je ne pense pas avoir fait le deuil de cette ancienne vie.
Les stims, opis, RC etc ne me tentent vraiment plus, mais là ça fait quelques mois que je projette de m’offrir une journée extra dans le dos de mes proches, seul avec quelques joints pour une journée en me coupant du monde. Je pense prendre une journée de congé et de rester toute une aprem a Eindhoven comme à la belle époque. J’ai peu de chance de tomber dans une conso régulière, mon quotidien ne me le permettrai plus.
En vrai je poste cette tartine afin d’être rassuré sur plusieurs points :
- Est ce normal d’y penser aussi souvent après tant de temps ?
- Ai-je tort de m’accorder un petit extra dans le dos de mes proches ?
- Est-ce possible que ça dure toute une vie cette situation ?
Ça m’a surtout fait du bien de résumer tout ça et de m’exprimer sur le sujet avec d’autres personnes qui pourraient avoir vécu la même situation. Merci
Plus de 2 ans ont passé depuis mon dernier message sur PA et presque autant de temps me séparent de ma dernière consommation de drogues illégales.
J’ai essayé « un peu de tout » mais je suis resté addict à la weed de mes 15 à mes 24 ans, sortant d’une sale période côté pro/familial/affectif en 2019-20, j’ai changé complément ma vie : j’ai enfin un travail que j’aime et ma vie affective s’est nettement améliorée.
En quelques mois et inconsciemment ma consommation a drastiquement baissé suite à une rupture difficile et la rencontre de ma copine actuelle. Cette dernière était si fière lorsque que je lui ai annoncé au nouvel an 2021 mon arrêt total et définitif que c’était ma plus grosse motivation pour ne pas recraquer, elle en a tellement fait pour moi que je ne veux pas la décevoir sur ce point.
Au début j’étais fier de moi et j’étais enfin rassuré par rapport au fait que j’exerce un métier à responsabilité où une mauvaise manœuvre pourrait tuer un collègue dans le pire des cas. Je trouvais ça normal au début d’y penser tout le temps, mais maintenant après plus de 2 ans sans fumer il ne se passe pas une journée sans que je pense à la beuh, à mes souvenirs agréables qu’elle m’a offert et quelques part je ne pense pas avoir fait le deuil de cette ancienne vie.
Les stims, opis, RC etc ne me tentent vraiment plus, mais là ça fait quelques mois que je projette de m’offrir une journée extra dans le dos de mes proches, seul avec quelques joints pour une journée en me coupant du monde. Je pense prendre une journée de congé et de rester toute une aprem a Eindhoven comme à la belle époque. J’ai peu de chance de tomber dans une conso régulière, mon quotidien ne me le permettrai plus.
En vrai je poste cette tartine afin d’être rassuré sur plusieurs points :
- Est ce normal d’y penser aussi souvent après tant de temps ?
- Ai-je tort de m’accorder un petit extra dans le dos de mes proches ?
- Est-ce possible que ça dure toute une vie cette situation ?
Ça m’a surtout fait du bien de résumer tout ça et de m’exprimer sur le sujet avec d’autres personnes qui pourraient avoir vécu la même situation. Merci
Dernière modification par Archimede (25 juillet 2022 à 09:06)
Hors ligne
Salut,
Ton message m'evoque plusieurs choses :
-- pour moi, l'arrêt d'une conso ne doit pas se faire pour les autres mais pour soi même... Je sais bien que dans la pratique c'est bien plus complexe que ça, j'ai vu dans mon expérience qu' une relation avec une personne qui consomme (beaucoup ?) influence forcément ma conso aussi et vice-versa, j'ai déjà fait des pauses car un proche me l'a demandé (car ça l'aidait pour son sevrage à elle).
Mais pour moi ça ne doit pas venir que de là...et surtout quelqu'un qui m'aime je ne vois pas pourquoi serait déçu du fait que je consomme. Bien entendu, la morale anti-drogue est bien ancrée, mais c'est quand meme bizarre à mes yeux d'être jugé par une personne qui m'aime par rapport aux consos.
Je comprends au même temps la deception (que pour moi est plutot de la fatigue) dans le cas de conso qui amènent à faire resurgir des comportements violents ou des problèmes financiaires (mais meme dans ces cas là, perso je ne met pas sur le dos des conso, mais de la personne qui se met dans des états qui l'amènent à être violente...), mais juste sur le principe d'une conso, ça me semble bizarre.
Pour moi l'amour est aussi avant tout de la compréhension de l'autre, de ses besoins et ses envies. Et si ça ne correspond pas au nôtres à la possibilité de discuter, échanger etc.
Je ne sais pas si dans ton cas c'est possible, mais moi je penserais justement plutôt de tisser de la confiance...en proposant le week-end défonce à ma copine. Meme si à la base ça la rebute, mais si elle m'aime pour ce que je suis, en enlevant par exemple l'illégalité, ça peut être l'occase pour qu'elle comprenne...voire qu'elle ait même envie d'essayer
Car sinon ça va culpabiliser... Et moi j'ai remarqué que plus je culpabilise moins je gère (car je me dis que je fais n'imp, etc).
-- pour moi oui, c'est « normal » d'avoir envie de ressentir des sensations qu'on a apprécié. Et comme je conçois aussi que des conso occasionnelles peuvent exister (car le contexte et les conditions psy jouent pas mal), je ne vois pas trop de mal à se donner les moyens de faire ça (surtout dans un contexte comme tu le dis "contrôlé" contre les possibles « dérapages »)
Voilà voilà, sois à l'écoute de tes envies et realise tes rêves :)
Ton message m'evoque plusieurs choses :
-- pour moi, l'arrêt d'une conso ne doit pas se faire pour les autres mais pour soi même... Je sais bien que dans la pratique c'est bien plus complexe que ça, j'ai vu dans mon expérience qu' une relation avec une personne qui consomme (beaucoup ?) influence forcément ma conso aussi et vice-versa, j'ai déjà fait des pauses car un proche me l'a demandé (car ça l'aidait pour son sevrage à elle).
Mais pour moi ça ne doit pas venir que de là...et surtout quelqu'un qui m'aime je ne vois pas pourquoi serait déçu du fait que je consomme. Bien entendu, la morale anti-drogue est bien ancrée, mais c'est quand meme bizarre à mes yeux d'être jugé par une personne qui m'aime par rapport aux consos.
Je comprends au même temps la deception (que pour moi est plutot de la fatigue) dans le cas de conso qui amènent à faire resurgir des comportements violents ou des problèmes financiaires (mais meme dans ces cas là, perso je ne met pas sur le dos des conso, mais de la personne qui se met dans des états qui l'amènent à être violente...), mais juste sur le principe d'une conso, ça me semble bizarre.
Pour moi l'amour est aussi avant tout de la compréhension de l'autre, de ses besoins et ses envies. Et si ça ne correspond pas au nôtres à la possibilité de discuter, échanger etc.
Je ne sais pas si dans ton cas c'est possible, mais moi je penserais justement plutôt de tisser de la confiance...en proposant le week-end défonce à ma copine. Meme si à la base ça la rebute, mais si elle m'aime pour ce que je suis, en enlevant par exemple l'illégalité, ça peut être l'occase pour qu'elle comprenne...voire qu'elle ait même envie d'essayer
Car sinon ça va culpabiliser... Et moi j'ai remarqué que plus je culpabilise moins je gère (car je me dis que je fais n'imp, etc).
-- pour moi oui, c'est « normal » d'avoir envie de ressentir des sensations qu'on a apprécié. Et comme je conçois aussi que des conso occasionnelles peuvent exister (car le contexte et les conditions psy jouent pas mal), je ne vois pas trop de mal à se donner les moyens de faire ça (surtout dans un contexte comme tu le dis "contrôlé" contre les possibles « dérapages »)
Voilà voilà, sois à l'écoute de tes envies et realise tes rêves :)
fugu kuwanu hito niwa iwaji
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Merci pour ta réponse, Cependant.
En effet la meilleure des solutions était le dialogue, et il m’a plutôt réussi. Inquiète avant tout pour ma santé, elle a surtout peur des risques inhérents à la combustion et j’ai donc ressorti mon vieux vapo portable qui commençait à prendre la poussière.
Je ne sais pas encore quand je ferai cet extra, à mon avis je vais prendre un petit hôtel à La Haye vu la chaleur actuelle et en profiter, je me réjouie comme un gamin qui va a Disney
J’espère juste ne pas culpabiliser tout seul après coup après 2 ans d’efforts ^^
En effet la meilleure des solutions était le dialogue, et il m’a plutôt réussi. Inquiète avant tout pour ma santé, elle a surtout peur des risques inhérents à la combustion et j’ai donc ressorti mon vieux vapo portable qui commençait à prendre la poussière.
Je ne sais pas encore quand je ferai cet extra, à mon avis je vais prendre un petit hôtel à La Haye vu la chaleur actuelle et en profiter, je me réjouie comme un gamin qui va a Disney
J’espère juste ne pas culpabiliser tout seul après coup après 2 ans d’efforts ^^
Dernière modification par Archimede (01 août 2022 à 05:54)
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- bdm1978
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- Inscrit le 01 Oct 2018
- 47 messages
salut!!
je suis dans le même cas que toi sauf que sa fera un an en septembre, pendant au moins 2 ans je me disait "et si j'arretait tout???" et puis j'ai fait quelques petits malaises lypothymique jusqu'au jour ou j'en ait fait un plus gros, un peu après j'ai eu une sorte de dégout envers me plants (je ne les arrosait plus, je n'allait même plus les voir alors qu'avant je passait facile 30 minutes par jour avec) j'ai finit par les couper et les balancer...
aujourd'hui j'y pense de temps en temps mais sa me gonfle trop de remonter ma tente, relancer une culture etc... (d'ailleurs tout mon matos de culture est en vente) et en tant que gros gros phobique social je me vois mal aller a la recherche d'un dealer...
je suis dans le même cas que toi sauf que sa fera un an en septembre, pendant au moins 2 ans je me disait "et si j'arretait tout???" et puis j'ai fait quelques petits malaises lypothymique jusqu'au jour ou j'en ait fait un plus gros, un peu après j'ai eu une sorte de dégout envers me plants (je ne les arrosait plus, je n'allait même plus les voir alors qu'avant je passait facile 30 minutes par jour avec) j'ai finit par les couper et les balancer...
aujourd'hui j'y pense de temps en temps mais sa me gonfle trop de remonter ma tente, relancer une culture etc... (d'ailleurs tout mon matos de culture est en vente) et en tant que gros gros phobique social je me vois mal aller a la recherche d'un dealer...
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