Salut
Pour ma part c'est 4 ans de conso (4 à 5g par semaine).
Pour moi les nuits blanches c'est synonyme de repos à domicile le lendemain (avec mise au vert biensur)
Je suis dans un metier ou je conduis des machines dangeureuses. (de
base je ne devrais pas consommer de drogues je le sais et si je suis impliqué dans un accident de travail je vais le payer cher. Je le sais c'est une des motivations pour m'en sortir)
Mais je suis HS là.
Sans nuit blanche déjà le travail en phase de
descente m'est très difficile. Je suis beaucoup moins performant car je me concentre beaucoup plus afin de ne pas commettre d'erreurs nuisibles à la sécurité. Je serre les fesses et je passe de mauvais moments. Autant dire que je me maudis ces jours là.
Quand je reprend le controle sur ma conso je parviens a organiser ma conso de façon à éviter de me retrouver dans cette situation c'est tout de même plus confort.
Donc, quand je vais voir mon médecin ou n'importe quel médecin et que je lui explique mon métier la simple insomnie suffit à la délivrance d'un arrêt pour la journée. Ca ne coute rien à la sécu, je n'ai donc pas de scrupules.
Evidemment il ne faut pas que ça arrive trop fréquemment. mais comme je suis intérimaire, je change souvent d'entreprise et de boite d'intérim, ça ne se voit pas trop.
Coté employeur, je n'ai pas à me justifier mais on est souvent ammené à dire quelque chose, je part sur le terrain migraineux.
Ces jours après nuit blanche, je reste cloitré chez moi. Niveau conduite de la voiture je pense qu'en
descente on est dans une zone de danger maximal. En tous cas pour ma part la
descente me provoque une apathie générale et une fatigue prononcée.
Avant de conclure, un apparté, qui concerne aussi le monde du travail : Si vous pensez que ça ne se voit pas que vous êtes dans un état différent c'est faux.
Il y a quelque années je travaillais dans un autre secteur. J'avais un collègue catalogué d'absentéiste, surtout les vendredi. C'était un personnage peu aimable, très fermé, voir parfois colérique, que l'on surprenait souvent à faire sa sieste dans des endroits insoupçonnables. J'ai appris plus tard qu'il était cocaïnomane et je l'étais alors moi même devenu. J'ai donc tout compris. Je m'attache à ne pas montrer ce visage même dans les moments les plus difficiles.
Dernière modification par ungarsquipasse (24 août 2023 à 17:46)