Cette fois ci, pas de citations, pas de fioritures, pas de philo-enculage de mouche comme disait une amie de ce site, pas d’édulcoration, pas de pensées profondes aussi lourdes qu'un 44 tonnes. Non, rien de ceci. Le chant du cygne, donc ? Hé non pauv' con, c'est loin d'être le cas. Ce qui est sûr c'est que j'ai stoppé les prods stimulants, genre c.c qui entrainait chez moi une
libido hors de ctrl et me transformait limite en prédateur. Mais j'avoue ne pas savoir comment je réagirais si au cours d'une soirée tournait de la râbla ou de la
ké. Impossible de savoir, je crois que mes pulsions (flashback du passé) prendrait le dessus. Une chose est certaine c'est que je ne dirais jamais non aux drogues dites "psychés", genre
LSD (le King indétrôné). Il y a une drogue en particulier que je n'ai jamais essayé et qui me turlupine, c'est la
mescaline. J'en
rêve même la nuit. Mais venons en au sujet précis de ce billet, c'est mon accrochage hardcore au
valium. Le toubib (que je respecte infiniment) m'a dit qu'au bout d'une semaine, les symptômes de manque disparaissent. C'est faux, ça peut durer des semaines entières. Où alors est-ce simplement mon esprit ? non je ne crois pas... les impatiences aux jambes (avec tout ce que j'ai expérimenté question douleur, le syndrome des
jambes sans repos est DE LOIN le pire) , le capharnaüm dans la tête, la dépression latente. Comment en finir avec toi prince
Valium ? Ces derniers temps je me mets un peu à picoler (mais l'
alcool n'a pas d'emprise sur moi > je veux dire par là que je sais m'en passer des mois entiers, sans
craving aucun). Trois snif de
valium + deux
tercians + bière forte = je vous laisse deviner, vous qui n'êtes pas nés de la dernière pluie. Moi j'ai sans cesse l'impression de l'être, né des dernières gouttelettes d'un temps orageux et ombrageux : chaque jour j'en sais moins que la veille. J'ai bientôt 40 ans, même si ma crise de la quarantaine m'a déjà passé à la broyeuse depuis un baye. Quand je fais le bilan, que je regarde derrière moi ( don't look behind you, you idiot !!) c'est un chaos sans nom. Ouais ok je me suis mangé deux cold turkey hardcore pour décrocher de la
métha et du sub... mais franchement, entre nous, ça reste tout sauf gratifiant. A quel point les victoires sont éphémères, à quel point les échecs sont éternels !
Il y a cette femme qui bosse dans un Relay de la gare Part-Dieu, elle me sidère tant elle est juste magnifique. Mais je n'ai jamais l'occaz' de bavarder avec elle, elle est toujours prise dans son taf, entre les clients qui font la queue et son boss qui semble à chaque fois la sermonner. Le blèm' vient de moi au fond, je n'imagine même plus une seconde de l'aborder en étant sobre, j'ai besoin de mes doses pour tenter une approche. Je me dis sans cesse qu'une femme comme elle (métisse, yeux en amandes un peu plissés, corps de
rêve) ne peut pas vivre seule. Pensées clichées à deux balles pas vrai ? Elle connait pourtant mon prénom, j'ignore le sien. Je ne souhaite que la connaitre avant de quitter cette pétaudière qu'est Lyon, où il n'est dorénavant plus du tout sage de s’aventurer dans certaines zones rouges ou fa et antifas s'affrontent constamment. Tout à l'heure je vais tenter de la croiser, mais je suis à court de
valium et ça à tendance à me rendre autiste, hermétique à toute communication...
Le 'blèm est posé : j'ai besoin du
valium pour agir, interagir, faire ce que j'ai envie de faire. Je n'arrive plus à me souvenir de l'époque où j'avais pas besoin de cette merde.
Ici il fait chaud, et quand quelqu'un me dit : pfff 1 ou deux degrés de plus d'ici 20 ans, ça va changer quoi ? Sur ce je réponds : essaye de vivre avec 38 ou 39 de fièvre quotidiennement...
La double peine sera pour moi (pour nous ?) de faire face aux chaleurs extrêmes (malheurs à qui fait croitre les déserts !) et de tenter de décrocher des dernières drogues qui me collent à la peau en sueur...
Merci de m'avoir lu...
Love P.A
PS : selfi de bibi, le trombinoscope étant bizarrement inaccessible.......
Le culte du secret... mais rien à cacher...
Tout comme Kafka en son temps concernant les corres' par courrier, je considère les avatars comme d'infâmes fantômes //