Incapable d’arrêter
Publié par Flo12,
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- Flo12
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Je perds espoir d’un jour être en mesure de ne pas consommer… Après mes sessions de consommation je me demande comment ma tête peut elle avoir des idées autant opposées?
Quand je reconsomme et que je suis sous substances je me dit que je ne serai jamais capable, je reflanche toujours. Que ma vie va finir par être toujours ça. Alors à quoi bon me battre? (Je sais c’est intense comme paroles, mais je l’ai réellement pensé, sans vouloir le faire ne vous inquiétez pas) Mais ça reste que j’ai quand même cette perception là de moi, que je ne serai jamais capable, que je n’ai pas de volonté ou d’orgueil….
Et de l’autre coté dans mon quotidien, j’ai une belle relation de couple (que parcontre je finir par perdre si ça continue), un travail que j’aime, une famille présente et compréhensive…. Je n’ai aucune raison de m’auto-saboter, m’auto-détruire, de me sous estimer ou de me donner autant peu de valeur…
Et le pire dans tout ça, c’est que je n’ai même plus aucun plaisir en consommation. Que du négatif. Mais je suis incapable de résister à ma petite voix qui me convainc que ça va aller cette fois là, tu va être capable de te gérer. Que ça va être comme au début! Et non, je me retrouve toujours dans la même culpabilité de décevoir mes proches en devenant « absente » pendant 2 jours (car je suis incapable de me contrôler, c’est souvent 3G en 36h sans manger ni dormir, à rester couché figée et crispée.
De leur avoir dit que c’était correct, mais au final ils le savent et se retrouvent avec un sentiments de trahison et perte de vouloir de croire à mes belles paroles et mes excuses à chaque fois…
La seul chose que je sais qui me retient dans ma dépendance c’est le « goût » l’action et le sentiment d’excitation au moment de me la procurer.
Après plusieurs thérapie et suivi, je sais ce que j’ai à faire. Je suis plus qu’informé sur le sujet, mais je n’y arrive pas, je reviens toujours à la même place…
Peut-être que quelqu’un va se reconnaître dans ma situation, si c’est le cas et que tu es abstinent, je vais peut-être trouver un espoir!
Merci de m’avoir écouté ?
Quand je reconsomme et que je suis sous substances je me dit que je ne serai jamais capable, je reflanche toujours. Que ma vie va finir par être toujours ça. Alors à quoi bon me battre? (Je sais c’est intense comme paroles, mais je l’ai réellement pensé, sans vouloir le faire ne vous inquiétez pas) Mais ça reste que j’ai quand même cette perception là de moi, que je ne serai jamais capable, que je n’ai pas de volonté ou d’orgueil….
Et de l’autre coté dans mon quotidien, j’ai une belle relation de couple (que parcontre je finir par perdre si ça continue), un travail que j’aime, une famille présente et compréhensive…. Je n’ai aucune raison de m’auto-saboter, m’auto-détruire, de me sous estimer ou de me donner autant peu de valeur…
Et le pire dans tout ça, c’est que je n’ai même plus aucun plaisir en consommation. Que du négatif. Mais je suis incapable de résister à ma petite voix qui me convainc que ça va aller cette fois là, tu va être capable de te gérer. Que ça va être comme au début! Et non, je me retrouve toujours dans la même culpabilité de décevoir mes proches en devenant « absente » pendant 2 jours (car je suis incapable de me contrôler, c’est souvent 3G en 36h sans manger ni dormir, à rester couché figée et crispée.
De leur avoir dit que c’était correct, mais au final ils le savent et se retrouvent avec un sentiments de trahison et perte de vouloir de croire à mes belles paroles et mes excuses à chaque fois…
La seul chose que je sais qui me retient dans ma dépendance c’est le « goût » l’action et le sentiment d’excitation au moment de me la procurer.
Après plusieurs thérapie et suivi, je sais ce que j’ai à faire. Je suis plus qu’informé sur le sujet, mais je n’y arrive pas, je reviens toujours à la même place…
Peut-être que quelqu’un va se reconnaître dans ma situation, si c’est le cas et que tu es abstinent, je vais peut-être trouver un espoir!
Merci de m’avoir écouté ?
Dernière modification par Flo12 (Hier à 11:13)
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- miawallace222
- Nouveau Psycho
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- Inscrit le 15 Jan 2023
- 92 messages
Salut,
J’ai souvent vécu tes états d’âmes. J’imagine que ta dernière consommation est proche et tu es peut être en descente.
J’étais comme ça en 2022, un peu encore en 2023.
En fait je décidais à chaque fois que c’était la dernière fois et du coup ça entraînait ton schéma de culpabilité de blâmer toi et le produit…
Je ne suis pas abstinente mais je fais une pause de plusieurs mois à partir de juillet et j’essaye de tenir en rentrant. Ça a fonctionné l’été dernier j’ai fait 4 mois d’abstinence. J’en ai repris en hiver en soirée et ensuite environ 1/3semaines ou 1 mois. Je rapproche les conso vers avril mai et je me suis re arrêté cet été pour reproduire le même schéma.
J’ai accepté que je n’avais pas envie d’arrêter. Je me préserve en faisant ces grandes pauses.
Je n’ai pas envie d’arrêter je ne le ferai pas. Là j’ai deux mois d’abstinence et le craving est parti je peux résister car mon cerveau a retrouvé son équilibre chimique. Si j’en reprends c’est vraiment par envie et non par craving chimique.
Je n’ai plus d’addicto ni de psychiatre je ne prends rien d’autre malgré les tonnes de benzo que je consommais en descente.
Je ne prends que des vitamines et je suis en super forme. Cela aide énormément.
L’idéal c’est de trouver son protocole. À soi. Et de s’aimer.
J’ai souvent vécu tes états d’âmes. J’imagine que ta dernière consommation est proche et tu es peut être en descente.
J’étais comme ça en 2022, un peu encore en 2023.
En fait je décidais à chaque fois que c’était la dernière fois et du coup ça entraînait ton schéma de culpabilité de blâmer toi et le produit…
Je ne suis pas abstinente mais je fais une pause de plusieurs mois à partir de juillet et j’essaye de tenir en rentrant. Ça a fonctionné l’été dernier j’ai fait 4 mois d’abstinence. J’en ai repris en hiver en soirée et ensuite environ 1/3semaines ou 1 mois. Je rapproche les conso vers avril mai et je me suis re arrêté cet été pour reproduire le même schéma.
J’ai accepté que je n’avais pas envie d’arrêter. Je me préserve en faisant ces grandes pauses.
Je n’ai pas envie d’arrêter je ne le ferai pas. Là j’ai deux mois d’abstinence et le craving est parti je peux résister car mon cerveau a retrouvé son équilibre chimique. Si j’en reprends c’est vraiment par envie et non par craving chimique.
Je n’ai plus d’addicto ni de psychiatre je ne prends rien d’autre malgré les tonnes de benzo que je consommais en descente.
Je ne prends que des vitamines et je suis en super forme. Cela aide énormément.
L’idéal c’est de trouver son protocole. À soi. Et de s’aimer.
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- silae
- Adhérent PsychoACTIF
- 5800
- Inscrit le 24 Oct 2015
- 636 messages
Salut,
Le craving est un des gros problème de la conso de coke, j'achète donc toujours sur le DW comme ça, quand j'en ai plus, la prochaine commande met forcément plusieurs jours à arriver. Par ailleurs, je commande uniquement ce que je souhaite consommer dans ma session (1g ou 0.5) car je sais que je vais forcément tout prendre ce que j'ai sous la main, que ce soit 1 gramme ou 5.
Ensuite, je suis sorti de la culpabilité, je me fais mon kiff de temps en temps et je ne permets à personne de me juger.
D'une part, ils ne sont pas dans ma peau et n'ont pas vécu les mêmes choses que moi. Je vis comme je peux, et même si j'essaye de construire des choses dans ma vie, le chemin est long, et c'est comme ça.
D'autre part, être abstinent est plutôt l'exception que la règle dans nos sociétés. Pourquoi serait-ce plus acceptable de consommer de l'alcool (hautement neurotoxique), du tabac (hautement cancérigène) ou des médicaments psychotropes (baisse de l'espérance de vie ++ pour les neuroleptiques, énorme tolérance et dépendance pour les benzo par exemple) ?
Donc j'emmerde ceux qui font des jugements, et je ne parle pas sur tous les toits de mes conso.
Pour la fréquence, je me régule car comme toi, si c'est top régulier, ça ne me fait plus rien, j'anticipe donc la prochaine fois comme un kif plus fort si j'arrive à espacer, et c'est une bonne motivation. Pour m'aider, j'ai un tableur et je note précisément mes conso et l'espacement entre mes prises, et je me fixe des objectifs.
Enfin, pour le craving, je prévois un downer en fin de session (opiacé) pour finir en douceur sans souffrir.
En bref, j'ai arrêté d'arrêter et c'est beaucoup moins de pression, mon objectif est avant tout de réguler et je ne vais pas me priver de ce plaisir ponctuel, quelque soit le jugement social sur cette consommation.
Et bien sûr, j'essaye de développer d'autres choses à côté de mes conso, et c'est sur ces choses là que je suis fier d'avancer. Quand je rate mes objectifs de conso ou de fréquence, je suis plutôt indulgent avec moi-même, la chair est faible et je n'ai qu'une seule vie.
L'idée est plutôt d'éviter que ces conso aient une répercussion trop importante sur les autres choses de ma vie donc je mets un coup de frein lorsque je vois que je retombe trop dedans.
J'avance donc en zigzag, des fois je consomme au delà de mes objectifs, je vois que ça part en couille, donc je freine, jusqu'à la prochaine conso, parallèlement à cela j'essaye d'avancer sur les autres aspects de ma vie.
Je précise que je fume la coke et donc le craving est absolument énorme (et ingérable sans downer). Mais contrairement à ce qu'on entend partout, ce mode de conso ne conduit pas forcément à en prendre de plus en plus, à perdre son travail (pas de soucis là dessus, je gagne bien ma vie), sa famille et à finir dans la rue... Et je ne suis pas le seul exemple de cela sur ce forum, même si j'ai encore pas mal de chemin à faire pour contrôler parfaitement ma conso.
Je trouve en tout cas malheureux que tu te flagelles autant, de mon côté, plus j'étais dans la culpabilité, plus je faisais des sessions no limit, du genre "tu vois comme tu es une merde, tiens, tu vas voir ce que tu vas voir à consommer", et je consommais des quantités jusqu'à m'en rendre malade, comme une personne boulimique.
Je ne me prive pas de bons repas (y compris avec excès) mais après je régule pour pas devenir obèse. La coke, c'est pareil, je ne m'en prive pas, mais je régule pour pas trop conso sinon il n'y a plus aucun plaisir et les conséquences négatives apparaissent.
Le craving est un des gros problème de la conso de coke, j'achète donc toujours sur le DW comme ça, quand j'en ai plus, la prochaine commande met forcément plusieurs jours à arriver. Par ailleurs, je commande uniquement ce que je souhaite consommer dans ma session (1g ou 0.5) car je sais que je vais forcément tout prendre ce que j'ai sous la main, que ce soit 1 gramme ou 5.
Ensuite, je suis sorti de la culpabilité, je me fais mon kiff de temps en temps et je ne permets à personne de me juger.
D'une part, ils ne sont pas dans ma peau et n'ont pas vécu les mêmes choses que moi. Je vis comme je peux, et même si j'essaye de construire des choses dans ma vie, le chemin est long, et c'est comme ça.
D'autre part, être abstinent est plutôt l'exception que la règle dans nos sociétés. Pourquoi serait-ce plus acceptable de consommer de l'alcool (hautement neurotoxique), du tabac (hautement cancérigène) ou des médicaments psychotropes (baisse de l'espérance de vie ++ pour les neuroleptiques, énorme tolérance et dépendance pour les benzo par exemple) ?
Donc j'emmerde ceux qui font des jugements, et je ne parle pas sur tous les toits de mes conso.
Pour la fréquence, je me régule car comme toi, si c'est top régulier, ça ne me fait plus rien, j'anticipe donc la prochaine fois comme un kif plus fort si j'arrive à espacer, et c'est une bonne motivation. Pour m'aider, j'ai un tableur et je note précisément mes conso et l'espacement entre mes prises, et je me fixe des objectifs.
Enfin, pour le craving, je prévois un downer en fin de session (opiacé) pour finir en douceur sans souffrir.
En bref, j'ai arrêté d'arrêter et c'est beaucoup moins de pression, mon objectif est avant tout de réguler et je ne vais pas me priver de ce plaisir ponctuel, quelque soit le jugement social sur cette consommation.
Et bien sûr, j'essaye de développer d'autres choses à côté de mes conso, et c'est sur ces choses là que je suis fier d'avancer. Quand je rate mes objectifs de conso ou de fréquence, je suis plutôt indulgent avec moi-même, la chair est faible et je n'ai qu'une seule vie.
L'idée est plutôt d'éviter que ces conso aient une répercussion trop importante sur les autres choses de ma vie donc je mets un coup de frein lorsque je vois que je retombe trop dedans.
J'avance donc en zigzag, des fois je consomme au delà de mes objectifs, je vois que ça part en couille, donc je freine, jusqu'à la prochaine conso, parallèlement à cela j'essaye d'avancer sur les autres aspects de ma vie.
Je précise que je fume la coke et donc le craving est absolument énorme (et ingérable sans downer). Mais contrairement à ce qu'on entend partout, ce mode de conso ne conduit pas forcément à en prendre de plus en plus, à perdre son travail (pas de soucis là dessus, je gagne bien ma vie), sa famille et à finir dans la rue... Et je ne suis pas le seul exemple de cela sur ce forum, même si j'ai encore pas mal de chemin à faire pour contrôler parfaitement ma conso.
Je trouve en tout cas malheureux que tu te flagelles autant, de mon côté, plus j'étais dans la culpabilité, plus je faisais des sessions no limit, du genre "tu vois comme tu es une merde, tiens, tu vas voir ce que tu vas voir à consommer", et je consommais des quantités jusqu'à m'en rendre malade, comme une personne boulimique.
Je ne me prive pas de bons repas (y compris avec excès) mais après je régule pour pas devenir obèse. La coke, c'est pareil, je ne m'en prive pas, mais je régule pour pas trop conso sinon il n'y a plus aucun plaisir et les conséquences négatives apparaissent.
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- miawallace222
- Nouveau Psycho
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- Inscrit le 15 Jan 2023
- 92 messages
C’est vrai je suis complètement d’accord avec Silae (je t’admire car franchement fumer c’est encore un autre niveau je sais d’avance que je ne saurais pas maîtriser le craving.)
Flo12 Je viens de me rappeler d’un tips quand même quand j’étais désespérée comme toi je consommais 2g/jour c’était n’importe quoi j’ai fini par découvert un truc. C’était la kétamine.
Un jour le mec m’a donné ça et j’ai remarqué qu’en prenant une micro trace de K en fin de session et même si j’avais tapé toute la nuit et que j’avais grave envie de recommander et ben la K arrêtait tout je finissais par gentiment me brosser les dents et aller au lit c’était extraordinaire.
Par contre faut pas tomber dedans moi j’aimais pas trop ça c’est quand même un downer et surtout pas de trace style coke sinon c’est pas la même ambiance lol
Flo12 Je viens de me rappeler d’un tips quand même quand j’étais désespérée comme toi je consommais 2g/jour c’était n’importe quoi j’ai fini par découvert un truc. C’était la kétamine.
Un jour le mec m’a donné ça et j’ai remarqué qu’en prenant une micro trace de K en fin de session et même si j’avais tapé toute la nuit et que j’avais grave envie de recommander et ben la K arrêtait tout je finissais par gentiment me brosser les dents et aller au lit c’était extraordinaire.
Par contre faut pas tomber dedans moi j’aimais pas trop ça c’est quand même un downer et surtout pas de trace style coke sinon c’est pas la même ambiance lol
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