Ils inventent une alternative à la Ritaline ?
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Ils inventent une alternative à la Ritaline.
Des chercheurs de l’Université créent une classe virtuelle pour stimuler la concentration.
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Le projet de classe virtuelle pour enfants souffrant de troubles de l’attention a gagné le prix de l’innovation 2022 des HUG et de l’Université [de Genève].
LAURENT GUIRAUD
Ils sont seize élèves âgés d’une dizaine d’années et installés dans une salle de classe. Ils parlent, écrivent, éternuent et font des exercices. Leur spécificité? Ces personnages de fiction n’existent que dans une classe virtuelle installée dans un laboratoire d’expériences au sous-sol du Centre médical universitaire (CMU).
Tous font partie du projet «Une classe virtuelle pour enfants souffrant de troubles de l’attention» qui vient de remporter le Prix de l’innovation des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et de l’Université. Cet outil novateur vise à développer une alternative aux médicaments pour les enfants souffrant de ce déficit (avec ou sans hyperactivité).
Assis à un bureau, chapeau muni de 32 électrodes sur le crâne, les participants à ce programme de recherche se retrouvent au beau milieu d’une classe virtuelle grâce à des projections d’images sur des panneaux. Leur tâche: réguler leur attention en essayant de piloter un hélicoptère qui s’affiche sur le tableau. Leur niveau d’attention est surveillé en temps réel par électroencéphalographie. Lorsque les capteurs décèlent une baisse, l’hélicoptère descend.
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Distractions
Au fil du temps, de nombreux distracteurs surviennent. L’entrée du proviseur dans la classe, le passage d’une mouche, l’intervention de la maîtresse ou encore des remarques d’autres élèves visent à déconcentrer le participant. La stratégie développée lors de cette pratique ludique est ensuite appliquée lors d’exercices de calcul, de mémoire et d’attention soutenue.
«L’idée est que les enfants utilisent ensuite les méthodes apprises dans la classe virtuelle au sein de leur classe réelle», indique Carole Guedj, postdoctorante en neurosciences et spécialiste des processus attentionnels.
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Réalité virtuelle
Cette dernière fait partie de l’équipe qui travaille sur ce projet novateur lancé en 2018 par Frédéric Grouiller, physicien IRM. «L’idée était de développer un programme permettant de travailler avec des enfants en combinant l’électroencéphalogramme, la réalité virtuelle et l’IRM fonctionnelle. Cela afin de leur proposer des expériences plus ludiques et stimulantes», précise ce dernier.
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Une partie de l’équipe qui a gagné le Prix de l’innovation 2022 des HUG et de l’Université avec un projet de classe virtuelle pour aider les enfants qui souffrent d’un trouble de l’attention. De gauche à droite: Remi Tyrand, Frédéric Grouiller, Carole Guedj et Lou Planchamp.
LAURENT GUIRAUD
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Financé initialement par un don de Novartis, puis par une aide financière de la Fondation Gertrude von Meissner, cet outil a d’ores et déjà été testé sur six enfants âgés de 6 à 10 ans ne souffrant pas de trouble de l’attention. Et les conclusions sont réjouissantes, selon Carole Guedj: «Ils sont restés motivés tout au long de l’expérience qui a duré douze séances d’une heure.» Elle souligne également une amélioration de la communication entre certaines aires cérébrales impliquées dans les processus attentionnels. Un constat fait grâce aux IRM réalisées au début et à la fin du programme.
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«Une amélioration de la communication entre certaines aires cérébrales impliquées dans les processus attentionnels a été observée.»
Carole Guedj, postdoctorante en neurosciences et spécialiste des processus attentionnels
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L’équipe entame désormais la deuxième phase visant à comparer un groupe de vingt enfants ne présentant pas de difficultés à se concentrer à un groupe de vingt élèves ayant des troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité. Parmi ces derniers, la moitié sera composée d’enfants traités médicalement pour cette pathologie.
Reste à recruter les volontaires pour participer à cette deuxième étude. «La difficulté est surtout de trouver des parents disponibles pour les amener une fois par semaine à l’hôpital», souligne Frédéric Grouiller. Afin de remédier à cet obstacle, l’équipe envisage d’insérer ce programme dans un casque de réalité virtuelle mobile avec électroencéphalogramme intégré afin de réaliser l’entraînement à domicile, en présence d’un ou plusieurs chercheurs. Une demande de financement sera prochainement lancée dans ce sens.
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Un long processus
Alors, quand est-ce que ce traitement novateur remplacera la Ritaline, le médicament utilisé le plus souvent pour ce genre de trouble? «Si les résultats de cette deuxième étape sont satisfaisants, il nous faudra d’abord démarrer une nouvelle étude clinique contrôlée et randomisée, note le responsable. Cette dernière comprendrait nonante enfants en tout. Mais ce type d’étude prend du temps. Tout comme une éventuelle reconnaissance du traitement par Swissmedic, si l’on veut viser un remboursement par les assurances maladies.»
Selon les chercheurs, il faudra donc patienter encore une dizaine d’années avant que ce nouvel outil ne puisse être proposé sur le marché.
Note: les personnes intéressées à participer à cette étude peuvent écrire à: padawanunige@gmail.com
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Journée de l’innovation
Le projet de salle de classe virtuelle n’est pas le seul à avoir été primé lors de la 16e Journée de l’innovation des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et de l’Université de Genève (UNIGE) qui s’est déroulée la semaine dernière. Deux autres trophées ont été remis au cours de cet événement qui présente chaque année au secteur industriel et au grand public les découvertes effectuées au sein des deux institutions.
Le premier a été décerné à un projet visant à améliorer l’efficacité et la sécurité du traitement du diabète de type 1. Le deuxième récompense un projet d’application web destinée à faciliter l’hygiène buccale quotidienne des personnes âgées résidant en EMS. Cet outil vise notamment à permettre aux dentistes de donner des instructions écrites personnalisées aux équipes soignantes et aux patients sur la façon d’entretenir leur appareillage. Quatre autres prix ont été remis pour le meilleur poster, le meilleur pitch, le coup de cœur du jury ainsi qu’un prix start-up.
Au total, 17 projets ont été sélectionnés cette année dans les domaines des biotechnologies, du digital, de la réalité virtuelle ou encore du confort des patientes et des patients.
Caroline Zumbach est journaliste au sein de la rubrique locale de la Tribune de Genève. Elle a obtenu un Master en relations internationales.
https://www.tdg.ch/ils-inventent-une-al … w_user=yes
Dernière modification par pierre (02 novembre 2022 à 23:05)
“Never be cruel. Never be cowardly. Remember, hate is always foolish and love is always wise. Always try to be nice, but never fail to be kind.” DW
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Je me suis permis d’ajouter un point d’interrogation à ton titre, car on est loin d’avoir trouver un « remplacement » à la ritaline.
C’est juste une étude sur quelques cas. Il ne faut surtout pas en faire une généralité comme le fait la journaliste qui est tombé dans la facilité.
Et puis il faut dire que le virtuel est à la mode en ce moment… et ça devient la solution à tout…
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- CaptainCrox'
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Je comprends la modification et je reste plein de questions aussi. J'avais simplement reproduit le titre de l'article tel quel. Ne s'agissait pas de mon article je n'étais pas certain de pouvoir rajouter/éditer des points. Je me suis juste permis de préciser qu'ils parlaient de L'université de Genève
A noter que La Tribune de Genève n'est pas une revue médicale donc les titres racoleurs, ils aiment bien.
L'idée du numérique, à la mode ou pas, me semble prometteuse. J'ai eu des élèves atteints d'un trouble spectre autistique, dyslexiques (ou autres souci dys) et/ou TDAH quand je donnais des cours de soutien lorsque j'étais etuduanr et pour une grande majorité de ces derniers, ce programme aurait pu leur venir en aide. Pas un besoin et on peut se passer d'un tel outil mais il reste utile. La clef reside dans la nouveauté: intriguer l'élève. Renouveler l'attention de ce dernier er xelà peut se faire sans sans toute cette technologie. Je trouve juste cet outil facile à mettre en œuvre.
Pour un enfant TDAH facilement distrait, lui proposer cette approche innovante mais surtout intrigante renouvelle l'intérêt.
Je n'irais pas jusqu'à dire stop à la Ritaline mais si on peut en limiter son utilisation systématique, c'est un +.
Chez certains enfants (expérience perso), la Ritaline marche à marveil. Cela etant, à force de chercher la performance académique/comportementale, on oublie et ignore les cas de jeunes qui voient leur rendement scolaire certes amélioré mais qui en deviennent effrayants, qui, comme je le visualisais à l'époque, mourraient de l'intérieur.
J'ai le souvenir d'un enfant tdah avec hyperactivité prononcée dans un camps d'été. Il était turbulent, dur à gérer, désobéissant sans son traitement d'office MAIS c'était aussi et surtout un enfant: drôle, attachant, joueur. On avait pour instruction écrite des parents de lui donner de la Ritaline ou Concerta, (doute duque, bref) si on ne pouvait plus gérer. Apres prise, Il devenait calme mais plus de joie de vivre vivre que l'on voit chez un enfant, plus de malice (bon sens du terne) visage robotique inexpressif. Ce n'est pas bon. Ce n'était plus un enfant en camp.
Pierre, je te sens sceptique face aux alternatives non médicamenteuse ou numériques. Y a-t-il une raison? Ou est-ce l'approche journalistique ? La journaliste a été maladroite et sembles en tirer des conclusions hâtives. Je pense qu'une approche pluridisciplinaire des gens TDAH est nécessaire. Certains auront besoin de plus d'aide chimique et d'autres l'inverse, psychothérapies, pédagogie traditionnelle, etv,.
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Oui, je suis d'accord qu'une approche pluridisciplinaire semble être une meilleurs idée que juste filer de la Ritaline à tour de bras, cela va de soi
Mais je comprend Pierre dans le sens où l'articles tire des conclusions totalement exagérée en l'état ! AMHA, il ne fallait pas le sortir tout de suite, mais après la seconde étape.
Ça n'a en effet strictement aucun sens de se réjouir de l'arrivé d'un remplaçant a la Ritaline, lorsque les preuves apportées sont, en tout est pour tout :
" (...) cet outil a d’ores et déjà été testé sur six enfants âgés de 6 à 10 ans ne souffrant pas de trouble de l’attention. Et les conclusions sont réjouissantes, selon Carole Guedj: «Ils sont restés motivés tout au long de l’expérience qui a duré douze séances d’une heure.» Elle souligne également une amélioration de la communication entre certaines aires cérébrales impliquées dans les processus attentionnels. Un constat fait grâce aux IRM réalisées au début et à la fin du programme.
Donc ce truc n'a été testé que sur 6 putain d'enfant, 6 !!
Lesquels.... N'étaient même pas atteint de trouble de l'attention !!
!!Et ils ont réussis a rester motivé (pour faire voler un helicoptère virtuel alors qu'on essayait vaguement de les distraires)... 12 x 1h .. 1h bordel !
Fin, ça ''a absolument rien à voir avec une journée de 8h à l'école, ou tout simplement les 15h journaliere qu'on passe eveillé !
Et regarde sur la photo : les gosses sont SEULS au moment de l'expérience. Enfin, a part leurs camarades virtuels dont les gosses savent très bien qu'ils ne sont pas réels...
Forcémment plus facile de se concentrer seul, sur un jeu vidéo, et quand on a pas de TDAH que de se concentrer au milieu de 29 autres enfants et les 10 000 distractions diverses qu'offre le monde réel par rapport à un monde virtuel scripté de A à Z, même si quelques distraction VIRTUELLES, donc dont on peut faire totale abstraction sans aucun enjeu, surviennent de temps en temps
. Et ça en étant en plus atteint de TDAH.EDIT :
En fait, il ont juste défini un groupe contrôle la. C'est par rapport à ce référentiel qu'on va pouvoir observer les effets de cet exercice sur les enfants TDAH.
Mais en l'état, je trouve que ça n'apporte pas d'information sur l'effet de ce traitement sur le TDAH
!Car pour cela, aurait-il fallut en prendre 2 ou 3 atteint de TDAH, fusse même à l'arrache, sans aucun contrôle des paramètres extérieur, sur lesquels tester l'exercice... Ça aurait déjà permis de voir comment ils réagissent à la...
appelons cet exercice thérapeutique " la Psycho Kinésie Helicopterienne Virtuelle avec (ou sans) Irruption Sporadique Distractive" (ou PKHV/ISD).Donc, faire essayer la PKHV/ISD à des enfant TDAH aurait été, à mon sens, un premier préliminaire à respecter pour en faire un article en ce sens...
Car la, bon... Je suis sûr que je pourrais faire un article avec le même niveau de preuve selon lequel la PKHV/ISD pourrait faire tout et n'importe quoi.
Perso j'y vois même un outil idéal pour se rapprocher de la perfection pour l'homme moderne.
La PKHV/ISD pourrait selon moi sauver les maladroits de nombreux moments de douleurs (physique, mentale, et monétaire !
) ; en leur permettant par exemple de toujours rattraper le vase de collection familial d'un mouvement réflexe 0,2 seconde avant contacte avec le sol... Et pour ceux qui en sont déjà dotés, je te raconte pas ce que ça produirait... Des surhomme, sorte d' Übermensch" Nietschéen, fait d'attention et de dextérité pure. Le temps nécéssaire à l'ensemble des activités intelectuelles et physiques diminuerait des 2 tiers, et l'humanité serait définitivement débarassée de 80% de ses problèmes en général.
Toutes ces petites maladresses, défaut d'attention ou laissé aller à la distraction causent en effet bien des malheurs..
Je vois personnellement nombre d'avantages à suivre une PKHV /SID, atteint de TDAH ou non...
Bien sûr, j'en fait des caisses et il ne faut pas tout prendre au 1er degré... Mais en vrai au vu de ce qu'on apprend dans cet article, mes conneries paraissent presques crédibles, et on aurait aussi pu titrer ça...
Enfin, la PKHV/SID se déroule dans un environnement ressemblant à un jeu vidéo, les enfant en connaissent le cadre et en savent ce qu'on attend d'eux, et pour quelle durée.
Je vois pas comment, en faisant preuve d'un grand minimum d'honnetetée intellectuelle, on peut en tirer un articles comme ça.. et même son développement est beaucoup trop affirmatif..
La phase 2 est déjà plus intéressante : comparer 2 groupe de 20 enfant, l'un composé de TDAH et l'autre non, et dont certains des enfant TDAH sont traités pour cela.
Ce sera déjà infiniment plus significatif pour savoir si la PKHV/SID a un effet bénéfique pour les enfant TDAH ; et en prime, cela permettra de mettre en évidence une quelconque interaction entre Ritaline et PKHV/SID. Diminution des effets de l'un et/ou l'autre ? Complamentarité des deux ?
Auquel cas, on pourra parler de "Psycho Kinésie Hélicopterienne Virtuelle avec (ou sans) Irruption Sporadique Distractive, accompagné (ou non) de Psychostimulants Sympathicomimétique à Usage Suplétif"
Qu'on abrègera bien sûr par soucis de praticité en PKHV/SID/PSUS .
Et à ce moment, il aurait été peut être plus opportun de faire un article qu'en l'état de ces recherches
! Pour ne pas mentionner d'effet de mode ou autre argument moins... Objectifs disons
.Voilà AMHA pourquoi il faut prendre ça avec des pincettes, ou plutôt des pinces à spaghetti en l'occurrence :)
Quand on voit des phrases comme :
"Alors, quand est-ce que ce traitement novateur remplacera la Ritaline ?"
On se demande vraiment si la journaliste n'a ne serait-ce qu'une vague idée de ce dont elle parle...
Si c'était le cas, elle aurait écrit quelque chose comme : "Cette experience pourrait-elle déboucher sur la mise en place d'un traitement remplaçant totalement la Ritaline ?"
Dernière modification par AnonLect (03 novembre 2022 à 23:26)
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Mais je comprend Pierre dans le sens où l'articles tire des conclusions totalement exagérée en l'état !
Oui c’est cela. Il y a de sacrés limites à l’étude et il ne faut surtout pas en faire un outil magique comme le fait la journaliste … et un peu les scientifiques qui veulent certainement se faire financer la suite….
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