[ Expériences ]

Syndrome mediterraneen : vous êtes arabe : vous exagérez vos douleurs

Migos Jah a écrit

D'accord mais quel rapport avec Psychoactif ?

C'est que ça concerne la prescription d'opiacés entre autre...et ça recroise diverses discriminations qu'on peut subir...

Dans les formations médicales, il semblerait que ce syndrome méditerranéen soit mis en avant pour moins légitimer la parole de certaines personnes. Et si pour le coups, elles ont la malchance d'être PUD par dessous, ça fait une parole (et une douleur) doublement piétiné !!

Marco 68 a écrit

J'suis italien et je dois démentir tes propos puisque jamais j'ai eu des problèmes pour me faire prescrire TSO skenan pendant 16ans et apres metadone:

En vrai content pour toi que tu n'es jamais vécu ça mais l'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence
J'ai jamais été traité de sale niakoué bouffeur de pangolin covidé mais je te garanti que des amis asiatiques ont bien mangé niveau insulte pendant la crise de COV-19...
Tu vois le liens ?

@ Maknoy : merci pour ma culture G :)

[quote=Marco 68 a écrit

Ciao
J'suis italien et je dois démentir tes propos puisque jamais j'ai eu des problèmes pour me faire prescrire TSO skenan pendant 16ans et apres metadone: on m'as toujours parlé avec respect et humanité, exactement le contraire de ce que se passe en Italie. D'ailleurs c'est pour celà que je préfère me faire soigner en France.
Peut-être j'ai eu de la chance, j'en sais pas, mais je pense que bcp c'est aussi la façon de savoir leur parler aux professionnels de santé

Hello,

Je suis contente que tout se passe bien pour toi. Comme l'a dit OP, y'a plein de facteurs comme l'identité de genre, style vestimentaire, age, accent qui rentrent en jeu.

Je ne te connais pas donc je ne saurais dire comment tu es irl. Mon père, d'origine bien espagnole catalane revendiqué (premier de la fratrie née en catalogne française), mat, cheveux noirs, grosses lèvres et style de rockeur perfecto tiag n'a bizarrement jamais eu de problèmes pour se faire prescrire des opiacés ou des anxios qu'il ne prend pas. Pareil pour les arrêts de travail.

Par contre, mes amies de Guadeloupe, aux noms français (puisqu'elles le sont et en plus sont noires métis) ne voient pas leurs douleurs ou troubles psychiques pris aux sérieux.
.
Pour moi, ça a été la même chose tout le lycée, quand un ami homme du nord de la France et une amie basanée se sont fait prendre en charge (un psychiatriquement aussi) par au moins le psycho du lycée pendant qu'on me disait de m'accrocher et d'aller en cours,que je lisais trop de livres, trop émotive, pas assez de sport. La différence, c'est que j'étais la seule du haut à ne pas être en échec scolaire, donc pas grave pas vrai ?

Aujourd'hui j'ai un style gothique/alternatif et des intérêts bizarres et j'ai droit au traditionnels "tu n'as pas besoin de consommer ou de te faire mal pour avoir la panoplie complète", non mais je rêve... Par contre j'ai appris à parler aux médecins et si je subis encore trop de préjugés. Parfois même une discrimination positive qui ne m'aide en rien. A cause de mon caractère et de mon style de vie, mes problèmes d'addiction aux opiacés ne sont pris au sérieux par aucun pro même après une overdose où j'ai juste subi du mépris. Pourtant juste après une presque overdose j'ai été au même hp qu'un pote au profil méditerranéen teufeur etc. et d'une patiente, et puis amie, arabe immigrée de première génération avec des problèmes de cocaïne. Les deux ont été pris aux sérieux et mon amie envoyée en cure. Mon père aussi on le lui a suggéré. Moi j'ai du arraché le nom du CSAPA local après mon overdose et je ne peux pas m'y rendre...

Par contre, en nous voyant grandir, j'ai remarqué que la douleur de mes amies racisées ou femmes trans étaient nettement moins prises au sérieux. A cause d'une morphologie ronde, le corps médical ne prends pas au sérieux le trouble alimentaire qui se développe chez une amie noire et qui nous inquiète toutes les deux. Pour les antidouleurs je vois aussi la différence entre ce qui est suggéré à une pote jeune arabe au père ex pud (décédé) sans qu'elle n'ai jamais rien touché et ma maman, a gravité égale. J'ai demandé à mon psy qui ne voit aucune logique derrière ça. Moi un peu.

Je suis désolée car j'ai traité d'autres problèmes que le racisme car j'habite dans un endroit pas très cosmopolite, mais je pense que c'est important de parler de ces sujets car finalement de ne pas avoir été traitée j'ai développé des addictions, 2 od, 3 ts 3 hospits psy, une pour OD, 14 mois en hôpital de jour... Et j'ai peur pour mes connaissances qui ne sont pas prises au sérieux, et toutes les personnes potentiellement visées.

J'ai aussi vu que les neuroatypies étaient très sous diagnostiquées chez les victimes du syndrome méditerranéen, or une des commorbiditées chez le tdah surtout mais parfois dans l'autisme est le risque d'addictions diverses...

J'espère avoir été claire et bonne nuit ou journée

J'avoue ne pas comprendre l'enthousiasme que suscite le post de GNFR. Je veux bien qu'on m'explique (ok je pique, mais promis, je mords pas).

Perso, j'ai l'impression que réinterpréter tout ce que dit une personne en fonction de sa couleur de peau, de sa culture, ou de sa façon de s'exprimer, c'est se fermer complètement au discours de l'autre, et mettre toutes les chances de son côté pour rater complètement sa prise en charge.

GNFR a écrit

La notion de syndrome méditerranéen bien que absente des livres à bosser pour le concours de 6e année est très récurrent et assumé par la communauté médicale.

Y aurait pas un contresens là ? Si une notion est utilisée de façon récurrente par la communauté médicale, mais qu'elle ne figure dans aucun livre "officiel", ben ça veut pt'être dire que c'est pas une notion si bien assumée que ça !

Et on devine pourquoi...

GNFR a écrit

Probablement par généralisation mais pas racisme ou autre sectarisme.

Heu... Généraliser à partir de l'origine ethnique ou culturelle, c'est pas le principe même du racisme ?

GNFR a écrit

Ensuite un point important : les généralités découlent de faits réels, en gros il n'y a pas de fumée sans feu qu'on veuille le croire ou non sans dire que tout le monde est à mettre dans le même panier.

Les faits sont réels, mais leur généralisation relève du pur fantasme. On voit la fumée, alors on imagine le feu. Le soignant crie à l'incendie, alors qu'au bout du compte, c'est peut-être juste le malade qui lui envoie des signaux de fumée, faute de parvenir à se faire entendre autrement.

Généraliser sans mettre tout le monde dans le même panier ?! Là tu tiens un nouveau concept ! Tu peux développer comment tu fais ça ?

Parce qu'en première lecture, j'ai plutôt l'impression que ce syndrome sert de justification scientifique à un racisme médical totalement décomplexé...

Pesteux a écrit

GNFR a écrit

Bonjour


Je n'ai pas le temps de continuer cet échange aujourd'hui, mais j'y reviendrais dès que possible.

En attendant, serait-il possible d'éditer ton dernier message stp ? Une erreur de citation semble m'attribuer tes propos.

Si il est trop tard pour éditer, un modo peut-il s'en charger ?


Merci.

Salut, pas besoin de ta réponse je n'irai pas plus loin dans la discussion mes réponses bien que respectueuses et argumentées ayant été supprimées.
La gestion de ce topic a été désastreuse de la part de l'équipe de psychoactif, le sujet de base étant à la l'extreme limite de la délation mais tolérée, les soutiens par champignons verts sous mon premier messages ayant subitement disparus pour ne laisser que les commentaires négatifs (bien que le nombre de like m'importe le moins du monde) et l'argumentation finale ayant été supprimée sans sommation.

Bref : Aucun intéret de lancer ce sujet en premier lieu, aucun interet de continuer à discuter contre des esprits obtus et totalitaires ne supportant par une autre vision de pensée que la leur.

Sans rancune, à plus

Dernière modification par GNFR (31 juillet 2023 à  06:24)