Salut,
Merci pour ton commentaire
J'ai beaucoup vu des médecins qui prôner l'utilisation du tramadol comme un AD, comme traitement sûr des troubles dépressifs, agissant très rapidement.
Et mes références c'est wikipedia en anglais sur le tramadol.
La bise,
Az
Salut,
Merci pour ton commentaire
J'ai beaucoup vu des médecins qui prôner l'utilisation du tramadol comme un AD, comme traitement sûr des troubles dépressifs, agissant très rapidement.
Et mes références c'est wikipedia en anglais sur le tramadol.
La bise,
Az
Isoretemple a écrit
"Ces effets sont démontrés par le simple fait que des dépresseurs comme les benzodiazépines, ralentissant la neurotransmission exacerbée notamment noradrénergique, permettent de traiter correctement les symptômes physiques."
Des études ont montrés que les symptômes comme l'anxiété, la nervosité et les attaques de paniques sont dus à une hyperactivité du système nerveux central. En réduisant cette activité par les benzodiazépines, tu calmes en fait la personne, et il ressent beaucoup moins les symptômes.
Isoretemple a écrit
"D’autre part, certaines études montrent une réduction de la tolérance après usage des antagonistes du récepteurs NDMA comme la kétamine ou le dextrométhorphane."
C'est assez complexe à expliquer mais beaucoup d'études ont prouvés par des expériences sur des animaux, que les "antagonistes du NMDA", une classe pharmacologique composée de la kétamine, du PCP et du dextrométhorphane entre autres, réduiraient la tolérance que l'on développe aux opioïdes. Autrement dis, le phénomène de tolérance s'inverse lorsqu'on consomme ces médicaments.
Isoretemple a écrit
Tu veux dire que le sevrage psychique cache au début le physique ou inversement ?
En fait, c'est surtout que lorsque tu éprouve les symptômes de manques physiques, tu te sent plus mal que lors des symptômes de manques psychiques. Par exemple, une personne atteint d'insomnie sévère, de douleurs, de vomissements, etc. choisira de consommer dans le but de réduire ces symptômes, plutôt que de compenser un manque psychologique. En revanche, je suis d'accord avec toi, les deux s'additionnent mais au bout d'un certain temps, ce qui amplifient le phénomène.
Isoretemple a écrit
Je suis la première à trouver que le tram est un bon antidépresseur mais je doute qu'on puisse en faire la même utilisation qu'un AD classique. D'abord parce que c'est un peu risqué sans avis médical. J'aurais un peu peur que n'importe qui qui lirait ton papier et qui serait déprimé y croirait trouver une formule magique et sans comprendre cette histoire d'inhibiteurs de CYP2D6 se retrouverait dépendant et se serait ajouté un problème supplémentaire à celui déjà existant. Surtout que n'importe quelle dépression a besoin d'être traitée rapidement, toute souffrance a besoin d'être traitée rapidement.
D'ailleurs, dans le cadre d'une automédication au tramadol, tu ne dis pas ou je n'ai pas compris de quels inhibiteurs tu parles. Quel produit associé au tramadol protégerait de son action opiacée et donc de l'éventuelle dépendance associée ?
Première chose, il est bien de le rappeler, un utilisateur de psychoactif ne trouveras aucun véritable conseil sur à 100% qu'il peut appliquer. Il y a énormément de facteur qui mène à la dépendance, bien plus qu'un simple trouble psychologique. Deuxièmement, il est interdit en france d'exposer les psychotropes sous un jour heureux, en clair, d'encourager ou de promouvoir un psychotrope.
Ensuite, tout ce travail n'est qu'une hypothèse et il est clair qu'il est dangereux d'appliquer pour un usage antidépresseur. D'autre part, personnes ne prends de grand risque en consommant à faible doses, style 50mg.
La dépression est un trouble sévère, qui peut conduire à des comportements très dangereux. Les antidépresseurs ne sont efficaces qu'au bout de 3 semaines, alors que le tramadol permet l'abaissement des effets dès la première prise.
Pour ce qui est des inhibiteurs du CYP2D6, j'en ai mis un, mais je ne désire pas indiquer lequel est efficace, pour justement éviter que des personnes fassent un pas vers cette molécule.
En tout cas, j'espère t'avoir éclairé sur le sujet, si tu as des questions n'hésite pas et merci pour ton commentaire :)
A très bientôt, la bise,
Az
anonyme 710 a écrit
Des études ont montrés que les symptômes comme l'anxiété, la nervosité et les attaques de paniques sont dus à une hyperactivité du système nerveux central. En réduisant cette activité par les benzodiazépines, tu calmes en fait la personne, et il ressent beaucoup moins les symptômes.
Ah je n'avais pas bien compris en effet, je pensais à d'autres types de symptômes physiques du manque. Du coup je comprends mieux.
anonyme 710 a écrit
D'autre part, personnes ne prends de grand risque en consommant à faible doses, style 50mg.
Là je ne suis pas sure. Ça dépend vraiment de chacun. Certains usagers disent être dépendants avec de très faibles doses... Donc il y a pour moi toujours un risque de dépendance. Et surtout un risque de dépendance psychologique qu'il faut vraiment avoir à l'esprit. Cela dit je suis d'accord que ce n'est pas évident. Dépression ou risques liés à de très faibles doses de tramadol, je suis la première à choisir les 50mg de tram... Mais c'est un choix fait en connaissance de cause...
Après les AD aussi provoquent une dépendance... mais encore une fois dans le cadre d'un suivi thérapeutique c'est différent que tout seul... (je prêche tout l'inverse de ce que je fais...)
anonyme 710 a écrit
Pour ce qui est des inhibiteurs du CYP2D6, j'en ai mis un, mais je ne désire pas indiquer lequel est efficace, pour justement éviter que des personnes fassent un pas vers cette molécule.
Vu ! Mais perso je ne testerais pas sur moi-même...
Merci pour tes précisions!
A bientôt, I.
Isoretemple a écrit
Là je ne suis pas sure. Ça dépend vraiment de chacun. Certains usagers disent être dépendants avec de très faibles doses... Donc il y a pour moi toujours un risque de dépendance. Et surtout un risque de dépendance psychologique qu'il faut vraiment avoir à l'esprit. Cela dit je suis d'accord que ce n'est pas évident. Dépression ou risques liés à de très faibles doses de tramadol, je suis la première à choisir les 50mg de tram... Mais c'est un choix fait en connaissance de cause...
Après les AD aussi provoquent une dépendance... mais encore une fois dans le cadre d'un suivi thérapeutique c'est différent que tout seul... (je prêche tout l'inverse de ce que je fais...)
Entièrement d'accord pour la dépendance psychologique, mais comme la dose minimale de tramadol disponible est de 37,5mg, je connais peu de gens qui avec ce dosage pourrait développer une véritable dépendance, à moins qu'il experimentent des dosages supérieurs et comme tu le dis bien, sans surveillance médicale c'est fortement probable.
Isoretemple a écrit
Vu ! Mais perso je ne testerais pas sur moi-même...
Après j'encourage personne non plus. Mais si vraiment il y a un effet antidépresseur en empêchant les effets opioïdes, ça serait vraiment formidable...seul l'avenir nous le diras.
Mais j'espère tout de même t'avoir éclairé sur certains points
Az
Abracabrantesque a écrit
Salut! Merci pour le travail, même si je n'ai pas tout compris et que je trouve le document assez peu argumenté et avec une conclusion un peu rapide.
Pourtant j'ai expérimenté le tramadol comme anti dépresseur avec succès mais l'histoire d'inhiber l'enzyme C6.... a mon avis c'est vraiment pas une bonne idée car elle doit servir à autre chose que métaboliser le tramadol cette enzyme. De plus je pense que leffet purement opioïde y est pour beaucoup plus que leffet seroto dans le soulagement des symptômes dépressifs.
A mon avis il y a encore du boulot pour peaufiner ton document.
Salut,
Merci pour ton commentaire
Effectivement, je reconnais que mon argumentation n'est pas excellente, malgré le fait que je me suis basé sur des témoignages, un peu d'expérience personnelle et quelques articles mais très peu.
Après, une chose très intéressante Le tramadol est lui même un inhibiteur du CYP2D6. Et pourtant, aucune fonction vitales n'est altérés, même s'il doit se produire des réactions que j'ignorent. Mais en tout cas, il à été prouvé qu'une administration de codéine, environ 20 à 30 minutes après du tramadol, à réduit significativement le taux de morphine circulant, ce qui prouve bien que le CYP2D6 à été inhibée.
Mais j'avoue entièrement que cela manque de preuve, et je reverrais correctement mon travail.
Merci encore
Az