
Hors ligne

Hors ligne

Dernière modification par PassingBy (Hier à 16:34)
Hors ligne

LaRieuse17 a écrit
Bonjour !
Avec des problèmes de sommeils et de stress, il m'arrive d'avoir des petites hallucinations sonores (je suis persuadée qu'une musique est jouée dans la rue et je cherche desespérément à trouver la source pour convaincre ma compagne que c'est vrai, ou j'entends des sirènes aux loint, ou des cris distordus). Ce n'est jamais des choses spécialemment violentes, pas de voix, pas de délires dangereux.
Puisque ça ne m'arrive qu'après une ou plusieurs nuits blanches, dans un contexte de stress fort, mes medecins sont toustes d'accords pour dire que ce n'est pas très préoccupants (le manque de sommeil rend zinzin, c'est pas nouveau).
c est peu être très con ce que je vais dire, car tu t en serais rendu compte, mais tu serais pas sensible aux acouphènes ? j'en ai en permanence, ça ne m a jamais dérangé, et en mode fatigue, des fois j ai l impression d entendre d'autres choses plus défini
Hors ligne

singeamine a écrit
Essaye de t'entourer de gens de confiances pendant tes prises et ça me semble important que tu tapes à un moment ou tu serras bien reposer pour éviter de subir les dégâts du manque du sommeil que tu décrit là sous champignon.
Merci pour les conseils !
Parmis mes critères avant la prise de champignons (je me suis faite une petite liste ^^) il y a évidemment le repos. Les périodes où je dors mal et/ou très peu n'est pas compatible avec le prise de quoi que ce soit. J'ai fait trop d'erreurs avec l'alcool pour recommencer avec autre chose.
singeamine a écrit
D'ailleurs si un de tes trip se passe mal (ce que je ne te souhaite pas évidemment) pense à avoir du Tercian sous la main en prévision. Il me semble que les neuroleptiques peuvent être utilisés pour stopper un bad trip comme trip killer.
Oui, j'ai prévu d'avoir du tercian et du diazépam sous la main si je me sens mal sous champignon. J'ai fais le tour du sujet sur le forum, et globalement les benzo comme les neuroleptiques semblent fonctionner très bien pour arrêter un bad. Apparemment la nourriture aussi, mais ça a l'air moins fonctionnel.
Merci pour tout en tout cas, bonne soirée !
Hors ligne

PassingBy a écrit
Soigner le set and setting : ton état émotionnel du moment et l'environnement de la prise. Personnellement je ne prendrai jamais des psychedeliques après une nuit blanche.
Salut :)
Je compte prendre uniquement après une bonne nuit de sommeils et avoir toujours ma compagne auprès de moi pour les premières prises.
PassingBy a écrit
J'aurais aussi tendance à éviter de consommer du cannabis pendant la prise dans ta situation, parce que ça peut augmenter la paranoia et l'anxiété. Pour les personnes à risque de psychose, ça peut vraiment être néfaste. Ça ne semble pas être ton cas mais autant être safe sur ce plan si c'est quelque chose qui t'inquiète.
Je ne fume pas de cannabis, je n'ai jamais trouvé ça super et ça se mélange mal avec l'alcool. Quand je prends quelque chose, j'essaye de ne jamais mélanger (parfois je rate à cause de l'alcool, mais je vais faire au mieux pour me tenir uniquement aux champignons).
PassingBy a écrit
Et puis éviter des énormes doses pour commencer, et augmenter progressivement d'une experience à l'autre plutôt que de faire de grands sauts, de manière à savoir comment tu réagis.
Oui je comptais commencer doucement, quitte à êre déçus de mes premiers trip, c'est mieux que de se taper des bad.
Mais je suis un peu perdue sur les doses. Les seuls experiences que j'ai eu m'ont appris une chose : je n'ai pas besoin de prendre beaucoup pour obtenir des effets interessants.
Le seul contact que je connais (qui ne fait jamais les choses à moitié) qui vendait des champignons vendait des doses "individuels" de 3 à 4g. Mais ça me parrait énorme.
Je cultive des goldens (pas sur que ça change quelque chose mais je précise), je pensais commencer avec un peu moins d'un gramme (0,6 ou 0,8) et monter petit à petit si je ne suis pas satisfaite des effets avec cette quantité.
Tu as des conseils sur les doses ?
PassingBy a écrit
En passant, si t'as envie de partager, qu'est ce que tu recherches dans ces experiences ?
Je suis alcoolique et j'essaye de diminuer ma consommation. J'ai connue pleins de moment d'abstinence totale où je ne faisais que compter les jours avant la prochaine bierre. Et j'ai aussi réussis à tenir des mois avec une consommation très modéré, mais toujours, je finis par me dire "tiens j'ai envie de m'amuser ce soir" et là ça part en couille. Pourtant, à chaque fois l'intention de base est juste de passer un bon moment avec un peu d'alcool, mais dès que je suis bourrée, je me sens tellement entière et moi même, que je continue encore et encore jusqu'à, trop souvent, me rendre malade jusqu'à l'intoxication alcoolique sévère.
J'ai commencé très jeune à boire et j'ai une relation très particulière avec la boisson. Je veux changer ça et pour l'instant, rien ne marche. Je pense que ce dont j'ai besoin c'est limiter l'alcool aux quelques pintes en bar et de trouver autre chose quand je veux m'amuser réellement. Le but n'est pas de remplacer une substance et certainement pas de reporter un comportement nocif sur un autre produit. Je veux juste pouvoir m'interdir complêtement de me rendre ivre sans avoir à abandonner l'idée de ressentir des choses avec un produit. J'aime bien le tramadol, mais vu ma facilité à l'addiction, je refuse d'en faire un produit qui a une véritable place dans ma vie. Et la MDMA me fait des redescente déprimantes de plusieurs jours.
Je pense que prendre des champignons pour ressentir un état de moi hors de la sobriété/clean est une bonne solution. Mes experiences avec les champignons étaient très amusantes/inspirantes et ne m'ont laissé aucune redescente spécialement désagréable.
Je trouve très cool de ressentir ses sens autrement, comme s'ils étaient ceux d'une autre. J'ai adoré voir la beauté, et même le malaise, là où je ne le vois pas normalement.
Bref, refuser totalement tous les produits ne m'attire pas et quand je pense à toutes mes experiences, il n'y a que les champignons où je me dis que ce serait sympa d'em prendre de temps en temps.
Hors ligne

jitter a écrit
c est peu être très con ce que je vais dire, car tu t en serais rendu compte, mais tu serais pas sensible aux acouphènes ? j'en ai en permanence, ça ne m a jamais dérangé, et en mode fatigue, des fois j ai l impression d entendre d'autres choses plus défini
Salut :)
C'est pas con du tout, je me suis déjà posé la question. Mais non, pas de problèmes d'acouphènes, pas de problèmes d'auditions.
Les hallucinations sont légères même si elles peuvent durer un moment. Mais elles ne sont présentes que dans un état de fatigue lourd et surtout dans un fort état de stress. Je n'en ai jamais eu chez moi, seulement dehors et toujours quand je ressens le besoin de rentrer chez moi (avant d'aller à un rdv, au travail, etc).
Mes medecins semblent d'accord sur le fait que ce sont des hallucinations. Mais puisque après avoir dormis, je n'en ai plus, iels sont d'accord sur le fait que c'est surtout les enchainements de nuits blanches (ou nuit d'une heure ou deux) qui causent ces états.
Hors ligne

LaRieuse17 a écrit
Est-ce qu'une prise de champignons régulière (mais espacés) peut accentuer les hallucinations légères liées au stress et au manque de sommeil ?
Salut,
J'ai un diagnostic TPB et ce que tu décris me parle énormèment. Ma consommation de psychédélique a accentuée les "hallucinations" pendant mes crises d'angoisses. Les périodes de grosses conso, j'avais des visus trés souvent quand je ne consommais pas le produit et ça a fini par m'inquiéter et j'en ai parlé à mon psychiatre (formé en addicto) de l'époque qui a confirmé mes soupçons.
Ce n'est pas une valeur sure mais aprés 20 ans de conso régulière avec quand même des pauses je suis sujette à ça et j'ai appris à l'accepter et vivre avec.
À contrario, ma mère qui a un vécu compliqué m'a décrite de réelles visions psychédéliques pendant les périodes de stress et elle n'en consomme pas... c'est juste pour appuyer l'idée que ce n'est pas qqch que je maitrise théoriquement, je parle vraiment en JE et je tenais à te partager mon histoire.
Si il y a des études sur le sujet je suis preneuse.
Prends soin de toi. À+
En ligne

Myozotis a écrit
J'ai un diagnostic TPB et ce que tu décris me parle énormèment. Ma consommation de psychédélique a accentuée les "hallucinations" pendant mes crises d'angoisses. Les périodes de grosses conso, j'avais des visus trés souvent quand je ne consommais pas le produit et ça a fini par m'inquiéter et j'en ai parlé à mon psychiatre (formé en addicto) de l'époque qui a confirmé mes soupçons.
Ce n'est pas une valeur sure mais aprés 20 ans de conso régulière avec quand même des pauses je suis sujette à ça et j'ai appris à l'accepter et vivre avec.
À contrario, ma mère qui a un vécu compliqué m'a décrite de réelles visions psychédéliques pendant les périodes de stress et elle n'en consomme pas... c'est juste pour appuyer l'idée que ce n'est pas qqch que je maitrise théoriquement, je parle vraiment en JE et je tenais à te partager mon histoire.
Si il y a des études sur le sujet je suis preneuse.
Prends soin de toi. À+
Merci pour ton experience !
Quand tu parles de psychédéliques tu parles de quoi comme substances ? Je ne pense pas que les champis soient innofensifs, mais j'ai la sensation que c'est plus safe, surtout car il est plus simple de contrôler la quantité consommée (j'ai des potes qui avec le LSD n'était jamais capable de déterminer la quantité qu'ils prennaient, la simple idée me paraît dangereuse). Et quand tu parles de grosses conso, c'est à quelle fréquence environ ? Parce que je pense que des drogues hallucinatoires plusieurs fois par semaines, ça doit forcément joué sur la perception globale.
Je ne demande pas ça pour juger bien sûr (et n'es pas obligée de répondre), je veux juste des indications pour prendre soin de ma santé mental.
Il est fréquent qu'un stress énorme provoque des halucinations (même visuelles), nottament chez des personnes sans réel troubles.
Quand j'étais petite, par exemple, j'étais persuadée de ne pas être une humaine, je voyais parfois des choses dans le coin de ma vision et mon reflet n'était pas moi. C'était de la déréalisation violente et des hallu/délires à cause d'une hyper vigilance et d'un stress beaucoup trop violent (et constant).
Tout comme le manque de sommeil donne fréquemment des problèmes de perceptions. Aujourd'hui ça peut me faire entendre des petites choses qui n'existe pas, mais si tu pousse la privation de sommeil plus loin, tu peux facilement atteindre des hallucinations visuelles et/ou sonores très marqués (je le déconseille bien sûr, c'est important de bien dormir).
Quand tu dis que tu es sujette à ça, ça veut dire que tu as développer des soucis de perceptions (hallucinations) seulement après le début de ta consommations ?
Prends soin de toi aussi :)
Hors ligne

LaRieuse17 a écrit
Quand tu parles de psychédéliques tu parles de quoi comme substances ? Je ne pense pas que les champis soient innofensifs, mais j'ai la sensation que c'est plus safe, surtout car il est plus simple de contrôler la quantité consommée (j'ai des potes qui avec le LSD n'était jamais capable de déterminer la quantité qu'ils prennaient, la simple idée me paraît dangereuse). Et quand tu parles de grosses conso, c'est à quelle fréquence environ ?
Oui alors je prenais et prends toujours majoritairement du LSD, c'est important de le souligner tu as raison. Même si, pour ma part, j'ai toujours su ce que je prenais régulièrement et à quelles doses.
Pour ce qui est de la fréquence on était à une, parfois deux fois par semaine à des doses conséquentes (+de 500ug). J'ai vite compris que la tolérance grimpait vite et qu'il n'était nullement nécessaire d'en prendre tous les jours. Par ailleurs, quand on voit les protocoles de microdosage, c'est bien une dose tous les 3 jours.
Les champis c'étaient beaucoup moins régulier, mais on pouvait partir sur du une fois par mois. J'ai toujours préféré le L. J'ai aussi pris énormèment de LSA, pas mal de 4H0, de la mescaline seulement deux fois et changa ou dmt pure à raison de deux ou trois sessions par an. Plus tout le reste...
Donc c'est sûr que le tableau n'est pas le même mais revenons à l'essentiel
.
LaRieuse17 a écrit
Quand j'étais petite, par exemple, j'étais persuadée de ne pas être une humaine, je voyais parfois des choses dans le coin de ma vision et mon reflet n'était pas moi. C'était de la déréalisation violente et des hallu/délires à cause d'une hyper vigilance et d'un stress beaucoup trop violent (et constant).
J'ai moi aussi eu des hallucinations persistantes étant enfant. Je voyais des "fantômes" ou "esprits", je suis entrée dans des états de transe, j'ai vu le diable bref... Mon troisième oeil était bien ouvert aussi ^^. Aprés un évènement traumatique vécue à l'âge de 11 ans, j'ai développé rapidement des addictions et les psychés m'ont toujours aidé à ne pas franchir certaines limites. C'est clairement un garde fou.
Pendant qqs années les "hallucinations" sans drogues se sont arrêtées mais je vivais des choses extrêmement violentes. À l'âge de 15 ans, j'ai testé le LSD (j'avais déjà un peu d'expé avec les psilos et le LSA) et j'ai vraiment kiffé, j'ai enchainé direct. C'est à 17 ans que s'est apparu de manière prononcée et depuis je vis avec.. J'ai vécu suffisament de traumas pour comprendre ce que tu veux dire par rapport à l'état de choc et là c'est trés différent.
J'ai des "hallus" régulièrement et elles sont amplifiées dans les périodes stressantes.
LaRieuse17 a écrit
Quand tu dis que tu es sujette à ça, ça veut dire que tu as développer des soucis de perceptions (hallucinations) seulement après le début de ta consommations ?
Oui clairement..
Encore une fois ce n'est que mon histoire, je suis intervenue car c'est qqch qui me parle évidemment :).
À bientôt!
En ligne

Myozotis a écrit
Même si, pour ma part, j'ai toujours su ce que je prenais régulièrement et à quelles doses.
Bravo pour ça ! J'ai la sensation que trop de consommateurices jouent au loto de la quantité.
Myozotis a écrit
Donc c'est sûr que le tableau n'est pas le même mais revenons à l'essentiel wink.
C'est pas le même tableau mais ça reste très interessant :)
Myozotis a écrit
Pendant qqs années les "hallucinations" sans drogues se sont arrêtées mais je vivais des choses extrêmement violentes. À l'âge de 15 ans, j'ai testé le LSD (j'avais déjà un peu d'expé avec les psilos et le LSA) et j'ai vraiment kiffé, j'ai enchainé direct. C'est à 17 ans que s'est apparu de manière prononcée et depuis je vis avec.. J'ai vécu suffisament de traumas pour comprendre ce que tu veux dire par rapport à l'état de choc et là c'est trés différent.
Je ne veux surtout pas remettre en question ton vécu (surtout que je pense que la prise très régulière hallucinogènes causent surement des problèmes de perceptions). Mais je trouve assez interessant que les hallucinations aient commencés à l'adolescente.
J'imagine que tes medecins ce sont penchés là dessus, mais ce ne serait pas également le déclenchement d'un trouble qui est en partie responsable de ces hallus ? Surtout que ta mère a égalements des hallucinations de ce que j'ai compris.
Ces hallucinations sans substances sont toutes aussi présente quand tu fais une pause dans la conso ?
Merci de partager ton experience en tout cas !
A bientôt !
Hors ligne

Hors ligne

LaRieuse17 a écrit
Je ne veux surtout pas remettre en question ton vécu (surtout que je pense que la prise très régulière hallucinogènes causent surement des problèmes de perceptions). Mais je trouve assez interessant que les hallucinations aient commencés à l'adolescente.
J'imagine que tes medecins ce sont penchés là dessus, mais ce ne serait pas également le déclenchement d'un trouble qui est en partie responsable de ces hallus ?
C'est vraiment des questions qui restent en suspens pour moi
. Ton lien avec l'âge est trés pertinent, en effet, car ce sont des périodes de "déclenchement" de la plupart des troubles! En fait, je n'ai pas été trés claire par rapport à ces fameuses hallucinations.. j'avais déjà eu des hallus enfants mais elles étaient extrèmement réalistes. Ce qui s'est déclaré à 17 ans est trés différent car ça ressemble vraiment à des remontées de trip... visuellement en particulier. Quand j'essaie de décrire ces visus, je parle souvent "d'hyper réalité", comme si mon environnement devenait plus coloré, ça respire et c'est trés graphique.
À savoir, que je consomme tous les jours du cannabis, ce qui n'est pas un détail non plus!
Mon trouble de la personnalité a été diagnostiqué assez récemment et ce diagnostic m'a permise de faire des liens avec mon parcours et effectivement ça s'est déclaré à l'adolescence...
Je voulais te parler de mon histoire, mais en ce qui te concerne il est tout à fait probable que ça n'ait strictement rien à voir avec tes consos!
LaRieuse17 a écrit
Ces hallucinations sans substances sont toutes aussi présente quand tu fais une pause dans la conso ?
Un peu moins c'est vrai, mais il suffit d'un évènement "désagréable" pour que ça se déclenche.
Voilà, ne tkt pas trop en tout cas! Je trouve que PassingBy t'a donné un super conseil ;
PassingBy a écrit
C'est peut être un excès de zèle, mais moi dans ce genre de situation j'aime bien avoir un peu une trace écrite de mon état au cours du temps. Ça peut aider à voir si concrètement tu constates du pire (ou du mieux, qui sait?).
Ça te permettra de suivre les périodes et de repérer tes déclencheurs. À priori pas de stress à avoir ^^. Tiens nous au courant si tu le souhaites ♡.
Belle journée à toi!
Dernière modification par Myozotis (Aujourd'hui à 08:19)
En ligne