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LoneTraveler

Salut,

Je me suis beaucoup renseigné sur la molécule, et j'ai vu que partout elle pouvait causer une neurotoxicité sur le long terme (sans jamais être réellement avérée à 100%), et seulement après quelques prises.

J'aimerais savoir si cette neurotoxicité était irréversible ou bien si les dommages neurologiques pouvaient se réparer au fil du temps après une longue abstinence.

Pour ma part j'en ai consommé 3 fois à des doses assez élevées ces derniers mois (entre 220-250 mg).
Je fais actuellement une longue pause afin de récupérer de l'énergie, sachant que la dernière prise à été plus délirante que stimulante, dont la descente a été difficile à gérer dont j'ai encore certains effets actuellement (impression d'avoir le cerveau compressé, sifflement oreilles bouchées).

Dernière modification par LoneTraveler (27 novembre 2023 à 17:07)

prescripteur

Bonjour, voici un article interessant (voir à partir de la page 29) non daté mais probablement pas recent.

https://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/ … sequence=8

Voici des articles plus recents mais en anglais. Voir celui de DanceSafe qui vient d'usagers.

https://dancesafe.org/drug-information/ … eurotoxic/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7878040/

https://www.sciencedirect.com/science/a … 862100296X

https://jamanetwork.com/journals/jamaps … le/1151061

Difficile de repondre à tes questions même avec ces articles. Une partie est probablement un peu "ideologique" en insistant sur les risques.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (27 novembre 2023 à 20:49)

Stephyyy

Si j'ai bien compris l'étude la MDMA est neurotoxique sur l'homme, mais on ne sait pas vraiment à partir de quelle dose.

Chez les rats, ils ont vu que le système sérotoninergique était bien endommagé après 3 grosses prises (20mg/kg) en 24h ou sur un usage sur du long terme.
En revanche, chez les souris cette neurotoxicité était très faible.
Chez les primates, elles étaient bien visibles, comme chez les rats.

Pour répondre à ta question, oui et non.
Les taux de sérotonine reviennent à la normale après une longue période d'abstinence (variable). Mais la MDMA cause des lésions neuronales, qui ne repoussent pas pareil après l'abstinence.

Chez le singe, les possibilités de repousse neuritique apparaissent nettement plus faibles que chez le rat (Insel et coll., 1989 j Ricaurte et coll., 1992). Les corps cellulaires lésés ne peuvent émettre que des prolongements courts, si bien que les fibres sérotoninergiques n'atteignent jamais les régions éloignées alors qu'elles se trouvent en excès dans les régions voisines des corps cellulaires (Fisher et coll., 1995). Ces phénomènes, vraisemblablement proches de ce qui pourrait se produire chez l'homme, mettent sérieusement en doute le fait qu'une innervation sérotoninergique normale puisse être retrouvée si celle-ci était atteinte, de manière significative, par des prises répétées de MDMA.

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Neurotoxicité mdma

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