Bonjour à tous,
Bon déjà à tout les coups, je poste sur le mauvais forum et je m'en excuse.
Peut être devrais-je fractionner ce que j'ai à dire mais je vais poster un pavé, parce que depuis le nombre d'années que je lis Discrètement, j'ai fini par m'inscrire.
Je ferais mieux la prochaine fois mais je pense que y'a qu'ici qu'on me jugera pas (depuis toutes ces années que je lis anonyme) et que je serais pas jugé avec des conseils stupides et des paroles toutes faites.
Alors commençons, même si je ne sais pas par où commencer ?
Ça va être le bordel ce texte.
Bon, déjà j'ai perdu mon compagnon, il y a 3 semaines d'une overdose et bien sûr, il était seul quand c'est arrivé.
Sans rentrer dans les détails de sa santé, cette nuit là (où bien sûr, il a fallu que je ne sois pas là. Ça pouvait pas être une autre nuit, bien sûr...) Il a cessé de "respirer dans son sommeil", c'est la version officielle. Je m'étais jamais posé la question mais seulement pour ceux qui en ont déjà fait une overdose : s'est il sentis partir ? A t-il paniqué ? A t-il souffert ? (Je n'ai pas tous les détails mais rien de
psychotrope et pas d'
IV, il voulait plus en entendre parler).
Si mon post doit être supprimé, je vous demanderai au moins de garder cette première partie...
Pour la deuxième partie, je cherche à comprendre pourquoi mon cerveau n'a pas les mêmes effets que les autres (j'ai lu sur le forum des "spécialistes" sur comment le cerveau reçoit, capture et transforme ces produits).
Bon, faut savoir que j'aurai depuis la jeune enfance des troubles psychotiques que bien sûr, je n'admets pas (ce qui est l'un des premiers symptômes, bref...).
Donc, j'ai été hospitalisé, reçu je ne sais combien de traitement qui quand y "marche" (j'entends par là que je ne tremble pas et ne me bave pas dessus). J'ai une assez forte résistance à tous ces produits (faut savoir que bébé (donc avant 3 ans), ma grand mère me mettait du
valium dans le biberon, car je ne dormais qu'entre 3 et 6/7h du matin).
Apparemment, je verrais des gens que je suis seule à voir mais je ne devais pas le dire car ça faisait peur au gens...etc.
Donc, j'ai eu la totale, les benzo,
AD, neuro jusqu'à 3 simultanément, somnifères et bien sûr tout cela sans effets, a part les kilos.
Je me suis donc mis tout naturellement à fumer du
shit /
beuh (selon, ce que je trouvais). Hormis, les muscles mous, je ne ressentais pas le délire ou le sommeil des autres (juste de la faim).
J'ai pris une fois méta (sans effet mais pas pour les autres comme d'hab) et exta sans le savoir mais à part mettre exploser la tête dans un mur et me mettre des coups de poing dans la gueule (que je mettrais plus sur le compte de l'
alcool), toujours rien.
Du
subu en
sniff qui m'a juste fait vomir.
D'ailleurs l'
alcool ne voulant pas me faire dormir ou à peine 2h en forçant.
Je suis passé au "anti-douleur" pour des vrais problèmes de douleur physique toujours pas réglée à ce jour.
Alors, on démarre comme les bébés, les boîtes entières de
paracétamol (quelque soit la marque), puis la
codéine sans effet (ni pour la douleur, ni pour le plane),
tramadol, nefopam, ocycodone, la
morphine, l'
opium (provenance pharmacie, pas de la rue). Même pas un petit sommeil, comme les benzo quand on dit de mettre en garde si on en prends 2, alors que je mange une plaquette et je descends toujours pas.
Et puis, quitte à pas dormir pourquoi ne pas passer à la coco (la première fois, sera passable (effet placebo ?)).
Je ne connaissais pas et j'avais peur de me foutre par la fenêtre, j'ai toujours refusé les
psychotropes, vu mes "antécédents psychiatriques" qui n'ont jamais été soignée et d'ailleurs à part de temps en temps quand ça derape trop, je ne suis plus sous traitement.
Bref, puis la coco ne faisant pas l'effet escompté mais je pense qu'après c'était plus du bicarbonate qu'autre chose, malgré que les autres avait l'air eux excité (peut être ne suis je entouré que de fou).
Et puis un jour, me voilà face à de l'
héro et du
crack.
Et c'est la que mon compagnon intervient, il m'interdira toujours d'en prendre, malgré qu'il en consommait.
Un jour, un de ses potes m'avait juste proposé (je connais pas le terme) en "vapeur", il chauffait l'
hero dans de l'alu et avec un tube, je devais inspirer.
Ni une, ni deux pas le temps d'allumer le briquet, que mon compagnon intervient et son pote n'osera plus qu'à peine me saluer en sa présence et ne jamais me décrocher un mot.
Mais maintenant, qu'il m'a abandonné pourquoi ne pas franchir l'interdit pour voir, jusqu'où le cerveau peut aller?
Je ne suis pas suicidaire, je vérifie toujours que quelqu'un goûte avant et prends une petite dose et attends plusieurs heures, voir le lendemain avant de prendre plus grand.
Maintenant qu'il n'est plus là, je ne sais pas si c'est mon cerveau qui refuse de fonctionner ou que je tombe que sur de la merde.
(Je précise, je n'ai pas encore testé
héro,
crack mais ça va venir).
La, j'ai pris une plaque d'actiskenan 10 mg (oui, je sais, je suis une petite joueuse, j'aurais peu en prendre 4 plaquette pour tester les limites mais comme je l'ai dit. Je ne cherche pas à mourir, juste de l'apaisement) quoi que je ne connaisse pas les doses et je n'ai pas voulu mélanger avec d'autre médoc/prod.
Je voudrais donc savoir si il est possible que mes "récepteurs" déconne ? Es ce que ça se débouche ?
Je voudrais juste pouvoir dormir ou même déjà tout simplement m'apaiser, me sentir bien comme les autres parce qu'en plus de la douleur physique, y'a la psychique qui s'est rajouté et c'est infernal....
Merci et bravo à tous ceux qui ont lu jusqu'au bout ?et comme je le disais, c'est méli-mélo et ne savait pas dans quel forum placé ça.
?
Dernière modification par Adélaïde (07 juillet 2024 à 01:02)