

Cette étude démontre une méthode potentielle pour sculpter le recâblage synaptique évoqué par la psilocybine en manipulant l'activité d'une région présynaptique. Nous avons testé cette approche dans RSP, qui est un nœud central pour l'homologue de souris du réseau de mode par défaut.39,40,41 Une fonction du RSP est de représenter des perspectives entre différents cadres de référence spatiales.57 La psilocybine modifie la dynamique de tir et affaiblit l'encodage spatial dans les neurones RSP chez la souris58,59; par conséquent, l'action médicamenteuse dans cette région corticale rétrospléniale (qui est souvent étiquetée comme le cortex postromédial et le précuneus60) peut se rapporter au sentiment aigu d'une perte temporaire de soi-même après une utilisation psychédélique chez l'homme. Ce cadre fait écho à des études identifiant la région postéromédiale profonde dans la médiation des effets dissociatifs de la kétamine.45,46 Par conséquent, la connectivité à longue distance entre le RSP et le cortex frontal médian dorsal est d'une importance cruciale, servant de façon plausible de pont qui relie les changements subjectifs aigus aux effets thérapeutiques durables. Chez l'homme, l'activité neuronale peut être modulée en utilisant des méthodes telles que la stimulation magnétique transcrânienne répétitive. Notre étude laisse entrevoir une piste passionnante pour la recherche future afin de combiner la neuromodulation avec des psychédéliques pour cibler précisément des circuits spécifiques pour la plasticité neuronale.
Dernière modification par Mister No (Aujourd'hui à 07:48)
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