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silae a écrit
De ce que j'ai compris, quand on est sous antirétroviraux, le virus devient indétectable et on est plus du tout contagieux, c'est ça ?
Tout à fait
silae a écrit
Pareil pour l'hépatite lorsqu'on est sous traitement ?
Là je ne m'avancerais pas trop mais je ne crois pas. Mais l'hépatite s'est encore différent, elle se guérit complètement. Pour ma part, en 92 je me suis piquée tout les jours avec de l'interferon (dure année...) avant que l'on m'ai fait une ponction hépatique à vif (un vrai bonheur) et j'ai séro négativé, c'est à dire que je suis complètement guérie. Une chance à l'époque c'était pas gagné.
silae a écrit
Dans ce cas, j'aurais tendance à dire qu'il n'y a pas de risque pour les autres donc ta maladie est une information intime qui te concerne et que tu n'as pas à en parler tant que la relation n'est pas avancée, ou en tout cas, tant que tu ne souhaites pas puisqu'il n'y a pas de danger.
Ben là est bien mon soucis. Si je le dis pas au départ et ça matche avec la personne ben elle se sentiera forcément trahie lors de l'annonce et je le comprends.
silae a écrit
Ce qui n'empêche pas de se protéger bien sûr.
Biensur puisque on sait tous qu'il n'y a pas que le VIH ou l'hépatite qui peut se transmettre... Hélas, beaucoup de personnes n'en mettent pas !
silae a écrit
Sachant que l'inquiétude par manque de connaissances (l'inquiétude, pas le rejet bien sûr), n'est pas à juger négativement je pense, si la personne est capable d'être à l'écoute et de comprendre.
Oui sûrement, je peux inverser les rôles et comprendre effectivement. Par contre, une personne à l'écoute saura prendre les renseignements auprès des bonnes personnes, c'est la bonne démarche.
Ma dernière histoire s'est soldé par une empathie soudaine très prononcée, c'était presque de la pitié (genre : oh, la pauvre elle va bientôt mourrir) et surtout un recul physique non dissimulé soudain (le pire) alors qu'on s'était déjà bien bien rapproché... S'en suivit milles excuses à la con pour écourter la soirée. Je l'ai laissé patauger et se prendre les pieds dans le tapis, il était tellement pathétique, puis je lui ai facilité la tache car lui aussi m'a fait pitié, je me suis barrée la tête haute...
Dernière modification par marycora (Aujourd'hui à 10:35)
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Dernière modification par silae (Aujourd'hui à 11:06)
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jitter a écrit
Donc je dirais, pour répondre à la question, le plus rapidement possible, dès que la confiance dans la relation devient réelle, en général quand on parle de ne plus utiliser de préservatif.
Non, à mon avis, là, c'est déjà trop tard. C'est la cata assurée.
jitter a écrit
Malgré la facilité de communication d'aujourd'hui, peu sont au courant des avancées des traitements et leur facilité
Et oui, c'est malheureux, les assos devraient investir plus dans la prévention et être plus inventifs et percutants, y'a beaucoup de monde qui pensent que c'est juste une maladie chronique de plus !
Pour ma part, j'ai tendance à le dire dès la première rencontre, bien sûr, subtillement, pas "Tu peux me passer le sel ? Ah, au fait, je suis séropo… Il est vraiment chouette ce resto"… L’honnêteté et la transparence sont essentielles pour construire quelque chose de solide, du coup, à mon avis, si je ne le dis pas, j'ai l'impression de cacher un truc capital et mentir, drôle de base pour aller plus loin… Non ?
C'est un réel dilemne.
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marycora a écrit
Pour ma part, j'ai tendance à le dire dès la première rencontre, bien sûr, subtillement, pas "Tu peux me passer le sel ? Ah, au fait, je suis séropo… Il est vraiment chouette ce resto"… L’honnêteté et la transparence sont essentielles pour construire quelque chose de solide, du coup, à mon avis, si je ne le dis pas, j'ai l'impression de cacher un truc capital et mentir, drôle de base pour aller plus loin… Non ?
À titre personnel, je pense aussi qu'il est préférable d'en parler assez rapidement car la personne pourrait te faire des reproches odieux si elle n'est pas suffisamment informée sur l'absence de risques à avoir des rapports avec toi. Ta question est vraiment importante et il est tellement difficile d'y répondre.
Néanmoins, j'ai envie de te dire (et tu le sais) que tu n'es pas une maladie mais bel et bien une personne que perso je trouve géniale ^^!
De fait, je pense que tu n'as pas à te présenter comme personne seropo. Je crois qu'il faut laisser le temps que le lien se fasse et au moment où le sujet du rapport sexuel est abordé, d'en parler calmement en expliquant comme tu le fais qu'il n'y a pas de risque pour le partenaire.
Il y'a peut être, des aprioris liés à l'âge aussi ? Je ne suis pas sûre de moi sur ce coup là mais je me demande si les personnes de ta génération ont une vision complètement mortifère du VIH?
Bref, ça doit être une sacrée galère quand même... j'ai un très bon pote qui est resté 10 ans avec une nana qui avait le VIH transmis par sa mère (donc dès la naissance) et ils ont trouvés ensemble avec l'aide de professionnels des stratégies pour ne pas avoir a utiliser des préservatifs. Il m'expliquait qu'il devait juste uriner après chaque rapport et qu'il en avait strictement rien à foutre que sa meuf ait cette maladie. Ce jour là, il est encore plus devenu mon pote ! Big up frérot.
Dans ton cas le problème ne se pose même pas finalement...
Bref, dans la mesure du possible évidemment, j'attendrais 2 ou 3 dates avant de passer au dessert
. C'est ce que je fais perso quand la personne me plaît vraiment.
Comme le dit silae c'est aussi une façon de faire le tri. M'enfin ça doit être pénible quand même.
Voilà mon humble avis sur le sujet. Mais n'étant pas concernée par cette problématique liée à la sexualité je ne sais pas ce qui est recommandé ou pas. On ne sait jamais vraiment à qui on a à faire.
De mon côté, je suis en couple depuis 8 ans la question ne se pose pas mais j'ai remarqué que quand je parlais de mon trouble psy, les mecs ne me prenaient pas au sérieux et finissaient par se plaindre de ne pas avoir été prévenu dès le début quand mes troubles de l'humeur sont au rdv.... la fièvre !!! Donc moi on me prend pas assez au sérieux et toi on dramatise dès le début.
Ça serait quand même bien que les choses évoluent en faveur de l'acceptation de la différence et peu importe laquelle.
Voilà ma petite contribution !
Un bon dimanche à toi ! ♡
Dernière modification par Myozotis (Aujourd'hui à 11:54)
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silae a écrit
C'est top que tu n'es plus l'hépatite, je savais pas que ça se guérissait, donc tu n'as plus de traitement ou de symptômes ?
Et non ni traitement ni symptômes puisque c'est guerit c'est comme si tu prenais des antibiotiques une fois ton agine réglée... Mon infectiologue m'a dit que c'était assez rare de répondre comme ça au traitement. Par contre sur la fin j'en pouvais plus... 15 mn apres chaque piqûre j'avais de fièvre et mal partout, comme une grippe et ça durait 6/7 heure...
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Myozotis a écrit
Néanmoins, j'ai envie de te dire (et tu le sais) que tu n'es pas une maladie mais bel et bien une personne que perso je trouve géniale ^^!
Tu es adorable... Je suis à l'aise avec ma seropo tu sais, en tout cas au début j'avais honte, j'étais jeune (1988) mais aujourd'hui j'assume. Sinon c'est invivable. Bon je cache pas que des fois j'ai des coups de mou qd même
Myozotis a écrit
j'ai un très bon pote qui est resté 10 ans avec une nana qui avait le VIH transmis par sa mère (donc dès la naissance) et ils ont trouvés ensemble avec l'aide de professionnels des stratégies pour ne pas avoir a utiliser des préservatifs. Il m'expliquait qu'il devait juste uriner après chaque rapport et qu'il en avait strictement rien à foutre que sa meuf ait cette maladie.
Effectivement j'ai eu 3 enfants (2 grossesses) sans aucune assistance et souvent mon ex ne mettais pas de preservatifs sans aucune autre conséquence
Myozotis a écrit
Bref, dans la mesure du possible évidemment, j'attendrais 2 ou 3 dates avant de passer au dessert . C'est ce que je fais perso quand la personne me plaît vraiment.
Tu me fais marrer...
J'adhère totalement mais des fois ça eut déraper...
Myozotis a écrit
Comme le dit silae c'est aussi une façon de faire le tri. M'enfin ça doit être pénible quand même
C'est clair mais ça tue la spontanéité quelque part aussi...
Myozotis a écrit
Ça serait quand même bien que les choses évoluent en faveur de l'acceptation de la différence et peu importe laquelle.
Alléluia !
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BarbuFist a écrit
Des aïe tu le sais
J'ai pas tout compris...
BarbuFist a écrit
lui demander de prendre une Prép HIV , même si tu es indétectable (moins de 20 copies /ml) et donc “ non contaminant “.
Oui mais ça c'est quand même une fois que la relation est installée, ma question porte plus sur les premiers rapprochements, quand faut-il en parler ? Faut il en parler tout simplement ? Enfin, tu comprends quoi...
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elleetanto a écrit
La réaction d’une personne à l'autre est tellement variable, et va bien au delà de juste, c'est un con ou c'est quelqu’un de bien.
Bonsoir
Tu rejoins Silae dans ton propos, et je suis entièrement d'accord.
En général j'essaie de sonder le gars en discutant, je fais durer un peu l'histoire... Et comme ecrit Myozotis, plusieurs dates avant de me lancer. Mais ça peut aussi étre interprété par du désintéressement de ma part...
Merci en tout cas pour ta réponse !
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