Salut,
De manière pragmatique, je te conseille aussi une consultation spécialisée.
Le danger est de penser que l'arrêt de la conso peut être salvateur alors que le risque de faire resurgir des symptômes qui ont conduit à une conso quotidienne est présent.
Qu'est-ce qui te pose le plus de souci dans ta conso de
cannabis ?
Tu ne parviens pas à choisir le moment pour consommer ?
Tu consommes avec du
tabac ? Tu veux aussi arrêter le
tabac ?
Tu as réussi le
sevrage ?
D'expérience il est plus facile à vivre si tu ralentis avant.
Mais tout dépend de chacun.
Ma femme et d'autres ne ressentent aucune dépendance ni symptôme de
sevrage.
Elle passe de 20 pets par jour avec des gummies goulument bequetés en plus à rien du tout nada wallou, du jour au lendemain.
Elle ne fume que pendant les vacances et weekend et encore pas toujours.
Elle fumait tout les jours quand nous étions plus jeunes, mais elle n'a jamais eu le moindre symptôme de manque.
Elle est capable de fumer du matin au soir pendant trois semaines de vacances... Ou de ne rien fumer sur trois semaines.
Elle fume dès le réveil du matin au soir et n'a jamais connu de manque ou de
sevrage.
Tout au plus cela pourrait l'emmerder de rien avoir à fumer le weekend tandis que perso, rien que l'idée m'angoisse de ne plus rien avoir même en semaine, mais j'ai le soutien de la part du corps médical et j'ai besoin d'être bien imprégné H24.
Vu que cela permet de réduire mes douleurs neuropathiques et procure un relâchement musculaire, j'ai évité des décennies d'opis, d'AINS et de corticoïdes.
Sans compter les médocs pour les effets secondaires des AINS et les médocs retirés du marché car mauvais ratio bénef risque. (myolastan ou di antalvic par exemple)
Je suis passé à l'autoprode pour éviter les produits frelatés ou ne convenant pas à mes symptômes et aussi éviter l'exclusion financière.
Ensuite, il est possible de passer à la vaporisation pour arrêter la combustion.
L'ingestion offre des effets encore plus différents, mais c'est aussi une alternative pour un
sevrage progressif en se passant définitivement des
joints.
En quelques jours tu peux ingérer le soir, deux à quatre heures avant le coucher 10 mg de
THC et profiter de la lenteur de la digestion et de la demie vie longue sur un tout petit dosage sur une semaine / 10 jours avant arrêt total, un peu comme pour arrêter une benzo à la demie vie longue, sauf que l'on peut aller plus vite.
D'expérience cela passe bien mieux que quand conso maousse puis rien direct.
En 10 jours, cela permet d'oublier l'effet dur avec le hit de combustion et le mélange
tabac avec un effet plus long et plus diffus.
Si c'est ton premier
sevrage, tu risques de découvrir que ce n'est pas si difficile que ça, ou au contraire passer par des insomnies, pertes d'appétit, sautes d'humeur etc.
Dans certains cas quand la conso couvrait bien des symptômes, de type angoisse, troubles de l'humeur par exemple, l'arrêt de la conso peut les remettre en scène aussi. Cela peut compliquer ou rendre le
sevrage difficile.
Mais bon faut pas écarter la possibilité que ce soit plus facile que prévu aussi.
Pour les groupes de parole, j'y crois moyen perso.
C'est toujours une bonne chose que le soutien d'un parrain et d'un groupe, mais l'enfer est parfois pavé de bonnes intentions.
C'est probablement un plus dans certains cas, mais il existe d'autres alternatives, pour tenter de dompter sa conso, choisir le moment avec une thérapie comportementale et cognitive par exemple.
Bon courage en tout cas.