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Dernière modification par LoneTraveler (07 avril 2024 à 13:52)
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Stephyyy a écrit
(la méthamphétamine est un puissant IMAO).
Salut,
D'où tires-tu cette info stp ? L'usage combiné d'IMAOs et de méthamphétamine est déconseillé, mais c'est bien la première fois que j'entends que cette dernière ferait partie de cette classe de produits.
A mon avis il est peu probable que la meth potentialise le LSD. Elle aurait peut-être même plutôt tendance à brider le trip.
Sinon je suis d'accord avec le reste de ton message. Il y a aussi le risque de se retrouver en descente de meth en plein trip d'acide, ce qui n'est pas forcément plaisant. LoneTraveler si tu cherches un combo festif qui donne envie de danser tout en trippant tu devrais peut-être prendre de la MD plutôt que de la meth.
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Cairn.info a écrit
L’amphétamine et les dérivés amphétaminiques, psychostimulants puissants, comme l’ecstasy (MDMA), ont une forte affinité pour le système sérotoninergique, moindre pour les systèmes dopaminergique et noradrénergique ; à fortes doses, ce sont aussi des IMAO-A et -B et surtout des agonistes des récepteurs 5-HT2A responsables de leurs effets hallucinogènes.
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Dernière modification par Mikalion (14 avril 2024 à 19:48)
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Dernière modification par Comte Drogula (14 avril 2024 à 20:12)
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Comte Drogula a écrit
@stephaniemartin65
Ok, j'ai parlé trop vite, merci de m'avoir renvoyé à une source !
En tous cas, c'est moins scientifique mais en me basant sur des forums d'usager, tout le monde a l'air de dire que les stimulants (y compris MDMA) ont tendance à brider l'effet du trip (je suis tout à fait disposé à être contredit). J'ai testé le combo hallucinogène/MDMA au moins deux fois et je ne me souviens pas que ça ait agi dans l'un ou l'autre sens, mais en tous cas ça n'a pas rendu le trip ingérable ni suscité d'anxiété ou de ruminations. Maintenant la meth c'est une autre histoire...
D'expérience, je peux dire que la MDMA ne bride pas le LSD (pas chez moi en tout cas), les deux substances ont tendance à se potentialiser, un candy-flip dans les règles de l'art c'est quand-même une expérience psychédélique carabinée. Par contre c'est clair que le côté euphorisant de la MD influe sur la "coloration" du trip, c'est généralement plus joyeux et love qu'un trip au LSD seul.
Dernière modification par Cub3000 (15 avril 2024 à 09:56)
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Le methanphetamine agit sur tellement de récepteur qu'on ne lui attribue quasiment jamais le statut de IMAO, même si elle l'est.
J'avais étudié sa pharmacologie, mais c'est vrai que ce n'est pas ce qu'on retient en premier quand on pense à elle.
C'est surtout une question d'affinite. Je veux bien croire qu'a une certaine concentration la meth commence a taper sur les MAO-A et B, les transporteurs a la dopa/noradre, les recepteurs dopa/noradre. Toutes ces proteines ont des sites actifs qui sont concus pour reconnaitre des trucs qui ressemble a de la dopamine et noradrenaline. Mais est-ce que c'est a des concentrations qui sont comparables a des dosages normaux de meth ? Est-ce qu'on peut vraiment dire que la meth a une action IMAO significative a ces dosages la ? J'en suis pas sur, et ton lien ne confirme pas cela. D'ailleurs ton quote parle d'amphetamine et de meth et de MDMA, en disant qu'elles sont fortement impactante sur le systeme serotoninergique. C'est vrai pour la MDMA, pas pour les deux autres. Si je concois que l'effet delirogene de la MDMA a haute dose peut etre provoque par une perte de selectivite sur les transporteurs, et une activation des recepteurs serotoninergiques, les hallucinations sous amphetamines ou sous meth viendrait plutot de variation des taux de dopamine dans le striatum (psychose amphetaminique qui ressemble aux symptomes positifs de la schizophrenie).
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DopeIsBeautiful a écrit
D'ailleurs ton quote parle d'amphetamine et de meth et de MDMA, en disant qu'elles sont fortement impactante sur le systeme serotoninergique. C'est vrai pour la MDMA, pas pour les deux autres. Si je concois que l'effet delirogene de la MDMA a haute dose peut etre provoque par une perte de selectivite sur les transporteurs, et une activation des recepteurs serotoninergiques, les hallucinations sous amphetamines ou sous meth viendrait plutot de variation des taux de dopamine dans le striatum (psychose amphetaminique qui ressemble aux symptomes positifs de la schizophrenie).
L’amphétamine, la meth agissent autant sur la dopamine, l'adrénaline et la sérotonine, bien que la meth soit bien plus potente à dosage égal. La MDMA, libére bien plus de serotine que de dopamine et d'adrénaline.
Donc les trois molécules agissent directement sur le systeme serotoninergique.
Ça me fait penser un peu à la nicotine où on pense qu'elle libere que de la dopamine, alors qu'elle stimule aussi la liberation de noradrénaline et de sérotonine.
Pour les effets delirogene des stimulants je suis d'accord, même si c'est plus la MDA qui provoque les délires (le foie n'arrive plus à metaboliser la MDMA)
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Donc les trois molécules agissent directement sur le systeme serotoninergique.
Je reagissait sur le "fortement impactant". Nous sommes d'accord :) Je me rappelle d'ailleurs avoir lu il y a fort longtemps que la plus grande neurotoxicite de la meth par rapport a l'amphetamine classique viendrait de sa plus grande action sur la serotonine.
Et encore une fois, le scaffold entre ces molecules est tres similaire, donc a haut dosage, il y a perte de selectivite pour tout ce qui est recepteur aminergique.
A mon avis, l'impact de la MDA est a prendre en compte (plus grande demie-vie si je ne m'abuse, et potentiel psychedelique plus important). Mais c'est la MDMA qui est metabolisee en MDA, donc je ne comprends pas ton explication avec le foie qui n'arrive plus a metaboliser la MDMA. Veux tu dire qu'il y a plusieurs chemin de metabolisations de la MDMA et lorsque elle est presente en trop grande quantite, c'est le chemin MDMA > MDA qui est favorise ?
Je pense qu'aussi passe un certain niveau de serotonine, dopamine et noradrenaline liberee, tout se met a etre active. Et les hallucinations ressemblent a du delirogene. J'imagine que ce n'est plus uniquement les recepteurs seroto qui sont actives mais aussi muscariniques et autres...
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Oui c'est exactement ça. La MDMA est metabolisée dans le foie par plusieurs enzymes (des CYP), mais elle inhibe une enzyme du foie particuliere, qui favorise la formation de MDA.
C'est pour ça que la formation de MDA n'est pas forcement proportionnelle à la dose de MDMA ingérée.
Sciencedirecte a écrit
Les études pharmacogénétiques menées jusqu’à ce jour, bien que réalisées sur un petit nombre de sujets, ne semblent pas montrer de toxicité accrue chez les métaboliseurs lents du CYP 2D6 lors d’une ingestion de forte dose (100-150 mg) de MDMA [30], [31], [32], [33]. Ceci s’explique par l’inhibition de ce cytochrome par la MDMA quelques heures après l’ingestion [34], [35], [36]. Vizeli et al. [37] ont étudié les effets de différentes doses de MDMA (75 ou 125 mg) chez 139 patients dont les génotypes des cytochromes 1A2, 2B6 et 2C19 ont été déterminés. Les deux métaboliseurs lents du CYP 2C19 ont présenté une aire sous la courbe de MDA significativement plus faible, avec un ratio MDMA/MDA plus fort et des signes cardiovasculaires plus marqués.
https://www.sciencedirect.com/science/a … 7820300470
DopeIsBeautiful a écrit
J'imagine que ce n'est plus uniquement les recepteurs seroto qui sont actives mais aussi muscariniques et autres...
Oui d'après les témoignages, cela ressemble plus à des hallucinations provoquées par les récepteurs muscariniques : forme pointue, hallucination réalistes, sombres avec possiblement une amnésie.
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Dernière modification par SecurityProtocol (14 mai 2024 à 05:00)
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