Attentes et représentations liées à l’IV de cocaine

#cocaïne #excitation #exploration #perte de contrôle #Plaisir #transgr
#1 
NovaLys homme
Nouveau membre France
20 septembre 2025 à 23:18
Bonjour à vous tous et toutes

Je vous propose de venir discuter librement sur ce sujet qui peut être intéressant pour ceux qui sont tentés par la première IV de cocaine.

Contexte (ce que je peux avoir pu lire sur ce forum… qui est déjà très bien ) :
Bien que de nombreuses discussions portent sur les risques immédiats et les méthodes de réduction des risques liés à l'injection de cocaïne, une approche qui pourrait être davantage approfondie concerne la préparation psychologique et le contexte social entourant une première injection.

Souvent, l'accent est mis sur le matériel, la technique d'injection et les conséquences physiologiques.

Cependant, comprendre les motivations profondes qui poussent une personne à choisir la voie intraveineuse pour une première expérience, ainsi que l'environnement dans lequel cette injection se déroule, pourrait offrir des perspectives précieuses pour des UD recherchant à comprendre ce qui les inciterait à faire ce ROA plutôt qu’un autre. Qu’en pensez-vous ?

Pour guider cette réflexion commune, je vous propose quelques pistes sous formes de questions ouvertes : Qu'est-ce que la personne imagine ressentir ? Pourquoi cette voie d'administration est-elle perçue comme plus intense ou plus désirable que d'autres ?

Cela pourrait permettre de mieux cerner les facteurs qui mènent à ce choix spécifique et d'adapter les stratégies de prévention et de soutien…

N’ayant pas la science infuse, je remercie tous les modérateurs quo veulent y apporter leur aide et expertise ! ?

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#2 
NovaLys homme
Nouveau membre France
21 septembre 2025 à 10:21
Il y a quatre ans, une nuit qui s'annonçait comme une simple parenthèse dans mon existence s'est transformée en une exploration audacieuse de mes propres limites. La rencontre, fortuite et électrique, avec un ami dont les liens s'étaient tissés dans l'intimité la plus profonde, avait déjà instauré une atmosphère de confiance et de curiosité mutuelle. À cette époque, mon univers psychotrope se limitait à la douce évasion procurée par le poppers, un voile de détente que j'enfilais pour me défaire des tensions du quotidien. Mais ce soir-là, il m'a proposé une échappée, une véritable sortie de l'ordinaire, formulée avec une franchise désarmante qui, paradoxalement, a éveillé en moi une confiance presque irrépressible. Nous nous sommes installés, l'air chargé d'une attente palpable. C'est lui, le maestro de cette soirée, qui a initié les préparatifs. La seringue, d'abord, s'est dressée comme un présage. Ce n'était pas la cocaïne qu'il s'apprêtait à administrer, mais une substance nouvelle pour moi, le 3-CMC.

La piqûre a été rapide, presque anodine. Puis, en quelques secondes, le monde a basculé. Un buzz assourdissant a envahi mes oreilles, suivi d'un flash lumineux qui a tout englouti. J'ai eu l'impression de flotter, de me dissoudre dans une lumière aveuglante. Le temps s'est arrêté, ou plutôt, il a pris une autre dimension. J'ai entendu la voix de mon ami qui me secouait doucement, et qui a lâché cette phrase qui m'a fait sourire : 'Dis donc, je crois que tu es en train de jouir tout simplement...' Quand je suis revenu à moi, j'étais complètement ailleurs, comme si j'avais traversé un trou noir. La sensation de bien-être était intense, et je me suis dit que c'était vraiment pas grave.

Le fauteuil m'a avalé, et je me suis laissé aller. La piqûre, brève et presque anodine, a été le signal d'un basculement. En quelques secondes, un bourdonnement assourdissant a envahi mes oreilles, suivi d'un flash lumineux qui a tout englouti. C'était comme si le monde s'était dissous, remplacé par une lumière aveuglante, une sensation de flottement, de légèreté. Le temps s'est plié, tordu, prenant une autre dimension. J'ai vaguement perçu la voix de [ami], me secouant doucement, lâchant cette phrase qui m'a fait sourire : "Dis donc, je crois que tu es en train de jouir tout simplement..." depositphotos_4114611-stock-illustration-nurse-emoticon lol
Quand je suis revenu à moi, le corps était détendu, l'esprit ailleurs. La curiosité, voilà la véritable motivation. Je n'avais jamais rien essayé de stimulant, et ce premier flash, ce voyage intense, m'a offert une détente inattendue. L'expérience m'a laissé une empreinte indélébile, une envie irrépressible de revivre cette sensation, ce rush.

Ce soir-là, les flashs se sont enchaînés. Sept injections en onze heures, une session de fist et de chemsex qui a laissé des traces. Les doses ont grimpé, passant de 0,15 à 0,18, puis 0,19. À la fin de la nuit, j'avais absorbé 0,22 g.
La cocaïne est venue plus tard, après le décès de Manu, avec lequel j'avais partagé ces moments intenses. J'ai cherché à retrouver ce flash initial, cette sensation unique, impossible à revivre avec le 3-CMC, désormais banni.

Aujourd'hui, je ne suis pas un utilisateur expérimenté, comme ceux qui connaissent la cocaïne sur le bout des doigts. Pour moi, une dose de 0,05 g, réitérée quatre fois maximum, avec une heure, une heure et quart d'intervalle, suffit à me replonger dans ce rush caractéristique, ce flash qui m'avait tant marqué.
L'acte de l'injection intraveineuse, loin d'être une simple procédure, se métamorphose en un rituel chargé de symbolisme, une véritable alchimie sensorielle. Le moment où l'aiguille perce la peau, ce premier retour veineux vibrant au fond du piston, est pour moi l'obtention du « sésame ». C'est la clé qui ouvre la porte de mon contrôle, le signe tangible que je suis enfin « dedans », maître de mes décisions.
La pression exercée sur le piston devient alors l'expression la plus pure de ma liberté, une vague d'autonomie qui se propage dans chaque fibre de mon être. Ce geste, du piquage à l'administration, incarne une affirmation puissante de mon identité, celle d'un « moi » qui, tout en étant distinct, me représente authentiquement. C'est une revendication d'indépendance face à une réalité parfois oppressante, clivante, une manière de sculpter mon propre espace de souveraineté.
Une fois l'injection réalisée et la cocaïne commençant son ascension fulgurante, le geste d'arracher l'aiguille de mon bras prend une dimension psychologique profonde. C'est comme si je me déracinais moi-même d'un espace devenu trop exigu, trop contraignant. Mon mental refuse de codifier, de rationaliser cette expérience ; il aspire à la laisser flotter, intacte, dans sa pure intensité.

Voilà pour une première réflexion sur ce sujet
Reputation de ce post
 
Beau témoignage. Myoz

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#3 
silae homme
Adhérent PsychoACTIF France
21 septembre 2025 à 11:47
Bonjour,
Pour ma part, j'ai voulu retrouver et amplifier les effets que j'ai connus l'année dernière avec le crack.

En effet, les effets de la coke fumée sont devenus sans intérêt pour moi (une petite pointe médiocre de plaisir vite fait puis mal-être et craving +++), malgré une conso pas si importante, 4g par mois environ, et même en fumant pipe sur pipe, avec différentes techniques. Et augmenter les doses ne sert à rien puisque rapidement, les pipes ne font plus aucun effet, malgré un produit pur à 90%.

Mes conso ne m'apportaient donc plus aucun bénéfice, uniquement des effets négatifs (perte de plaisir aux choses de la vie, motivation, etc). Le problème est que le souvenir du rush m'ont fait sans cesse racheter cette année, avec l'espoir de retrouver ce plaisir perdu au moins un petit peu. Mais à chaque fois, énorme déception même si je gère désormais la souffrance post conso avec des opiacés, ce qui la réduit fortement, c'est déjà ça.

J'avais aussi l'impression de me cramer les poumons à enchaîner les pipes, et ce, pour rien. J'ai donc voulu passer à l'IV pour ne plus fumer, ne pas retomber dans le tabac (achat de cigarettes pour faire des cendres), retrouver le rush, mais surtout découvrir un vrai flash.

Malheureusement, malgré l'aide de safe, de la bonne coke et du bon matos d'injection, je n'arrive pas à m'injecter correctement et l'effet n'est pas là. Et passé la première injection, je tremble comme un malade donc j'injecte le produit n'importe comment. Je n'ai eu aucune conséquence délétère mais je me suis dit qu'à force, ça allait vraiment finir mal. J'ai donc arrêté et ma stratégie maintenant est de laisser passer du temps avant de refumer de la coke pour retrouver un effet sympa, mais je sais au fond de moi que je vais être déçu.

J'ai l'impression que tout le monde arrive à bien s'injecter, est-ce moi qui suis si nul que ça ? J'ai pourtant des veines bien apparentes, je me dis qu'il faudrait essayer de mettre un garrot, même si je suis obligé d'injecter avant de le desserrer, est-ce si dangereux ? Ou bien d'attendre de croiser la route de quelqu'un qui pourra m'aider à faire cette injection...

Bref, j'ai voulu passer à l'IV, mais c'est un échec, à voir quand je retenterai l'expérience.

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#4 
NovaLys homme
Nouveau membre France
21 septembre 2025 à 12:53
Coucou @silae

Je comprends tout à fait ta frustration et ta déception face à cette première expérience d'injection intraveineuse qui n'a pas répondu à tes attentes.
Sache que tu n'es pas 'nul' du tout. L'injection intraveineuse demande une certaine pratique et une bonne connaissance de son corps. Les veines peuvent être apparentes, mais leur accessibilité et la manière de les aborder peuvent varier. Il est courant de rencontrer des difficultés lors des premières tentatives. ?

Concernant ton interrogation sur le garrot, tu as raison de te poser des questions sur sa dangerosité. L'utilisation d'un garrot peut effectivement augmenter la pression sanguine dans la veine, ce qui peut rendre l'injection plus facile pour certains, mais cela peut aussi créer un effet de 'bombe' de cocaïne une fois le garrot retiré après l'injection. Pour une personne peu habituée, cela peut effectivement être plus délétère et augmenter le risque d'effets indésirables intenses ou de complications. ?

Il est vrai que dans le cadre de discussions en ligne, il n'est pas possible de proposer des conseils techniques directs ou d'inciter à des rencontres pour des injections. Cependant, je peux te dire que la patience et la pratique sont souvent les clés. Si tu décides de retenter l'expérience, prendre le temps de bien te installer, de te détendre au maximum, et peut-être de te renseigner sur des techniques de relaxation ou de visualisation avant l'injection pourrait t'aider à gérer l'anxiété. ?♀️

L'idée de trouver quelqu'un de confiance pour t'aider lors d'une prochaine tentative est une approche prudente, car une aide expérimentée peut effectivement faire une grande différence. En attendant, il est important de privilégier ta sécurité et ton bien-être. Si tu ressens une déception persistante ou si tu as besoin de parler de ta consommation, n'hésite pas à chercher des ressources d'aide spécialisées qui pourront t'offrir un soutien adapté et des conseils personnalisés. ?

Pour ce qui est de tes questions sur la technique d'injection, notamment pour éviter de bouger lors d'un redrop, voici quelques conseils généraux de réduction des risques : il est préférable de faire l'injection le bras posé sur une surface stable, avec une bonne lumière éclairant le site d'injection. Cela permet de minimiser les mouvements involontaires et d'assurer une meilleure précision. La détente est également primordiale pour éviter les tremblements. Des exercices de respiration profonde avant l'injection peuvent aider à calmer le système nerveux.
Sache que tu n'es pas 'nul' du tout, hein ! L'injection IV, ça demande un peu de pratique et de bien connaître son corps. Tes veines sont là, mais leur accès, c'est pas toujours une autoroute, tu vois ? C'est super normal de galérer au début.

Pour le garrot, t'as raison de te poser la question, c'est pas un détail. Ça peut rendre l'injection plus facile en gonflant la veine, mais attention, quand tu l'enlèves après, ça peut faire une espèce de 'bombe' de coke. Pour un débutant, ça peut être plus costaud et augmenter les risques d'effets relous ou de complications. ?

On peut pas te donner de conseils techniques directs ou organiser des rencontres, c'est le règlement, mais je peux te dire que la patience, c'est la clé. Si tu retentes, prends le temps de te poser, de te détendre au max. Peut-être des techniques de relaxation ou de visualisation avant, ça peut aider à calmer l'anxiété. ?♀️

L'idée de trouver quelqu'un de confiance pour t'aider la prochaine fois, c'est une super idée, un coup de main expérimenté, ça change tout. ? En attendant, pense à ta sécurité et à ton bien-être. Si la déception persiste ou si tu veux parler de ta conso, n'hésite pas à chercher des aides spécialisées, ils sont là pour ça. ?

Pour éviter de bouger, surtout lors d'un 'redrop', un bon réflexe, c'est de faire l'injection le bras posé sur une surface stable, bien éclairée. Ça aide à minimiser les mouvements involontaires et à être plus précis. Et surtout, reste détendu, ça évite les tremblements. Des petites respirations profondes avant, ça peut vraiment calmer le jeu. ?️
Prends soin de toi. Je reste à ton écoute pour te driver sans jugement et avec bienveillance.big_smile

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#5 
silae homme
Adhérent PsychoACTIF France
21 septembre 2025 à 18:48
Bonsoir NovaLys,
Merci pour tes conseils. J'ai tenté 3-4 sessions d'IV différentes puis j'ai laissé tomber car je me suis dit que ça allait mal finir à injecter des quantités toujours plus grandes (car effets décevants) à côté.

C'est vrai que je suis très stressé et excité en même temps car c'est nouveau pour moi donc je n'arrive pas à faire les choses calmement, y compris pour la 1ère injection. Et passé celle-ci, les tremblements rendent les choses impossibles et j'injecte carrément au pif.

Safe m'avait aidé en vidéo mais à distance, il est compliqué de guider sur la partie où je dois piquer. En fait, je n'arrive jamais à avoir un retour veineux franc, juste le bout de l'aiguille qui se colore en rouge, au mieux. L'infirmier m'avait dit que c'était bon si je voyais du sang, même pas beaucoup, mais je ne dois pas être correctement dans la veine ou je dois bouger pendant que j'injecte car l'effet est vraiment ridicule, même avec 100 ou 150 mg, ce qui n'est pas normal avec de la 90%.

L'idéal serait de trouver quelqu'un qui puisse m'aider mais comme je ne connais personne dans mon entourage qui peut le faire, ce ne sera pas pour maintenant. Du coup tant pis, les dangers sont quand même trop grands, je pense que j'ai déjà de la chance de n'avoir pas eu de complications malgré l'injection de plusieurs grammes en tout en dehors de la veine !

A voir si je retente un jour l'expérience seul. Pour le moment, je focus sur espacer mes sessions fume pour retrouver un effet cool, j'en suis à 1 mois sans coke aujourd'hui !

Qu'appelles tu "bombes de cocaïne" ? Juste un effet très violent ou y a t-il des risques pour l'intégrité de la veine ? Je me dis qu'injecter 0.3-0.4 de liquide n'est pas énorme et que les risques mécaniques sont limités à utiliser un garrot sans le retirer avant d'injecter mais je me trompe peut-être.

Malgré plusieurs tentatives je n'ai pas réussi à IV correctement donc je me dis qu'un garrot pourrait m'aider. Mais l'enlever avant d'injecter ne me paraît réalisable pour moi aujourd'hui.

Dernière modification par silae (21 septembre 2025 à 18:53)

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#6 
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Myozotis femme
Psycho junior
21 septembre 2025 à 19:54

silae a écrit

L'idéal serait de trouver quelqu'un qui puisse m'aider mais comme je ne connais personne dans mon entourage qui peut le faire, ce ne sera pas pour maintenant. Du coup tant pis, les dangers sont quand même trop grands, je pense que j'ai déjà de la chance de n'avoir pas eu de complications malgré l'injection de plusieurs grammes en tout en dehors de la veine !

Hey Silae !

Un petit message pour te dire que les premières fois je me suis faites aider. Impossible toute seule, honnêtement, pour moi il était évident que je n'y arriverai pas (j'avais 18 ans). Mon copain de l'époque m'a initié et il me semble que c'est au bout de la dixième fois que je l'ai faite totalement en autonomie.

J'ai utilisé ce ROA pendant un peu plus d'un an et un choc traumatique m'a amené à arrêter l'héroïne (l'overdose mortelle et voulue par ce même copain). J'ai beaucoup plus IV l'héroïne que la C.

Et quand je me suis remise à consommer de l'héro, 4 ans plus tard, je n'ai plus utilisé ce ROA sauf de temps en temps et uniquement pour la coc.

Ma dernière IV remonte à il y a 2 ans et j'ai eu besoin d'aide à cause du stress. C'est un peu aléatoire mais il est évident que quand ça commence à trembler faut être balèze pour se recentrer et la coc me fait trembler de base donc ...

Voilà juste pour te dire que je vois de quoi tu parles, je me rends compte que j'étais plus sûre de moi étant jeune en mode "Même pas peur!". Les choses ont bien évoluées depuis ^^.

Donc de mon côté, même si j'ai déjà pratiqué seule, je tiens à toujours le faire accompagnée maintenant.

NovaLys a écrit

une approche qui pourrait être davantage approfondie concerne la préparation psychologique et le contexte social entourant une première injection.

Hyper important! Perso j'ai toujours été fascinée par l'injection de drogue depuis presque gamine. J'avais qu'une hâte; essayer. Puis bon, j'ai lu FLASH rien qu'à la préface j'ai pris la décision de franchir le pas, je cite le passage ;

"Il n'y a que la piqûre _ la piquouse, le shoot _ le fixe, qui donne un flash. Voilà pourquoi tout vrai drogué, en arrive fatalement à la piqûre.

Et devient un Junkie.

Un Dieu.

Ou une loque.

Au choix. ".

Je rappelle que je n'avais que 18 ans et c'était quand même qqch de longuement reflechi car j'ai commencé à consommer tôt et que j'aimais et aime toujours ça. Je sais que ce livre est trash mais ça représentait exactement ce dont je rêvais car, moi aussi, j'étais un peu trash.

Bref mon contexte était parfait.

Voici ma petite contribution.

À +

Dernière modification par Myozotis (21 septembre 2025 à 20:02)


.....Rire De Rue.....

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#7 
NovaLys homme
Nouveau membre France
21 septembre 2025 à 20:34
@Myozotis

Tu sais on n’est ni drogué ni junkie juste soi.., c’est le regard social qui doit changer. Toi tu es… simplement toi, avec tes belles qualités et tes grands défauts ( comme moi). Mais le tout est de vivre ses expériences en conscience, et de ne jamais hésiter à demander de l’aide! C’est important et c’est aussi le rôle de psychoactif !!!
Je reste toujours à l’écoute des personnes qui en ont besoin ! Merci pour ton témoignage sur ton expérience !

Ne in peace !!!  Reste sage c’est important pour toi et ta santé
Reputation de ce post
 
La cartouche de Myoz était mérité

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#8 
avatar
Myozotis femme
Psycho junior
21 septembre 2025 à 20:59

NovaLys a écrit

@Myozotis

Tu sais on n’est ni drogué ni junkie juste soi.., c’est le regard social qui doit changer. Toi tu es… simplement toi, avec tes belles qualités et tes grands défauts ( comme moi). Mais le tout est de vivre ses expériences en conscience, et de ne jamais hésiter à demander de l’aide! C’est important et c’est aussi le rôle de psychoactif !!!
Je reste toujours à l’écoute des personnes qui en ont besoin ! Merci pour ton témoignage sur ton expérience !

Ne in peace !!!  Reste sage c’est important pour toi et ta santé

Heu.... j'avais peur de partager mon expérience typiquement pour ce genre de réaction. J'ai 35 ans,plus de 20 ans de consommation, je suis diplômée en addictologie et travaille dans la rdr depuis 10 ans (activités bénévoles comprises).

Là j'ai l'impression que tu me donnes un cours sur la stigmatisation alors que je réponds tout simplement à ton appel à témoignage. C'est gênant.

Tu imagines bien que depuis l'âge de 18 ans j'ai fait un peu de chemin quand-même... mais voilà comment j'ai commencé MOI! Et oui j'étais no future et dans une démarche qui m'appartient, liée à mon histoire que tu connais pas en fait. Oui j'avais des représentations et oui c'est la lecture du livre flash qui m'a convaincu d'y aller malgré la teneur particulièrement morbide de cette œuvre littéraire.

C'était MON délire, mon fantasme et là tu viens m'infantiliser publiquement. NOWAY.

J'espère que tu liras mieux ce que j'ai écrit cette fois. Si tu viens pour "éduquer" les "drogués", je te signale qu'on en a suffisamment des comme toi dans les CSAPA. C'est un forum d'auto support ici.

Pour finir;

Myozotis a écrit

Il n'y a que la piqûre _ la piquouse, le shoot _ le fixe, qui donne un flash. Voilà pourquoi tout vrai drogué, en arrive fatalement à la piqûre.

Et devient un Junkie.

Un Dieu.

Ou une loque.

Au choix. ".

C'est une citation de Charles Duchaussois pas la mienne.

À+


.....Rire De Rue.....

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