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Mr.stone

Bonjours je voulais savoir si je peux faire un petit speedball avec du speed et de l'opium
Je ne c'est pas si l'opium tape ? beaucoup dans la sérotonine
Mais je sais que le speed tape mais pas très fort
Ducoup je peux mélanger les deux ?

Dernière modification par Mr.stone (21 août 2025 à 00:41)

psyr

J'ai d'excellents souvenirs de cette combinaison, mais pas en prise simultanée

Je me gardais souvent une jolie boulette pour l'after d'après 24, 32 ou 48 heures et demie de fête sur amphét'
Parfois, lorsque la bringue se tasse, ou que j'en demande grâce, car continuer au speed n'aura plus rien de chouette et qu'il est exactement l'heure de conclure cette fête.
Alors j'me mets bien, sauf si je ne suis pas seul, auquel cas on s'met bien.
Et nous sellons le dragon avant de le monter, une feuille argentée sur laquelle écrire nos songes, de cette boulette qui en sera l'encre.
Un briquet pour l'amadouer, nous nous tenons prêt, car une fois émoustillée, elle démarre; et nous narre son histoire. Dans des arabesques brunes, frais vestiges de futurs effets.
Lécher le métal avec une petite flamme, ça demande un peu de concentration et me replonge dedans ce bain, comme si c'était hier, ou peut-être demain.
Donc les réflexes vite arrivent, la paille roulée pile comme on aime, reste un peu collée aux lèvres, comme un mégot d'argent qu'on n'aurait jamais quitté. On susurre à la boulette du bout du bout du feu, un merci préventif pour ces heures sans fin qui s'immiscent.
Et alors, lorsque la coulée est telle, qu'on y a perdu son matin - enfin on ne sait plus - on réalise que rien ne s'est perdu. Parce qu'au contraire on lâche les rênes pour une vautre en douceur, tamiser la lumière si ce n'est déjà fait.
Se laisser aller, porter, voler puis emporter. Surrender.
Plusieurs éternités dans les volutes à la Burroughs, rêves éveillés dorés, marqueur d'une détente en nuage, tant tout là-haut, que là, dedans.
Planer dans l'ether, vieille croyance présumant d'une matière dans laquelle aurait baigné l'Univers.
Ça durera toujours le temps qu'il faut, car lorsque mon corps se réapproprie le mouvement, je me lève avec un sens évident du plaisir de vivre.

C'est de cette manière que j'affectionne le plus ce combo d'antipode.
Lorsque le speed ne devient qu'une poudre irritante dont on a déjà tiré tout l'intérêt, j'amortis sa descente jusqu'à rebondir, grâce au morceau de sève séchée.

Mais si tu as fait comme tu avais l'air parti pour, tu nous raconteras, hein ?

Dernière modification par psyr (21 août 2025 à 02:54)

filousky

psyr a écrit
J'ai d'excellents souvenirs de cette combinaison, mais pas en prise simultanée

Je me gardais souvent une jolie boulette pour l'after d'après 24, 32 ou 48 heures et demie de fête sur amphét'
Parfois, lorsque la bringue se tasse, ou que j'en demande grâce, car continuer au speed n'aura plus rien de chouette et qu'il est exactement l'heure de conclure cette fête.
Alors j'me mets bien, sauf si je ne suis pas seul, auquel cas on s'met bien.

Voilà un paragraphe qui me semble plus conforme au mélange consommé comme cela de ces produits que le mot "speedball" qui, à mes yeux et dans ma culture de vieux, correspond au mélange coke+ héro envoyé en I.V.

Les autres mélanges donnent effectivement un résultat qui est proche du speed ball pur jus, mais il manquera toujours le high assez phénoménal de la cc injectée et la suite posée sur les effets de l'héroïne.

Dans ce que tu décris, l'opium est consommé pour amortir la fin du speed alors que dans le speed ball, le speed (cocaïne) commence la partie et l'héroïne est présente depuis le début pour recevoir sur une couche confortable le corps et l'esprit de l'usager une fois les effets de la coke injectée terminés sans avoir le moindre craving pour la coke.

Je ne tiens absolument pas à faire une apologie du "speed ball", mon dernier devant dater de plus de 40 ans. Depuis, je pratique occasionnellement des prises de dextro-amphétamine accompagnés d'une dose de méthadone supplémentaire de 50%. Et le résultat est un vécu bien agréable, mais avec une fatigue assez forte qui se résorbe en une semaine. Cette fatigue post consommation est très liée à mon âge qui avance inexorablement (71 ans dans un mois). Mais, là, je sors du sujet, donc je m'arrête.

Amitiés

Fil

psyr

filousky a écrit
Dans ce que tu décris, l'opium est consommé pour amortir la fin du speed alors que dans le speed ball

Gnheu ?! Je suis tout à fait d'accord, mais j'ai jamais parlé de speed ball.
J'ai simplement exposé et détaillé ma manière de consommer ces 2 produits (l'un après l'autre) que je trouve fantastique.

Alors c'est peut être que je me réveille et que je ne saisis pas bien tout ton post

Myozotis

psyr a écrit
filousky a écrit
Dans ce que tu décris, l'opium est consommé pour amortir la fin du speed alors que dans le speed ball
Gnheu ?! Je suis tout à fait d'accord, mais j'ai jamais parlé de speed ball.
J'ai simplement exposé et détaillé ma manière de consommer ces 2 produits (l'un après l'autre) que je trouve fantastique.

Alors c'est peut être que je me réveille et que je ne saisis pas bien tout ton post

Oui t'es mal réveillé ^^. En ce moment je lis tout de travers sur PA donc je compatis wink .

filousky a écrit
Voilà un paragraphe qui me semble plus conforme au mélange consommé comme cela de ces produits que le mot "speedball" qui

A+

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