[ Gérer sa consommation ]
Comment faire ses courses sans acheter d’alcool ?

#alcool #course #diminuer #supermarché
#1 
LaRieuse17 femme
Nouveau membre France
05 décembre 2025 à 14:16
Bonjour !

J'essaye de diminuer l'alcool (ça doit être l'une de mes phrases préféré ça, je la sort toutes les semaines...)

Mais j'ai un problème et je penses que je ne suis pas la seule. Je n'arrive pas à faire des courses sans acheter de l'alcool. Soit je craque pour une bouteille d'alcool fort, soit je me persuade d'être raisonnable en prennant de la bière (même quand je sors du carrefour avec un joli fut de goudale).

Heureusement je vis avec ma compagne, mais ça m'enerve vraiment de ne pas pouvoir faire des courses seule.

Est-ce que quelqu'un à des petites astuces pour ne pas craquer dans les supermarchés ?

Note : En vrai c'est abusé que ce soit vendu en grande surface.

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#2 
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elleetanto femme
Prudente, méthodique, curieuse
05 décembre 2025 à 14:57

LaRieuse17 a écrit

Bonjour !

J'essaye de diminuer l'alcool (ça doit être l'une de mes phrases préféré ça, je la sort toutes les semaines...)

Mais j'ai un problème et je penses que je ne suis pas la seule. Je n'arrive pas à faire des courses sans acheter de l'alcool. Soit je craque pour une bouteille d'alcool fort, soit je me persuade d'être raisonnable en prennant de la bière (même quand je sors du carrefour avec un joli fut de goudale).

Heureusement je vis avec ma compagne, mais ça m'enerve vraiment de ne pas pouvoir faire des courses seule.

Est-ce que quelqu'un à des petites astuces pour ne pas craquer dans les supermarchés ?

Note : En vrai c'est abusé que ce soit vendu en grande surface.

Salut,

Ohlala, je vois bien ce que c’est. J’ai réussi à m’en sortir. Mais j’ai bien connu ça, jusqu'à même trouver la bonne excuse de la boîte d'œuf, ou la brique de lait indispensable pour vite filer au supermarché du coin avant la fermeture et bien évidemment revenir avec une grande bouteille de bière.
Sans compter les chaînes de boulangerie qui sont ouvertes 7 jours sur 7 jusqu'à 19h30 et qui vendent bière, vin blanc et rouge. C’est vraiment très hard de s'en sortir avec autant de choix à portée de main.

Je n’ai pas trouver de petites astuces pour en sortir. Il m’a fallu une grande prise de conscience suivi de l'arrêt net de toute consommation en semaine.

Le soutien de ta compagne est hyper important.

Quelle est ta consommation au quotidien ?

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#3 
LaRieuse17 femme
Nouveau membre France
05 décembre 2025 à 15:18

elleetanto a écrit

Ohlala, je vois bien ce que c’est. J’ai réussi à m’en sortir. Mais j’ai bien connu ça, jusqu'à même trouver la bonne excuse de la boîte d'œuf, ou la brique de lait indispensable pour vite filer au supermarché du coin avant la fermeture et bien évidemment revenir avec une grande bouteille de bière.
Sans compter les chaînes de boulangerie qui sont ouvertes 7 jours sur 7 jusqu'à 19h30 et qui vendent bière, vin blanc et rouge. C’est vraiment très hard de s'en sortir avec autant de choix à portée de main.

Je n’ai pas trouver de petites astuces pour en sortir. Il m’a fallu une grande prise de conscience suivi de l'arrêt net de toute consommation en semaine.

Le soutien de ta compagne est hyper important.

Quelle est ta consommation au quotidien ?

Le carrefour le plus proche de chez moi ferme à 22h30, c'est un vrai piège ça... Moi souvent j'ai très envie de boire, alors je me dis qu'à la place, je vais aller m'acheter une bonne dose de trucs sucrés, mais au final, une fois dans le magasin, je prends de l'alcool.

Oui ma compagne c'est la meilleure ! Des fois j'achête uen bouteille puis direct après, je lui demande de la cacher. Aucun jugement, aucune question.

Ma consommation varie et est chaotique depuis très jeune (j'ai commencé à me mettre des grande dose à 12 ans). J'enchaine les mois de consommations très intenses, à une consommation quotidienne "modéré", à un arrêt partiel voir totale. Mais même après des mois de sobriété, je finis toujours par boire de nouveau.

En ce moment, j'ai une consommation quasi quotidienne mais modéré (une ou deux bierre) avec des craquage où je part soudainement descendre 1l de tequila en une heure. C'est nottament ça que j'aimerais évité quand je fais mes courses. J'achête une bouteille d'alcool fort en me disant qu'elle servira à plusieurs soirée, et une heure après, j'ai la tête dans les toilettes hmm

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#4 
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psyr homme
Psycho junior
05 décembre 2025 à 15:23
Hello, je pense que je vois exactement de quoi tu parles.
Ça me fait penser aux rayons bonbons. Il y a bien longtemps, c'était dur de ne pas en acheter ou d'en chourer. Petit à petit, j'ai réussi à me retenir, me forçant à penser aux dommages corporels mais j'ai constaté que la simple vue des paquets transformait littéralement ma salive !! Si j'ai bonne mémoire, le cerveau fabrique plus d'amylase salivaire en prévision de ce qu'on va ingurgiter. Désormais, mon challenge consiste à pouvoir me balader dans ces rayons royaumes du sucre et de ne plus ressentir cette transformation dans ma bouche. J'observe que cela nécessité de se conditionner en amont, car si je tombe sur un paquet de bonbeks sans m'y être préparé alors bim, changement de salive !

Bref, un mini HS pour dire qu'avant même de rentrer dans un magasin j'en parle avec moi même, le plus honnêtement possible afin de me fixer des limites, quitte à faire une mini introspection au préalable : Comment j'envisage ma semaine ? Est-ce que je suis invité à une bouffe/apéro ? Est-ce que j'ai moi même prévu d'inviter des potes à la maison ?
Je ne vis pas en ville et j'utilise ma voiture pour aller faire les 'grosses courses'. Si je ne me tiens pas à mes objectifs, j'irai à l'épicerie d'à côté et ça me coûtera bien plus cher que si j'avais été honnête avec mes envies.
Un truc qui marche assez bien pour moi également (mais trop aléatoire pour fonctionner systématiquement), c'est de faire les courses au lendemain d'une grosse bringue/apéro. Ces lendemains sont de plus en plus difficiles et me font voir le rayon alcool sous un angle beaucoup moins fun qu'une veille de week-end par exemple ^^

Je n'ai pas de solution miracle, ne sachant pas exactement quel degrés de sobriété tu recherches. Mais pour moi, le simple fait de me rappeler à quel point l'alcool peut être délétère pour mon organisme, mon moral et mon compte bancaire ainsi qu'éviter de flâner dans ce rayon pour éviter de commencer un débat intérieur (que mon côté alcoolo gagnera probablement) .. Le tout mis bout à bout fait que j'ai une meilleure gestion de ma conso d'alcool.
Mais c'est un aspect de la vie qui ne se gère pas uniquement au supermarché. Même en s'empêchant d'en acheter, si à un moment tu as soif, tu boiras.
J'aurai pas cru ça possible avant mais finalement, avec l'expérience et surtout une véritable intention de me faire du bien autrement qu'avec la défonce (alcool et/ou stups) et bien j'arrive à passer plusieurs semaines d'affilées sans alcool, en ayant toujours au moins une bière au frais, ou un apéro, pour les gens qui passent chez moi. Et c'est une sensation de petite victoire qui n'est pas dégueulasse !

Dernière modification par psyr (05 décembre 2025 à 15:29)


Je m'en tire bien, pas vrai ?

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#5 
LaRieuse17 femme
Nouveau membre France
05 décembre 2025 à 15:56

psyr a écrit

Ça me fait penser aux rayons bonbons. Il y a bien longtemps, c'était dur de ne pas en acheter ou d'en chourer.

Ouais j'ai ça aussi avec le sucre, mais quand je pars sur une crise d'hyperphagie, je me rabas davantage sur la salé maintenant, le sucre brule, et c'est plus dur de s'arrêter avans la crise de foie.

psyr a écrit

Bref, un mini HS pour dire qu'avant même de rentrer dans un magasin j'en parle avec moi même, le plus honnêtement possible afin de me fixer des limites, quitte à faire une mini introspection au préalable :

Et t'arrive à être honnête ? Perso je suis dans le déni tant que j'ai pas la bouteille/cannette en main. Et après, je fais comme si de rien n'était.

Le pire c'est quand j'arrive à la caisse sans rien, avec l'étalage d'alcool juste derrière le vendeur. C'est vraiment une stratégie de vente affreuse de faire ça.

Les seuls moments où j'arrive à faire les courses seule sans acheter d'alcool, c'est en evitant le rayon et en regardant ailleurs, mais je craque la majorité du temps hmm

psyr a écrit

Je n'ai pas de solution miracle, ne sachant pas exactement quel degrés de sobriété tu recherches.

Je veux surtout avoir le contrôle. Mais j'ai l'impression que quand on a commencé très jeune, c'est un peu foutu d'avance.

Même quand j'ai réussi à tenir des mois de sobriétés, j'avais quand même la boule au ventre dans les magasins.

psyr a écrit

une véritable intention de me faire du bien autrement qu'avec la défonce (alcool et/ou stups)

Tu remplace la défonce par quelque chose de spécifique ou tu parles de manière globale ?

psyr a écrit

j'arrive à passer plusieurs semaines d'affilées sans alcool, en ayant toujours au moins une bière au frais, ou un apéro, pour les gens qui passent chez moi. Et c'est une sensation de petite victoire qui n'est pas dégueulasse !

Bravo à toi ! C'est une belle victoire effectivement. J'espère que t'as trouvé l'équilibre qui te convient :)
En tout cas, oui, t'as l'air de bien t'en tirer ^^

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#6 
Nanar Land homme
Nouveau membre France
05 décembre 2025 à 16:43
Mon astuce perso, c'est de faire une vraie place au substituts.

Plus une goutte d'alcool depuis 18 mois,
Mais je soigne mes petits plaisirs lors de mes achats
:
J'ai des marques de bières sans alcool que je trouve hyper bonnes et qui leurrent mon cerveau,

Je me fais une boisson extrait de gingembre citron vert et piment, ça remplace des shooters,

L'été c'est kombucha.

Parce que pour moi le problème c'est la récompense qui est associée à l'alcool, avec l'aspect social par moment.

Quant à l'ivresse, je tends à la chercher ailleurs.
Je me réserve un temps champignons magiques 1/mois environ.

Ils sont classés moins haut dans le tableau toxicité-impact social du classement des drogues de l'oms,
Je ressors moins cassé physiquement,
Et la plupart du temps je reviens de cette "ivresse" avec un côté "plante maîtresse-enseignantes" qui nourri mon élévation intérieure... Bien plus qu'avec l'alcool.

Du coup quand je fais les courses, je pense à acheter mes substituts et à mon ivresse mensuelle "programmée",
Et j'arrive plutôt bien à bouder l'alcool qui me fait trop de mal.

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#7 
LaRieuse17 femme
Nouveau membre France
05 décembre 2025 à 18:29

Nanar Land a écrit

J'ai des marques de bières sans alcool que je trouve hyper bonnes et qui leurrent mon cerveau,

T'es pas hyper frustrée quand t'en bois ?

Perso, j'en ai testé qu'une pendant une période de sevrage (1 mois sans boire !), la brooklyn. C'est hyper bon mais dès que j'en bois, je ressent une forte frustration, avec une sensation de vide au niveau de l'oeusophage.

Nanar Land a écrit

Quant à l'ivresse, je tends à la chercher ailleurs.
Je me réserve un temps champignons magiques 1/mois environ.

Je pense sérieusement à me mettre au champignons pour remplacer les "cuites". Histoire de limiter au maximum l'alcool qui va finir par me causer de plus en plus de tord.

J'ai pris une seule fois des champis et j'en garde un super souvenir. Mais j'y connais rien. Tu aurais des conseils ? Des choses à éviter ? Une espèce de champis à prendre plus qu'une autre ?
Bref, je serais ravie d'avoir des conseils !

Nanar Land a écrit

"plante maîtresse-enseignantes" qui nourri mon élévation intérieure...

Je ne suis pas du tout spirituelle, ni branchée dépassement de soit (ce n'est bien sur pas du tout un jugement de valeur) mais j'euse régulièrement de l'alcool pour trouver de l'inspiration pour des créations. Tu penses que les champignons pourraient m'aider ?

Nanar Land a écrit

Et j'arrive plutôt bien à bouder l'alcool qui me fait trop de mal.

Bravo à toi ! C'est vraiment pas évident de se passer de l'alcool

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#8 
avatar
elleetanto femme
Prudente, méthodique, curieuse
05 décembre 2025 à 21:06

Nanar Land a écrit

Quant à l'ivresse, je tends à la chercher ailleurs.
Je me réserve un temps champignons magiques 1/mois environ.

Ils sont classés moins haut dans le tableau toxicité-impact social du classement des drogues de l'oms,
Je ressors moins cassé physiquement,

Je valide! Pour ma part c’est le lsd qui m’a sorti du jour au lendemain de ma dépendance à l’alcool en une seule prise.
La decouverte de la mdma m’avait déjà fait beaucoup de bien et une grande prise de conscience (bon, ça c’est une molécule moins sympa question toxicité, mais tant qu’on reste dans un dosage "safe" et qu’on espace bien les prises, je pense que c’est moins violent pour le corps que l’aclool). Donc mdma toutes les 6 semaines et lsd 1 fois par mois, mon foie me dit merci!

LaRieuse17 a écrit

Je ne suis pas du tout spirituelle, ni branchée dépassement de soit (ce n'est bien sur pas du tout un jugement de valeur) mais j'euse régulièrement de l'alcool pour trouver de l'inspiration pour des créations. Tu penses que les champignons pourraient m'aider ?

Question créativité  je trouve que l’alcool n’est vraiment pas une solution. Sur le moment, ça paraît génial. Mais franchement, tout ce que j’ai sorti dans ces moments là, était toujours très faible par rapport à  ce que je pouvais faire à jeun. Alors oui, je trouve que des substances comme les champis ou le lsd sont beaucoup plus intéressantes pour la création car elles laissent une trace beaucoup plus profonde sur la manière de ressentir et de vivre les choses.

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#9 
LaRieuse17 femme
Nouveau membre France
06 décembre 2025 à 16:05

elleetanto a écrit

Je valide! Pour ma part c’est le lsd qui m’a sorti du jour au lendemain de ma dépendance à l’alcool en une seule prise.
La decouverte de la mdma m’avait déjà fait beaucoup de bien et une grande prise de conscience (bon, ça c’est une molécule moins sympa question toxicité, mais tant qu’on reste dans un dosage "safe" et qu’on espace bien les prises, je pense que c’est moins violent pour le corps que l’aclool). Donc mdma toutes les 6 semaines et lsd 1 fois par mois, mon foie me dit merci!

La mdma me réussit pas beaucoup, je passe un super moment, mais les redescentes sont un peu compliqué. Je crois savoir que c'est assez commun chez les personnes sujet à la dépression. Ceci dit l'alcool est un véritable depresseur qui aggrave beaucoup de chose, mais je me suis habituée.
Je pense que les champis ce sera parfait pour moi et, effectivement, pour mon foie (pour l'instant ça passe, mais mes bilans épatiques sont pas génial, surtout pour mon âge).

elleetanto a écrit

Question créativité  je trouve que l’alcool n’est vraiment pas une solution. Sur le moment, ça paraît génial. Mais franchement, tout ce que j’ai sorti dans ces moments là, était toujours très faible par rapport à  ce que je pouvais faire à jeun. Alors oui, je trouve que des substances comme les champis ou le lsd sont beaucoup plus intéressantes pour la création car elles laissent une trace beaucoup plus profonde sur la manière de ressentir et de vivre les choses.

Je bois depuis toujours. Même si aujourd'hui, je suis plus souvent sobre que ivre, j'ai toujours la sensation de retrouver la "vraie" moi quand je bois. J'aimerais me sentir entière sans la bouteille, alors m'amuser de temps en temps avec une nouvelle substance plus créative et moins addictive, j'espère vraiment que ça va m'aider.

Mais pour ça, va vraiment falloir que je trouve des astuces pour faire mes courses sans craquer.

Merci de ton témoignage en tout cas, ça me conforte dans mon idée de changer mes consommations !

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#10 
shawnee homme
Nouveau membre Suisse
06 décembre 2025 à 22:59
Bonsoir,

J'ai connu ça aussi. Le matin on se jure qu'on ne reboira pas le soir et quand on fait les courses en fin de journée le rayon des bières est là et on succombe encore et toujours à la tentation.
J'ai fait ça pendant quarante ans.
Premier janvier 2024, fatigué par la prise journalière d'alcool je commence un dry january sans trop y croire.
Je ne sais pas ce qui s'est passé, je l'ai réussi.
Fort de ce succès j'ai continué les mois suivants jusqu'à maintenant.
Il ne m'a pas fallu tant de temps que ça pour devenir insensible au rayon des bières et alcools, ça s'est fait en une quinzaine de jours.
J'ai remplacé au début avec des canettes de soda , ça me permettait de boire quelque chose et de me donner la satisfaction d'avoir l'estomac plein de liquide comme avant.
Puis j'ai arrêté les sodas et je n'ai surtout pas cherché à prendre d'autres produits "festifs" ni de bières non alcoolisées.

Je vis sans rien qui me trouble la pensée maintenant, et ça tient. Je vais tout faire pour continuer à ce que les rayons des boissons alcoolisées continue à me laisser de marbre.
C'est plus facile à dire qu'à faire, j'en conviens.

Tout ça pour dire que même après quarante de consommation ça peut arriver miraculeusement.

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#11 
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psyr homme
Psycho junior
Aujourd'hui à 21:15

LaRieuse17 a écrit

Je veux surtout avoir le contrôle. Mais j'ai l'impression que quand on a commencé très jeune, c'est un peu foutu d'avance.

J'ai un point de vue un peu moins fataliste. J'ai également commencé jeune, ma première cuite c'était à l'ouzo, en Crête, je devais avoir 13 ans et demi, par là. Mais mon pêché mignon durant l'adolescence, c'était le sacro-saint pétard. C'en était devenu un art de vivre, à rouler des cônes parfaits, à faire des collages de la taille de mon bras (et il était déjà bien long !) et l'alcool était secondaire, je disais même que j'aimais pas trop ça.
Et puis vînt l'âge des voyages et les difficultés à trouver de la fume. Et après une pause plus ou moins forcée, une fois de retour en France, j'ai voulu faire comme avant et je me suis pris une sacrée volée qui m'a quasi écœuré du THC. Depuis, je ne peux plus en fumer, ça me met dans une paranoïa aiguë et un malaise total. C'est devenu la seule drogue que je ne consomme pas d'ailleurs.
Mais ayant pris l'habitude de vivre dans un état modifié, l'alcool s'est très vite imposé comme un remplaçant idéal. Et son côté culturel, légal et omniprésent quasi partout sur le globe l'a rendu évident et pratique.
A cette époque, j'encaissais plus que bien, jamais de gueule de bois et une ouverture vers les autres que je ne connaissais pas. Bref, tout en faisant de belles découvertes dans les psychotropes, la bouteille était devenue ma régulière, et bien moins égotripé qu'avec la fume. Mais évidemment, la lune de miel -bien qu'ayant duré plusieurs années- a petit à petit laissé place aux mauvais côtés.  Des lendemains douloureux, mon bidou qui commence à râler et la sensation que je glissais sur une pente de moins en moins fun.
Ça fait plus de 20 ans que je picole mais ça fait quelques années où ça ne m'intéresse plus vraiment. Je continue, par habitude et, un peu, par nécessité (pas fastoche la vie sobre).
Toutefois, ça fait quelques années où j'ai réussi à me calmer. Des 3l de picon bien noir du soir, je suis passé à une pinte et demie de bière light (à 5°) avec du sirop. Je ne recherche plus la grosse ivresse comme avant. Je ne tombe plus trop dans le système "Allez une dernière clope, bon du coup un dernier verre, mais encore une clope, alors encore un godet ..."
Ça doit faire 5 ans maintenant. En parallèle, j'ai toujours consommé des prods, pour "faire la fête".  Mais il y a de ça 3 ans et demi environ, j'ai complètement perdu le contrôle de ces consommations, conséquence d'une série d'uppercuts de la life. Et les opis ont commencé à prendre de la place. Alors on pourrait croire que je compense ma diminution de la boisson par la dope mais je sais que non. Il arrive parfois que je parvienne à me calmer un peu sur ces consommations mais ça ne fait pas revenir l'alcool au galop. Mais je dois avouer que depuis que je flirte un peu fort avec la came, cette dernière stabilise très bien ma conso d'alcool.

Il est important de souligner j'ai une certaine chance vis à vis de l'alcool (qui fonctionne un peu aussi avec le reste). Passé un certain seuil dans la déglingue, mon instinct me convainc de tout arrêter, de me brosser les dents et de me coucher avec une bouteille d'eau. Ainsi, j'ai rarement bu jusqu'au black-out, jusqu'à la perte totale de contrôle, à faire nawak ou à mettre en danger ma vie et/ou celles des autres.
Bon, ces dernières années je me suis quand même vachement chargé la gueule et me suis retrouvé dans des états qui aurait fait pleuré ma mère. Notamment avec la kétamine et ses atteintes irrésistibles sur mon sens de l'équilibre.

Tout ça pour dire que ma relation à l'alcool a vachement évolué et je la trouve beaucoup plus saine que par le passé. Et petit à petit, j'essaie d'appliquer cette évolution à ma relation avec d'autres drogues comme la , les amphets et les opis. L'auto analyse et l'expérience porte ses fruits, doucement mais quand même ! Et je crois (et j'espère), que je n'ai pas fini de me surprendre


Edit : Je viens de me rappeler que le schweppes tonic fonctionnait plutôt bien pour remplacer une bière : fraîcheur, saveur sucrée et des bulles !

Dernière modification par psyr (Aujourd'hui à 21:22)


Je m'en tire bien, pas vrai ?

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#12 
LaRieuse17 femme
Nouveau membre France
Aujourd'hui à 22:03

shawnee a écrit

Bonsoir,

J'ai connu ça aussi. Le matin on se jure qu'on ne reboira pas le soir et quand on fait les courses en fin de journée le rayon des bières est là et on succombe encore et toujours à la tentation.
J'ai fait ça pendant quarante ans.
Premier janvier 2024, fatigué par la prise journalière d'alcool je commence un dry january sans trop y croire.
Je ne sais pas ce qui s'est passé, je l'ai réussi.
Fort de ce succès j'ai continué les mois suivants jusqu'à maintenant.
Il ne m'a pas fallu tant de temps que ça pour devenir insensible au rayon des bières et alcools, ça s'est fait en une quinzaine de jours.
J'ai remplacé au début avec des canettes de soda , ça me permettait de boire quelque chose et de me donner la satisfaction d'avoir l'estomac plein de liquide comme avant.
Puis j'ai arrêté les sodas et je n'ai surtout pas cherché à prendre d'autres produits "festifs" ni de bières non alcoolisées.

Je vis sans rien qui me trouble la pensée maintenant, et ça tient. Je vais tout faire pour continuer à ce que les rayons des boissons alcoolisées continue à me laisser de marbre.
C'est plus facile à dire qu'à faire, j'en conviens.

Tout ça pour dire que même après quarante de consommation ça peut arriver miraculeusement.

Donc tu as complêtement arrêter l'alcool ?

J'ai déjà tenu des mois sans une goutte, sous conseils de medecins ou de ma propre décision après des pertes de contrôles répétées.
Mais dès que je me remet à boire, même de façons modéré, je n'arrive plus à résister, que ce soit en soirée ou en faisant mes courses. Et si j'ai de l'alcool chez moi, je ne tiens pas un jour sans boire.

Mais j'arrive pas à me dire que je dois arrêter pour de bon. L'alcool ça a toujours été ma béquille, j'aurais l'impression de me trahir si j'arrêtais.

Ma compagne pense que je devrais essayé une année entière sans alcool. Mais l'idée me donne envie de m'enfermer avec une bouteille de tequila hmm

Je prefererais diminuer et reussir à garder le contrôle sur ma consommation. Mais je suis pas très doué à ce niveau là.

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