Je veux arrêter ma dépendance psychologique et physique Tramadol

Catégorie : Carnet de bord
20 novembre 2021 à  10:06

Bonjour à toute et a tous

Je vais tenter d'etre précis et concis, ça pars souvent dans tous les sens quand on écrit ce genre de choses.

je suis addict au tramadol depuis aumoins 6 ans, tout a commencé par une prescription d'Ixprim banale pour une fracture.

Je n'avais jamais pris d'antidouleur j'aimais l'effet, et comme souvent bien de gens j'ai commencé a augmenter les doses. puis j'ai arrêté un an.

Je suis docteur mais pas en médecine heureusement big_smile et après un an comme je disais, j'ai travaillé dans un contexte assez stressé et plûtot malsain et je me suis remis dans le tramadol pur cette fois

Des milliers d'euros dépensés sur le DW, quelques crises convulsives et amnésie temporaire post traumatique plus tard...

Je veux arrêter (j'ai fais plusieurs tentatives... j'ai soit repris soit arrêté mais replongé)

j'ai décidé d'arreter depuis 6 jours, j'utilise mon petit stock restant pour aténuer les effets du manque au moments forts.

il faut avouer que j'ai. baissé les doses un peu trop vite passant de 600mg/jour à150mg
sueurs froides douleurs musculaire, sensation de froid exacerbé, maux de tête diarrhées... j'essaie de tenir. j'ai pris 2semaine de congé pour y arriver.

ce ci est mon manifeste je le mettrai a jour au fur et a mesure



Commentaires
Salut,

comme tu le dis, passer de 600 à 150mg en même pas une semaine ça risque pas d'être un peu brutal ?

Tu n'as pas pensé à un suivi médical (en CSAPA éventuellement, ou avec un généraliste ou addicto encore mieux) ?
Ça pourrait t'aider à avoir les prescriptions nécessaires pour descendre doucement et avoir l'encadrement nécessaire si tu en sens le besoin (+ éventuellement suivi psy aussi).

Tu le dis toi-même ce n'est pas qu'une question de dépendance physique, il y a un côté psychologique là-dedans...alors penser de se "débarrasser" de comportements, habitudes, changements chimiques du corps/cerveau en moins d'une semaine ça risque de ne pas résoudre les facteurs qui t'ont amené là où t'es aujourd'hui...et dur alors de ne pas recommencer (ou souffrir par frustration/PAWS et problèmes préexistants qui ont amené à la conso).

Après ça dépends de chacun, du moment de vie etc, mais les sevrages bruts ont rarement des bons taux de réussite (mais pas mal de souffrance quand même).
Pour moi le but n'est pas s'infliger de la douleur (un peu comme si on devait payer pour avoir pêché de s'être "drogués" sad
mais plutôt de se questionner sur nos buts, envies et objectifs et mettre en place ce qu'il faut pour les atteindre...parfois ça prend du temps, mais en général ça vaut le coup.

Vite fait bien fait, je ne sais pas si ça existe pour des consos qui datent de quelques années

À toi de voir après, mais à part la société et sa diabolisation des addictes, il n'ya pas d'urgence à devoir arrêter d'un jour à l'autre dans des atroces souffrances...


Après ça dépends de chacun, du moment de vie etc, mais les sevrages bruts ont rarement des bons taux de réussite (mais pas mal de souffrance quand même).
Pour moi le but n'est pas s'infliger de la douleur (un peu comme si on devait payer pour avoir pêché de s'être "drogués" sad
mais plutôt de se questionner sur nos buts, envies et objectifs et mettre en place ce qu'il faut pour les atteindre...parfois ça prend du temps, mais en général ça vaut le coup.

Oui moi je rajouterai que ce n'est simplement pas une question morale, mais une question biologique. On a déséquilibré un système biologique. La principale raison d'être d'un système biologique, c'est de garder son équilibre, c'est son seul souci. Chaque système biologique peut supporter un certain déséquilibre sans trop d'impact. Mais passé cette borne, le retour à l'équilibre ne se fait pas sans violence. Faire un sevrage lent, c'est se placer en permanence dans la zone de tolérance de notre système biologique. Le traiter avec douceur, ce qui crée le moins de friction, de stress possible (et donc moins de rechute). C'est la seule manière rationnelle de procéder. Après il y a des manières émotionnelles de procéder : "je ne supporte plus cette cage". Les chiffres parlent. Pour un sevrage, il est question de biologie, et pas de volonté. Même si pour une infime partie ça marche tout de même, il y a toujours des exceptions.

(mon avis personnel pour ce qu'il vaut haha)

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Merci. Psilo


Vouloir arrêter est très courageux. Veille à ne pas descendre trop rapidement (dosage et quantité). Mieux vaut y aller doucement pour que ton corps puisse suivre sans choc.

Courage smiley-gen013

Dernière modification par Anonyme#351224 (21 novembre 2021 à  17:18)

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