Bonsoir à toutes et à tous , cela fait maintenant quelques années que je vous lis , tapi dans l'ombre , cherchant le courage d'initier un post , pour à mon tour venir enrichir ce merveilleux endroit qu'est ce forum.
Vous me pardonnerez, j'espère les petites maladresses que je pourrais potentiellement commettre par inadvertance.
Tout d'abord , Je dois souligner le fait que vous m'avez énormément aidé et apporté dans les moments les plus sombres de mon existence , oui, vous ne connaissez pas mais je vous lisais , alors merci , tout simplement. Je tiens à vous remercier au nom de toutes les personnes qui se reconnaitront dans mes dires , dans le fait de vous lire anonymement car nous sommes ( à mon humble avis ) nombreux dans cette situation.
Nom d'une barrette de
shit ( pardon ) par ou commencer je vais peut être tenter de me présenter brièvement et exposer ma situation avec concision .
Je suis un consommateur de
Tramadol depuis plusieurs années (+- 5 ans) , j'ai eu pas mal de soucis de santé dans ma vie , des fractures , kystes , greffes osseuses , arthrose grade 4 du genou , disques lombaires abimés ect ( bref le parcours du combattant ). On pourrait dire que ma situation justifie ma consommation néanmoins je ne peux nier que j'apprécie l'effet que me procure ce médicament comme le disait si justement Mark Twayn La vérité blesse, mais le silence tue.
Ainsi ,je refuse catégoriquement de me mentir à moi même j'aime(ais) ma vie sous
tramadol même si ma consommation initiale n'était pas motivé par la recherche de l'effet psychoactif induit par celui ci. Ma consommation à oscillée entre 200 et 400 mg avec une moyenne d'environ 300 mg par jour , ponctuée de plusieurs pauses (
sevrages ) sur 4 à 5 ans .
Pour être foncierement honnête et je pense que c'est important. Je crois que j'ai toujours eu un tempérament addictif. Si on peut se définir ainsi , avec le sport d'abord , puis la
cigarette , le
cannabis ensuite , étonnement jamais l'
alcool pourtant dieu sait ( si il existe , il exagère.. pardon pour ceux qui ont la réf ) que je me suis mis de sacrées bitures ect enfin vous voyez l'escalade.
J'ai arrété délibérément et brutalement le
Tramadol il a environ un mois. Je connaissais les risques liés à cet pratique et ce que cela impliquait, après avoir lu de nombreux thread sur le forum et ailleurs , les pros , les contres ect , le discours ambiant , la vision de psychoactif. J'ai même consulté un
CSAPA ou m'a clairement dit que j'avais rien à faire ici et que je devrais me rediriger vers un centre de la douleur .. Tout en sachant que j'avais également déjà consulté un centre anti douleur initialement

, oui je sais le serpent qui se mord la queue , le cercle vicieux ect ...
Pour résumer mon pdv , je dirais qu'il n'y a pas de vérités absolues , ce qui convient à certains ne conviendra pas a d'autres ect , il faut trouver sa voix , son équilibre loin des sentiers battus .
Les motivations liées à mon arrêt me sont personnelles , je ne les aborderais donc pas néanmoins il me semble important de vous faire un retour sur ce qui m'a aidé lors du
sevrage sans en faire la promotion pour réitérer mes propos , il ne s'agit ici que de mon vécu et il m'est personnel , je ne détiens aucunement la vérité.
1 le
CBD : très bon thymorégulateur , permet de vraiment s'apaiser et de retrouver sa paix intérieur et aide énormément avec tous les symptômes inhérents au manque de
Tramadol , sans en faire l'apologie il s'est avéré être un mur porteur dans mon entreprise. j'ai aussi cessé désormais sans aucun symptômes de manque à l'arrêt.
2 Les compléments alimentaires : à l'arrêt du
CBD j'ai commencé un prise concomitante de L-Tryptophane et de L-Tyrosine ainsi que de Mélatonine le soir. En effet après m'être bien renseigné sur le sujet j'ai compris que certains neurotransmetteurs régulent notre humeur les catécholamines (dopamine, adrénaline et noradrénaline), stimulants naturels, favorisant énergie, vivacité et imagination et La
sérotonine, qui stabilise à la fois l’humeur, le sommeil, fait « penser positif », permet de s’adapter, de prendre du recul avec sérénité.
3 Le Donormyl :
antihistaminique de première génération m'a permet de trouver le sommeil ponctuellement quand je n'y parviens pas , à consommer avec modération de préfèrence je pense.
Au risque de radoter , loin de moi l'idée de faire l'apologie de telle ou telle molécule il ne s'agit ici que de mon expérience personnelle , et de de qui m'a aidé et m'aide encore.
Je suis encore loin d'être "guéri" si tant est que cela soit possible , je trouve peu à peu mon homéostasie.
L'anhédonie latente laissé par l'arrêt du
Tramadol est pour moi le plus gros défi , ainsi que l'anxiété et l'angoisse cependant chaque jour passant , ces symptômes s'estompent. D'aucun me rétorqueront qu'il s'agit d'un
PAWS , possiblement , mais celui ci est pour l'instant gérable.
Je souhaiterais solliciter votre avis concernant un autre point , depuis que j'ai arrêté ,inexorablement , comme à chacune de mes tentatives , les douleurs reprennent (dos et genoux ) . Elles sont gérables pour le moment je crains néanmoins que ca ne soit pas le cas
ad vitam aeternam.
Que feriez vous à ma place ?
Au plaisir de vous lire
Amicalement