Utilisation de la cyamémazine (TERCIAN) dans le traitement du sevrage brutal aux benzodiazépines

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Maverick__ homme
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Bonjour à tous,

J'ai posté hier un sujet sur la Psilocybine+ISRS.
Ce matin je voudrais vous montrer cette études faite sur le sevrage brutal des benzodiazépines avec de la cyamémazine (TERCIAN). J'en consomme moi meme, j'ai essayé d'arrêter souvent mais je n'y parviens pas. J'espère que les connaisseurs du forum auront le temps de dire quelques mots

Le lien ci dessous :
https://patents.google.com/patent/WO2001012265A1/fr

Merci

Dernière modification par Maverick__ (05 novembre 2023 à  05:57)

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Bonjour, en effet la cyamemazine peut constituer une bonne alternative aux BZD concernant l'anxiété. Toutefois une mise en garde elle ne previent pas le risque convulsif du sevrage brutal des BZD et peut même l'augmenter.
https://www.sciencedirect.com/science/a … 7580800268
Son utilisation doit donc etre bien reflechie et sous supervision medicale si possible !  Amicalement

Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2023 à  08:11)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Maverick__ homme
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prescripteur a écrit

Bonjour, en effet la cyamemazine peut constituer une bonne alternative aux BZD concernant l'anxiété. Toutefois une mise en garde elle ne previent pas le risque convulsif du sevrage brutal des BZD et peut même l'augmenter.
https://www.sciencedirect.com/science/a … 7580800268
Son utilisation doit donc etre bien reflechie et sous supervision medicale si possible !  Amicalement

Bonjour,
Merci beaucoup pour ta réponse c'est très intéressant, mais par contre il s'agit quand de cas très particulier car les doses énormes non ? 20mg/kg c'est énorme, j'ai abordé le sujet parceque on vient de m'en prescrire en plus des benzos et j'ai envie d'arrêter les benzos depuis des années mais je n'avais jamais encore pris le problème assez sérieusement, dans les recherches et ma volonté. Et j'ai eu plusieurs doses prescrites pour finalement avoir en si besoin 3 fois 25 mg par jours en plus des benzos que j'ai déjà, mais vraiment j'en ai marre de cet état et surtout de ressentir les effets de manques si j'ai pas ma doses à l'heure ça bousille ma vie, je ne peux rien prévoir sans prévoir la quantité suffisante de benzos.
Mais là dans cet article 20mg/kg ça reviendrait pour moi à prendre 1700 mg par jour. J'ai lu dans le Vidal il me semble, qu'on ne pouvait pas dépasser 600mg dans des cas rares.
Vous en pensez quoi ?

Dernière modification par Maverick__ (05 novembre 2023 à  15:45)

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Bonjour, je pense qu'il est plus raisonnable de baisser progressivement les BZD en 15 jours environ pour eviter le risque convulsif tout en associant si besoin la ciamemazine si l'anxiete est insupportable. Le risque convulsif avec la ciamemazine est rare et en effet dose dependant mais le risque convulsif existe avec le sevrage des BZD avec ou sans cyamemazine.

https://base-donnees-publique.medicamen … ;typedoc=R

Médicaments abaissant le seuil épileptogène

L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2023 à  15:58)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Maverick__ homme
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prescripteur a écrit

Bonjour, je pense qu'il est plus raisonnable de baisser progressivement les BZD en 15 jours environ pour eviter le risque convulsif tout en associant si besoin la ciamemazine si l'anxiete est insupportable. Le risque convulsif avec la ciamemazine est rare et en effet dose dependant mais le risque convulsif existe avec le sevrage des BZD avec ou sans cyamemazine.

https://base-donnees-publique.medicamen … ;typedoc=R

Médicaments abaissant le seuil épileptogène

L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.

Amicalement

Oui oui bien sûr il faut être prudent avec le sevrage, j'ai essayé plusieurs fois sur 2 mois environs à chaque fois mais arrivé à l'arrêt total c'était insupportable, je n'ai jamais connu de pareils effets sur moi.

Dernière modification par Maverick__ (05 novembre 2023 à  17:12)

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Maverick__ homme
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En fait mon objectif est de traiter ma dépression avec de la Psilocybine mais avec les benzos ça ne fonctionne pas du tout je n'ai aucun ressenti.

Dernière modification par Maverick__ (05 novembre 2023 à  16:29)

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Pesteux homme
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Salut Maverick !


En résumé :

Je me joins à Prescripteur pour te recommander le sevrage progressif plutôt que brutal.

Si tu supportes les effets du Tercian (certaines personnes détestent ça), c'est sûrement une bonne idée, mais dans le but de te sevrer plus facilement, pas pour aller plus vite, et encore moins pour arrêter brutalement.

Quant à la Psilocybine pour traiter ta dépression, je comprends l'intérêt que tu y portes, ayant moi-même vécu une dépression résistante. A l'époque (il y a plus de 20 ans), l'information me manquait pour l'envisager sérieusement, mais si c'était aujourd'hui, je pense que je n'hésiterais pas à essayer.

Mais c'est une technique expérimentale, encore mal étudiée, et sans aucune garantie de succès. Il semblerait donc plus sage d'essayer d'abord les traitements plus conventionnels en première intention, et de ne tenter l'inconnu qu'en dernier recours.

A mes yeux, quel que soit le traitement envisagé, le plus important reste la psychothérapie. Perso, c'est comme ça que je me suis tiré d'affaire. Tout le reste a échoué. Mais c'est compliqué de trouver la bonne personne.


Sur le Tercian dans le cadre d'un sevrage des Benzodiazepines :


Maverick__ a écrit

Ce matin je voudrais vous montrer cette études faite sur le sevrage brutal des benzodiazépines avec de la cyamémazine (TERCIAN). J'en consomme moi meme, j'ai essayé d'arrêter souvent mais je n'y parviens pas. J'espère que les connaisseurs du forum auront le temps de dire quelques mots

Le Tercian m'a probablement aidé dans le sevrage des Benzodiazépines que je prenais à doses massives depuis plusieurs années. Mais c'est dur à affirmer avec certitude parce que je n'ai pas fait de sevrage sans Tercian pour comparer. A l'époque, j'avais l'impression que le Tercian ne me faisait presque plus rien.

Ce qui est sûr, c'est que si il m'a aidé, c'est en calmant l'anxiété due à l'effet rebond en fin de sevrage. Pour moi, il n'a pas du tout supprimé les nombreux symptômes du manque physique.

J'ai fait deux sevrages des Benzos : un sevrage brutal (sous contrainte), et un sevrage dégressif (à ma propre initiative, sans suivi médical).

Le sevrage brutal, c'était avec 100 mg/jour de Tercian + du Lepticure + du Parkinane. Echec et souffrance++. Les tremblements, l'angoisse et l'insomnie étaient à leur paroxysme. C'est de la torture, ni plus ni moins. Si besoin, je peux donner plus de détails sur les symptômes que j'ai eus lors de ce sevrage brutal.

Le sevrage dégressif, c'était avec 600 mg/jour de Tercian. Succès et facilité déconcertante. Vu comme j'en avais bavé lors du sevrage brutal, j'en ai été le premier surpris. Un sevrage tout confort...

Le choix est simple à faire. Pourquoi s'infliger des souffrances inutiles, et qui conduisent si souvent à l'échec ?


Sur le Tercian à hautes doses :


Maverick__ a écrit

Mais là dans cet article 20mg/kg ça reviendrait pour moi à prendre 1700 mg par jour. J'ai lu dans le Vidal il me semble, qu'on ne pouvait pas dépasser 600mg dans des cas rares.
Vous en pensez quoi ?

Le chiffre de 15 à 20 mg/kg est obtenu par expérimentation sur des animaux. Ca n'est pas une recommandation thérapeutique.

1700 mg/jour pour un humain c'est juste énorme !!!

Dans un HP réputé, on m'a mis à 1200 mg par jour pendant quelques semaines, c'est à dire 2x l'AMM. Je pesais entre 55 et 60 kg. On arrive aux 20mg/kg mentionnés.

C'était un genre de punition. Heureusement pour moi, j'ai une grosse résistance à ce produit. La plupart des gens sont réduits à l'état de légume avec moins que ça, même avec une bonne tolérance sur plusieurs années. A ce niveau-là, ça n'est plus un traitement, mais une camisole chimique. 


Sur la vitesse et la durée d'un sevrage des Benzodiazépines :


Maverick__ a écrit

j'ai essayé plusieurs fois sur 2 mois environs à chaque fois mais arrivé à l'arrêt total c'était insupportable, je n'ai jamais connu de pareils effets sur moi.

J'ai une bonne nouvelle pour toi : tu es allé beaucoup trop vite !!!

Si c'était insupportable, ça veut dire que 2 mois c'est beaucoup trop rapide pour toi. Perso, j'ai mis plus d'un an.

C'est une bonne nouvelle parce que ça veut dire qu'il te reste encore de très bonnes chances d'arriver à arrêter facilement.

Il ne faut pas te fier aux chiffres des autres, mais à ton ressenti à toi. La bonne vitesse, c'est celle qui ne te fera jamais souffrir. La précipitation n'est jamais une bonne idée en matière de sevrage.

A mon avis, il ne faut pas suivre un plan préprogrammé avec une durée définie à l'avance. Ca risque de te faire avancer à marche forcée, et te faire courir à l'échec. Il faut y aller à ton rythme en étant attentif à ta sensation de manque. Tu dois attendre de te sentir bien avec ta dose actuelle avant franchir chaque nouveau palier de diminution. Dès que tu ressens le moindre manque, c'est que tu es allé trop vite. Dans ce cas il vaut mieux revenir à la dose précédente, prendre le temps de t'y restabiliser, et envisager un palier plus petit pour la prochaine diminution. Tu ne dois jamais quitter ta zone de confort : ne force jamais, et ne te fait pas violence. Ca doit rester facile, tout en douceur, comme sur du velours...


Sur le switch vers une Benzodiazépine à demi-vie longue :


Maverick__ a écrit

vraiment j'en ai marre de cet état et surtout de ressentir les effets de manques si j'ai pas ma doses à l'heure ça bousille ma vie, je ne peux rien prévoir sans prévoir la quantité suffisante de benzos.

Dans mon expérience, je pouvais me priver de Benzos pendant 24H avant de ressentir les premiers effets du manque. Mais je prenais principalement du Tranxène, qui a une demi-vie longue. Si tu ressens le manque très rapidement quand tu retardes une prise, c'est probablement que tu utilises des Benzos à demi-vie courte.

Switcher vers un benzo à demi-vie plus longue (typiquement, le Valium) serait déjà une première mesure pour te faciliter la vie. C'est quand même bien plus confortable d'avoir plusieurs heures devant soi en cas d'imprévu qui t'empêche de prendre ta dose à temps. Rien que ça, c'est déjà une toute autre vie !

C'est quelque chose dont tu peux parler avec ton médecin prescripteur.

Mais attention à ne pas aller trop vite en besogne. Selon moi, le switch est loin d'être une simple formalité : les tableaux d'équivalence entre les Benzos ne sont pas une science exacte. Même si elles sont de la même famille, les molécules restent différentes, et tout le monde ne réagit pas pareil à chacune. Ce genre de tableau ne peut donner qu'une équivalence moyenne sur un groupe de personne. 

Bref, on ne peut pas vraiment savoir à l'avance de quelle dose tu auras besoin TOI pour te stabiliser avec une autre benzo à demi-vie plus longue : il va falloir tâtonner.

Il faudra donc vraiment prendre le temps d'être parfaitement stabilisé avec ta nouvelle molécule avant d'envisager de commencer un sevrage. Perso, je me laisserais 2 ou 3 mois rien que pour bien réussir le switch.

C'est pas des chiffres gravés dans le marbre, c'est juste pour te donner une idée. Ca me semble important parce que commencer le sevrage trop tôt, ça risquerait de tout compromettre.


Sur l'inhibition des effets de la Psilocybine par les Benzos ou le Tercian :


Maverick__ a écrit

En fait mon objectif est de traiter ma dépression avec de la Psilocybine mais avec les benzos ça ne fonctionne pas du tout je n'ai aucun ressenti.

C'est étonnant. J'ai connu plusieurs exemples où les Benzos n'ont pas vraiment pu stopper un bad trip, mais seulement diminuer un peu l'angoisse pour mieux le vivre (c'est déjà pas mal^^). C'est aussi l'avis de Cub3000, qui est loin d'être le dernier en terme d'expérience psychédélique. Voir ce post :
https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 03#p635903

Bien sûr, les réactions sont différentes pour chacun, et je ne veux pas nier ton vécu. Mais tu gagnerais peut-être à creuser encore la question, pour vérifier si c'est vraiment les Benzos qui expliquent que tu n'as rien ressenti.

Es-tu sûr d'en avoir pris une dose suffisante ? Tu ne prenais aucun autre traitement que des Benzos lors de tes essais ? Pas de Tercian ? Aucun antidépresseur ? Depuis suffisamment longtemps ? C'est un microdosage que tu as tenté ou bien c'était des doses pour triper ? As-tu déjà comparé avec l'effet des mêmes champis sans Benzo ?

Pour ceux qui en supportent l'effet, ce qui semble ton cas, le Tercian est probablement un bon allié pour éviter l'effet rebond suite à un sevrage de Benzo.

Mais par contre, il risque d'inhiber les effets de la Psilocybine beaucoup plus que ne le feraient les Benzos.

Certains témoignages laissent espérer que le microdosage de Psilocybine permettrait de faciliter le sevrage des Benzos. Je ne suis pas très bien renseigné là-dessus, mais de toute façon c'est expérimental, ça n'est encore validé par aucune étude scientifique sérieuse. Alors que les effets anxiolytiques du Tercian sont beaucoup mieux étudiés.

A toi de voir ce qui est le plus prioritaire pour toi : essayer la Psilocybine ou te sevrer des Benzos.

Si le plus important est de te sevrer des Benzos, je te suggère de rester sur une solution éprouvée et de faire un sevrage dégressif, en étant sous Tercian éventuellement. Tu pourras toujours tenter autre chose de plus expérimental après si ça ne marche pas.

Si ce qui compte pour toi, c'est avant tout de tenter de traiter ta dépression avec la Psilocybine, initier un traitement avec le Tercian ne me semble pas une bonne idée : tu devras le garder durant tout ton sevrage et même au delà, et il diminuera les effets de la Psilocybine durant toute cette période. Mais tu peux toujours essayer un sevrage dégressif des Benzos sans Tercian, en l'accompagnant avec des cures de Psilocybine en microdosage. Tout en gardant à l'esprit que ça reste une pratique totalement expérimentale, à tenter à tes risques et périls, et sans la moindre garantie de succès. Perso, je garderais cette solution en dernier recours si tout le reste a échoué.

Pour moi, Tercian ou pas, et Psilocybine ou pas, le nerf de la guerre c'est de descendre les doses très lentement, pour que ça reste imperceptible.


Amicalement.


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Maverick__ homme
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Salut,

Désolé de ne répondre que maintenant, les notifications du forum étaient dans les courriers indésirables, du coup j'ai une réponse ici part toi et une autre sur le sujet à propos des ISRS et la Psilocybine.

Déjà merci pour ta réponse. Pour te répondre en gros, non je ne prends pas que des anxiolytiques (benzos) mais je suis a forte doses, 4 Lexomil et 3 temesta par jour. J'ai le tercian depuis 3 mois mais j'ai arrêté de le prendre au bout de 2 semaines parceque j'avais tout le temps faim et je me suis mis a gonfler et ça je le vie trop mal car j'ai eu des traitements par le passé qui m'ont fait prendre 20kg et désormais je refuse tout médicaments qui me fait prendre du poids. Donc en plus des anxios j'ai de sertraline et pour dormir zolpidem+theralene, le tercian je l'ai donc en si besoin.

Dans le passé quand je testais un sevrage j'en arrivais toujours à tomber dans un état de manque horrible à vivre, l'impression que j'allais mourir avec un fréquence cardiaque élevé 24/24 et des difficultés à respirer. Le pire que j'ai vécu je ne pouvais plus me lever pour aller aux toilettes, je tombais j'étais totalement désorienté et épuisé de pas avoir dormi plusieurs jours de suite ou alors 1h ou 2.
J'avoue qu'en te lisant ça m'a cassé le moral parceque attendre 1 ans ce serait totalement inutile car ce serait un échec. Je sais que je reprendrai de forte doses de benzos au bout de quelques mois et ce serai en dents de scie.

Pour la psilocybine j'ai essayé le protocole stamet . J'utilise des truffes mexicana pour les débutants apparemment et si les champions 10gr de frais font 1gr de sec, ce n'est pas le cas des truffes. Je les broie avec un broyeur manuel, je laisse sécher et à chaque fois sur au 150gr de frais que j'ai transformé sur une année, 15 gr de truffes fraîches font 5 gr de sec.

Donc j'ai testé plusieurs dosage. En micro dosage j'ai commencé ce qui est conseillé pour les truffes c'est à dire 0,5gr pour finir avec 3gr par jour et rien aucun effet. Ensuite j'ai essayé je fait un trip et j'ai pris 13 gr de sec  (que je réduis en une fine poudre) ce qui équivaut à plus de 30 gr de fraîches et là aussi absolument aucun résultat.
Mais une fois j'avais arrêté les benzos suffisamment de temps en tenant compte de leurs demi vie et j'ai pris 15gr de frais et pas eu le temps de ressentir quoi que ce soit car j'ai tout vomis. Les truffes fraîches je ne les digère pas. Donc pour le moment c'est la seule fois où j'ai ressenti un effet, la nausée. Et je penses que réduites en poudre elles seront plus faciles à digérer.

La psychothérapie oui évidemment, mais ça marche, j'ai passé 3 mois dans une clinique privée spécialisée dans la dépression et les additions, et j'ai du demander de changer le psy qu'on m'avait attribué parceque ça n'allait  pas. Blocage de ma part et ensuite j'ai eu une femme et ça passait mieux mais c'est toujours la même rengaine.

Tout ça pour dire que j'ai bon espoir d'essayer de vivre sans benzos.

Si j'y arrive je pourrais enfin essayer la Psilocybine. Avec tout ce que j'ai lu dessus ça me donne un espoir. Moi aussi c'est une anxio dépression résistante comme toi.

Voilà je pense avec répondu à toutes tes questions.

Merci

Dernière modification par Maverick__ (11 novembre 2023 à  14:23)

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Maverick__ homme
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Bonsoir,
Bon voilà je fais n'importe quoi. Aujourd'hui je n'étais que au tercian et j'ai repris les benzos sur pour le plaisir d'être un peu défoncé. Quand c'est comme ça, je suis en colère contre moi et ma connerie.

Comme vous le dites ça n'a va pas être aussi simple de me débarrasser les benzos.

Merci

Dernière modification par Maverick__ (13 novembre 2023 à  01:55)

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Pesteux homme
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Bonjour Maverick !


Maverick a écrit

Bon voilà je fait n'importe quoi. Aujourd'hui j'étais que au tercian et j'ai repris les benzos sur pour le plaisir d'être un peu défoncé. Quand c'est comme je suis en colère contre et ma connerie.

Bah écoute, maintenant que c'est fait, au moins, profite de l'effet sans culpabiliser. On a bien le droit de se faire un ptit plaisir de temps en temps non ? Surtout quand on est dépressif !


Amicalement.


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Maverick__ homme
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Oui

Pesteux a écrit

Bonjour Maverick !


Maverick a écrit

Bon voilà je fait n'importe quoi. Aujourd'hui j'étais que au tercian et j'ai repris les benzos sur pour le plaisir d'être un peu défoncé. Quand c'est comme je suis en colère contre et ma connerie.

Bah écoute, maintenant que c'est fait, au moins, profite de l'effet sans culpabiliser. On a bien le droit de se faire un ptit plaisir de temps en temps non ? Surtout quand on est dépressif !


Amicalement.

Oui c'est vrai mais ... Qu'est ce que j'aimerais que cette dépression et cette dépendance aux produits qui nous font oublier et être ailleurs. Souvent je me demande pourquoi moi, qu'est ce que j'ai fait pour être devenu comme ça

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Pesteux homme
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Salut Maverick !


Maverick__ a écrit

Tout ça pour dire que j'ai bon espoir d'essayer de vivre sans benzos pour savoir si comme avec l'alcool dans mon passé. C'est le manque qui me provoque ces violentes angoisses. Car avant d'en prendre jamais je n'ai eu de telles angoisses et paniques et toujours quand j'ai dépassé la demi-vie de ces médocs.

Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire avec l'alcool, on dirait qu'il manque un mot dans la phrase^^ Mais j'ai au moins compris que tu as eu des problèmes avec l'alcool dans le passé.

Dis-moi si je me trompe, mais je fais la supposition que tu as commencé les benzos lors de ton sevrage de l'alcool. Pour moi, c'est un point qui change pas mal de choses. Si j'avais eu cette information dès le départ, j'aurais été plus prudent avant d'affirmer que tu peux arrêter facilement du moment que tu t'y prends bien.

Ce que je vais dire n'est pas scientifique du tout, c'est juste une observation personnelle : les personnes qui ont utilisé des benzos pour aider au sevrage d'une autre drogue (souvent alcool ou opiacé) semblent avoir beaucoup plus de mal pour arrêter le traitement par la suite. Ca ne veut pas dire que c'est impossible, mais il y a une difficulté psychologique supplémentaire. Autant en tenir compte plutôt que de foncer droit dans le mur.


Maverick__ a écrit

C'est en faisant de nouvelles recherches en incluant le tercian dans les mots clés du moteur de recherche que j'ai vu que des essais existaient et donc j'ai essayé et ça à l'air de fonctionner, mais il me faudrait 50mg de plus par jour pour être dans le confort pour reprendre ton expression. J'avoue qu'en te lisant ça m'a cassé le moral parceque attendre 1 ans ce serait totalement inutile car ce serait un échec. Je sais que je reprendrai de forte doses de benzos au bout de quelques mois et ce sera en dents de scie.

Bon déjà, désolé de t'avoir cassé le moral. Quand je parle d'un an, je précise bien que c'est le temps qu'il m'a fallu pour moi, et que ça n'est pas à mes chiffres qu'il faut te fier, mais à ton propre ressenti par rapport au manque.

Mais quitte à en rajouter une couche, regardons les choses en face : tu as une dépression résistante et une forte dépendance aux benzos, suite à un passé avec l'alcool. De plus, tu trouves une dimension récréative dans les benzos, dont il te parait compliqué de faire le deuil.

C'est rarement le genre de situation qu'on voit s'améliorer du jour au lendemain. Viser un arrêt complet des benzos en 2 mois ou moins, c'est très peu réaliste. Tu ne gagneras rien à te fixer des objectifs intenables. Tu risques juste de t'épuiser, te décourager, et te dévaloriser inutilement.

Qu'est-ce qui te fait dire qu'en diminuant progressivement, tu vas craquer au bout de quelques mois, alors qu'en arrêtant net, tu tiendras mieux ?

Sur ce forum, les exemples de personnes qui se sont imposé des sevrages trop brutaux et qui le regrettent amèrement sont légion, pour une substance ou une autre. Un sevrage brutal augmente le risque de craving et de craquage totalement hors contrôle. Et ceux qui y résistent malgré tout risquent d'être victimes de PAWS ensuite. Et ça, c'est l'enfer, et ça peut carrément durer plus qu'un an !

Si tu ne te sens pas capable de diminuer les benzos progressivement, peut être que ça n'est tout simplement pas le moment pour les arrêter.

Si vraiment tu veux prendre le risque d'un sevrage rapide, essaye au moins d'éviter le sevrage sec pour lui préférer le sevrage sur environ 2 mois que tu as déjà essayé, mais avec du Tercian en traitement de fond pour tenir quand tu seras arrivé à l'arrêt total.

Ou sinon, si tu tiens vraiment à faire un sevrage brutal, je te suggère d'envisager une hospitalisation, pour le faire sous contrôle médical. Mais perso, je pense que c'est beaucoup de souffrance pour un résultat plus qu'incertain. Il ne suffira pas d'être sevré en sortant, il faudra de toutes façon tenir sans craquer une fois de retour chez toi.

Et ensuite, il faudra continuer le Tercian un moment, et ne pas vouloir l'arrêter trop brutalement lui non plus. Et ça, c'est un gros obstacle à ton projet de traitement par la psilocybine...

A mon avis, compte tenu de ta priorité d'essayer la psilocybine pour soigner ta dépression, tes meilleures options sont les suivantes :

1/ Switcher vers une benzo à demi-vie longue, pour retrouver un confort de vie au quotidien. Le bénéfice sera très rapide, en quelques semaines, tu auras retrouvé de la marge de manoeuvre avec les Benzos. J'ai envie de dire que dans ta situation, un gain en confort de vie quasi immédiat, ça ne se refuse pas !

2/ Renoncer au sevrage total de benzo dans l'immédiat, mais viser tout de même une diminution des doses. Avec des doses moindres, tu sentiras mieux la psilocybine.

3/ Renoncer au Tercian : si tu ne vises pas un arrêt complet des benzos, tu n'auras pas besoin de Tercian, ce qui t'aidera également à mieux sentir la psilocybine.

On est d'accord que le Tercian t'a été prescrit récemment, et uniquement à ta demande, dans l'espoir d'accompagner un sevrage des benzos, n'est ce pas ? Sinon, mon conseil perd de sa pertinence.

4/ Envisager l'arrêt de la Sertraline pour mieux sentir la psilocybine :
  . considérant que tu n'obtiens pas l'effet antidépresseur recherché,
  . et que combiné à la psilocybine, la Sertraline ferait double emploi,
  . ajouté au fait que les deux substances visent les mêmes circuits neuronaux, et que l'addition des deux pourrait être hasardeuse sur le long terme (je me trompe peut-être, je suis nul en pharmacologie, mais c'est ce que j'ai compris).

Là aussi, un sevrage progressif est nécessaire, mais ça sera sans doute plus facile que pour les Benzos, car tes doses sont probablement nettement plus faibles (donne-nous des détails sur ta dose quotidienne si besoin). A voir selon les difficultés que tu ressentiras...

5/ Envisager de plus fortes doses de psilocybine. C'est presque impossible de faire une surdose de psilocybine, ce qui veut dire que tu ne risques pas d'effets secondaires gênants en en prenant trop. Habituellement, si on conseille aux gens d'être prudents avec les doses de psilocybine, c'est pour leur éviter d'être complètement dépassés par l'intensité de l'effet. Mais puisque tu ne ressens rien, tu peux augmenter progressivement les doses jusqu'à obtention d'un effet sensible sans risque d'en prendre trop.


Amicalement, et mes excuses pour mes maladresses de la dernière fois.

Dernière modification par Pesteux (13 novembre 2023 à  09:48)


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Maverick__ homme
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Salut Pesteux,
J'espère que ça va aujourd'hui. J'ai lu ta réponse sur mon autre sujet et je pense que je devrais n'en faire qu'un pour parler de moi. Les 2 que j'ai ouvert concernent des essais cliniques pour ceux que ça intéresse.je vais te répondre brièvement et ce soir plus en détail.

Donc en gros non ce n'est pas moi qui ai demandé du tercian, il y a 2 semaines je suis sorti de 3 mois d'hospitalisation dans une clinique spécialisée dans la dépression et addition. Des le premier jours j'ai demandé au psychiatre qui allait s'occuper de moi que je voulais me débarrasser des benzos. Et il m'a répondu que c'était une bonne initiative car les benzos et surtout à ces doses me bousillent le cerveau.
Il a commencé à baisser juste vraiment un tout petit peu mais d'entré j'ai très mal vécu l'hospitalisation. Je restais dans ma chambre, je n'arrivais pas du tout à aller vers les autres et pourtant je me suis forcé. Donc à rester dans la chambre j'ai commencé à avoir des plus grosses angoisses et de la fatigue parceque impossible de dormir la nuit et je dormais le jours mais avec des intrusions dans la chambre toute la journée, femme de service, ménage, infirmières pour les traitements donc impossible de dormir la journée, et la j'ai complétement craqué au bout de quelques jours. Mon psychiatre est monté et il m'a dit on ne peut pas vous laisser souffrir comme Mr. "Maverick" :) et il m'a donné un médoc et là  !!! plus d'angoisses du tout et c'était du tercian, c'est comme ça que j'ai connu ce médocs. Et j'ai vite ressenti qu'il était plus puissant que les benzos pour les angoisses, et comme je vivais très mal mon hospitalisation je le prenais en si besoin et la bas j'ai testé toutes les doses. Le psychiatre de garde les week end voit que je ne dors pas il le met 3 fois 50 mg et 100mg le soir et ça m'a donné le syndrome des jambes sans repos, quand mon psy est revenu il voulait me donner du lepticur et je lui ai dit que ça me provoquait de la rétention urinaire car je l'avais testé avec du loxapac (qui ne m'a absolument rien apporté". Donc il a baissé et laissé en si besoin mais comme je le dis plus haut j'ai vite arrêté de le prendre parceque en seulement 2 semaines j'avais gonflé du visage. Je vais abrégé et c'est mieux d'en parler dans un autre sujet, mais pour dire que mon intérêt pour le tercian s'est fait dans les 2 dernières semaines, depuis que je suis sorti. J'ai pu arrêter net les benzos pendant 4 jours, une chose impossible sans le tercian.
Pour l'alcool, c'est curieux que tu le vois car j'avais corrigé mon texte (mal corrigé d'ailleurs) et j'avais effacé ce passage et je ne vois plus ce passage, et oui il manque des mots en effet. Et oui j'ai commencé par du valium pour le sevrage à l'alcool, ça n'a pas marché jusqu'à un évènement dans ma vie, le décès de la fille de 7 ans de mon ex de l'époque et je ne sais pas ce qui s'est passé en moi mais le choc m'a quasiment d'un coup ouvert les yeux et j'ai arrêté de boire brutalement. Mais le truc c'est que j'aurais du arrêter le valium mais mon généraliste qui s'en fout pas mal n'a pas jugé bon de ne serait ce que de baisser les doses.

Pour revenir à mon hospitalisation, impossible de m'intégrer, les activités j'en avais vraiment pas envie, la salle de sport j'y suis allé que 2 fois. Avec le psychologue qu'on m'avait attribué ça ne passait pas du tout et c'est seulement 10 jours avant que je parte qu'on me l'a changé à ma demande. Et en j'ai finalement réussi à mieux vivre cette hospitalisation quand j'ai acheté Google chromcast TV smile. Enfin bref .... Donc non je n'ai pas demandé le tercian et j'en ai pas voulu quand vu que je gonflais et que je ne pouvais pas dormir tellement j'avais faim.

Bon je devais faire bref et j'ai sorti encore un pavé. Le mieux pour ne pas être hors sujet serais que j'ouvre un sujet sur mes intentions et ma volonté, car tant qu'elle est là je dois en profiter. Pour l'alcool j'en parlerai aussi. Je vais ouvrir un autre sujet pour ne pas tout mélanger.

Merci pour ta réponse, je vois que toi aussi tu aimes écrire ?

A tout à l'heure
Merci

Dernière modification par Maverick__ (13 novembre 2023 à  12:33)

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Et oui j'ai commencé par du valium pour le sevrage à l'alcool

Bonjour, je mets en garde contre une croyance répandue que le Valium et les BZD sont un traitement de sevrage de l'alcool ie qu'ils aident à se sevrer.
En fait le Valium protege contre les convulsions souvent provoquées par le sevrage brutal de l'alcool et son usage dans cette indication ne doit pas depasser  une  ou deux semaines.

Mais en fait beaucoup de prescriptions comportent des semaines de traitement par BZD avant tout sevrage et des semaines ou même des années après. Ce qui rajoute une addiction à une autre sans vraiment aider au sevrage de l'un et de l'autre, comme le dit bien Maverik. L'usage mesuré des BZD peut etre utilisé en cas d'anxiété handicapante après le sevrage mais d'autres produits, comme le Tercian comportent moins de risques d'addiction.

https://srae-addicto-pdl.fr/wp-content/ … l_vdef.pdf

https://www.revmed.ch/revue-medicale-su … alcoologie


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (13 novembre 2023 à  13:47)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur a écrit

Et oui j'ai commencé par du valium pour le sevrage à l'alcool

Bonjour, je mets en garde contre une croyance répandue que le Valium et les BZD sont un traitement de sevrage de l'alcool ie qu'ils aident à se sevrer.
En fait le Valium protege contre les convulsions souvent provoquées par le sevrage brutal de l'alcool et son usage dans cette indication ne doit pas depasser  une  ou deux semaines.

Mais en fait beaucoup de prescriptions comportent des semaines de traitement par BZD avant tout sevrage et des semaines ou même des années après. Ce qui rajoute une addiction à une autre sans vraiment aider au sevrage de l'un et de l'autre, comme le dit bien Maverik. L'usage mesuré des BZD peut etre utilisé en cas d'anxiété handicapante après le sevrage mais d'autres produits, comme le Tercian comportent moins de risques d'addiction.

https://srae-addicto-pdl.fr/wp-content/ … l_vdef.pdf

https://www.revmed.ch/revue-medicale-su … alcoologie


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Salut
Merci pour ton message, je suis entièrement d'accord    vec toi

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Bonjour


Prescripteur a écrit

Merci pour les infos complémentaires Prescripteur. Je recommande chaudement tes liens à Maverick.

Je connais mal la question du sevrage de l'alcool, alors ça m'apprend des trucs. Le PDF est bien foutu et très synthétique, je me le suis gardé de côté. Et pour l'autre texte sur revmed.ch, je ne résiste pas à l'envie d'en citer un morceau, en mettant en gras un passage qui pourrait être utile à Maverick :


Aucune étude n’a démontré l’utilité d’un traitement au long cours avec des benzodiazépines. Leur usage doit rester ponctuel permettant parfois de passer un moment difficile. La prescription doit faire l’objet d’un soin particulier, être ciblée sur un problème précis, et être limitée dans le temps. A ce moment, on privilégiera l’utilisation d’une benzodiazépine de longue durée d’action, et surtout d’absorption lente permettant d’éviter l’effet «flash» qui peut entretenir le réflexe : mal-être = prise d’un produit. En effet, il arrive que des patients remplacent la prise d’alcool par une prise de benzodiazépines et se retrouvent dans le même cercle vicieux d’anxiété de sevrage décrit plus haut avec l’alcool. La prescription de benzodiazépines au long cours se révèle parfois tentante. Les patients, anxieux à l’idée de devoir se passer d’alcool, pensent trouver dans les benzodiazépines un moyen efficace de substituer le manque d’alcool et l’angoisse que ce manque génère.

Ca va pas mal dans le sens de ce que je constate au contact de certaines personnes, et en lisant certains témoignages du forum. J'ai l'impression que dans pas mal de cas, toutes les attentes et le réconfort qui étaient recherchés dans l'alcool se voient reportés vers les benzos après le sevrage, et que les liens très complexes et paradoxaux d'amour/détestation/autodévalorisation qui avaient été noués avec l'alcool se déplacent avec.

Même si elles ne sont pas du tout prescrites dans cette logique initialement, pour un certain nombre de personnes, les benzos semblent être devenues comme une drogue de substitution. Ce qui ne veut pas dire que c'est forcément conscient et choisi en connaissance de cause. C'est les hasards de la vie et des parcours qui font ça.

Mais ça n'a pas que des inconvénients à mon avis, car ça change complètement le contexte d'usage, que ça peut favoriser un meilleur contrôle de la conso, et que dans certains cas l'usage de benzos sera nettement préférable pour la santé et la vie sociale à celui de l'alcool (le Tercian aurait l'avantage d'être largement moins addictif, mais il est souvent moins bien supporté/apprécié par les personnes, et il cause plus souvent des effets secondaires gênants).

Par contre, ça nécessite d'être pris en compte lorsque la personne veut arrêter les benzos, car la dépendance aux benzos n'est pas que physique, elle peut cacher un deuil incomplet de ce qui était recherché avec l'alcool : il y a donc un travail psychique supplémentaire à mener.

Pour Maverick, je voudrai insister sur un point important. Quand je parle de "travail psychique", je parle de quelque chose de long et complexe, qui demande plus de temps et d'implication que de simplement lire une explication sur un forum, et qui peut très difficilement être réalisé seul. Il ne suffit pas de se dire "ça y est, j'ai compris, j'ai pris conscience de tel truc", pour que le problème soit résolu. Ca serait tellement simple si ça marchait comme ça...

Tu m'as compris Maverick, je reviens encore à la charge avec mes histoires de psychothérapie, mais c'est parce que je pense sincèrement que c'est très important. D'autant plus dans ton contexte ou l'histoire avec l'alcool vient s'ajouter à une dépression résistante (je vais en reparler sur l'autre fil).

Par ailleurs, je voudrais relever ça, et demander des informations complémentaires à Prescripteur :

   

Maverick__ a écrit

Des le premier jours j'ai demandé au psychiatre qui allait s'occuper de moi que je voulais me débarrasser des benzos. Et il m'a répondu que c'était une bonne initiative car les benzos et surtout à ces doses me bousillent le cerveau.

C'est un propos très répandu que "les benzos bousillent le cerveau", causent la maladie d'Alzeimer, etc. A titre personnel, j'ai l'impression que c'est largement exagéré. Mais Prescripteur peut sûrement nous éclairer, et j'espère, te rassurer un peu sur cette question.


Maverick__ a écrit

Pour l'alcool, c'est curieux que tu le vois car j'avais corrigé mon texte (mal corrigé d'ailleurs) et j'avais effacé ce passage et je ne vois plus ce passage,

C'est parce que j'avais commencé à écrire mon message quelques jours avant de le poster. Je fais souvent ça. J'avais pas remarqué que tu avais édité entre temps.

Si je puis me permettre, cette autocensure est intéressante. Quand on se censure sur un sujet, quand on renie ce qu'on vient de dire (ou qu'on édite son post), c'est souvent qu'on vient de dire un truc important. Mon psy m'a souvent fait remarquer ça durant ma thérapie, et avec le recul, je peux maintenant mesurer combien il avait raison.

Donc, sens-toi libre de t'exprimer sans crainte. Sur ce forum, on est nombreux à être ou à avoir été dépendants d'un produit ou d'un autre, il n'y a aucune honte à avoir :) Tant que tu respectes la charte, personne ne te jugera ici, et on veille tous à ce que ça reste un espace où chacun peut se sentir libre de parler de son parcours sans recevoir de leçon de morale ni de propos désobligeants !


Prends soin de toi :)

Dernière modification par Pesteux (14 novembre 2023 à  19:58)


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Pesteux a écrit

Bonjour


Prescripteur a écrit

Merci pour les infos complémentaires Prescripteur. Je recommande chaudement tes liens à Maverick.

Je connais mal la question du sevrage de l'alcool, alors ça m'apprend des trucs. Le PDF est bien foutu et très synthétique, je me le suis gardé de côté. Et pour l'autre texte sur revmed.ch, je ne résiste pas à l'envie d'en citer un morceau, en mettant en gras un passage qui pourrait être utile à Maverick :


Aucune étude n’a démontré l’utilité d’un traitement au long cours avec des benzodiazépines. Leur usage doit rester ponctuel permettant parfois de passer un moment difficile. La prescription doit faire l’objet d’un soin particulier, être ciblée sur un problème précis, et être limitée dans le temps. A ce moment, on privilégiera l’utilisation d’une benzodiazépine de longue durée d’action, et surtout d’absorption lente permettant d’éviter l’effet «flash» qui peut entretenir le réflexe : mal-être = prise d’un produit. En effet, il arrive que des patients remplacent la prise d’alcool par une prise de benzodiazépines et se retrouvent dans le même cercle vicieux d’anxiété de sevrage décrit plus haut avec l’alcool. La prescription de benzodiazépines au long cours se révèle parfois tentante. Les patients, anxieux à l’idée de devoir se passer d’alcool, pensent trouver dans les benzodiazépines un moyen efficace de substituer le manque d’alcool et l’angoisse que ce manque génère.

Ca va pas mal dans le sens de ce que je constate au contact de certaines personnes, et en lisant certains témoignages du forum. J'ai l'impression que dans pas mal de cas, toutes les attentes et le réconfort qui étaient recherchés dans l'alcool se voient reportés vers les benzos après le sevrage, et que les liens très complexes et paradoxaux d'amour/détestation/autodévalorisation qui avaient été noués avec l'alcool se déplacent avec.

Même si elles ne sont pas du tout prescrites dans cette logique initialement, pour un certain nombre de personnes, les benzos semblent être devenues comme une drogue de substitution. Ce qui ne veut pas dire que c'est forcément conscient et choisi en connaissance de cause. C'est les hasards de la vie et des parcours qui font ça.

Mais ça n'a pas que des inconvénients à mon avis, car ça change complètement le contexte d'usage, que ça peut favoriser un meilleur contrôle de la conso, et que dans certains cas l'usage de benzos sera nettement préférable pour la santé et la vie sociale à celui de l'alcool (le Tercian aurait l'avantage d'être largement moins addictif, mais il est souvent moins bien supporté/apprécié par les personnes, et il cause plus souvent des effets secondaires gênants).

Par contre, ça nécessite d'être pris en compte lorsque la personne veut arrêter les benzos, car la dépendance aux benzos n'est pas que physique, elle peut cacher un deuil incomplet de ce qui était recherché avec l'alcool : il y a donc un travail psychique supplémentaire à mener.

Pour Maverick, je voudrai insister sur un point important. Quand je parle de "travail psychique", je parle de quelque chose de long et complexe, qui demande plus de temps et d'implication que de simplement lire une explication sur un forum, et qui peut très difficilement être réalisé seul. Il ne suffit pas de se dire "ça y est, j'ai compris, j'ai pris conscience de tel truc", pour que le problème soit résolu. Ca serait tellement simple si ça marchait comme ça...

Tu m'as compris Maverick, je reviens encore à la charge avec mes histoires de psychothérapie, mais c'est parce que je pense sincèrement que c'est très important. D'autant plus dans ton contexte ou l'histoire avec l'alcool vient s'ajouter à une dépression résistante (je vais en reparler sur l'autre fil).

Par ailleurs, je voudrais relever ça, et demander des informations complémentaires à Prescripteur :

   

Maverick__ a écrit

Des le premier jours j'ai demandé au psychiatre qui allait s'occuper de moi que je voulais me débarrasser des benzos. Et il m'a répondu que c'était une bonne initiative car les benzos et surtout à ces doses me bousillent le cerveau.

C'est un propos très répandu que "les benzos bousillent le cerveau", causent la maladie d'Alzeimer, etc. A titre personnel, j'ai l'impression que c'est largement exagéré. Mais Prescripteur peut sûrement nous éclairer, et j'espère, te rassurer un peu sur cette question.


Maverick__ a écrit

Pour l'alcool, c'est curieux que tu le vois car j'avais corrigé mon texte (mal corrigé d'ailleurs) et j'avais effacé ce passage et je ne vois plus ce passage,

C'est parce que j'avais commencé à écrire mon message quelques jours avant de le poster. Je fais souvent ça. J'avais pas remarqué que tu avais édité entre temps.

Si je puis me permettre, cette autocensure est intéressante. Quand on se censure sur un sujet, quand on renie ce qu'on vient de dire (ou qu'on édite son post), c'est souvent qu'on vient de dire un truc important. Mon psy m'a souvent fait remarquer ça durant ma thérapie, et avec le recul, je peux maintenant mesurer combien il avait raison.

Donc, sens-toi libre de t'exprimer sans crainte. Sur ce forum, on est nombreux à être ou à avoir été dépendants d'un produit ou d'un autre, il n'y a aucune honte à avoir :) Tant que tu respectes la charte, personne ne te jugera ici, et on veille tous à ce que ça reste un espace où chacun peut se sentir libre de parler de son parcours sans recevoir de leçon de morale ni de propos désobligeants !


Prends soin de toi :)

Salut, je réalise que je n'ai pas été assez précis et je vous induit en erreur. L'alcool je l'ai arrêté il y a plus de 8 ans, je l'ai effacé parceque ce n'est plus du tout un problème pour moi. Aujourd'hui l'alcool ne m'attire plus du tout, j'ai essayé de boire une fois pour voir si j'étais encore fragile à ce niveau et en fait d'une je n'aime vraiment pas le goût des alcools et deux le lendemain est tellement désagréable que ça n'en vaut pas la peine.

Pour une psychothérapie je cours après depuis 10 ans, j'ai vu un bonne dizaine de psychiatre et absolument aucun ne faisait de psychothérapie. C'était juste parler un peu mais surtout pour les médicaments. J'ai vu des psychologues aussi mais ça revient trop cher et c'est toujours de la psychologie positive et je fini pas adopter le comportement qu'elles attendent de moi sans doute pour ne pas réentendre ce que je sais déjà. Et donc pour le moment ça ne m'a pas été utile, ça ne m'a pas servi. De plus j'évite tout les psychiatres et psychologues qui font de la psychanalyse qu'elle soit freudienne ou de Lacan ou autre. C'est très long, je connais une femme elle en est à 10 années de psychanalyse et elle en est toujours au même point, et je connais d'autres personnes aussi avec des années de psychanalyse. Depuis des années je lis des articles qui explique pourquoi la psychanalyse est dépassée et que de nouvelles thérapies plus brevent existe. Pour moi pas exemple il me faut une TCC. A la clinique je n'y pas du tout allé pour l'alcool vu que je vois plus du tout mais pour dépression, et le psychiatre à indiqué dans la lettre de liaison : anxio dépression, repli sur soi, dévalorisation de moi même.

Voilà pourquoi j'ai effacé ce passage sur l'alcool pour ne pas induire en erreur. Mon problème maintenant c'est cette dépression et ma dépendance aux benzodiazépines qui augmentent mes angoisses quand le manque de fait ressentir. Si j'avais su ça il y a 8 ans j'aurais arrêté le valium au bout de 4 ou 6 semaines. Mais j'étais mal informé malheureusement. J'ai appris tous les modes d'actions de différentes drogues trop tard.

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Aujourd'hui je tiens à essayer la Psilocybine mais ce n'est pas possible avec les benzos.
Depuis quelques années les résultats de ce qu'on appelle la psychothérapie augmentée a largement fait ses preuves.
Je vous copie un texte paru dans un journal médical :

Vers une psychothérapie augmentée de la dépression anhédonique

Proposée dans le traitement de la dépression modérée à sévère et ciblant l'amélioration du bien-être autant que la réduction des symptômes dépressifs, la thérapie augmentée de la dépression ( Augmented Depression Therapy , ADepT) est une nouvelle forme de psychothérapie développée pour cibler l 'anhédonie et le bien-être, où les patients sont encouragés à adopter une nouvelle perspective face à leurs difficultés, en apprenant à mieux vivre avec une humeur dépressive. Réalisé à l'Université britannique d'Exeter (en collaboration avec des chercheurs de Belgique et des Pays-Bas), un essai pilote suggère que cette thérapie pourrait constituer une avancée significative dans le traitement de la dépression.

Une étude préliminaire encourageante
Cet essai compare l'efficacité et le coût d'une ADepT par rapport à une thérapie cognitivo-comportementale classique (TCC) pour le traitement de la dépression anhédonique (marquée par une réduction du plaisir et des centres d'intérêt, et défavorable pour le pronostic) en assignant au hasard 82 participants adultes souffrant de dépression avec anhédonie soit à des séances individuelles d'AdepT, soit à un nombre identique de séances de TCC, au moyen d'un algorithme de minimisation pour équilibrer la gravité de la dépression et l 'utilisation d'antidépresseurs entre les groupes. Recueillies notamment à l'aide du questionnaire sur la santé du patient (PHQ-9) [1] , des évaluations à l'insu des chercheurs ont été réalisées à l'inclusion dans l'étude, puis six, douze et dix-huit mois plus tard.

Chez les sujets ayant participé à cet essai, les auteurs constatent que l'ADepT se révèle plus efficace et probablement moins coûteux que la TCC en matière de réduction des symptômes dépressifs et d'augmentation de la sensation de bien-être six mois plus tard. Compte tenu de ce constat validant l'intérêt du concept de thérapie augmentée contre la dépression anhédonique, malgré le faible effectif de la population concernée, les auteurs estiment donc nécessaire de développer un essai plus important, en vue de confirmer les premiers résultats prometteurs de cette étude, d'autant plus que les autres formes de psychothérapies de la dépression ciblent mal le versant anhédonique, ce qui contribue à des résultats sous-optimaux.

Dr Alain Cohen

Source : https://www.jim.fr/e-docs/vers_une_psyc … _med.phtml

Merci encore pour vos messages et votre accueil, ça me fait du bien d'être sur ce forum, j'aurais dû m'inscrire plus tôt il y a des années quand j'ai connu ce forum.

Dernière modification par Maverick__ (14 novembre 2023 à  21:09)

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Maverick__ a écrit

L'alcool je l'ai arrêté il y a plus de 8 ans, je l'ai effacé parceque ce n'est plus du tout un problème pour moi.

8 ans, à l'échelle de la vie psychique, c'est rien du tout. Ca n'est pas parce que quelque chose a 8 ans que ça n'a plus d'effet sur ton cerveau.

Et quand je fais la supposition d'un deuil incomplet de "ce qui était recherché" avec l'alcool, je ne dis pas que tu as encore un problème avec l'alcool, je dis que le problème s'est peut-être déplacé vers les benzos. En gros, le même problème peut favoriser une addiction, puis une autre.

Ca ne veut pas dire que tu es toujours dans ta première addiction. Mais que ce qui t'as conduit à perdre le contrôle de ta conso d'alcool à l'époque, c'est peut être lié à ce qui te conduit à ne plus contrôler ta conso de benzo aujourd'hui. Et par la même occasion, à ta dépression résistante.

Ca pourrait expliquer ça :



Maverick__ a écrit

Bon voilà je fais n'importe quoi. Aujourd'hui je n'étais que au tercian et j'ai repris les benzos sur pour le plaisir d'être un peu défoncé. Quand c'est comme ça, je suis en colère contre moi et ma connerie..

Mais ce ne sont que des suppositions. Je n'insisterai pas si tu ne veux plus en entendre parler.


Amicalement.


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Non non aucun problème tu as le droit de t'exprimer. L'alcool a usage anxiolytiques et aussi pour me sentir fort c'est terminé. Les benzos ne m'ont jamais apporté un bien être comme je l'avais avec l'alcool. Aujourd'hui les benzos je ne les sens plus, il ne font plus effet comme avant, sauf quand je baisse je ressens le manque. Quant aux raisons qui m'ont amené à boire en abondance je les connais et elles n'ont plus d'importance pour moi aujourd'hui.
Ma dépression c'est l'inactivité qui l'alimente, et aussi le fait que tout le monde m'esquive aujourd'hui parceque j'ai fait la connerie de leur dire que je suis dans une dépression. Et j'avais déjà bien commencé à saboter mes relations sociales quand je buvais. Ça c'est la même choses chez tous les gens qui tombent dans l'alcool, c'est banal. Et aussi parceque je n'ai plus de petite amies qui est partie aussi à cause de l'alcool.
Et aujourd'hui les médicaments m'ont enlevé le goût de la vie, ça aussi c'est fréquent. Et pour finir plus de travail. Des cas similaires au mien il y en a des millions. Mais aucun problème tu peux exprimer ce que tu veux en toute liberté, je ne souhaite censurer personne au prétexte que ça pourrait me vexer ou me blesser.
Pour finir, en gros je n'arrive pas à trouver de psychothérapeute avec lequel j'arrive à m'ouvrir.


Un autre lien sur la thérapie augmentée

https://primarycare.esantementale.ca/Ot … 20et%20les

Dernière modification par Maverick__ (15 novembre 2023 à  00:09)

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Bonjour, la toxicité à long terme des BZD fait débat. Il fut un temps où circulait "l'evidence" que les BZD pouvaient entrainer des demences type alzheimer mais certaines etudes ne l'ont pas confirmé. Il est vrai que, comme l'alcool, le cannabis etc... la consommation reguliere peut entrainer des deficits cognitifs par leur effet sedatif et depresseur mais il n'est pas confirmé qu'après sevrage ces deficits soient irreversibles.
le wikipedia suivant est tres complet et à lire avec attention. Il suggère que l'anxiété puisse etre diminuée par le sevrage , au long cours (apres une periode difficile pendant le sevrage).

https://en.wikipedia.org/wiki/Effects_o … zepine_use

J'avais lu une hypothese que des deficits cognitifs irreversibles puissent etre entraines par les apnées du sommeil aggravées par les BZD. C'est d'autant plus vraisemblable que les somniferes de type BZD ou apparentés sont souvent prescrits dans ces sommeils de mauvaise qualité, alors que ce devrait etre une contre indication des BZD.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8467455/

A signaler d'ailleurs que le cannabis semble etre le seul somnifere, ou presque,  qui n'aggrave pas les apnées du sommeil. Du moins des etudes preliminaires le suggerent.

https://www.sleepcareonline.com/article … eep-apnea/

https://www.sleepcareonline.com/article … eep-apnea/

https://www.apneamed.org/blogs/info/sle … -marijuana

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (14 novembre 2023 à  22:04)

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Merci pour toutes ces infos

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Bonjour à tous,

Excusez moi de ne pas avoir donné de nouvelles sur ma tentative de sevrage des benzodiazépines avec le tercian. Et bien je vais commencer par dire que je suis très amère qu'en 12 ans aucun généraliste ou psychiatre ne m'en a prescrit alors que j'ai toujours été demandeur d'arrêter les benzos, ces saloperies me donne de l'amnésie antérograde et de l'amnésie tout court.
J'avais une super mémoire avant et maintenant j'oublie ! plus capable de me souvenir de choses simples de la vie ou d'un livre ou film.

Donc mon retour d'expérience est simple, j'ai dit à mon psychiatre que je vise l'arrêt des benzos et si il pouvait me prescrire plus de tercian passant de 75mg à 150mg.

À 150mg je n'ai pas pris un seul benzos pendant 8 jours j'ai stoppé net me disant que dans 24/48 h je commencerais à morfler et reprendre vite mon Lexomil et temesta. Je n'ai jamais pu dépasser les 5 jours malgré avoir baissé de 7 cachets à 2, bref vous devez tous connaître l'état que donne un sevrage, au bout de 5 jours obligé d'appeler un pote en urgence pour qu'il aille vite à la pharmacie. Une autre fois je voulais qu'il m'emmène à l'hôpital mais par chance pour moi il avait du Lexomil de son frère...

Et bien avec 150mg de tercian aucun syndrome de sevrage à l'horizon, pas d'inconfort, de confusion, de tachycardie, insomnie et toute la souffrance que provoque un arrêt trop rapide.
La j'ai arrêté d'un coup net. Donc c'est pour vous dire surtout à ceux qui sont concernés que le tercian m'a fait arrêter les 4 Lexomil par jour et mes 3 temesta/jour.

Mais un problème subsiste et qui est psychologique celui ci, c'est que certains soir j'ai envie de me mettre un peu stone et il m'arrive de reprendre un ou 2 benzo le soir mais c'est purement récréatif. Parceque le tercian ne fait pas décoller. Et  aussi même le zolpidem et le theralene j'en ai plus vraiment besoin, pas tous les jours en tout cas.

Voilà ça me tenais à coeur de partager mon expérience, d'être sorti de cette prison infernale que sont les benzos. Alors il ne faut pas perdre de vu que nous ne sommes pas tous pareils et que j'ai au préalable prévenu mon psychiatre que j'allais tenter. Il a approuvé il m'a dit qu'avec le tercian il y a plus d'effets secondaires donc il m'a mis du lepticur en si besoin. Et que je n'aurais pas de dépendance avec le tercian.

Mais je suis vraiment amère, si je n'avais été hospitalisé à ma demande et ne pas tomber sur ce psychiatre qui avait une bonne écoute et qui a compris que j'avais beaucoup appris sur les médicaments et la psychologie, d'ailleurs il m'a dit mot pour mot, je vais vous prescrire et c'est vous qui allez gérer. Bref je voulais dire que si je ne me serais pas trouvé au bon endroit, au bon moment et avec ce psychiatre aussi ouvert. Et bien je serais encore à me gaver de cette drogue sans doute des années ou peut être toutes ma vie à me cachetonner le cerveau. Par contre il m'a déconseillé les champis. Mais je ne vais pas l'écouter sur ça.

J'INSISTE SUR LE FAIT QUE J'AI TENTÉ AVEC L'ACCORD DE MON PSYCHIATRE QUE J'AI VU TOUS LES JOURS PENDANT MES 3 MOIS D'HOSPITALISATIONS DANS CETTE CLINIQUE SPÉCIALISÉES DANS LES DÉPRESSION ET ADDICTIONS.

NE FAITES PAS CA TOUT SEUL ! JUSTE UN EXEMPLE, LE TERCIAN EST HYPERGLYCÉMIANT DONC SI VOUS ÊTES DIABÉTIQUES OU PRE DIABÉTIQUES CELÀ PEUT POSER DES PROBLÈMES IL FAUDRA DONC VOIR UN NUTRITIONNISTE.

Je vais m'arrêter là, merci pour votre acceuil sur ce sujet et sur l'autre qui porte sur les ISRS (il faut d'ailleurs que j'y aille pour les remercier et je pense ouvrir un sujet sur ma volonté de tester la Psilocybine, pour ne pas être hors sujet)

Dernière modification par Maverick__ (01 décembre 2023 à  07:40)

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Tagox homme
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Inscrit le 05 Dec 2023
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Bonsoir à toutes et tous

Je viens de lire en entier cette discussion et je tenais à vous apporter mon témoignage sur l'arrêt ou la diminution d'une benzo grace à la Cyamémazine (Tercian)
2010, je fais un sevrage hospitalier pour les opiacés grâce au Catapressan et au lexomil en masse.
2013 Je n'ai plus touché aux opiacés mais coke et 5 léxomil par jour
2016 premier sevrage  au CMA de Saint Galmier (42) En 5 semaines je passe de 4 à 2 léxo et demi et on ne m'a rien donné pour m'aider pendant le manque, incroyablement horrible, des benzodiazépines...
Je fais deux crises  de simili épilépsie avec une tension à 20, je manque d'y passer...

2021, je tourne à 3 léxos par jour, le soir avant l'apéro (bonjour les amnésies)
Je pars au Thianty (Haute Savoie) pour trois mois, centre de thérapeutique médicalisé.
Je suis décidé à arrêter les benzos.
Au début on ne me donne rien. Chaque baisse de léxo est un supplice, même lente, je ne dors plus, je convulsionne, je suis tendu et épuisé... Quelle merde... Le manque est horrible, pire que l'héro car il est mental et touche aux nerfs.

Et puis je ne sais plus ou j'ai entendu parlé du Tercian pour aider le sevrage, peut être sur Psychoactif ou dans un article  dans un magasine ASUD, je ne sais plus
Je décide d'en parler au médecin psychiatre qui m'accorde, après examens cardiaques, 3X 25 milligrammes de Tercian par jour.

Le jour et la nuit. Magique!
Je recommence à dormir, à vivre!
Une grande partie des effets du manque on disparu.
Le Tercian m'a vraiment aidé de façon spectaculaire à diminuer mes léxomil.
Il m'a aidé à baisser, puis encore baisser, en douceur et sur plusieurs mois jusqu'à l'arrêt total

Aujourd'hui je prends 50 mg de Tercian le soir (je compte arrêter) et je ne prends plus de benzos.
Ce fut le sevrage le plus dur de ma vie.
Après 10 ans de benzo, il m'aura fallu 2 ans pour décrocher, en partie grace au Tercian qui, pris à petites doses, permet vraiment un sevrage en douceur.

Dernière modification par Tagox (05 décembre 2023 à  21:52)

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Mille merci pour ton témoignage

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Maverick__ homme
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Tagox a écrit

Bonsoir à toutes et tous

Je viens de lire en entier cette discussion et je tenais à vous apporter mon témoignage sur l'arrêt ou la diminution d'une benzo grace à la Cyamémazine (Tercian)
2010, je fais un sevrage hospitalier pour les opiacés grâce au Catapressan et au lexomil en masse.
2013 Je n'ai plus touché aux opiacés mais coke et 5 léxomil par jour
2016 premier sevrage  au CMA de Saint Galmier (42) En 5 semaines je passe de 4 à 2 léxo et demi et on ne m'a rien donné pour m'aider pendant le manque, incroyablement horrible, des benzodiazépines...
Je fais deux crises  de simili épilépsie avec une tension à 20, je manque d'y passer...

2021, je tourne à 3 léxos par jour, le soir avant l'apéro (bonjour les amnésies)
Je pars au Thianty (Haute Savoie) pour trois mois, centre de thérapeutique médicalisé.
Je suis décidé à arrêter les benzos.
Au début on ne me donne rien. Chaque baisse de léxo est un supplice, même lente, je ne dors plus, je convulsionne, je suis tendu et épuisé... Quelle merde... Le manque est horrible, pire que l'héro car il est mental et touche aux nerfs.

Et puis je ne sais plus ou j'ai entendu parlé du Tercian pour aider le sevrage, peut être sur Psychoactif ou dans un article  dans un magasine ASUD, je ne sais plus
Je décide d'en parler au médecin psychiatre qui m'accorde, après examens cardiaques, 3X 25 milligrammes de Tercian par jour.

Le jour et la nuit. Magique!
Je recommence à dormir, à vivre!
Une grande partie des effets du manque on disparu.
Le Tercian m'a vraiment aidé de façon spectaculaire à diminuer mes léxomil.
Il m'a aidé à baisser, puis encore baisser, en douceur et sur plusieurs mois jusqu'à l'arrêt total

Aujourd'hui je prends 50 mg de Tercian le soir (je compte arrêter) et je ne prends plus de benzos.
Ce fut le sevrage le plus dur de ma vie.
Après 10 ans de benzo, il m'aura fallu 2 ans pour décrocher, en partie grace au Tercian qui, pris à petites doses, permet vraiment un sevrage en douceur.

Merci i pour ce témoignage prennant et totalement adapté à ce sujet. Moi aussi le tercian m'aide à baisser. J'avais arrêté et j'ai finalement repris pour être casser en gros j'ai replongé. Pourtant sans benzodiazépines j'étais pas mal mais un soir pris d'ennuis j'ai repis du Lexomil et je ne sais pas pour mais mon nouveau psychiatre, celui qui s'est occupé de moi durant 3 mois d'hospitalisation à remplacé le temesta par du seresta., ce serait moins fort il m'a dit. Je ne veux pas lui dire que j'ai déjà réussi à totalement arrêté le Lexomil et le temesta grâce au tercian parceque je sais qui beaucoup moins m'en prescrire. En fait si j'en prends c'est pas ennuis et pour dormir du stilnox avec 35 gouttes de theralene un antihistaminiques. Je vais recommencer à arrêté les benzodiazépines en plus  le tercian est à150mg/ jour.
Une petite remarque que tu as décrit. Je le tape des trous de mémoire, des amnésies sur le long terme et des amnésies antérogrades. Et je sevrage des benzodiazépines est extrêmement violent, je n'ai jamais connu ça dans ma vie, un sevrage brutal à l'alcool à côté c'est une promenade de santé, le dessus je te rejoins.
Merci encore de partager ton expérience et désolé de ne pas avoir répondu plus tôt mais j'étais en plein déménagement et j'avais carrément oublié ce forum. C'est vraiment de la saloperie les benzodiazépines.
Je vais ouvrir un autre compte pour parler et poser des questions. Comme ça ce sujet reste ce pourquoi il a été ouvert

Merci merci-1

Dernière modification par Maverick__ (15 décembre 2023 à  14:06)

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JackDean homme
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Salut,

Vos témoignages me remplissent d'espoir mes bons amis ! Ça fait quelques semaines qu'on m'a prescrit du tercian que je ne prends pas pour le moment, mais j'ai goûté, et au vu des effets, je me suis dit que ce pourrait être un allié de choix pour me débarrasser de cette addiction au diazepam qui me suit depuis plus de 15 ans.

Sevrage sec au tercian sans aucun problème, waouh, je suis impressionné même si je ne tenterai pas le coup seul. Par contre envisager d'y aller par des grosses baisses de 5mg avec l'aide du tercian plutôt que de virer 5/10% toutes les deux semaines (si je suis Ashton il me faudrait une année pour me sevrer), ça j'ai bien envie de tenter le coup.

merci pour vos retours

ps j'ai du tercian en gouttes, 10 gouttes représentent combien de mg ?

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ps j'ai du tercian en gouttes, 10 gouttes représentent combien de mg ?

10 mg !

https://www.vidal.fr/medicaments/tercia … 16106.html


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (15 décembre 2023 à  19:53)

Reputation de ce post
 
merci :)

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Maverick__ homme
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62 messages

JackDean a écrit

Salut,

Vos témoignages me remplissent d'espoir mes bons amis ! Ça fait quelques semaines qu'on m'a prescrit du tercian que je ne prends pas pour le moment, mais j'ai goûté, et au vu des effets, je me suis dit que ce pourrait être un allié de choix pour me débarrasser de cette addiction au diazepam qui me suit depuis plus de 15 ans.

Sevrage sec au tercian sans aucun problème, waouh, je suis impressionné même si je ne tenterai pas le coup seul. Par contre envisager d'y aller par des grosses baisses de 5mg avec l'aide du tercian plutôt que de virer 5/10% toutes les deux semaines (si je suis Ashton il me faudrait une année pour me sevrer), ça j'ai bien envie de tenter le coup.

merci pour vos retours

ps j'ai du tercian en gouttes, 10 gouttes représentent combien de mg ?

Salut,

qui est Ashton ?

Merci

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JackDean homme
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Maverick__ a écrit

JackDean a écrit

Salut,

Vos témoignages me remplissent d'espoir mes bons amis ! Ça fait quelques semaines qu'on m'a prescrit du tercian que je ne prends pas pour le moment, mais j'ai goûté, et au vu des effets, je me suis dit que ce pourrait être un allié de choix pour me débarrasser de cette addiction au diazepam qui me suit depuis plus de 15 ans.

Sevrage sec au tercian sans aucun problème, waouh, je suis impressionné même si je ne tenterai pas le coup seul. Par contre envisager d'y aller par des grosses baisses de 5mg avec l'aide du tercian plutôt que de virer 5/10% toutes les deux semaines (si je suis Ashton il me faudrait une année pour me sevrer), ça j'ai bien envie de tenter le coup.

merci pour vos retours

ps j'ai du tercian en gouttes, 10 gouttes représentent combien de mg ?

Salut,

qui est Ashton ?

Merci

Salut,
C'est une "professeure britannique de psychopharmacologie", ou plus simplement un médecin, qui a mis au point une méthode de sevrage des benzos par diminution dégressive par pallier à partir du valium/diazepam (si tu prends un autre benzo tu dois d'abord le remplacer par le diazepam). Beaucoup moins hard que les sevrages rapides à la française dont un psycho parle plus haut...

https://www.benzo.org.uk/manual/

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Maverick__ homme
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Salut JackDean,

Merci je ne connaissais pas. J'ai déjà essayé 2 fois pendant environ  2 mois de baisses chaques semaines et ça a été une catastrophe. La première fois j'ai appelé un pote pour de conduire aux urgences. La deuxième j'ai pas eu la même chance, j'ai appelé aux secours un autre ami je suis allé chez mais j'ai bien mis 30 minutes contre en temps normal. Et il est allé à l'ouverture d'une pharmacie après une nuit avec de la tachycardie, plus possible de marcher sans tomber. Les pleures et impossible de dormir. Tout la joyeuse panoplie d'une sevrage aux benzodiazépines.
Le valium j'ai déjà testé mais la demi vie est trop longue, entre 31 à 47heures et beaucoup plus en cas de surdosage.

Tu es en dépression ? Tu prends quels médicaments si ce n'est pas indiscret ?

Merci:merci:

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JackDean homme
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Maverick__ a écrit

Salut JackDean,

Merci je ne connaissais pas. J'ai déjà essayé 2 fois pendant environ  2 mois de baisses chaques semaines et ça a été une catastrophe. La première fois j'ai appelé un pote pour de conduire aux urgences. La deuxième j'ai pas eu la même chance, j'ai appelé aux secours un autre ami je suis allé chez mais j'ai bien mis 30 minutes contre en temps normal. Et il est allé à l'ouverture d'une pharmacie après une nuit avec de la tachycardie, plus possible de marcher sans tomber. Les pleures et impossible de dormir. Tout la joyeuse panoplie d'une sevrage aux benzodiazépines.
Le valium j'ai déjà testé mais la demi vie est trop longue, entre 31 à 47heures et beaucoup plus en cas de surdosage.

Tu es en dépression ? Tu prends quels médicaments si ce n'est pas indiscret ?

Merci:merci:

Salut,
Non je ne suis pas en dépression, d'ailleurs les benzos ne sont pas prescrits pour soigner la dépression :)
Tu devrais aller lire ce que propose Ashton, elle a une page internet avec des protocoles de diminution lente et progressive. Le valium est précisément choisi car il a une demi-vie longue ce qui permet un sevrage plus facile avec moins d'effets de manque entre les prises. Quand je prenais du lexomil je sentais le manque en fin d'aprem avant ma dose, depuis que je suis passé au valium je n'ai plus ce problème.

En suivant grosso modo Ashton j'ai baissé de 4mg en enlevant 1mg toutes les 3 semaines, sans symptômes de sevrage (Ashton va un peu plus vite)

Bref le sevrage des benzos nécessite de la patience.

Bye bonne journée

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