Consommer des opiacés fréquemment sans dépendance/accoutumance
Publié par Leopardi,
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- Leopardi
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Bonjour à tous,
Je prends de temps à autre de la codéine ou du tramadol. Ces derniers temps je vais très mal à cause de problèmes personnelles et j'aimerai passer, le temps de me remettre sur pieds, à une consommation la plus fréquente possible dans la limite de ne pas développer une addiction physique, une accoutumance nécessitant d'augmenter les doses etc.
Faut-il que je laisse un jour de "repos" entre chaque prise? Deux jours? Trois jours?...
Je me suis toujours demandé s'il existait une sorte de formule mathématique ou un tableau pharmaceutique permettant de savoir le minimum de jour entre chaque quantité d'opiacés prises pour ne pas devenir dépendant?
Ou alors, faute de savoir scientifique, pourriez vous me partager votre expérience sur une consommation à long terme non dépendante?
Pour info: je prends le matin soit 90mg de dihydrocodéine soit 225mg de tramadol
Merci à tous!
Je prends de temps à autre de la codéine ou du tramadol. Ces derniers temps je vais très mal à cause de problèmes personnelles et j'aimerai passer, le temps de me remettre sur pieds, à une consommation la plus fréquente possible dans la limite de ne pas développer une addiction physique, une accoutumance nécessitant d'augmenter les doses etc.
Faut-il que je laisse un jour de "repos" entre chaque prise? Deux jours? Trois jours?...
Je me suis toujours demandé s'il existait une sorte de formule mathématique ou un tableau pharmaceutique permettant de savoir le minimum de jour entre chaque quantité d'opiacés prises pour ne pas devenir dépendant?
Ou alors, faute de savoir scientifique, pourriez vous me partager votre expérience sur une consommation à long terme non dépendante?
Pour info: je prends le matin soit 90mg de dihydrocodéine soit 225mg de tramadol
Merci à tous!
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- CaptainCrox'
- "I am an idiot"
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A ma connaissance, il n'existe pas de règles et le nombre de facteurs est énorme.
J'entends par là, tu dis prendre de temps à autre, pourrais-tu faire un résumé des 3, 6 et 12 derniers mois ?
Il y a la dépendance actuelle à estimer. Si tu devais arrêter, là tout de suite, ressentirais-tu des symptômes de manque physique et ou une envie psy ? Au bout de combien de temps, quels symptômes à quelle intensité ?
A l'heure actuelle, tu dis vouloir utiliser un antalgique pour tes problèmes de moral. Déjà, là, ça pose questions. Les opioides ne sont pas faits pour régler ses problèmes personnels même s'il est vrai que l'on ressent un soulagement.
Raisonner en ce sens mène à la dépendance psy puis physique qui dépend de la durée, fréquence, intensité et passé du traitement. Ensuite, chacun a une physiologie différente.
A savoir que le tramadol est compliqué à gérer au niveau de la dépendance physique car il créé un dépendance type opioide et une dépendance plus proche des antidépresseurs.
La façon dont tu présentes la chose, je comprends que tu veux t'automédiquer ? Un médecin aura une vision neutre et saura te dire stop en fonction du comportement que tu as vis-à-vis des médicaments. Se jauger quand ça ne va pas, c'est très compliqué. C'est se rajouter un jour de traitement pour aller mieux un jour de plus puis se rajouter ce jour de trop tous les jours de toutes l'année car on n'ose plus arrêter.
Le souci quand on utilise les opiacés dans de tels usages pour des problèmes personnels, c'est que la tolérance s'installe, il t'en faudra plus au bout de quelques jours à quelques semaines d'usage intense. La frustration du manque de résultats pour arriver au même résultat de début au bout de x temps fera que ça n'ira pas mieux, et ainsi de suite.
Utiliser une béquille, oui. Utiliser deux béquilles. Oui. Mais il faut les bonnes béquilles.
Ca va bien moins en ce moment, quelles en sont les raisons ? S'agit-il d'un problème qui va se résoudre seul ou qui va demander l'intervention d'un psychiatre ? Un traitement est-il nécessaire, si oui, pour quel souci spécifique ?
J'ai souvent eu l'idée de prendre des opis pour soulager le morale et j'évit car dès que je me mets à penser "1 opiacé pour me donner les forces", je me créé une boucle infernale ou re-sortir de cette dernière me demande plus de forces et courage que le souci originel.
J'entends par là, tu dis prendre de temps à autre, pourrais-tu faire un résumé des 3, 6 et 12 derniers mois ?
Il y a la dépendance actuelle à estimer. Si tu devais arrêter, là tout de suite, ressentirais-tu des symptômes de manque physique et ou une envie psy ? Au bout de combien de temps, quels symptômes à quelle intensité ?
A l'heure actuelle, tu dis vouloir utiliser un antalgique pour tes problèmes de moral. Déjà, là, ça pose questions. Les opioides ne sont pas faits pour régler ses problèmes personnels même s'il est vrai que l'on ressent un soulagement.
Raisonner en ce sens mène à la dépendance psy puis physique qui dépend de la durée, fréquence, intensité et passé du traitement. Ensuite, chacun a une physiologie différente.
A savoir que le tramadol est compliqué à gérer au niveau de la dépendance physique car il créé un dépendance type opioide et une dépendance plus proche des antidépresseurs.
La façon dont tu présentes la chose, je comprends que tu veux t'automédiquer ? Un médecin aura une vision neutre et saura te dire stop en fonction du comportement que tu as vis-à-vis des médicaments. Se jauger quand ça ne va pas, c'est très compliqué. C'est se rajouter un jour de traitement pour aller mieux un jour de plus puis se rajouter ce jour de trop tous les jours de toutes l'année car on n'ose plus arrêter.
Le souci quand on utilise les opiacés dans de tels usages pour des problèmes personnels, c'est que la tolérance s'installe, il t'en faudra plus au bout de quelques jours à quelques semaines d'usage intense. La frustration du manque de résultats pour arriver au même résultat de début au bout de x temps fera que ça n'ira pas mieux, et ainsi de suite.
Utiliser une béquille, oui. Utiliser deux béquilles. Oui. Mais il faut les bonnes béquilles.
Ca va bien moins en ce moment, quelles en sont les raisons ? S'agit-il d'un problème qui va se résoudre seul ou qui va demander l'intervention d'un psychiatre ? Un traitement est-il nécessaire, si oui, pour quel souci spécifique ?
J'ai souvent eu l'idée de prendre des opis pour soulager le morale et j'évit car dès que je me mets à penser "1 opiacé pour me donner les forces", je me créé une boucle infernale ou re-sortir de cette dernière me demande plus de forces et courage que le souci originel.
Dernière modification par CaptainCrox' (09 décembre 2022 à 11:52)
“Never be cruel. Never be cowardly. Remember, hate is always foolish and love is always wise. Always try to be nice, but never fail to be kind.” DW
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- Leopardi
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Merci pour ta réponse!
J'ai déjà fais tout le parcours du dépressif classique: psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste, antidépresseur, augmentation de la dose jusqu'au max, changement d'antidépresseurs, ré-augmentation de la dose jusqu'au max, hôpital psychiatrique etc.
Bref il y a un moment où il faut accepter qu'on devra vivre avec de la tristesse jusqu'à ce que les choses s'arrangent et que la seule manière d'avoir des pauses dans la tristesse quotidienne est les opiacés.
Exposer les raisons de ma dépression n'est pas le sujet de ce forum.
Quant à ma consommation d'opiacés elle est pour l'instant tout à fait sous contrôle. Je prends tramadol ou codéine 1 fois par semaine et parfois 2. À une si petite fréquence je n'ai aucune dépendance ni accoutumance. La preuve, j'arrête parfois plusieurs semaines quand ma vie est momentanément plus joyeuse (vacances, rencontre d'une fille etc)
La dépendance psychologique est une notion abstraite qui peut vouloir tout et rien dire: par exemple ne sommes nous pas tous dépendant psychologiquement aux loisirs? à l'amour que les autres portes sur nous? au sex? etc.
Je prends codéine et tramadol faute de mieux, tout le reste étant illégale et trop difficilement trouvable.
Mais en ce moment je ne peux plus me contenter d'une prise par semaine, je suis au fond du trou et j'ai besoin de coups de boost et de pauses de mon état dépressif plus fréquent justement pour avoir la force de me sortir de ce trou.
Faire trois prise par semaine maximum serait-il envisageable pour ne pas developper d'addiction? Ou alors deux prises par semaines maximum?
Je voudrais des témoignages de personne qui ont réussis à atteindre un usage controlé des opiacés à long terme.
Au pire j'essayerai par moi même empiriquement en augmentant progressivement la fréquence des prises pour voir le moment où les effets pour une même quantité commence à baisser.
Tout ça me fait penser à un très beau film de Paolo Sorrentino appelé "les conséquences de l'amour" où un mec dépressif s'autorise à prendre une dose d'héroïne par semaine le samedi soir depuis 30 ans et construit toute sa semaine sur l'attente de ce moment, semaine après semaine. Pour certaine personne la drogue est une composante de la vie comme respirer ou boire, c'est comme ça.
J'ai déjà fais tout le parcours du dépressif classique: psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste, antidépresseur, augmentation de la dose jusqu'au max, changement d'antidépresseurs, ré-augmentation de la dose jusqu'au max, hôpital psychiatrique etc.
Bref il y a un moment où il faut accepter qu'on devra vivre avec de la tristesse jusqu'à ce que les choses s'arrangent et que la seule manière d'avoir des pauses dans la tristesse quotidienne est les opiacés.
Exposer les raisons de ma dépression n'est pas le sujet de ce forum.
Quant à ma consommation d'opiacés elle est pour l'instant tout à fait sous contrôle. Je prends tramadol ou codéine 1 fois par semaine et parfois 2. À une si petite fréquence je n'ai aucune dépendance ni accoutumance. La preuve, j'arrête parfois plusieurs semaines quand ma vie est momentanément plus joyeuse (vacances, rencontre d'une fille etc)
La dépendance psychologique est une notion abstraite qui peut vouloir tout et rien dire: par exemple ne sommes nous pas tous dépendant psychologiquement aux loisirs? à l'amour que les autres portes sur nous? au sex? etc.
Je prends codéine et tramadol faute de mieux, tout le reste étant illégale et trop difficilement trouvable.
Mais en ce moment je ne peux plus me contenter d'une prise par semaine, je suis au fond du trou et j'ai besoin de coups de boost et de pauses de mon état dépressif plus fréquent justement pour avoir la force de me sortir de ce trou.
Faire trois prise par semaine maximum serait-il envisageable pour ne pas developper d'addiction? Ou alors deux prises par semaines maximum?
Je voudrais des témoignages de personne qui ont réussis à atteindre un usage controlé des opiacés à long terme.
Au pire j'essayerai par moi même empiriquement en augmentant progressivement la fréquence des prises pour voir le moment où les effets pour une même quantité commence à baisser.
Tout ça me fait penser à un très beau film de Paolo Sorrentino appelé "les conséquences de l'amour" où un mec dépressif s'autorise à prendre une dose d'héroïne par semaine le samedi soir depuis 30 ans et construit toute sa semaine sur l'attente de ce moment, semaine après semaine. Pour certaine personne la drogue est une composante de la vie comme respirer ou boire, c'est comme ça.
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