[ Expériences ]
Regret après prise de 3MMC et extasy
Publié par Satoro,
1393 vues, 3 réponses
#3-MMC #extasy #regret #regrets
#1
- Satoro
Nouveau membre
- 06 mars 2025 à 18:02
Bonjour,
Je me présente je suis un jeune homme très bien inséré socialement, j’ai une copine, je pratique du sport en bref une situation assez stable.
Il y’a de cela 3 semaines j’ai pris pour ma première fois de l’extasy et de la 3MMC (dont je m’étais renseigné au préalable) et… boum.
En une semaine j’ai du consommer 3 caches d’exta et 3/4g de 3MMC sur 4 soirées à cause d’une trop grosse pression social et du travail.
J’ai eu un rapport sexuel avec une personne dont je ne souhaitais pas, j’ai dit des choses que je ne voulais pas, bien sûr je ne peux m’en vouloir qu’à moi même.
Je n’en ai plus jamais pris par la suite et je n’en ai pas envie.. c’était comme si pendant cette semaine j’avais explosé d’un sur-moi.
Aujourd’hui je m’en veux terriblement, les pensées de ces moments sous produits me rongent.
Je ne peux en parler à personne car personne ne connaît ses substances et je risquerais de tout perdre.
Je suis seul avec ses flashbacks, ses regrets, je n’en peux plus…. Que faire ? Je m’en veux terriblement. Dois-je accepter cela ? Dois-je l’oublier ? Dois-je en parler ? Je suis perdu et ce forum est pour le moment ma seule aide.
Merci de m’avoir lu et merci pour vos réponses, passez une bonne journée (ou soirée).
Je me présente je suis un jeune homme très bien inséré socialement, j’ai une copine, je pratique du sport en bref une situation assez stable.
Il y’a de cela 3 semaines j’ai pris pour ma première fois de l’extasy et de la 3MMC (dont je m’étais renseigné au préalable) et… boum.
En une semaine j’ai du consommer 3 caches d’exta et 3/4g de 3MMC sur 4 soirées à cause d’une trop grosse pression social et du travail.
J’ai eu un rapport sexuel avec une personne dont je ne souhaitais pas, j’ai dit des choses que je ne voulais pas, bien sûr je ne peux m’en vouloir qu’à moi même.
Je n’en ai plus jamais pris par la suite et je n’en ai pas envie.. c’était comme si pendant cette semaine j’avais explosé d’un sur-moi.
Aujourd’hui je m’en veux terriblement, les pensées de ces moments sous produits me rongent.
Je ne peux en parler à personne car personne ne connaît ses substances et je risquerais de tout perdre.
Je suis seul avec ses flashbacks, ses regrets, je n’en peux plus…. Que faire ? Je m’en veux terriblement. Dois-je accepter cela ? Dois-je l’oublier ? Dois-je en parler ? Je suis perdu et ce forum est pour le moment ma seule aide.
Merci de m’avoir lu et merci pour vos réponses, passez une bonne journée (ou soirée).
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#2
- l07s
Nouveau Psycho - 07 mars 2025 à 01:24
Pour moi, même si je ne suis pas du tout sorti de mon addiction à la 4MMC, ce qui m'aide c'est bête mais c'est d'en parler à mes proches, famille et amis, tout mes proches sont au courant de mes consommation (mais pas de mon addiction, j'en ai honte)
J'ai fait le choix de ne pas mentir ou me cacher et comme ça je n'est pas de pression qui me font faire des grosses bêtises même si de ce fait la pression retombe sur certains d'eux, comme mes parents qui s'inquiète un peu pour moi de ce fait
Quand tu as consommé ta copine était elle avec toi, je me doute que non pour la fois où tu à fauté mais les autres fois ? Et si vous vivez ensemble elle a bien dûe remarquer au moins les exta car ça marque fortement le corps.
J'ai fait le choix de ne pas mentir ou me cacher et comme ça je n'est pas de pression qui me font faire des grosses bêtises même si de ce fait la pression retombe sur certains d'eux, comme mes parents qui s'inquiète un peu pour moi de ce fait
Quand tu as consommé ta copine était elle avec toi, je me doute que non pour la fois où tu à fauté mais les autres fois ? Et si vous vivez ensemble elle a bien dûe remarquer au moins les exta car ça marque fortement le corps.
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#3
- Satoro
Nouveau membre - 07 mars 2025 à 03:03
l07s a écrit
Pour moi, même si je ne suis pas du tout sorti de mon addiction à la 4MMC, ce qui m'aide c'est bête mais c'est d'en parler à mes proches, famille et amis, tout mes proches sont au courant de mes consommation (mais pas de mon addiction, j'en ai honte)
J'ai fait le choix de ne pas mentir ou me cacher et comme ça je n'est pas de pression qui me font faire des grosses bêtises même si de ce fait la pression retombe sur certains d'eux, comme mes parents qui s'inquiète un peu pour moi de ce fait
Quand tu as consommé ta copine était elle avec toi, je me doute que non pour la fois où tu à fauté mais les autres fois ? Et si vous vivez ensemble elle a bien dûe remarquer au moins les exta car ça marque fortement le corps.
Salut, merci pour ton expérience, je vais essayer.
Sinon non… elle n’était pas là et n’a eu aucunes idées de mes consommations. Cela n’a duré qu’une semaine (je n’ai rien pris depuis 2 semaines et je n’y compte pas) mais ce fut très intense.
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#4
Hello,
Comment vas-tu depuis ?
J'ai plusieurs chose à te dire. Pour info, j'ai des connaissances en psychologie, un peu en addicto mais c'est moins important. Je dis ça car c'est important de pouvoir démystifier la psychologie et la consultation d'un psychologue. Je vais prêcher ma paroisse.
En terme de solution, je t'invite donc dans un premier temps à pousser la porte d'un psychologue, oriente toi vers quelqu'un qui pratique la TCC, ça devrait être très bien. Quelqu'un de formé/pratiquant l'addictologie sera aussi intéressant, pas parce que tu es/serais addict (ça n'a pas l'air d'être le cas), mais parce qu'il s'agira de quelqu'un qui connait le domaine et saura appréhender ta situation avec professionnalisme et efficacité (normalement). Cette démarche va dans un premier te soulager, te rassurer, et cadrer ton évolution future. Aussi, ça va t'aider à travailler sur ce que tu as fais/vécu afin d'en avoir l'approche (ou "gestion") la plus adaptée possible.
Consulter un psychologue ce n'est pas aller chercher une réponse, c'est aller chercher les bonnes questions. Il n'y a pas que les "fous" qui vont voir un psy, ou que les "dépressif". Je grossis volontairement le trait, mais il faut comprendre qu'aller chez le psy c'est comme aller chez le dentiste. Tu y vas si tu as une question, ou pour vérifier que tout va bien. Ou même pour discuter 1h. Un psy est quelqu'un est spécialiste du fonctionnement psychique, mais également des problématiques qui y sont liées, c'est pourquoi je te le conseille car tu parles de beaucoup de remord, de regret, etc... C'est comme le tabac, le plus difficile c'est la première fois, mais après ça le fait mieux.
Maintenant je vais te donner mon avis sur ce que tu as vécu. Si ça peut t'aider, moi aussi j'ai dis et fait des choses sous 3M que j'aurai préféré ne pas faire. Et je pense que c'est le cas pour beaucoup. Garde en tête que ce qui est fait est fait, mais ça ne te définit pas dans l'absolu, ça ne dit rien de plus sur toi que ce que tu as pu a faire à ce moment, sous l'influence du produit qui est quand même fort. Y repenser en boucle, c'est normal, c'est obsédant, mais garde en tête que ce qui est important maintenant c'est de regarder devant toi, ta vie n'est pas finie tu as encore beaucoup à faire donc concentre toi sur le futur. Je le redis, ce qui a été fait et dit ne te définit pas dans l'absolu et ne font de toi ni quelqu'un de mauvais, ni de bons, ni d'intelligent, ni de bête. Le recul que tu as, le fait que tu sois capable de comprendre que la sphère sociale et du travail posent problème chez toi est déjà quelque chose d'intéressant (raison de plus d'aller travailler ça avec un psy, tu as rien a perdre) et montre que finalement tu ressors + affuté de ta semaine pour la suite.
Bref rassure toi ce que tu vis beaucoup le vive malheureusement, mais d'un côté ça permet de connaitre la situation et de mieux la gérer. Je t'invite vraiment à pousser la porte d'un spécialiste qui saura t'aider. Egalement je te souhaite du courage et j'espère que ça va mieux.
Porte toi bien !
A bientôt
Comment vas-tu depuis ?
J'ai plusieurs chose à te dire. Pour info, j'ai des connaissances en psychologie, un peu en addicto mais c'est moins important. Je dis ça car c'est important de pouvoir démystifier la psychologie et la consultation d'un psychologue. Je vais prêcher ma paroisse.
En terme de solution, je t'invite donc dans un premier temps à pousser la porte d'un psychologue, oriente toi vers quelqu'un qui pratique la TCC, ça devrait être très bien. Quelqu'un de formé/pratiquant l'addictologie sera aussi intéressant, pas parce que tu es/serais addict (ça n'a pas l'air d'être le cas), mais parce qu'il s'agira de quelqu'un qui connait le domaine et saura appréhender ta situation avec professionnalisme et efficacité (normalement). Cette démarche va dans un premier te soulager, te rassurer, et cadrer ton évolution future. Aussi, ça va t'aider à travailler sur ce que tu as fais/vécu afin d'en avoir l'approche (ou "gestion") la plus adaptée possible.
Consulter un psychologue ce n'est pas aller chercher une réponse, c'est aller chercher les bonnes questions. Il n'y a pas que les "fous" qui vont voir un psy, ou que les "dépressif". Je grossis volontairement le trait, mais il faut comprendre qu'aller chez le psy c'est comme aller chez le dentiste. Tu y vas si tu as une question, ou pour vérifier que tout va bien. Ou même pour discuter 1h. Un psy est quelqu'un est spécialiste du fonctionnement psychique, mais également des problématiques qui y sont liées, c'est pourquoi je te le conseille car tu parles de beaucoup de remord, de regret, etc... C'est comme le tabac, le plus difficile c'est la première fois, mais après ça le fait mieux.
Maintenant je vais te donner mon avis sur ce que tu as vécu. Si ça peut t'aider, moi aussi j'ai dis et fait des choses sous 3M que j'aurai préféré ne pas faire. Et je pense que c'est le cas pour beaucoup. Garde en tête que ce qui est fait est fait, mais ça ne te définit pas dans l'absolu, ça ne dit rien de plus sur toi que ce que tu as pu a faire à ce moment, sous l'influence du produit qui est quand même fort. Y repenser en boucle, c'est normal, c'est obsédant, mais garde en tête que ce qui est important maintenant c'est de regarder devant toi, ta vie n'est pas finie tu as encore beaucoup à faire donc concentre toi sur le futur. Je le redis, ce qui a été fait et dit ne te définit pas dans l'absolu et ne font de toi ni quelqu'un de mauvais, ni de bons, ni d'intelligent, ni de bête. Le recul que tu as, le fait que tu sois capable de comprendre que la sphère sociale et du travail posent problème chez toi est déjà quelque chose d'intéressant (raison de plus d'aller travailler ça avec un psy, tu as rien a perdre) et montre que finalement tu ressors + affuté de ta semaine pour la suite.
Bref rassure toi ce que tu vis beaucoup le vive malheureusement, mais d'un côté ça permet de connaitre la situation et de mieux la gérer. Je t'invite vraiment à pousser la porte d'un spécialiste qui saura t'aider. Egalement je te souhaite du courage et j'espère que ça va mieux.
Porte toi bien !
A bientôt
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