[ Arrêt & Sevrage ]
Dépendance psychologique

#acamprosate #baclofène #dépression #GBL #GHB
Bonjour

Je vous écris parce que j'ai une dépendance très forte au GHB / GBL. J'ai une tolérance de cheval. Quand je consomme, il me faut 7 grammes de GHB / 3 ml de GBL pour commencer à sentir quelque chose pendant 30 minutes environ.

Paradoxalement, sur le plan physique, ça va à peu près. J'ai un traitement au baclofène et à l'acamprosate, et au théralène / valium la nuit pour dormir. Je peux rester sans problème 7 heures sans en prendre avant que le syndrome de sevrage ne se fasse sentir. Et encore, parce que j'ai replongé dans le G, donc j'ai arrêté le baclo. Mais quand je serai prêt à refaire une tentative, je reprendrai du baclo et le syndrome de sevrage devrait se passer pas trop mal. Ça a été le cas il y a quelques semaine alors que pourtant, j'étais très mal parti.

Mon vrai problème, c'est la dépendance psychologique. En même temps, je trouve ce produit incroyable. Il m'apporte beaucoup de choses dans ma vie quotidienne. Mais récemment, j'ai eu une perte de contrôle réactionnelle à des drames personnels, et je voudrais maintenant prendre mes distances avec, pendant un certain temps au moins. Le problème, c'est qu'il y a quelques jours, j'ai réussi à rester plus de 3 jours sans en prendre, mais j'ai craqué à cause de la dépression : je n'avais plus envie de rien, les activités qui me plaisaient habituellement ne me procuraient plus aucun plaisir, et j'étais une larve dans le canapé toute la journée.

Est ce que vous auriez des conseils pour gérer ce cas de figure ?

J'ai constaté aussi que le baclofène m'aide à espacer mes prises. Mais je ne suis pas très à l'aise à l'idée de prendre les deux. J'ai lu qu'il y a un risque d'interaction et d'overdose. Et je ne voudrais surtout pas niquer complètement mes GABAb et devenir pharmaco-résistant au 2 substances parce que là, le syndrome de sevrage va être vénère.

Ne dites pas « Je droppe de la GBL toutes les 2 heures »
Dites « Je pense à bien m'hydrater le jour et la nuit ».

Parce que l'hydratation, c'est important !

Hors ligne

 


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#2 
Anonyme104
Invité
04 août 2024 à 16:20
Salut,

Pour moi un sevrage de n'importe quel produit ne peut pas être réussi si tu n'es pas psychologiquement convaincu à 100% de vouloir ton arrêt, ou ta pause.

Tu dis que le G t'apporte des choses positives dans ta vie quotidienne ce que je ne remets pas du tout en question, mais comment rester à l'écart d'un produit si on pense qu'il nous est plus bénéfique que nocif ?

Un conseil, vu que tu parles de prendre tes distances pendant un certain temps, fixe-toi un objectif de temps et appelle ça "carême" au lieu d'arrêt.

Je suis passée par là et le principe de "arrêter pour mieux recommencer" m'a aidé à tenir le coup et à résister dans ces moments de déprime post-sevrage.

Courage et n'hésite pas à donner des nouvelles

Stelkr
 

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