

Bandy pikdublazz a écrit
J'ai vraiment hâte que tu nous fasses découvrir d'autres chapitres de ta biographie..
J'espère qu'on aura la chance de tout lire .
Et quand tout sera publié(si tu le veux),je relirais tout ds l'ordre!
À bientôt,au plaisir de te lire !
J'ose pas trop poster ici en fait, je sais pas comment expliquer, comme j'ai peu ou pas de retour, partager des chapitres, comme ça, à la volée, je sais pas trop. Par contre dès que je termine le livre, je pense l'éditer en auto-édition, je mettrais le lien (avec la bénédiction des admins... Amen)
Bon c'est pas pour demain, car les corrections me prennent beaucoup de temps, mais j'en suis déjà à la moitié à peu près. J'ai commencé en mai... Tu calcules 
En plus, je gère ma conso entretemps y'a des hauts et des bas ,comme tout le monde, quoi...
Bandy pikdublazz a écrit
Pour moi, c'est comme une potion magique,une béquille psychologique qui m'aide beaucoup à être bien ds toute les situations de la vie,face à nos semblables les humains..
Comme un utilisateur de PA là si bien décrit, c'est une armure de l'âme,pour moi.
Mai l'époque est complètement différente de la tienne..
En fait je suis à 100 % ok avec ce que tu dis sur l'H, même si j'ai eu le temps, vu mon grand âge,
de vivre tellement de choses difficiles à cause d'elle, j'ai vécu aussi des trucs extraordinaires ! C'est bien pour ça que je m'y remet 40 ans après
Je ne connait rien de comparable... Bien sûr je n'ai pas gouté à tout, dieu merci ! Mais je lis beaucoup... Apres les gouts et les couleurs...
En tout cas, merci pour ton retour ! (Après une réunion avec moi-même, j'ai décidé finalement de poster le chapitre 11 aujourd'hui :lol:tu m'as motivé !)
PS : je recherche des betas lecteurs si tu t'en sens capable et que tu as du temps regardes ici si ça te plairai ... https://stephanearnier.com/2018/08/10/e … a-lecteur/



Bandy pikdublazz a écrit
J'essaie un petit peut d"écrire aussi,et sa me prend un temps fou, pour quelque lignes...
Trouver les bon mots, trouver des synonymes pour que sa ne soit pas repetitif.,et clair...
Et je me déconcentre très facilement..
Il faut persévérer, c'est un super exercice l'écriture, pour ma part, depuis que j'écris je suis transformée : J'ai compris tellement de choses ! Bon, il n'y a pas que le côté positif car j'ai tellement remuée la m****e que je me suis éclaboussée et j'en suis à racheter de l'H mais bon...
Si tu te déconcentre très facilement c'est souvent parce qu'aujourd'hui tout nous tombe tout cuit, on ne réfléchit plus, on scrolle, on écrit plus, on ne calcule plus, on est trop assistés. Du coup, notre cerveau tourne au ralenti, mais c'est comme un muscle, tu peux vraiment l'entraîner à bosser, je t'assure.
Bandy pikdublazz a écrit
Tu à au moins deux fans de tes écrits sur PA,et certainement plein d'autres!
Wow ça y est ! 2 fans ! le succès est là :-)
Bandy pikdublazz a écrit
Comme je te l'ai dit, c'est une autre époque que tu as vécu,et nous la faire partager sur PA est super intéressant et instructif..
C'est du savoir experientiel pairjectif, utilisé, inventé par PA,pour apprendre sur l'utilisation des drogues afin d'utiliser ces connaissances pour faire de la rédaction des risques.,ton roman,ton expérience à toute sa place sur PA..
Oui, c'était vraiment une autre époque... Quand j'y pense, j'ai vraiment fait des choses tellements folles, inconsciente, la jeunesse aidant sûrement aussi, je me croyais immortelle.
Je demanderai aux modos de me faire une préface :-) !
Bandy pikdublazz a écrit
j'adore les chats...
Général est un chat castré d'appartement?,il ne sort jamais ?
Il doit être au paradis des chats..
Tu pourrais me le décrire STP?
Il ressemblait à un chartreux — grand, au pelage gris-bleu dense et soyeux, avec des yeux dorés d’une intensité presque humaine. C’était un chat discret mais toujours présent, qui m’observait sans me juger, il se faufilait entre mes jambes quand je rentrais, et semblait sentir quand quelque chose n'allait pas. D'une loyauté silencieuse, il était comme un témoin muet de ma vie chaotique.
Quand j'aurai terminé, je reviendrai pour faire un article sur mon blog et expliquer comment être des béta-lecteurs...
A bientôt et merci pour les encouragements, ça fait du bien !

cependant a écrit
Mais c'est bien plus pratique parfois de se cacher derrière les non choix, l'inéluctable chemin dicté par une entité obligée
Oui, je comprends très bien ce que tu veux dire sur le fait de “se cacher derrière les non-choix”.
Et je suis d’accord avec toi : la drogue ne décide pas, elle n’a pas de volonté propre. Ce sont nos histoires, nos besoins, nos failles, notre contexte qui nous y ramènent — pas une force extérieure.
Mais dans mon poème, quand je la personnifie, ce n’est pas pour me dédouaner ni pour lui prêter une âme. C’est plutôt une manière de mettre des mots sur une expérience vécue de l’intérieur, celle où la frontière entre le choix et la dépendance devient floue. Dans ces moments, la substance semble avoir une présence, presque une voix — non pas parce qu’elle pense, mais parce que notre rapport à elle devient intime, presque fusionnel.
Donc oui, je sais qu’en réalité, ce n’est qu’un mélange d’alcaloïdes, comme tu dis. Mais dans la poésie, je parle du ressenti, pas de la chimie. Et ce ressenti-là, parfois, c’est celui d’une emprise qui prend corps, d’une douceur trompeuse qui agit comme une personne qu’on aime et qui nous détruit à la fois
cependant a écrit
Oui, j'ai perdu des amis et potes d'OD. Mais ce n'est pas la faute de la came, c'est la faute pour moi des lois répressives (pas de loi du bon samaritain en France), de la stigmatisation qui porte à se cacher et prendre plus de risques, de la prohibition qui met sur le marché des produits frelaté qu'on ne peut pas tester, de la morale qu'on a intégrée et de la difficulté de vivre à contre courant (même si insérés, kiffer la came ça reste une tare aux yeux de beaucoup).
Ce que tu dis sur la responsabilité des lois répressives, de la stigmatisation et de la prohibition me parle énormément. C’est vrai que tout ça crée un climat de peur et de honte, qui pousse les gens à se cacher et à prendre encore plus de risques.
Je trouve ça essentiel que tu rappelles que la mort par overdose n’est pas une fatalité chimique, mais souvent la conséquence d’un système qui empêche la prévention, la transparence et le dialogue.
De mon côté, je crois que mon approche est plus intérieure : j’essaie de mettre des mots sur le rapport intime à la substance, sur la façon dont elle se glisse dans les manques et les blessures. Mais je te rejoins complètement : si on pouvait en parler sans honte, si l’usage était reconnu dans toute sa complexité, beaucoup de drames pourraient être évités.
Et puis n'oublions pas, la poésie n'est qu'une douce musique que chacun apprécie et interprete différemment :-)
Merci