Disons que quand tu trouves ton graal, il peut disparaître subitement. Parfois le barmaid te vend une petite quantité de super et le lendemain, tu retournes faire tapis et le hasch a disparu de la carte. Tu testes un truc au même prix et tu es déçu.
C'est un vrai métier !

Perso, je n'achète presque exclusivement des extraits.
Ma dernière belle découverte, la lemon bean à 20 balles le G, de la
rosin de runtz à 50 balles dans une franchise hollandaise à Barcelone et l'été dernier surtout des
hashs de variétés américaines, un
gout oreo chocolat, un autre hasch dégoulinant, 10 € le g, le tout sans payer de cotise boisson offerte à Figueres.
Je mets tout ça en concurrence avec quelques dealers locaux que je connais depuis qu'ils sont en âge de marcher, des gitans, ou leur grand père, cultivateur de ses propres graines, voire des cultivateurs locaux quand ils sont en période d'opulence.
La plus puissante, c'est souvent celle du papi, parfois terrifiante.
Je suis dans le secteur très souvent parfois plusieurs fois par an depuis 1976.
J'ai franchement envie d'aller y vivre, retrouver une partie de mes racines et cultiver quelques plantes ou plus en mode guerilla sur les contreforts des Pyrénées.

Je crois que l'été derniers, les versants sud des Pyrénées prenaient des airs de Riff marocain, des Albanais ayant lancé des runs outdoor se comptant en dizaine de milliers de plantes.
Mais c'est malgré les apparences beaucoup plus tendu. Il ya encore 10 ou 20 ans, on voyait des pieds de
ganja partout, jardins, terrasses balcons, en ville comme à la campagne.
Il faut tout cacher maintenant, sans compter Emmanuel Valls qui veut fermer les coffeeshops en France avant qu'ils n'ouvrent.