Sevrage à la dure étrange

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Mathio homme
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Salut à tous !

Voilà je me permets de posté vis à vis de mon décrochage « à la dur » de la méthadone.
Je suis de base à 40mg depuis quelques temps.
J’ai l’année dernière entrepris ce meme, essai infructueux (je m’était envoyé de la Naxalone par le nez pour accélérer l ‘arrêt, mais mauvaise idée…).
Quelques temps plus tard pareil j’ai esseyé deux jours mais impossible, symptôme grippal et surtout jambes et bras engourdis douloureux, ce qui me rends complètements fou.

Mais mon sevrage actuel rentre dans un autre cadre.
Je me fais délivré à la semaine mon traitement, dans la pharmacie en face de chez moi.
Devant allez deux semaines à Paris le 10 août, je m’arrange avec le CSAPA pour avoir deux boites.
Mes semaines ce passe merveilleusement bien, je change d’air, voit du monde, rencontre des musiciens (je fais un peu de batterie) bref au top.
Seulement arrivé à terme, le mardi soir de la deuxième semaine, je me rends compte que ma dernière prise sera ce mardi soir, à 23h.
J’ai complètement zappé qu’il m’en aurai fallu plus, allant le cherché le mercredi et surtout j’avais deja réserver mon train retour avant le départ.
Ce dernier était le jeudi… A 20h…
Mercredi je panique appel le CSAPA pas de réponse je commence à me dire que ca pu du q.
Arrive le soir, pas de méthadone et bizarrement ca vas, je me dit que je dois en avoir encore dans le sang.
J’arrive a m’endormir sans trop de difficulté.
Lendemain matin plutot bien mais stressé des effets qui arrive, bâillement, frissons, mais pas plus.
Je n’ai bien sur plus une thune en poche pour changer mon biellets, je pense à froder un train plus tôt.
Mon plus gros problème arrive : j’ai les membre qui s’enkylose, me font tourner en ronds commence a me péter la tête. Je pense à appeller les pompier mais pas d’urgence et pas envie.
Je cherche sur internet un moyen d’apaiser les symptômes.
Miracle, je lis (ici sur PA je crois mais pas sur) que le Lyrica aide certaine personne pour le symptômes des jambes sans repos.
Eurêka , j’en ai des boites pleine (pour mon trouble anxieux généralisé). Il est midi, je m’en envoie 300mg (j’ai une faible tolérance à ce médicament).
Ca marche. Je remercie internet et les tous le monde.
Plus de soucis au niveau des membres, toujours frissons et froid mais ca vas, regain d’énergie je peu enfin prendre mes sac et me casser.
Avant de partir je dit au revoir au mec de la brasserie d’en face qui me paye un coup à boire. Ca fais du bien d’échanger.
Je part ensuite à la gare… Paris étant Paris je me trompe deux fois d’itinairaire.
La panique s’installe, je ne supporte pas les gens, je transpire et le ventre est nouer. Mais je me parle à voix haute en disant que tout vas bien allez (ce qui m’aide également c’est qu’un ami m’a appris qu’il avait un cancer stade 2, il m’a raconter les chimio et tout ce que cela bouscule… Ca m’aide à relativiser).

Bref j’arrive à la gare je me pose j’ai une heure à attendre. Je met ma musique, ce qui m’aide énormément dans ces période de manque.
Je me remange deux lyrica (200mg).
Le ouigeau arrive je m’installe je suis à coter d’une meuf sympa. Je suis coter fenêtre, parfait. Le voyage me détend je l’assoupie une petite demi heure. Aucun symptômes grippal. Bénédiction
J’arrive sur Lyon vers 23h, le temps de rentrer chez moi, il est minuit.
Je reprends un Lyrica et je m’écroule dans mon lit, épuiser de ma journée et du voyage. Je dors étonnamment bien. 48h sans Méthadone et je me sens pas spécialement mal. Est ce mon cerveau qui habitué à des sevrages trop violent et qui arrive à « s’équilibré » ?
Mon voyage qui ma retourner un peu mais où tout c’est bien passé ? Mon ami qui m’a appris son cancer ?

Le vendredi arrive et l’après midi il prévu que je passe cherche mon neveu chez ses grands parents et que l’on rentre ensemble chez ma soeur qui habite un petit village dans la Drôme (3 heures de trains…). Je n’ai pas vraiment le temps de me posé que je repars. Cela m’aide à ne pas penser à la méthadone et mon corps ne le fait pas plus que ca. J’ai la tête motivé et des « action » a faire pour m’occuper.
Je n’informe ni mon CSAPA ni ma pharmacie et me dit que c’est l’occasion en or pour décrocher.
Je décide de ne pas allez chercher de méthadone.
Je m’envoie quelque LYrica, joue à la play pour me changer les idées et décolle direction mon neveu.
Tout ce passe très bien, ayant la tête en passoire ont manque de rater la correspondance, on doit courir, grand sportif de haut niveau je met bien 30 min à récupérer mon souffle.
Mais mon neveu m’occupe, on joue, on écoute de la musique.
Aucun symptômes, un peu mal au bide mais pas de fièvre pas de vidage d’orifices, magnifique.
Ma soeur nous attend, tout se passe nickel, j’ai faim, je suis gonflé à balle. Ca fais 72h que je vais bien sans méthadone et putain c cool.
Bon tout ce qui monte redescends, l’effet rebond arrive au bout du 5eme jours.
Mon neveu doit partir et ma soeur aussi pour la journée.
Grosse descente, diharré mal au dos fatigue, pas tant de craving car plus envi d’en reprendre et en plus j’en ai pas mais tout remonte je vomis enfin bref une belle journée. Je me repose et quand ma soeur rentre je lui explique que je décroche de la méthadone. Elle est au courant de tout mon parcours et me dit que c’est peu être pas une bonne idée d’arrêter d’un coup. Mais le fait de parler m’aide. Je suis entourer, je prends du Smecta par boite de 10 et les effet se dissipe petit à petit.
Ma soeur m’aide, mon neveu m’occupe et l’endroit ou vie ma soeur est magnifique (La Drôme, je conseille vivement).
Ma cousine (qui vie avec ma soeur en coloc, oui j’ai une famille chelou) fume pas mal de beuh… Mais n’en à pas beaucoup. On fume une soirée ca apaise mon ventre…
Au 7eme jours j’ai RDV avec mon addicto au CSAPA mais lui dit que je pourrais pas être présent n’ait pas sur Lyon mais il me fais l’entretien téléphonique.
Il est content que j’arrête, me dit que le cadre est important, et bla bla. Il me prescrit des médocs pour mes symptômes et une boites de Lexomil (Je prends aussi du Lamictal, Sertrline et Medikinet).
Je suis au 11eme jour sans méthadone et j’avoue que le physique vas un peu mieux à part le ventre mais en revanche le mental est au plus bas.
J’ai de grosse pensée sucidaire quand je me retrouve seul, une perte d’envie de faire des activités… Je me suis fais quelques connaissances dans le coin donc je fais des soirées mais très arroser, ce qui n’aide ni le moral ni le ventre…
Voilà je voulais vous partagé cet arrêt non voulus mais de par les circonstances je suis quand même extrêmement motivé.
Mais aussi très déprimé. Sans envi, énergie.
La vie est un peu fade mais bon…
J’ai repris la cigarette aussi.
Si jamais vous avez des petit tips pour aider aux symptôme ( surtout mental), je suis preneur…
Merci les amis !

drogue-peace

Il y a tellement de choses qu'on voudrait avoir faites hier et si peu qu'on a envie de faire aujourd'hui.
Parfois, souvent, un somme niaque.

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Nineta femme
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Salut Mathio !

J'ai lu ton post avec une grande attention et franchement tu gères de ouf!!! Le pari était risqué et le combat évidemment pas terminé en tout cas tu sembles mettre toutes les chances de ton côté pour réussir ! Tu en avais marre de la methadone ? Ce sevrage est arrivé par un concours de circonstance et passer de 40mg à zéro ça doit être hard quand même ! Et le lyrica pour le syndrome des jambes sans repos si j'avais su !!!! C'est horrible ce symptôme en plus de cette diarrhée qui dure sur deux ou trois mois, très déstabilisant et ces myalgies dans tout le corps comme tu le décris ton corps est plombé chaque mouvement est difficile on peut dire que c'est bien lourd.
Ya juste un petit passage que je n'ai pas bien compris, ton médecin t'a prescrit la sertraline récemment? Ou avant le sevrage. Lors de mon sevrage methadone qui a été dégressif jusqu'à 0mg les médecins m'ont conseillé d'attendre 6 mois avant de prendre un AD. J'ai respecté ce conseil.
Avec un sevrage aussi brutal il me semble normal que tu aies des idées noires voire suicidaire. Je ne connais pas ton parcours mais dans ton écrit on sent bien que tu as pas mal de recul sur la situation et c'est déjà un bon point pour affronter cette épreuve !

Je sais que tu n'as le courage de rien faire en même temps c'est normal mais vu que tu es dans la Drôme en ce moment (je connais j'ai habité à crest pdt 6 mois). Tu peux faire un peu de sophrologie, d'acupuncture, des soins énergétiques ça aide  vraiment mais ça coûte de l'argent (ya des bons plans dans cette région) . J'ai l'impression qu'après un sevrage d'un opiacé l'objectif principal selon moi c'est de se reconnecter à son corps et à ses sensations. Moi j'ai fait de l'hyperesthesie en mode sale je ne supportait plus le contact des vêtements sur mon corps  ça a été très chiant et c'est un exemple parmi tant d'autres.

Pour l'état psychologique, ça va peut-être être long très long, il ya des thérapies alternatives comme la griffonia, le millepertuis (malheureusement incompatible avec un AD). Moi ça fait un ans et trois mois que j'ai arrêté et je suis toujours dans ce down interminable je ne sais plus quoi faire... ayant déclaré un problème de peau affichant et ultra contraignant ça a été la goutte d'eau qui a fait
déborder le vase. Je ne peux plus me mettre au soleil et je vis à la Réunion j'en suis très complexée du coup j'arrive pas à savoir comment ça serait passé si je n'avais pas déclaré cette maladie en même temps...

Dans ma tête je me dis que ça aurait pu être plus facile sans  cette galère. Mais comme toi je me sens encore à l'heure actuelle complètement apathique avec une grosse perte de l'élan vital@, je me reconnais plus du tout depuis l'arrêt de ce traitement et j'avoue me poser des questions quant au fait d'en reprendre pour enfin aller mieux.

Bref pour le mental il faut  bouger faire de la marche, un peu de sport se mettre des défis réalisables (je suis pas coach de vie je te rassure lol).plutôt genre schlag de vie (j'adore cette expression que je ne trouve absolument pas péjorative). Ouais à part une béquille médicamenteuse pour t'aider à retrouver l'élan il faut absolument ne pas s'isoler trop longtemps après on avance plus.

Et comme je disais dans un précédent post je pense qu'un bon suivi psy est primordial car tous les traumas remontent. De mon côté ce que j'ai voulu un peu étouffer avec mes prises d'opiaces est revenu à la surface sans frapper avant d'entrer après mon sevrage ! Et sincèrement après avoir essayé plusieurs techniques thérapeutique, si tu souffres trop longtemps  n'hésite pas à retourner vers la methadone. En soi ce n'est pas un échec et c'est une experience qui t'auras permis de prendre de la hauteur par rapport à ton rapport à  ce produit. Ce n'est pas ton premier sevrage de TSO ?

Et sinon comme tu dois le savoir dans ce genre de contexte l'alcool est souvent une bouée de secours parmi tant d'autres , je pense qu'il faut faire attention de ne pas trop compenser c'est un peu un classique comme comportement dans nos cas. Moi ça a été les médicaments j'ai l'impression d'être presque autant accroché qu'avec la methadone sauf que ma dépression ne se guérit pas d'où ma réflexion autour du sujet.
J'espère ne pas avoir écrit trop de banalités...
Je suis ko jte laisse
Tiens nous au courant de tes avancées
Courage tienbo largpa !!!

Dernière modification par Nineta (04 septembre 2023 à  21:07)

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Mille merci pour ta réponse !
 
Belle réponse et beau témoignage, du courage à Mathio et toi... MG ~
 
Pas mal de bon sens. Fil

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Mathio homme
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ton médecin t'a prescrit la sertraline récemment? Ou avant le sevrage.

Merci beaucoup de ta réponse Nineta !
Oui j’étais sous Sertraline avant mon arrêt de la méthadone. Après ca fais 12 jours et je n’ai pas de craving car je ne veux plus retoucher à de la méthadone.
Non ce n’est pas mon premier sevrage. J’ai deja esseyer tout seul mais sans succès.
Et pas envie de baisser de pallier en palier, trop long, ca ne me correspond pas.
Comme tu dis avoir un truc à faire occupe bien.
Et comme tu le souligne justement, j’ai repris la cigarette et l’alcool est mon moyen de me décharger de tout ce poids qui me bouffe.
Pas une solution à long terme i know, mais je sais que c’est provisoire…
Bravo à toi aussi d’avoir arrêter !!
PS : je connais bien Crest je suis actuellement à Luc en Diois lol

drogue-peace


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Mathio a écrit

ton médecin t'a prescrit la sertraline récemment? Ou avant le sevrage.

Merci beaucoup de ta réponse Nineta !
Oui j’étais sous Sertraline avant mon arrêt de la méthadone. Après ca fais 12 jours et je n’ai pas de craving car je ne veux plus retoucher à de la méthadone.
Non ce n’est pas mon premier sevrage. J’ai deja esseyer tout seul mais sans succès.
Et pas envie de baisser de pallier en palier, trop long, ca ne me correspond pas.
Comme tu dis avoir un truc à faire occupe bien.
Et comme tu le souligne justement, j’ai repris la cigarette et l’alcool est mon moyen de me décharger de tout ce poids qui me bouffe.
Pas une solution à long terme i know, mais je sais que c’est provisoire…
Bravo à toi aussi d’avoir arrêter !!
PS : je connais bien Crest je suis actuellement à Luc en Diois lol

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Yo,

Attention à l'alcool, pas mal de retours d’expériences relatent des personnes cessant la méthadone et finissant alcooliques car l'alcool touche une très grande variété de récepteurs dont les MORs. Ca n'arrive pas à tout le monde bien sur mais évite d'en abuser amha. Ton histoire est inspirante même si un peu étrange en effet.


Μόρνηνγγ Γλωρύ
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Mathio homme
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Attention à l'alcool, pas mal de retours d’expériences relatent des personnes cessant la méthadone

Oui c’est sûr mais c’est le seul truc qui m’apaise… Le bedo un peu même si je suis pas fana et yen a mais là c la saison de la repousse.
Bref ouais c un peu double tranchant je sais que l’alcool est aussi un problème pour moi mais pas dépendant au point de la méthadone.
Après que c’est vrai que je bois plus que dab…
Et le village si prête ^^

Dernière modification par Mathio (05 septembre 2023 à  23:44)


Il y a tellement de choses qu'on voudrait avoir faites hier et si peu qu'on a envie de faire aujourd'hui.
Parfois, souvent, un somme niaque.

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Nineta

Salut Nineta, j'ai réalisé un sevrage methadone en clinique (en 2021) et je suis resté 6 mois sans traitement. (J'avais fait un post sur le site)

J'espère que tu réussira à trouver la stabilité tant convoité par ton sevrage.

J'ai comme toi pris des traitements pour essayer de me remettre de mon sevrage mais aucun n'a fonctionné.

Et au final quand je vois TOUS les medocs que l'on m'a donné pour essayer de compenser 1 seul produit ( sans arriver à la cheville de la methadone) catapressan, paracetamol, abilify, tercian, quetiapine, etc, etc, etc, etc..... j'ai finalement demandé à mon médecin traitant de me prescrire de la morphine mais ce n'est pas assez régulier pour moi, et bien, j'ai repris la methadone.

Au bout de 6 mois, je ne voyais toujours AUCUNE amélioration de mon état de fatigue avancée et une qualité de vie qui avait grandement chutée comparé à l'époque, pas si lointaine de ma prise de TSO.

En faite j'avais arrêté mon TSO comme je me l'été promis (kaneda n'a qu'une parole) il y a 10 ans, et donc ? Et ben j'ai appris que ce que je voulais n'était tous simplement pas possible.

J'ai donc repris progressivement la metha jusqu'à prendre aujourd'hui 95mg et je suis bien content ! Ma fatigue a disparu, mon PAWS --> atomisé par la metha en 24H, je ne dors plus 12 heures par nuit et je peux enfin refaire tous ce que je veux sans être TOUJOURS en train de me demander quand est-ce que je vais bien pouvoir prendre "un peu" d'héroine pour soulager mon vieux corps de quarantenaire de cette frustration de ne plus être H24 et 365 jours par ans sous opioïdes.

Je ne regrette pas d'avoir fais ce sevrage, non bien au contraire, ça m'a permis de me rendre compte que pour moi la metha = a vie.

Je tourne la page, je n'ai plus de temps à perdre à vouloir lutter contre mon addiction, maintenant je vie en paix avec moi-même.

kaneda

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Ça me parle énormément! Merci! Nineta

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Nineta femme
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kaneda a écrit

Nineta

Salut Nineta, j'ai réalisé un sevrage methadone en clinique (en 2021) et je suis resté 6 mois sans traitement. (J'avais fait un post sur le site)

J'espère que tu réussira à trouver la stabilité tant convoité par ton sevrage.

J'ai comme toi pris des traitements pour essayer de me remettre de mon sevrage mais aucun n'a fonctionné.

Et au final quand je vois TOUS les medocs que l'on m'a donné pour essayer de compenser 1 seul produit ( sans arriver à la cheville de la methadone) catapressan, paracetamol, abilify, tercian, quetiapine, etc, etc, etc, etc..... j'ai finalement demandé à mon médecin traitant de me prescrire de la morphine mais ce n'est pas assez régulier pour moi, et bien, j'ai repris la methadone.

Au bout de 6 mois, je ne voyais toujours AUCUNE amélioration de mon état de fatigue avancée et une qualité de vie qui avait grandement chutée comparé à l'époque, pas si lointaine de ma prise de TSO.

En faite j'avais arrêté mon TSO comme je me l'été promis (kaneda n'a qu'une parole) il y a 10 ans, et donc ? Et ben j'ai appris que ce que je voulais n'était tous simplement pas possible.

J'ai donc repris progressivement la metha jusqu'à prendre aujourd'hui 95mg et je suis bien content ! Ma fatigue a disparu, mon PAWS --> atomisé par la metha en 24H, je ne dors plus 12 heures par nuit et je peux enfin refaire tous ce que je veux sans être TOUJOURS en train de me demander quand est-ce que je vais bien pouvoir prendre "un peu" d'héroine pour soulager mon vieux corps de quarantenaire de cette frustration de ne plus être H24 et 365 jours par ans sous opioïdes.

Je ne regrette pas d'avoir fais ce sevrage, non bien au contraire, ça m'a permis de me rendre compte que pour moi la metha = a vie.

Je tourne la page, je n'ai plus de temps à perdre à vouloir lutter contre mon addiction, maintenant je vie en paix avec moi-même.

kaneda

Salut kaneda!
Ton message a fait l'effet d'une bombe dans ma tête!!! Je crois que c'est le post qui m'a le plus marqué depuis que je parle de mon sevrage methadone sur ce forum (1an et 3 mois, la lourdeur...).
Ce qui me fait écho c'est le fait que moi aussi on m'a chargée en médoc et qu'il s'agit de la même liste que ce que tu as eu pour essayer de passer le cap. Abilify, tercian, seresta, sertraline et plus récemment la fameuse quetiapine...

Pour le moment c'est la quetiapine à 300mg/jour qui m'aide le plus. Les 6 premiers mois après le sevrage je n'étais qu'une boule d'angoisse permanente ct juste invivable. J'ai pris en même temps la décision de passer un DAEU ça a été hyper hard au niveau de la gestion des émotions mais le fait de l'avoir réussi avec brio m'a aidé à reprendre un peu confiance en moi.
Moi aussi je dors 12h par nuit depuis le sevrage, j'ai été hospitalisée 2mois et demi en maison de repos j'avais repris un petit rythme mais tout est revenu comme avant depuis que je suis rentrée chez moi.

Je suis arrivée à un stade de la dépression où je culpabilise à fond de faire subir ça a mes proches, mon conjoint ne se plaint pas mais il est de plus en plus distant. Sa fille de 8 ans que j'aime énormément et pour qui je m'investissais à fond lorsque jetais sous TSO m'a fait la remarque ce matin que je n'étais plus du tout la même personne et que ça la rendait triste (hardcore).

Je me disais qu'une vraie thérapie pourrait m'aider à passer le cap mais mon suivi psy est quasi inexistant (un rdv de 20min tous les deux mois en CMP) et j'ai du mal à trouver un autre thérapeute car le milieu de la psychiatrie est surchargée à la Réunion.

Tous les jours je pense à la methadone... hier jai eu un appel téléphonique de mon ancien CSAPA par rapport à  la mésaventure de Zoreillespei avec son induction methadone désastreuse dans un autre centre. À ce sujet un lien sera fait entre les deux structures pour un rappel des bonnes pratiques. Bref la personne que j'ai eu au téléphone a été celle qui a géré ma propre induction à la methadone et j'ai pu un peu vider mon sac sur ce PAWS interminable qui me fait tant souffrir.

Donc évidemment la question se pose pour un retour sous TSO. Je ne vais pas attendre encore des mois dans cet état qui pourrait avoir comme conséquence de me détruire la vie. Mais voilà j'ai peur. La methadone a été salvatrice pour moi mais il y a des contraintes que je ne souhaite pas revivre. Ma dose de confort était à 90mg sachant que j'avais en parallèle 90mg de valium donc j'ai peut être besoin d'une dose plus élevée si je n'ai aucun médicament en plus.

J'avais tous les jours sans exception des douleurs physiques liées à au manque entre chaque prise du coup je fractionnais. Entre autre les contraintes du rdv mensuel en médecine de ville (en moyenne une heure d'attente à chaque fois). Le fait de ne pas pouvoir aller à bali voir ma belle fille quand elle est avec sa mère. À la limite ça c'est des détails mais c'est surtout cette histoire de douleurs quotidiennes qui me frêne dans cette démarche de retour vers le TSO. Je n'ai pas lu de témoignages relatant cette sensation de manque que j'avais quotidiennement mis à part avec de petits dosages. So ben je stagne et j'attends que ça passe et je ne suis pas assez à l'aise avec les professionnels qui m'accompagne pour pouvoir relancer le processus.

Pour autant je ne peux pas continuer à vivre ainsi et quand je lis que ton retour à la methadone t'a quasi directement permis de retrouver une vie normale je me dis que je suis entrain de me priver pour des raisons qui ne sont pas justifiées. J'ai l'impression de répéter mille fois la même chose dans mes posts et j'en suis désolée. Merci encore infiniment pour ton partage d'expérience, cela m'aide à me poser les bonnes questions même si j'ai encore du mal à prendre une décision. Je vous tiendrai informé des suites. Merci kaneda.

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Mathio a écrit

Attention à l'alcool, pas mal de retours d’expériences relatent des personnes cessant la méthadone

Oui c’est sûr mais c’est le seul truc qui m’apaise… Le bedo un peu même si je suis pas fana et yen a mais là c la saison de la repousse.
Bref ouais c un peu double tranchant je sais que l’alcool est aussi un problème pour moi mais pas dépendant au point de la méthadone.
Après que c’est vrai que je bois plus que dab…
Et le village si prête ^^

L'alcool est bien plus toxique que la metha, c'est une des plus toxiques des drogues en fait. Le sevrage peut tuer. Je ne sais pas où tu en es de ta conso mais fais attention de ne pas trop abuser amha, la metha me semble un moindre mal... Bien que oui je comprenne totalement cette aliénation qu'il y a à dépendre à ce point d'une molécule, la terreur du manque qui plane... Je la vis moi-même... Mais l'alcool pris quotidiennement et en quantités suffisantes présente le risque de ne pas se contenter de te rendre accro, mais de te détruire. Pas la metha à priori, enfin, tant que tu n'overdoses pas et ne fais pas de "mauvais sevrage"...
Donc ok mais si je peux me permettre: fais attention.

Dernière modification par Morning Glory (06 septembre 2023 à  15:06)

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Merci pour les conseils

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la terreur du manque qui plane... Je la vis moi-même

Toi aussi stop la metha à la du durosse ? Grosse force et motivation à toi.
Après je ne bois pas tout seul… Mais là où je pieute ça picole pas mal puis avec la reprise de la clope ça ce marie bien… je sais que c pas une solution mais la méthadone m’a vraiment dégoûter. Elle m’a éteint. Je retrouve la une certaine énergie avec de gros down mais aussi de bons moments… après je suis bien entourée il y a ma sœur ma cousine et leur coloc, dans un village « hippie » où les gens sont très compréhensif… Mais sans lalcool je tourne en rond. Je bois le soir…
Mais entièrement d’accord et merci de me le rappeler la j’ai bu deux 8.6 mais y’a une bouteille de blanc qu’on vas s’ouvrir …
Après une fois passer cette phase j’espère pouvoir arrêter l’alcool sinon go cure…

Merci encore à toi

Bises

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Nineta a écrit

Salut kaneda!
Ton message a fait l'effet d'une bombe dans ma tête!!! Je crois que c'est le post qui m'a le plus marqué depuis que je parle de mon sevrage methadone sur ce forum (1an et 3 mois, la lourdeur...).
Ce qui me fait écho c'est le fait que moi aussi on m'a chargée en médoc et qu'il s'agit de la même liste que ce que tu as eu pour essayer de passer le cap. Abilify, tercian, seresta, sertraline et plus récemment la fameuse quetiapine...

Pour le moment c'est la quetiapine à 300mg/jour qui m'aide le plus. Les 6 premiers mois après le sevrage je n'étais qu'une boule d'angoisse permanente ct juste invivable. J'ai pris en même temps la décision de passer un DAEU ça a été hyper hard au niveau de la gestion des émotions mais le fait de l'avoir réussi avec brio m'a aidé à reprendre un peu confiance en moi.
Moi aussi je dors 12h par nuit depuis le sevrage, j'ai été hospitalisée 2mois et demi en maison de repos j'avais repris un petit rythme mais tout est revenu comme avant depuis que je suis rentrée chez moi.

Je suis arrivée à un stade de la dépression où je culpabilise à fond de faire subir ça a mes proches, mon conjoint ne se plaint pas mais il est de plus en plus distant. Sa fille de 8 ans que j'aime énormément et pour qui je m'investissais à fond lorsque jetais sous TSO m'a fait la remarque ce matin que je n'étais plus du tout la même personne et que ça la rendait triste (hardcore).

Je me disais qu'une vraie thérapie pourrait m'aider à passer le cap mais mon suivi psy est quasi inexistant (un rdv de 20min tous les deux mois en CMP) et j'ai du mal à trouver un autre thérapeute car le milieu de la psychiatrie est surchargée à la Réunion.

Tous les jours je pense à la methadone... hier jai eu un appel téléphonique de mon ancien CSAPA par rapport à  la mésaventure de Zoreillespei avec son induction methadone désastreuse dans un autre centre. À ce sujet un lien sera fait entre les deux structures pour un rappel des bonnes pratiques. Bref la personne que j'ai eu au téléphone a été celle qui a géré ma propre induction à la methadone et j'ai pu un peu vider mon sac sur ce PAWS interminable qui me fait tant souffrir.

Donc évidemment la question se pose pour un retour sous TSO. Je ne vais pas attendre encore des mois dans cet état qui pourrait avoir comme conséquence de me détruire la vie. Mais voilà j'ai peur. La methadone a été salvatrice pour moi mais il y a des contraintes que je ne souhaite pas revivre. Ma dose de confort était à 90mg sachant que j'avais en parallèle 90mg de valium donc j'ai peut être besoin d'une dose plus élevée si je n'ai aucun médicament en plus.

J'avais tous les jours sans exception des douleurs physiques liées à au manque entre chaque prise du coup je fractionnais. Entre autre les contraintes du rdv mensuel en médecine de ville (en moyenne une heure d'attente à chaque fois). Le fait de ne pas pouvoir aller à bali voir ma belle fille quand elle est avec sa mère. À la limite ça c'est des détails mais c'est surtout cette histoire de douleurs quotidiennes qui me frêne dans cette démarche de retour vers le TSO. Je n'ai pas lu de témoignages relatant cette sensation de manque que j'avais quotidiennement mis à part avec de petits dosages. So ben je stagne et j'attends que ça passe et je ne suis pas assez à l'aise avec les professionnels qui m'accompagne pour pouvoir relancer le processus.

Pour autant je ne peux pas continuer à vivre ainsi et quand je lis que ton retour à la methadone t'a quasi directement permis de retrouver une vie normale je me dis que je suis entrain de me priver pour des raisons qui ne sont pas justifiées. J'ai l'impression de répéter mille fois la même chose dans mes posts et j'en suis désolée. Merci encore infiniment pour ton partage d'expérience, cela m'aide à me poser les bonnes questions même si j'ai encore du mal à prendre une décision. Je vous tiendrai informé des suites. Merci kaneda.

Salut Nineta, je vois ce que tu veux dire par l’effet d’une bombe ! J’espère ne pas t’avoir blessé !
lol lol lol


En tout ça sache que je comprends parfaitement ce que tu vis, cette fatigue extrême, ce manque de motivation. En fait, si on n’a pas connu le PAWS on ne peut pas se rendre compte de ce que c’est. Parce que ce n’est plus de la fatigue à ce point, c’est un truc de dingue ! ! ! c’est d’une puissance le PAWS… et tu toi tu tiens depuis 1 ans et demi, je ne peux que m’incliné, TOTAL RESPECT Nineta…

Honnêtement, moi, au bout de 6 mois, je me suis rendu à l’évidence que ça ne passerait JAMAIS, bon cela dit je prends de la came depuis 20/25ans puis : subu, metha, morphine.

Perso suite à mon sevrage, je ne pouvais pas être en arrêt de travail plus de 1 mois, j’ai un taf dans une grande entreprise, une compagne, un enfant, une maison, fin je suis loin des clichés de l'heroinomane.


Pour en revenir à ton message et ta crainte de reprendre la métha, je comprends, je l’ai moi-même vécus. Et tu t’en doute, mais après avoir fait un sevrage il faut une grande résignation, une grande force et un grand courage pour redemander un traitement méthadone.

Pour te dire, la première fois que je suis retournée à la pharmacie chercher mes flacons (oui flacon et pas gélules car arrêter depuis plus de 6 mois) quand la pharmacienne ma demander si ce n’étais pas trop dur de reprendre, j’ai failli verser une larme… elle a changé de sujet en me parlant de mon fils et ma tristesse est passé.

Parce que là, j’ai quand même fait le « Grand Ecart » je suis passé par TOUS les sentiments :  du sentiment de grande fierté, de sérénité, de travail accomplis d’avoir arrêté la métha, au sentiment d’échec cuisant d’être contraint par mon propre corp d’en reprendre.
 

Concernant les problèmes et contraintes que tu as avec la métha, je peux te faire un retour d’expérience.

Perso, je vais depuis +10 ans 1 fois par mois chez mon médecin de ville pour mon TSO, je mis suis fait, c’est comme ça, d'autres vont tous les mois pour leur diabète ou des problèmes cardiaque.
Et tu peux quand même voyager, ça a été aussi un de mes « objectifs », arrêter pour pouvoir voyager tranquillement, et ben une fois sevrer j’étais si mal que je n’avais aucune envie de voyager !

Comme toi, je ne me sentais pas bien le matin au réveille avant de prendre mes 70mg de métha (pendant + de 10 ans donc…) et bien figure toi que lors de ma reprise de traitement, n’étant pas à l’aise  avec 80mg de métha, j’ai demandé à mon addicto de prescrire une méthadonemie résiduelle, résultat = je suis métaboliseur rapide. Maintenant je prends 60mg le matin, 40mg le soir, et je ne suis plus en manque le matin, ma qualité de vie est grandement amélioré, je suis très satisfait, et pas près de baisser ma posologie.


J'ai cependant une question : tu as arrêté la métha pour diverses raisons, mais est-ce que ta qualité de vie est amélioré depuis ?
Je pense qu'il peut-être judicieux pour toi de faire le point et de listé sur une feuille de papier les points positifs et négatifs : d'une reprise de metha VS attendre que le PAWS passe.

kaneda

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Mathio homme
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Mais l'alcool pris quotidiennement et en quantités suffisantes présente le risque de ne pas se contenter de te rendre accro, mais de te détruire. Pas la metha à priori, enfin, tant que tu n'overdoses pas et ne fais pas de "mauvais sevrage"...
Donc ok mais si je peux me permettre: fais attention.

Re, bah le truc c que j’ai toujours ce points, déprimé mais ça va mieux en revanche j’ai point de stress une boule dans le ventre qui ne passe pas malgré les lexomil que je m’envoie (j’ai d’autre traitement mais d’avant mon sevrage).

L’alcool apaise ce poids et tout ce qui me remonte et reviens en tête, et surtout le mauvais…

Je dors mal je suis fatigué mais dans le coin y’a de quoi s’occuper (aujourd’hui j’ai aider une pote qui connaît ma sœur, j’ai fais un peu de traveau mais rien de bien fou).
C’est elle qui a une batterie mais je n’arrive pas à lui demander de jouer, stress, mal à l’aise…
Pourtant tellement envie… mais je n’ose pas, trop renfermer sur moi même stress mal à l’aise…

Peut être demander à mon psychiatre un autre Benzo? Ou une molécule qui pourrait faire office de pansement…
Don’t know

Bizz

drogue-peace

Dernière modification par Mathio (09 septembre 2023 à  15:22)


Il y a tellement de choses qu'on voudrait avoir faites hier et si peu qu'on a envie de faire aujourd'hui.
Parfois, souvent, un somme niaque.

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Morning Glory femme
Ex modo
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Mathio a écrit

Toi aussi stop la metha à la du durosse ? Grosse force et motivation à toi.

Non non, je parlais juste de la terreur qu'il y ai pénurie, oubli, perte, etc qui mènerait à un sevrage non voulu. C'est pourquoi je parle de substance aujourd'hui plus précieuse pour moi que l'eau. En tant que borderline je peux avoir des épisodes de pensées suicidaires même quand "tout va bien", alors un manque pourrait m'être fatal. C'est à ça que je fais allusion.
Mais contrairement à l'alcool, la prise de metha au long cours est très peu toxique (si on fait attention aux fécalithes, et oui il y a une légère neurotoxicité apparemment mais les antideps et neuroleptiques aussi, c'est pas aussi significatif que l'alcool du tout).

Dernière modification par Morning Glory (13 septembre 2023 à  11:16)


Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~

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Mathio homme
Polytoxico pépouze
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Inscrit le 19 Feb 2018
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si on fait attention aux fécalithes, et oui il y a une légère neurotoxicité apparemment mais les antideps et neuroleptiques aussi, c'est pas aussi significatif que l'alcool du tout

Ok merci…

Oui après effectivement pas faim le matin ni le midi un peu le soir.

Après j’ai moins de diharrer mais toujours cette boule au ventre et l’estomac acide…

Maux de tête aussi…

Après je prends Omeprazole qui marchent plus ou moins…

Bizzzz

drogue-peace


Il y a tellement de choses qu'on voudrait avoir faites hier et si peu qu'on a envie de faire aujourd'hui.
Parfois, souvent, un somme niaque.

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