interaction quietapine et psilocybine

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littlemoon295 femme
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Bonjour,

Je vous écris car je recherche des informations quant aux interactions entre la quietapine (xeroquel) et la psilocybine (champignons).

Je suis à 600 mg de quietapine et j'ai commandé des truffes magiques que je vais recevoir dans une semaine. En fait, les médicaments m'ont bloqué dans mes problèmes, calmant l'anxiété sans jamais la résoudre au final avec tout un ensemble d'effets secondaires difficiles à vivre et à supporter.

J'ai fait des recherches et j'ai vu que certains thérapeutes en Suisse utilisent la psilocybine pour soigner dépression nerveuse, syndrome de stress post-traumatique et je souffre de tout ça d'où la quietapine.

Je voudrais tester la psilocybine pour faire un voyage d'introspection et revoir tout ce que je vis comme anxiogène.

Mon but, dans un premier temps, n'est pas d'arrêter net la quietapine mais ça fait 10 ans que l'on m'en donne et ça masque les symptômes dépressifs et l'anxiété mais sans jamais résoudre les problèmes à la source.

C'est pour ça que je cherche un autre chemin et j'ai pensé aux truffes magiques pour faire un voyage d'introspection qui, j'espère, va m'aider dans mon chemin.

Cependant, j'ai peur de l'interaction entre la quietapine et la psilocybine. Je peux être en mesure de réduire progressivement le dosage avant mon voyage mais du coup, j'ai des questions:

1) qui a déjà pris des truffes magiques en étant sous quietapine ?
2) est-ce que la quietapine bloque les effets de la psilocybine ?

Un grand merci à toute personne qui me répond.

Dernière modification par meumeuh (14 septembre 2023 à  21:20)

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Eric 44 homme
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Salut littlemoon295.
En principe la quietapine devrait empêcher ou du moins fortement réduire l'effet de la psilo de part son fonctionnement.

J'ai été un an sous solian à petit dosage pour anxiété avec attaque de panique et depression depuis ont ma diagnostiqué un trouble bipolaire et je continuais à prendre tout un tas de prod et dont beaucoup taz, lsd , c, keta ect...) et je les sentais beaucoup moins donc je prenais des doses astronomique. Hors le solian ne joue pas sur la sérotonine que sur la dopamine contrairement à la quietapine qui me semble est un antagoniste des deux.  Donc c'est complètement contre productif.

Tu dis vouloir diminuer la quietapine est tu capable de t'en passer, tu na pas peur que tout les symptômes reviennent en plus fort.
Tu écrit que ton traitement ne fait que masquer les symptômes mais la plupart des  troubles psychiatrique ne se guérissent pas on atténue plus ou moins bien les symptômes. Je te conseille vivement  d'en parler avec ton psychiatre avant de réduire ton traitement.

Pour finir si tu décide de prendre de la psilo va y doucement sur le dosage voir même commence par du micro dosage.
Une fois j'ai pris 30 psilos ( lance de fer ) alors que j'était en phase dépressive pour accompagner les potes et me dire que ça allait me distraire, résultat gros bad trip alors qu'en temps normal je tournais plus tôt à 70 champis. Après ce n'est que mon avis je sais que la tendance actuel est de dire que les psilo sont bon pour la dépression mais pour ma part je n'en prendrai plus en mode dépressif.
Bonne journé.

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littlemoon295 femme
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Bonjour,

Depuis combien de temps ce diagnostic vous a été posé ? Aujourd'hui, tous les psychiatres se sentent obligés de poser un diagnostic de schizophrénie, trouble bipolaire ou borderline dès que quelqu'un franchit leurs bureaux sans même connaître la personne.

Je connais la psychiatrie depuis plus de 20 ans maintenant et j'ai fait un tas de recherches pour me rendre compte qu'on donne des médicaments et pose un diagnostic pour le justifier car c'est la seule réponse des psys. Ils ne vont pas plus loin que ça.

De plus, les antipsychotiques étant des antagonistes comme vous le dites vous-même, les gens se retrouvent sans pouvoir canaliser les énergies dont ils ont besoin pour s'en sortir puisque les médicaments provoquent ça justement. L''incapacité de puiser en soi vu qu'on devient un zombie.

Voici un site web qui explique le réel impact des benzos, neuroleptiques, antidépresseurs et autres sur notre cerveau que je vous invite, si vous le désirez, à consulter par vous-même :
http://psychotropes.info/wordpress/auth … e-advices/

L'auteur a repris les travaux de deux psychiatres qui ont bien compris l'impact négatif des médicaments psychotropes qu'on donne à profusion et parfois à tort.

Voici la page YouTube d'une personne mal diagnostiquée et qui en a payé fort le prix de cette erreur :
https://www.youtube.com/@PSYCHO.CAT.sante.mentale

Je ne fais plus confiance aux psys mais je vous remercie pour votre réponse.

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Gros ramassis de clichés navrants sur la psychiatrie - Cub3000

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Mons-11
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Même question je suis à 100 mg par jour de xeroquel

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Cub3000 homme
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Eric 44 a écrit

la tendance actuel est de dire que les psilo sont bon pour la dépression mais

La "tendance actuelle" n'est pas de dire que prendre des doses importantes de psilocybine (entre 30 et 70 fers de lance ça commence à faire...) en contexte récréatif, avec un set défavorable tel qu'un état dépressif, soit profitable. Les essais de traitement de la dépression résistante avec de la psilocybine sont hyper encadrés, accompagnés d'une psychothérapie et réalisés en contexte ultra-sécurisé...L'automédication en vue soigner une dépression, à mon avis c'est un peu casse-gueule

Dernière modification par Cub3000 (14 septembre 2023 à  18:17)


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Cub3000 homme
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littlemoon295 a écrit

Bonjour,

Depuis combien de temps ce diagnostic vous a été posé ? Aujourd'hui, tous les psychiatres se sentent obligés de poser un diagnostic de schizophrénie, trouble bipolaire ou borderline dès que quelqu'un franchit leurs bureaux sans même connaître la personne.

Je connais la psychiatrie depuis plus de 20 ans maintenant et j'ai fait un tas de recherches pour me rendre compte qu'on donne des médicaments et pose un diagnostic pour le justifier car c'est la seule réponse des psys. Ils ne vont pas plus loin que ça.

De plus, les antipsychotiques étant des antagonistes comme vous le dites vous-même, les gens se retrouvent sans pouvoir canaliser les énergies dont ils ont besoin pour s'en sortir puisque les médicaments provoquent ça justement. L''incapacité de puiser en soi vu qu'on devient un zombie.

Voici un site web qui explique le réel impact des benzos, neuroleptiques, antidépresseurs et autres sur notre cerveau que je vous invite, si vous le désirez, à consulter par vous-même :
http://psychotropes.info/wordpress/auth … e-advices/

L'auteur a repris les travaux de deux psychiatres qui ont bien compris l'impact négatif des médicaments psychotropes qu'on donne à profusion et parfois à tort.

Voici la page YouTube d'une personne mal diagnostiquée et qui en a payé fort le prix de cette erreur :
https://www.youtube.com/@PSYCHO.CAT.sante.mentale

Je ne fais plus confiance aux psys mais je vous remercie pour votre réponse.

Désolé, mon champi était un peu vénère, je ne veux pas non plus dévaloriser ta propre expérience, c'est juste que je te trouve hyper lapidaire, notamment sur la question du diagnostic. Je bosse avec des psychiatres et vraiment généralement ils sont loin de se précipiter pour poser un diagnostic, ça prend parfois des années. Par contre c'est vrai que malheureusement bien souvent la chimie est un peu la seule réponse, avec des traitements dont les effets secondaires sont loin d'être négligeables.

En revanche...je me répète mais l'auto-médication à la psilocybine pour soigner soi-même une dépression résistante, je pense que c'est un peu quitte ou double. Dans l'absolu ça peut peut-être marcher, mais le cadre thérapeutique des essais de thérapies psychédéliques est quand-même super élaboré, par contre de manière générale la recommandation RdR c'est plutôt d'éviter de prendre des psychédéliques quand on est pas bien psychiquement. Peut-être que ça vaudrait le coup que tu te rapproches de collectifs comme la Société Psychédélique Française, qui serait sûrement à même de te conseiller dans la démarche que tu envisages.


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Salut Cub !


J'allais réagir à ton champis, mais je vois que tu l'as fait de toi-même, et j'apprécie beaucoup :)

Et je précise pour les lecteurs : c'était avant que littlemoon295 n'efface ces messages.

L'OP était très excessive, je suis d'accord. Mais à mon avis c'est dommage de le lui dire avec un jaune. Les personnes psychiatrisées ont de très bonnes raisons d'être braquées à ce point contre les traitements.



Cub3000 a écrit

Je bosse avec des psychiatres et vraiment généralement ils sont loin de se précipiter pour poser un diagnostic, ça prend parfois des années.

Ca c'est vrai, mais seulement pour les bons, et malheureusement, c'est souvent mal compris par les patients qui souffrent de ne pas avoir de diag. Ca me semble pourtant une saine attitude.

Le problème, c'est que même quand ils ne communiquent pas leur diag au patient, j'ai l'impression que de nombreux psys se font beaucoup trop rapidement une idée. Ils savent que ça n'est pas vraiment solide parce qu'il est trop tôt, mais semblent incapables de s'empêcher d'y croire dur comme fer. Ensuite, la violence des prescriptions découle de la force des certitudes aveugles.



Cub3000 a écrit

malheureusement bien souvent la chimie est un peu la seule réponse, avec des traitements dont les effets secondaires sont loin d'être négligeables.

En effet, et pour ça, et on n'attend pas d'avoir un diag solide. C'est fréquent qu'on commence direct en bombardant de médicaments. Je trouve ça contradictoire avec l'extrême prudence sur les diags.

Ces médicaments sont souvent prescrits avec une extrême violence, en essayant d'effrayer ou de faire culpabiliser, sans tenir le moindre compte du vécu du patient. Parfois, avec du chantage à l'hospitalisation, à l'AAH, ou carrément de force.

Cette violence conduit de nombreuses personnes en souffrance psychique à se braquer à vie, et à rejeter les médicaments psychotropes en général et par principe, alors qu'ils pourraient être utiles si correctement choisis et dosés en fonction de la personne. Nombreux sont ceux qui sont sortis de tout parcours de soin, et qui se retrouvent sans aucune aide alors qu'ils en auraient bien besoin : l'exact contraire du but visé !

C'est simple, tu imagines la violence du pire des addictos qui veut te forcer à arrêter un prod qui te fait du bien, mais tu l'inverses. Ca revient un peu au même : on t'infantilise et on nie ton savoir expérientiel sur le produit. Si tu ne supportes pas le neuro qu'on te prescrit, t'es la dernière des merdes qui ne veut pas se soigner, et c'est de ta faute si tu souffres. Alors on te force la main pour ton bien, parce que "c'est comme ça qu'il faut faire avec les psychos".

Pour prendre un exemple extrême, mais parlant parce qu'il révèle la logique psychiatrique en la poussant jusqu'au bout : dans des services fermés en hp, j'ai souvent vu des personnes vivant avec des psychoses chroniques, hospitalisés depuis des années, supplier à genoux pour ne pas recevoir leur traitement. Alors oui, c'est pas comme dans "vol au dessus d'un nid de coucou", si la personne n'est pas agitée, il n'y a pas une milice d'infirmiers qui vient faire l'injection manu militari. Non non, on "négocie", on "explique", on fait preuve de "pédagogie" ... Et à la fin, on décide sans le patient (ça te rappelle rien ?). J'ai déjà entendu un psy tout fier de lui qui parlait de "contrainte subjective". En fait, on met la pression jusqu'à ce que le patient cède, lassé, désemparé ou effrayé. C'est comme la contrainte physique, mais poursuivie par d'autres moyens.

Et à la fin, tu récupères un type qui fond larme dans tes bras et qui n'est plus que l'ombre de lui même pendant plusieurs jours, parce qu'il ne peut plus parler au bon dieu, et que les miracles qu'il devait accomplir n'auront pas lieu. Puis, le discours délirant revient comme avant jusqu'à la prochaine injection. De toute façon, l'autonomie semble exclue pour ces personnes, alors où est le bénéfice thérapeutique ?

Ca n'est pas un exemple isolé, j'ai vu des variantes de cette anecdote des dizaines de fois. C'est toujours déchirant à vivre. On se sent sali rien que d'y assister, impuissant...

Cette violence va jusqu'au point où le neuroleptique est devenu le centre du discours délirant de nombreuses personnes vivant avec la schizophrénie. C'est devenu un thème classique : à côté de dieu, des extra-terrestres, des insectes, rats et autres, tu as le neuroleptique, comme symbole de l'autoritarisme tyrannique, de la violence institutionnelle, de l'hypermodernité empoisonnante, de la surveillance généralisée, ou du contrôle sur les esprits. De nombreux délires de persécution semblent directement induits par le traitement. De véritables maladies psychiques nosocomiales. C'est effrayant.

Mon exemple parle de délires chroniques graves, pas de dépression comme le sujet le voudrait, mais je le trouve révélateur de la logique psychiatrique dans son ensemble. Il y a des exceptions heureusement, mais elles sont dures à trouver.

On en arrive au point où on pourrait entendre un slogan "tout le monde déteste les traitements psys", comme on entend "tout le monde déteste la police". Ceux qui disent "la police avec nous" ne peuvent plus être audibles, tant elle se fait haïr. Le parallèle te semble peut-être douteux, mais je peux t'assurer que c'est ainsi que de nombreuses personnes le vivent. C'est très délicat de tenir un discours du type "les traitements psys avec nous", tu ne peux pas être entendu tellement les gens en ont souffert.

Pour toutes ces raisons, si je partage ton avis sur le manque de modération des propos de littlemoon295, je ne peux pas la blâmer.

D'ailleurs, j'ai proféré des opinions très proches des siennes pendant des années, avant de comprendre que les traitements psys n'étaient pas mauvais en eux même, mais que c'était la violence symbolique (et pas que) avec laquelle ils sont prescrits qui était délétère.

Pour moi, les drogues et médicaments psys sont les deux faces d'une même pièce. La violence de la prohibition des drogues n'a d'égale que celle des prescriptions psy. Un paradoxe, quand tu penses qu'au fond, les deux sont des substances psychotropes, et que c'est juste une décision administrative qui détermine le statut de drogue ou de médicament. Ca n'est qu'une logique d'état civil variable à travers les époques et les pays.




Cub3000 a écrit

Les essais de traitement de la dépression résistante avec de la psilocybine sont hyper encadrés, accompagnés d'une psychothérapie et réalisés en contexte ultra-sécurisé...L'automédication en vue soigner une dépression, à mon avis c'est un peu casse-gueule

Je partage tes inquiétudes, moi aussi je trouve l'absence de psychothérapie très préjudiciable, et l'automédication casse-gueule. Mais les patients n'ont pas toujours d'autres choix. Maintenir quelqu'un sous un traitement qui ne l'aide pas du tout, et ne rien vouloir entendre de ses plaintes, c'est encore plus casse-gueule selon moi. Dommage qu'il faille choisir entre les deux...

En ce qui me concerne, quand une personne en souffrance psychique veut essayer les psychédéliques, je crois qu'il faut l'avertir des risques, essayer de tempérer ses espoirs de trouver la panacée, et l'inciter à des précautions supplémentaires. Mais éviter d'être décourageant, et même, quand il n'existe aucun symptôme évoquant la psychose (dur à dire par internet), être encourageant.


Amicalement.

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j'ai des experiences similaires... merci pour ton partage! Plotch
 
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Post très pertinent et constructif. Merci ! - Cub3000

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Cub3000 homme
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Pesteux a écrit

L'OP était très excessive, je suis d'accord. Mais à mon avis c'est dommage de le lui dire avec un jaune. Les personnes psychiatrisées ont de très bonnes raisons d'être braquées à ce point contre les traitements.

Je suis d'accord avec toi, je me suis aperçu après coup que ma réaction était clairement épidermique et pas réfléchie. Littlemoon295 si tu me lis : toutes mes excuses !


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Eric 44 homme
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littlemoon295 a écrit

Bonjour,

Depuis combien de temps ce diagnostic vous a été posé ? Aujourd'hui, tous les psychiatres se sentent obligés de poser un diagnostic de schizophrénie, trouble bipolaire ou borderline dès que quelqu'un franchit leurs bureaux sans même connaître la personne.

Je connais la psychiatrie depuis plus de 20 ans maintenant et j'ai fait un tas de recherches pour me rendre compte qu'on donne des médicaments et pose un diagnostic pour le justifier car c'est la seule réponse des psys. Ils ne vont pas plus loin que ça.

De plus, les antipsychotiques étant des antagonistes comme vous le dites vous-même, les gens se retrouvent sans pouvoir canaliser les énergies dont ils ont besoin pour s'en sortir puisque les médicaments provoquent ça justement. L''incapacité de puiser en soi vu qu'on devient un zombie.

Voici un site web qui explique le réel impact des benzos, neuroleptiques, antidépresseurs et autres sur notre cerveau que je vous invite, si vous le désirez, à consulter par vous-même :
http://psychotropes.info/wordpress/auth … e-advices/

L'auteur a repris les travaux de deux psychiatres qui ont bien compris l'impact négatif des médicaments psychotropes qu'on donne à profusion et parfois à tort.

Voici la page YouTube d'une personne mal diagnostiquée et qui en a payé fort le prix de cette erreur :
https://www.youtube.com/@PSYCHO.CAT.sante.mentale

Je ne fais plus confiance aux psys mais je vous remercie pour votre réponse.

Bonjour.
Je ne sais pas combien de temps à mis mon ancien psychiatre ( partie en retraite) à mis a me poser un diagnostique.
Je suis retourné le voir il y'a une dizaine d'année suite à une incarcération ou j'avais une obligation de soin. Cette obligation à durée très longtemps car j'ai été jugé 3 ans après la detention provisoire et au tribunal j'ai eu le droit à 2 ans de mise à l'épreuve  avec soin obligatoire ( donc 5 ans d'obligation de soin). Par la suite j'ai continuer à le voir.
Pendant des années il me parlait de de pression. Puis un jour il ma proposé d'essayer le lamotrigine. J'ai été le chercher mais je ne l'ai pas pris en lisant les effets secondaires.
Le jour où il à pris sa retraite il ma demandé si je voulais récupéré mon dossier. En le récupérant j'ai vu le diag psychose maniaco dépressif.
Bon j'avais compris depuis longtemps ma pathologie. A ce jour je n'ai jamais pris de regulateur de l'humeur et il na jamais insisté.
Je me contente de benzo pour calmer l'anxiété quand on neuroleptiques c'était bien avant vers mes 18 ans suite
à des prises de taz beaucoup trop frequente je faisais énormément d'attaque de panique donc j'avais été le consulté il m'avait prescrit du solian. Ça m'a bien aidé mais au bout d'un an j'ai eu une gynécomastie donc arrêt du solian.
Bonne journée.

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Bonjour, le probleme de la psychiatrie est un très gros problème, notamment vue sa frequence dans la population, vue son efficacité relative dans les psychoses et vus les effets secondaires des medicaments (notamment neuroleptiques et thymoregulateurs).

En France (et souvent dans le monde) le probleme se double d'un manque flagrant de moyens . Ainsi on a sorti (à juste titre) de nombreux malades de l'enfermement asilaire, au profit d'une prise en charge psychosociale coordonnée en ville quasi inexistante.

Tout ceci entraine chez de nombreux patients colère et desepoir et on le comprend mais que faire ? Voici quelques articles qui peuvent illustrer le problème.

antipsychiatrie (interessant sur le plan philosophique mais n'a pas vraiment fait la preuve de son efficacité therapeutique)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Antipsychiatrie

https://www.cairn.info/revue-l-informat … ge-457.htm

psychiatrie

https://www.cairn.info/revue-mouvements … ge-163.htm


schizophrenie

https://www.cairn.info/revue-l-informat … ge-391.htm

Bipolarite

https://www.cairn.info/revue-psn-2016-2-page-53.htm

https://www.inserm.fr/actualite/trouble … couvertes/

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (15 septembre 2023 à  12:37)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur a écrit

au profit d'une prise en charge psychosociale coordonnée en ville quasi inexistante.

C'est précisément mon job et c'est pour ça que parfois je pète un peu les plombs wink


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Ravi de l'apprendre. Es tu d'accord avec ce que j'ai ecrit ou as tu des corrections à faire ? Amicalement

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prescripteur a écrit

Ravi de l'apprendre. Es tu d'accord avec ce que j'ai ecrit ou as tu des corrections à faire ? Amicalement

Je ne dirais pas que la "prise en charge psychosociale" en dehors de l'hôpital est inexistante. Des dispositifs existent pour permettre un accompagnement hors hospitalisation (équipes mobiles de psychiatrie, Un Chez Soi d'Abord, les GEM....), chacun avec leur spécificité et des approches complémentaires au traitement, mais on ne fait pas de miracles, particulièrement dans un contexte de démantèlement de l'hôpital public, avec une psychiatrie moribonde. Quand tu te retrouves à devoir assumer ce que le secteur psychiatrique n'est plus en mesure de prendre en charge, c'est compliqué de proposer aussi des alternatives.


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Je n'ai pas dit inexistante mais quai inexistante. Dans mon coin, il y a quelques années, les infirmiers psychiatriques ne pouvaient pas passer tous les jours, même quand c'etait  clairement necessaire ! Je ne crois pas que ça ait évolué dans le bon sens, avec, comme tu le souiignes, un sous financement. Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur a écrit

Je n'ai pas dit inexistante mais quai inexistante. Dans mon coin, il y a quelques années, les infirmiers psychiatriques ne pouvaient pas passer tous les jours, même quand c'etait  clairement necessaire ! Je ne crois pas que ça ait évolué dans le bon sens, avec, comme tu le souiignes, un sous financement. Amicalement

Oui concrètement c'est la merde.


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