Dernière modification par meumeuh (21 septembre 2025 à 19:26)
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deux0097 a écrit
merci de m’avoir lu si vous êtes là et faites attention à vous <3
Je t'ai lu et rends hommage à ton jeune âge. Ce qui me frappe est que tu te définis avec beaucoup de stigmatisation dans les mots utilisés. Par exemple : "6mois de polytoxocomanie intense", "le problème étant que même en étant sobre d’alcool et de prod depuis 5mois. je reste bien tox", "le problème c’est que malgrés mes efforts d’avoir arrêté de boire et de prof, je suis toujours souvent explosé de fou par les mélanges que je me fait de médocs et les joints de meilleur qualité bien chargé."
Le terme utilisé de toxicomane, nous ne l'utilisons plus car il est chargé de négatif, un toxicomane n'est pas une bonne personne dans l'inconscient collectif. C'est un malade qu'il faut soigner quitte à le sevrer. Nous utilisons le terme de Pud (Personne usagère de drogues) car il y a dans l'équipe dont je fais partie pas mal d'usagers qui consomment leur produits préférés sans pouvoir être affublés du terme de toxicomane. Moi-même qui fête aujourd'hui mes 71 ans ne me pense plus du tout comme malade dépendant et vis plutôt sereinement ce début de décennie alors que je prends tous les matins 100 mg de méthadone depuis 22 ans, un peu de Valium le soir au coucher et cultive de la super bonne herbe bio pour mon usage personnel. Je ne me ressent plus du tout comme ayant un grave souci à régler mais bien au contraire comme un être qui a trouvé
son équilibre en produits pour rester alerte avec une vie biologique assez chouette, bon appétit, bon sommeil et une tendance à rendre service aux autres très marquée.
La question à se poser, à mon humble avis, est de trouver ce que t'apporte une consommation calculée pour obtenir les effets les plus positifs de tous les produits qui te sont à portée de main
Qui oserait me traiter de toxicomane ? Personne ou alors cela se fait dans mon dos, jamais en face.
Tes consommations ressemblent aux miennes au même âge que le tien sauf que je n'avais ni forum, ni médecin avec lequel je pouvais en parler.
Ton titre est pas mal.
Je te souhaite une évolution vers le mieux être avec ou sans produits qui deviennent drogues en fonction de la quantité consommée et tiens à te décomplexer d'user ce que tu peux pour faire face aux tourments qui se trimballent dans la conscience des usagers encore jeunes.
Amicalement
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deux0097 a écrit
16ans addict stade 6
Salut,
Je n’ai jamais entendu parler de "stades" au sujet de l'usage des drogues ou des addictions qui peuvent y être liées, puis-je savoir d'où vient cette échelle/ sur quoi elle se base ?
Qui t'as instruit sur ce "stade 6" ?
Ça m'intéresse.
Merci pour ton message, bon Dimanche.
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Échec Scolaire a écrit
deux0097 a écrit
16ans addict stade 6
Salut,
Je n’ai jamais entendu parler de "stades" au sujet de l'usage des drogues ou des addictions qui peuvent y être liées, puis-je savoir d'où vient cette échelle/ sur quoi elle se base ?
Qui t'as instruit sur ce "stade 6" ?
Ça m'intéresse.
Merci pour ton message, bon Dimanche.
Salut,
Cela n'existe tout simplement pas les "stades" en addictologie. On ne parle pas de cancers hein! C'est hyper violent comme question je trouve.
Déjà l'OP a certainement dit "stade 6" sur le ton de la plaisanterie.
Donc je le répète NON il n'y a pas de stade dans l'addiction si ce n'est une expression populaire "j'en suis arrivé à un stade où...". Ni plus ni moins.
Bonne soirée.
Edit : tu m'auras au moins fait rire ! J'imagine la conversation "ouais moi je suis addict stade 3 et toi?". Sérieusement X)
Re edit: ne le prends pas mal aucune question n'est stupide, c'est mon rapport à ce terme "stade" qui a fait un mauvais écho. Je pense évidemment aux maladies graves quand on dit ça donc je m'excuse pour ma réaction.
Dernière modification par Myozotis (21 septembre 2025 à 21:22)
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Myozotis a écrit
Échec Scolaire a écrit
Salut,
Je n’ai jamais entendu parler de "stades" au sujet de l'usage des drogues ou des addictions qui peuvent y être liées, puis-je savoir d'où vient cette échelle/ sur quoi elle se base ?
Qui t'as instruit sur ce "stade 6" ?
Ça m'intéresse.
Merci pour ton message, bon Dimanche.Salut,
Cela n'existe tout simplement pas les "stades" en addictologie. On ne parle pas de cancers hein! C'est hyper violent comme question je trouve.
Déjà l'OP a certainement dit "stade 6" sur le ton de la plaisanterie.
Donc je le répète NON il n'y a pas de stade dans l'addiction si ce n'est une expression populaire "j'en suis arrivé à un stade où...". Ni plus ni moins.
Bonne soirée.
Edit : tu m'auras au moins fait rire ! J'imagine la conversation "ouais moi je suis addict stade 3 et toi?". Sérieusement X)
Re edit: ne le prends pas mal aucune question n'est stupide, c'est mon rapport à ce terme "stade" qui a fait un mauvais écho. Je pense évidemment aux maladies graves quand on dit ça donc je m'excuse pour ma réaction.
Salut,
Je sais pas pourquoi j’ai pris ça au premier degré, j’ai été naïf, j’avoue.
Même si avec les addictos, on sait jamais, y’a des diags qui viennent d’ailleurs hein.
Pourtant j'étais pas plus défoncé que d’habitude quand ça m’a questionné cette histoire de stades, je sais pas ce qu'il s'est passé.
Je te remercie de m’avoir éclairé.
Bonne journée.
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Échec Scolaire a écrit
Pourtant j'étais pas plus défoncé que d’habitude quand ça m’a questionné cette histoire de stades, je sais pas ce qu'il s'est passé.
Ça arrive ne t'inquiète pas! Puis en soi c'est une question ! Y'a aucun malaise. Tu sais je dis beaucoup de conneries, comme tout le monde, on apprend tous les jours !
Bien à toi
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ced2525 a écrit
Je sais que sa provoque une dépendance mais j ais déjà essayé de diminuer par 2 par jour et ce fut un enfer pour moi. Si quelqu’un un a vécu ce genre de problème.
J'ai vécu ce genre de soucis qui ne sont plus du tout des soucis maintenant. Pour bien vivre, j'ai besoin d'opioïdes, de benzodiazépines, parfois de stimulants et tous les jours de cannabis vaporisé. J'ai aussi besoin vital d'air, de bouffe, de défécations, de faire ma toilette, d'amour et d'orgasmes. Bizarrement, je n'ai jamais classé ces derniers dans la catégorie "dépendances" alors qu'elles sont très nombreuses et flagrantes.
Le mot dépendance contient en lui une stigmatisation négative forte que j'ai réussi à force d'expériences de travail sur moi-même (psychanalyse - Méditation - bénévolat très instructif sur Psychoactif et Principes Actifs, etc....) à me débarrasser de ces notions négatives pour ne garder que le résultat qui est que je vis assez équilibré, seul au milieu d'une campagne magnifique, dors bien, mange bien, pratique l'amour libre avec ma main droite et me sers des "drogues" (Méthadone 100 mg/jour, Cannnabis vaporisé 3 fois par jour mais avec des doses de plus en plus petites pour avoir la patate sans le coup de barre derrière et prends vers minuit 10 mg de valium qui rendent mes nuits devenues plus courtes avec l'âge ininterrompues par des réveils fréquents et pour terminer, j'ai une tendance très nette à voir le verre à moitié plein.
Tout cela est le résultat de décennies de vie avec ou sans produits et je préfère nettement avec que sans.
Pour tes trois Seresta 50 mg/jour, diviser par deux est un sevrage sec invivable. Je comprends très bien ton désir de diminuer car les benzo ont des effets secondaires un peu chiants (mémoire atteinte grave) et sont bien utiles dans certaines circonstances. Je me permet de te conseiller de lire la méthode de Heather Ashton dans benzo.uk qui offre des tableaux de diminution de dosage très soft avec une condition préalable indispensable qui est de glisser lentement d'une benzodiazépine à demie-vie très courte (Seresta) pour une à demie-vie très longue (Valium).
Exemple des nombreux tableaux proposés :
Le site anglais (traduction automatique en français sur tout ordinateur portable ou smart phone) est benzo.uk
Amicalement
Fil - modérateur
Ps : il se peut que je sois has-been et que de nouvelles méthodes moins lentes fonctionnent aujourd'hui, j'avoue que je ne sais pas. Personnellement, mes 10 mg de diazepam/jour ne me provoque aucune tolérance, pas besoin d'augmenter les doses, mais un besoin vital de les prendre sous peine de passer de mauvaises nuits et de redevenir d'humeur sombre.
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