Décroche codéine un peu rude

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mikykeupon
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Passer de 16mg à  0 en 4 semaine, c'est logique que tu l'as mal vécu.
En tout cas, un bon TSO dur longtemps car le manque psychologique est trop dur pour disparaître en seulement 4 semaines.

Par contre, qu'est-ce-que tu entend par une hospitalisation d'office si elle ne t'as pas été imposé ?

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mandraguore
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Disons miky que cela m'a évité la case prison. Six mois de sursis si j'apportais les preuves de mon sevrage  lors d'un procès (détournement de stup à  des fins personnelles) et toutes les chances de faire du ferme si ce n'était pas le cas. Dixit un avocat commis d'office ....

Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.

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Toto
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Coucou tout le monde,

Ma petite Mandra, c'est le but des TSO que de t'aider à  gérer les envies impérieuses.
Et en effet, je rejoins Miky, passer de 16mg à  0mg en 1 mois, c'est franchement super rapide.
Tu devrais te laisser une seconde chance avec le sub ou la métha... Si tu sens que tu vas replonger, autant que tu passes sous TSO, au moins pour te dire que t'as tenté.
Tu m'as l'air de bien pouvoir parler avec ton homme maintenant, je vois pas pourquoi il y mettrait un frein :) Comme nous tous, tout ce qu'il souhaite c'est que tu ailles mieux, alors s'il faut en passer par là , fais le!
Visiblement le contexte est très différent de la dernière fois, et j'imagine que ce contexte bien pourri ne t'avait pas aidé. On force pas quelqu'un à  se sevrer, on force quelqu'un à  faire semblant de se sevrer...
En plus, tu vas reprendre le taff bientôt, si je me trompe pas, et avec, t'auras forcément un gros retour d'envie. Faut que t'arrives à  passer cette étape sans trop d'encombres.

Pour le manque physique à  11jours, franchement, tout est possible, et faut pas se dire en 5 jours c'est réglé. Oui, c'est réglé en 5 jours quand t'as tapé quelques mois, mais là , ton corps a vécu l'enfer: OD, deux sevrages d'affilé, bref, pas de quoi pavoiser en 5 jours. Il y encore une 15aine de jours, j'avais toujours des vagues de manque: frissons qui dépassent le froid extérieur, diarrhée, bâillement, éternuement ect.

Pour les angoisses, je connais bien ça, et moi aussi, ça me prend souvent à  table, je sais pas pourquoi... Une solution "rapide", c'est de laisser fondre ton lexo/valium/anxio sous la langue pour que ça passe plus vite.

De mon côté, je tiens toujours le coup. Mais sur le plan psycho c'est pas si facile, j'ai encore le leurre en tête que les opiacés régleraient tous mes problèmes. Je sais bien que c'est faux, mais au moindre truc un peu dur, j'ai une grosse poussée d'envie aussi... Bref, patience et longueur de temps...

Bonne journée à  tous!

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mikykeupon
Modérateur à la retraite
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9631 messages
Bon ok tu as éviter la prison, et c'est tant mieux.

Mais surtout ne te braque pas, et prend ça comme un traitement de confort.
Je connais plein de personne içi qui jamais n’arrêteront leur substitution car ils l'aiment.

Ecoute toto, tu as plein de bonne chose de ton coté pour t'aider dans cette épreuve, donc fonce tant que la volonté est là  wink

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mandraguore
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Bonsoir Ma chère Toto, bonsoir Miky , bonsoir toutes et tous !

Vous me réconfortez dans LA prise de décision par rapport à  mon sevrage.
Après une nuit vraiment horrible ( 3 heures de sommeil puis apparition d'une douleur intercostale hyper douloureuse, mots de têtes, sueurs angoisse) et un lexo gobé avec un verre de sky, le reste de la nuit les deux yeux rivés sur X des témoignages, et une grande introspection sur mes attentes personnelles, mon premier réflexe fut d'appeler mon addicto. Venez à  11h00.

Pile poils à  l'heure il me reçoit (comme toujours et rien que ça c'est agréable). Commence la discussion : j'ai pris ma décision, je souhaite une substitution. Lui : sage décision que la votre ! Vous savez je ne suis pas un dealer en blouse blanche et suis certain du bien fondé de la mise en place d'une telle thérapeutique dans votre cas. Nous discutons de longs instants : dédiabolisation du produit, effets positifs attendus,récit d'autres situations similaires ou non dont la prise en charge est un succès, décision aussi de la poso car je ne rentre pas dans la case première d'une telle prescription puisque déjà  sevrée physiquement ... et dépendance poly médicamenteuse et non héroînomanie. Nous nous entendons sur un début à  8 mg de bupré avec un test sur une semaine. Si la poso convient on pourra passer directement à  une prescription sur 28 jours, sinon on réevaluera. Possibilité aussi de changer de molécule si cette dernière ne me convient pas. " Nous avons encore d'autres possibles, la méthadone par exemple. La mise en place restant plus contraignante, je préfére commencer par la bupré me dit-il. Ne vous inquiétez pas, nous trouverons ce qu'il vous conviendra le mieux."
Conservation aussi de l'AD ' non négociable ) quand au somnifère et au lexo à  moi de gérer mes conso.

A nouveau discussion sur le rôle de l'addicto,sur les pb et limites politiques. Sur mon choix aussi de recourir à  des médecines parallèles. Un vrai dialogue qui ne s'arrête pas à  une simple consultation psy de base, mais qui implique ma réflexion éthique, me rends acteur et aussi décisionnaire dans ma prise en charge. Du bonheur quoi !
Notre séance se termine par une auscultation physique rapport à  mes douleurs intercostales. Prescription donc d'un traitement antalgique pour ce dernier PB et ordo sécurisé pour la bupré sur 7 jours. Qu'elle pharmacie. Je choisi celle du village ou je consulte. S'il y a un problème quand au choix de l'officine, nous pourrons changer aussi me dit-il.

Mais à  nouveau aucun PB à  la pharma. Une préparatrice discrète, empathique, agréable ... Le choix est donc fait !

J'ai pris mon premier cp à  12h00, et la que du bonheur. Je me sent bien un peu fatiguée en rapport avec ma nuit blanche. Je suis en paix physiquement et moralement, et du coup me dit mais pourquoi cette rencontre avec un vrai professionnel ne s"est-elle pas produite avant ? Pas de regrets pour autant. J'ai la chance d'enfin pouvoir me projeter sur du long terme tant au niveau d'une prise en charge médicamenteuse que psychologique. Ce traitement va me donner le temps nécessaire. Et quoi de plus précieux dans notre société tourmentée ?

Le temps Toto, mais aussi la mise en place de processus de protection efficaces, efficaces car effacés par nos années de conso. Tu sais si à  un moment ou un autre psychologiquement c'est trop, qu'est-ce qui t'empêche d'aller boire un café dans un centre de prise en charge des toxicomanies et pis qui sait, tu auras peut-être une petite envie de causer ...
Ca y est, tu vois cela je l'ai compris. Drogue de solitaire demande une prise en charge accompagnée. En tout cas pour ma part je mets la raison de mes échecs antérieurs sur le fait d'avoir toujours voulu réussir seule, comme une grande ! tu parles d'une grande qui au bout de quasi un mois fait une OD tellement elle s'en met plein les bras !
A drogue de solitaire besoin de compagnie ma petite Toto!

Dans toute cette histoire une certitude ma belle. Je te considère comme une amie, partageant joies et galères. Et en cela qu'elle merveille ce site ! On a pu se rencontrer! Et puis qui sait un jour on se fera peut-être un café clope sur le même canapé ?

Je t'embrasse et souhaite à  toutes et tous une nuit bercée de doux rêves !

Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.

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Lyta
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Bonsoir Mandragore,

C'est chouette ces dernières nouvelles  ! Ça fait plaisir pour toi. Ton addicto a l'air top, tant mieux  !
C'est cool si tu peux aussi t'appuyer sur ton mec. Je n'ai que mon expérience personnelle, mais dans notre cas, je crois que le fait que mon mari partage certaines de ses questions et de ses évolutions, l'aide quand il doit passer des caps. C'est son traitement mais c'est aussi un cheminement pour notre couple.
Je te souhaite de trouver une substitution adaptée qui te convienne, t'aide à  gérer les tentations au travail et te permette de vivre bien avec ta petite famille.

Bonne continuation à  toi.

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mandraguore
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Inscrit le 19 Feb 2013
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Bonjour toutes et tous !

Merci Lyta pour ton petit mot d'encouragement ! J'ai fais un petit tour en diagonal sur ton fil créé par rapport à  ta vie avec ton mari UD. Très égoïstement ,je n'étais jamais allé ma promener sur les post "entourage".
Et ce fut une bonne chose, parce que je peux ainsi me représenter concrètement ce qui peut se passer dans la tête de mon amoureux ...

Notre situation n'est pas la même. La découverte (ou redécouverte) de ma poly intoxication médicamenteuses est pour lui toute récente, et puis pour ma part malgré des sauts d'humeur, je reste à  peu près dans un comportement "normal" sans accès de violence ni physique quoique parfois morale tout de même. Et oui le travail psychologique est belle et bien lancé, et je me rends compte oh! combien les maux dont je croyais que mon compagnon était à  l'origine, pouvaient être provoqués par ma dépendance et tout ce qu'elle entraîne derrière elle !

Félicitation à  toi aussi Lyta que de rester le point d'encrage de ton homme, la vie ne doit pas être simple tous les  jours... mais je sais aussi à  quel point les usagers sont des êtres sensibles,profonds et attachants ... ( ben oui je suis aussi une UD ou ex UD en fait et y'a pas de mal à  se lancer des fleurs wink

Deuxième CP de bupré ce matin, et là  coup de bambou ! Je ne sais pas si cela tient au manque de sommeil, au fait que je peux être tranquille et pioncer ce matin ou si le dosage est trop élevé pour moi mais mes paupières sont lourdes, si lourdes ! Et puis une bonne heure au moins de sensation de défonce tout de même ! Pour être Zen je suis Zen voir un peu trop Zen !! Je ferai le test du 3/4 demain matin, histoire de voir... Car là  tant que je m'active, nickel, mais dés que je me pose, mes yeux veulent en faire de même !
Juste besoin à  mon corps de s'adapter et de trouver le dosage qui lui convient.
Mais je sent que la molécule me fais du bien et me plaît, car sans aucun lexo depuis hier matin, et bien pas une angoisse...

Tant de souffrance au cours de chaque sevrage, tant de mensonges, de solitude aussi. TSO, sincérité, et accompagnement seront-ils les clefs de ma liberté psychologique ?
Je le souhaite de tout mon être !

Je vous souhaite à  tous et toutes plein de bonne chose !
Amicalement.

Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.

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Toto
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Inscrit le 07 Feb 2013
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Coucou ma Mandra!

Je suis bien contente que tu retentes la bupré, que t'en sois contente et surtout non culpabilisée! Le dernier point était essentiel, il fallait faire sauter cette foutue barrière!
Il m'a l'air vraiment bien ton addicto, à  l'écoute, compétent, bref, je trouve ça chouette que tu puisses avoir confiance en lui :)

Je pense de plus à  aller dans un CSST... Mais je suis pas encore prête.
J'arrive pas trop savoir si c'est moi qui va mal ou ma vie qui va mal... Je supporte de moins en moins bien mon inactivité (toujours pas de taff, mais je commence à  me bouger), ce qui somme toute est plutôt sain. Mais du coup, les journées à  rien foutre n'ont plus la même saveur, c'est là  que je me sens vraiment seule et que je rumine... J'arrive plus à  occuper mes journées... Avant, ça allait, les semaines téloches me déprimaient pas trop, je trouvais des trucs à  faire à  la maison, mais j'y arrive plus.  En même temps, quoi de plus normal?
J'ai envie de rien, à  part de voir des gens, c'est déjà  ça me diras-tu, mais la journée, ils bossent...
Peut-être bien que drogue de solitaire demande prise en charge accompagnée... En effet...
Je sais pas pourquoi je résiste tant à  l'idée de me faire aider, comme si je me complaisais dans ma merde, ou que je voulais me l'imposer pour une bien obscure raison... Bref, j'y vois toujours pas très clair :)
En même temps, sans shit et sans codéine, il y a de quoi avoir moins envie de glander. Faut que je trouve un équilibre qui convienne, mais c'est sûr, je peux pas faire comme avant...

Mais je suis contente, contente, contente que t'ai réussi à  prendre le dessus, ça me donne du baume au coeur, et me permet de commencer à  envisager que moi aussi je pourrais être prise en charge par un addicto ou un psy. Je laisse tout ça faire son petit bonhomme de chemin et qui sait, je trouverais peut-être la volonté d'y aller.

Je suis vraiment heureuse de t'avoir trouvée, et les autres aussi. Et oui, ce serait chouette de se faire un café clope sur un canapé!

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mandraguore
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Inscrit le 19 Feb 2013
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Ah ma petite Toto !

Bonjour bonjour et rebonjour !
Je sors de ma séance de shiatsu toute BIEN. Bonne discussion avec le praticien qui est un ami que je n'avais pas vu depuis longtemps, donc cela m'a doublement fait plaisir. Ca fait du bien aussi de voir qu'on n'est pas les seules à  "aimer les drogués", et que pour pleins de gens la toxicomanie est un problème comme un autre ... Dont on peut parler ou pas comme tout autre problème.

J'ai une question fondamentale pour toi par rapport au travail. Ton inactivité est-elle subit ou choisi à  savoir est-ce la galère de trouver un poste ou est-ce tes réticenses qui te freinent ? Les deux peut-être ? Sans cette donnée mon discours sera différent ... J'attends ta réponse pour en débattre plus avant.

Et qu'en est-il avec ta copine ? Libido re open, relation simplifiée sans prod ? Car pour ma part, je n'arrête pas de le laisser transparaître dans mes posts, je crois retomber  dans un amour tout fusionnel, une idylle comme au premier jour. Tendresse, complicité, sexe aussi ! Et ça c'est que du bonheur.
C'est dingue quand même Toto, ok ça ne fait que 2 jours de substitution et je me leurre peut-être, mais j'ai vraiment l'impression d'avoir avancé d'un pas de géant, C'est officiel grâce à  ce petit cachet, j'ai une maladie dont je me soigne, et qu'importe la guérison, l'essentielle et de ne pas souffrir et de continuer à  se battre quoi qu'il advienne.

Pour ce qui ai de l'aide ma chère Toto, je comprends qu'au stade ou tu es ( et oui tu es clean maintenant !!) tu n'es pas envie de débattre du passé avec un inconnu. Il faut être prête pour cela, et puis tout simplement n'as-tu plus le besoin d'en débattre. Je pense que toutes deux connaissons parfaitement la genèse de nos problèmes. Je viens d'en parler avec l'ami "shiatsu". Après la séances je n'avais plus de voix. Ca avait une signification pour moi : plus besoin d'en parler, agi maintenant ! Si je me fais accompagnée, ce n'est pas tant pour la vision psychologique, mais pour la médicalisation de ma dépendance. Moi non plus je ne souhaite pas d'entamer une nouvelle psychanalyse !! Je veux de l'aide concrète comme par exemple cette séance de shiatsu. Bref je cherche les moyens concrets d'installer de nouveaux mécanismes de défense autres que la défonce et la politique de l'autruche !

Pour toi cela passera certainement par une activité professionnelle, à  moins que tu es la chance de te découvrir une passion ...
Par contre, s'il advenait que tes pulsions te dépassent, promet moi de courir voir quelqu'un. Parce que plus la marche est haute (2 mois d'abstinence), plus dure est la chute. Et puis aussi tu me l'as conseillé, ne te laisse pas souffrir indéfiniment, et si l'angoisse ou la tristesse sont trop importante, et bien la aussi, nous sommes entourées de personnes bien intentionnées (assoc, csst et autres aussi loin de l'addiction comme le médecin de famille, les amis ...) C'est déjà  énorme d'avoir besoin de ce contact , c'est que tu as besoin du regard de l'autre à  présent pour te sentir vivre, et c'est là  tout le secret d'une vie "normale".

Et bien voilà  encore un énorme laïus, mais lorsqu'il s'agit de te parler, j'ai du mal à  m'arrêter. Tu m'étonnes après que la case psy ne nous branche pas ! On se demande bien pourquoi !

Je t'envoie plein de bises et attends déjà  impatiemment de te lire.
Je continue quant à  moi de raconter cette intro de bupré dans ma vie, maintenant je sais que cela à  un sens et pas seulement pour moi mais aussi pour d'autres qui se questionnent...
... tout comme moi qui de l'indécision, grâce aux partages effectués sur ce site, ai pu faire un choix éclairé et surtout non orienté et non jugé.

Amitiés.

Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.

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Toto
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Coucou ma Mandra,

Chouette pour le shiatsu :) Mais, c'est quoi exactement ? Je connais le shiatsu version esthéticienne mais j'imagine que c'est pas du tout la même chose! 3 points de pression après une épilation des gambettes, certes ça fait du bien, mais c'est pas la panacée non plus!

C'est vrai que quand je parle à  des gens que je ne connais pas de mes problèmes, dans le fond, je me sens pas jugée, alors qui juge ? Moi, principalement... Et puis, toujours pareil avec l'entourage, si je déballe mon sac maintenant, je sais c'est pour moi et pas pour eux... Certes, ça expliquerait bien des choses sur mon comportement des derniers temps / années, mais j'ai toujours peur de les faire souffrir...
Je sais bien que dans le fond, ils me soutiendraient, mais "je peux pas leur faire ça". Enfin, tu vois le genre.
Ma nana m'a dit, il y a quelques années, quand je lui ai dit que j'avais  tapé de la rabla: "tu recommences je te quitte". Même genre que ton homme en fait, qui au final ne t'as pas quittée, bien au contraire... Je pense pas qu'elle me quitterait, mais ce serait dur, très dur pour elle.

Puisqu'on est en est aux histoires de couple, ba libido pas terrible les derniers temps. C'est revenu comme en 40 à  un moment, puis maintenant re-belotte, fini les supers parties de jambes en l'air. En même temps, je suis pas au top, et je suis clairement mal dans mon corps, ce qui ne risque pas de m'aider... Mais à  vrai dire, je m'en fous un peu, j'ai une petite poussée (grosse même) d'égo et je pense à  moi avant tout. Et je crois que j'ai pas tort. Si je commence à  me dire que c'est le routine qui nous ronge, et oui, c'est elle aussi qui nous ronge, ba je pourrais pas m'en sortir, alors chaque chose en son temps.
Mais j'avoue que quand je te vois soutenue par ton homme ça me fait fichtrement envie et ça me fait rêvasser à  vider mon sac. Je le fais pas pour elle, mais j'ai peut-être tort. Je me dis, dans quelques années, je lui dirai.

Pour le chômage, c'est 100% de ma faute, rien à  y voir avec la conjoncture ou quoi que ce soit d'autre. J'arrive pas à  franchir l'étape boulot après les études. Pourtant j'ai bossé avant, mais là , c'est le moment du grand "job", dans mon domaine, dans ce qui me plait et donc, dans ce qui me fait peur. En bref, je fais mon ado attardée et j'ai furieusement les pétoches de quitter cet état, que mon job ne soit pas le boulot idéal, bref, qu'entre mes espoirs et la réalité, il y ait un grand pas à  franchir...
Puis ça m'énerve, moi la nana qui a toujours tout misé sur le boulot, de me retrouver dans cette situation, de l'imposer à  mon entourage (encore lui!), de ne pas être celle que je pensais/voulais être.
Mais je reprends quand même la situation en main, je passe des entretiens, j'attends des réponses, mais rien qui m'emballe là -dedans. J'arrive quand même à  faire une croix sur ma vision très idéalisée du monde du travail dans mon domaine et à  me dire qu'après tout, un premier job, c'est pas pour la vie, que j'ai le droit de commencé par un truc qui me convient pas idéalement, que ça ne présage rien de ce qui se passera pour moi à  l'avenir.
Somme toute, c'est la vie. Mais quelle erreur d'avoir attendu presque 2 ans pour me bouger, maintenant je dois les justifier ces deux ans d'inactivité. Certes, j'ai fait un site internet, bonne preuve de mes compétences, de ma motivation, du fait que ça me plait, que c'est pas juste alimentaire, mais ça ne fait pas passer mon CV sur le haut de la pile.
Mais je suis rassurée aussi d'enfin m'inquiéter de mon inactivité, parce que c'était pas normal que je puisse supporter toute cette glandouille sans lever le petit doigt. Un mal pour un bien, mais la reprise va être rude et je l'anticipe comme une dingue.
La vie quoi, la vraie vie!

Je suis sortie cette aprem, j'ai trouvé une copine dispo. J'ai osé appelé dire "je m'emmerde, je veux sortir, tu veux qu'on fasse un truc ?". Grand pas en avant, sortir du cloitre de la maison et assumer mon envie de l'autre..

Et toi? Tu la prends une fois par jour ta bupré? Pour le dosage, ça risque de prendre un peu de temps...
Je me suis décidée à  aller chercher du lexo chez mes parents, toujours pas pris, mais je suis rassurée qu'il soit dans mon sac. Comme quoi, la seule idée que si ça part en vrille dans ma tête, j'ai une solution, me suffit pour le moment!

En gros, ça va mieux depuis mon dernier message! J'essaie de me dire qu'il faut que je la change cette foutue vie si elle me convient pas, solution simpliste mais pas si évidente à  trouver...

Je t'embrasse ma Mandra, et sois aussi assurée de toute mon amitié, quelle chance de t'avoir trouvée!

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mandraguore
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Bonsoir ma petite Toto !

Alors on va essayer de se la faire dans l'ordre ...
Le shiatsu est un travail d'accu-pression soutenu qui a pour but grâce d'une part à  des pressions et d'autres part des étirements de faire circuler l'énergie vitale le "ki". C'est un travail sur toutes les parties du corps. (après je ne savais même pas qu'il existait du shiatsu esthétique !!!) Souvent lors de maladie, d'état de faiblesse, d'inconforts physique, il y a un problème dans la circulation du "ki" à  travers l'organisme. dans mon cas j'ai pu découvrir grâce à  mes sensations lors de la séance et au ressenti de mon ami que plus rien ne m'encrait à  la terre, et que mon énergie ne circulait plus dans le bas de mon corps. Par contre hyper pression au niveau cérébral... Je disais être sortie de la séance aphone, et cela me parle. Il faut que je m'attelle à  arrêter de mentaliser les choses et me concentrer avant tout sur des ressentis simples, sur la jouissance du présent... De telles séances pourraient m'y aider, si j'en supporte les conséquences à  venir. Quelques heures après la séance, j'ai été prise de chauds froids, d'une lourdeur énorme dans la nuque avec impossibilité de maintenir ma tête droite, comme ci elle pesait une tonne. Il et bien possible que d'autres choses se produisent dans les jours à  venir. Je dois en avertir mon ami et on doit analyser ensemble le pour et contre de continuer la prise en charge. Trois séances pour lui devraient rééquilibrer cette fameuse énergie et me ramener un peu à  la réalité. " Et mais tu es vraiment ailleurs tu sais ? complétement aérienne et dispersée." Je verrais dans les jours à  venir ce que cela m'apportera ou non.

les jours à  venir ... J'ai quelques appréhensions. Je me rends pour trois jours dans la famille maternelle. Une de mes cousines s'est tuée ce week-end en montagne. Manteau neigeux instable, redoux, pente escarpée... Cinq heures à  la chercher. La pauvre chérie est décédée d'hypothermie durant le transport vers l'hôpital. Je n'arrive à  me souvenir d'elle qu'à  travers son magnifique sourire. Elle part trop jeune, à  la veille de son mariage. Encore une raison de rien lâcher à  la vie : en faisant la con j'ai survécu, en vivant sa passion elle est décédée. Je ne dois pas baisser les bras, la vie est déjà  assez cruelle comme ça!

Pour ton boulot ma belle, il va falloir t'en faire la priorité n°1. D'ailleurs je suis intérêssée de voir ton taf et si tu veux bien m'envoyer le lien de ton site en MP... (t'inquiètes discrétion assurée, c'est juste que je m'interesse tout fort à  toi moi ....) C'est pas une obligation mais cela me ferait plaisir. Ce n'est pas qu'alimentaire le travail, surtout que tu en parles comme d'une passion. Dis toi bien que le premier ne sera pas forcément le bon, mais la faut remplir ton CV. Bien sur tu as pu avoir X travail de développement personnel en cours, mais la, faut se lancer.
Tu parlais de routine du couple. Si ta copine taf et que toi tu l'attends, et bien rien qu'en cela un fossé se creuse. Et puis il y a beau dire et beau faire, le travail permet aussi un certain confort matériel, et maintenant que tu as du temps à  toi (douce liberté sans prod), et bien s'est agréable d'avoir un peu de liquidités à  user ...  à  moins que tu ne sois rentière au quel cas qu'importe le travail vive le bénévolat ( mais je ne pense pas qu'alors se serait un si lourd problème pour toi.) J'ai fait dans ma vie de nombreux boulots : associatif (animation et encadrement en ZEP), paramédical (infirmière), grande distribution(assistante de direction et management ligne de caisse) ,  restauration (serveuse)... Dans tous j'ai réussi à  m'épanouir car est le goût de l'apprentissage. J'y suis resté plus ou moins longtemps, mais dans chaque fonction j'ai réussi à  développer une quête de perfection qui crée envers chaque job un intérêt et même au delà  une certaine passion. Donc ne te bloque pas même si au départ ce n'est pas tout à  fait ton idéal, en ayant l'amour du travail bien accompli, qu'importe la tâche on peut se coucher le soir satisfaite d'avoir tenté de "bien faire". Pas de sots métiers juste de sottes gens !

Pour mes prises de bupré : une le matin. Mais je vais me la faire demie dose demain quite à  reprendre l'autre moitié plus tard, car j'étais tout de même bien décallée ce matin !! Et demain je me fais 600 bornes en voiture donc cool raoûl ! Je ne sais pas si dans l'idéal il est bon de jongler comme cela, mais j'ai besoin de toutes mes facultés notemment d'attention demain. Tiens un truc pour revenir aux chauds et froids. Bien sur il y a eu le shiatsu, mais aussi l'arrêt durant plus d'une journée du lexo. J'ai repris un petit quart ce soir, et fini ces sensations bizarres. Donc je fais gaffe avec cette molécule, qui, on ne le répétera jamais assez, est loin d'être anodine !

Sinon moi aussi je veux bien aller me promener avec toi ! on pourrait aussi se faire un truc un de ces aprem non mais.

Il est l'heure pour moi de poser les paupières. Mon z'hom est parti tout penaud se coucher un peu jaloux je crois que je choisisse notre discut plutôt que sa présence masculine. Mais bon ça me fais du bien à  moi aussi de m'occuper de mon petit nombril comme je le souhaite!

Je t"embrasse ma douce et te dis à  tout bientôt !

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Tu peux en effet prendre le Sub en 2 fois, au moins temporairement. Mais méfie toi que le manque n'est pas favorable à  la conduite non plus. Si tu le ressens, et que cela te gêne pour conduire,  tu as peut etre interet à  reprendre le reste mais t'accorder une pause d'une heure ou deux avant de reprendre la route. Bien entendu ne prends tout autre psychotrope (somniferes, alcool) qu'en cas de necessite absolue et avec prudence.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (15 mars 2013 à  09:31)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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mandraguore
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Bonjour prescripteur !

Et merci pour ce conseil avisé !
Je n'ai pris que 4 mg ce matin et pour l'instant tout va bien. Comme je suis en période d'introduction, peut-être les 8 mg sont-ils trop costauds pour moi ( cf hier ). Je prendrais la seconde moitié si nécessaire, et suivrais tes conseils.

Bonne journée à  toutes et tous !
Et à  dimanche voir lundi !
Vous allez me manquer !

Amicalement.

Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.

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Toto
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Coucou tout le monde,

Je suis désolée pour ta cousine ma petite Mandra, c'est terrible de voir quelqu'un partir si vite et dans un contexte pareil... Chienne de vie...

Pour le reste, oui, n'hésite pas à  baisser si tu sens que c'est trop 8mg... C'est toujours ça de pris :)
Le lexo, je fais gaffe, et d'ailleurs j'en ai toujours pas avalé, comme quoi, juste de l'avoir me rassure vraiment.

Ha le boulot, j'attends toujours des réponses, affaires à  suivre...
Non je suis pas rentière, d'ailleurs heureusement, je sais pas où j'en serai à  l'heure actuelle avec du fric qui coule à  flot.
Mine de rien, c'est aussi pour des raisons financières que j'avais arrêté la rabla... Trop cher sur le tous les plans comme consommation.
Je me retrouve dans ce que tu dis, j'ai bossé comme secrétaire pendant deux ans, et j'y avais trouvé mon compte.
C'est l'étape "vrai boulot", celui qu'on attend, celui dont on a peur, parce qu'on a l'impression qu'il va être décisif pour la suite.
Mais je prends le dessus, je passe mes entretiens en tremblotant, mais j'y vais!

Pour le site, regarde tes MPs :)

Pour le reste, bon courage pour ce week-end qui ne s'annonce pas facile.
Je t'embrasse bien fort !

Et bonne journée à  tous les autres!

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ziggy
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages
Bonjour Mandra,

Ton cas n'est pas typique, c'est le moins qu'on puisse dire. Commencer un TSO alors que tu es sevré physiquement - est un cas rare.

Je ne dis pas que cela est absurde, bien au contraire.

Maintenant je m'interroge quand même un peu.

Commencer à  8 mg  (dose moyenne robuste pour quelqu'un en pleine dépendance active) me parait bien disproportionné.

Dans mon cas, si je prends 8 mg de sub après 15 jours à  jeun d'opiacés, je l'ai fait un paquet de fois, ça me va défoncer la tête pendant au moins 24H et mieux que de l'hero...  Surtout que comme tout est question de proportions avec les opiacés, je pense que l'effet recherché dans ton cas, à  savoir une protection contre les cravings, peut s'obtenir avec une dose faible (étant donné qu'étant sevré, n'importe quelle dose te surdosera déjà  un peu)... Donc chercher un dosage inférieur me parait sage et ce n'est pas idiot de profiter du fait que tu n'es pas encore dépendante d'une dose de subutex pour trouver une dose de confort qui ne soit une forte dose (8 mg étant déjà  assez élevé par rapport au palier de la bupré).... Si j'avais du reprendre un TSO dans des circonstances comme les tiennes, j'aurai repris à  1 ou 2 mg maxi de manière à  pouvoir sevrer tranquillement la prescription quelques mois après... car 8 mg, c'est au moins un ou deux ans pour s'en détacher.

Life on Mars ..........................................

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mandraguore
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40 messages
Bonsoir toutes et tous, Bonsoir ma chère Toto !

Le week-end touche à  s

Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.

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mandraguore
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Inscrit le 19 Feb 2013
40 messages
suite ...
Le week-end touche à  sa fin, si riche en émotions que j'en sors épuisée !!
L'enterrement de ma cousine a mobilisé des émotions incroyables. Il s'est déroulé dans un contexte catholique au sens noble du terme, où toutes convictions sincères et fraternelles étaient confondues.
Un appel sincère à  l'entraide, l'introspection, le partage. C'était vraiment magnifique et profond. Un bel hommage à  une personne exceptionnelle...

Je dois demain retourner voir mon addicto pour le renouvellement de mon traitement. la question étant suis-je surdosée ou non ?
Qu'importe pour moi Ziggy le temps nécessaire au sevrage. Depuis l'introduction de  la bupré, plus de pulsion conso, plus d'angoisse, et la possibilité et l"envie de me remettre en mode "on". Après je pense en effet être trop dosée car un peu shoot, notement le soir où j'ai les yeux en vrac, des petites suées... Et puis des coups de fatigues  au combien agréables la journée... Des blocages aussi type tout est beau tout le monde est gentil, la vie est fantastique ...
Négatif tout cela ou non ? Je vais être franche avec le doc demain, il m'aidera à  voir si je suis trop dans le côté addictif de la bupré ou non. Pour l'instant je profite de cet état... repos, bien être ...

Comme tout a évolué ces derniers temps pour moi ! De l'impériosité d'un sevrage sec à  la nécessité de prendre son temps, la volonté d'un travail en profondeur ! Plus envie de souffrir, juste d'évoluer à  mon rythme dans une vie que je précipitais à  200 à  l'heure auparavant...

Mon  homme lui est perdu devant mon nouveau "moi". Le fait d'être éloigné de moi durant 3 jours, de me voir revenir toute zen d'un événement dont il sait qu'entérieurement je serai revenue effondrée ... Il ne sait pas encore que je suis substituée... J'attends le moment propice pour le lui annoncer, peut-être même au décours d'un entretien addicto couple. Je ne sais pas encore ... Bref il se questionne : t'as consommé ce week ? Ta mère est une vraie pharmacie ambulante... Moi de lui répondre : non, j'ai pris stricto senso l'ordo du doc. Ce n'est pas un mensonge.... Mais il connaît qu'une partie de l'ordo. Il sait que j'écris sur le forum, connaît mon pseudo. Je l'ai autorisé à  venir  voir s'il en ressentait vraiment le besoin, lui précisant que je préférerai garder ce jardin secret... A lui de voir, mais je pense qu'il respectera la confidentialité dont j"ai besoin ici ...

Alors ma,petite Toto, j'ai été faire un tour sur ton site. Et c'est top ! T'es pas graphiste c'est sur, mais c'est fluide, fonctionnel, simple et efficace. Bref t'es une pro ! Et forcément un de ces quatre un courrier positif va tomber ! Mentalise bien tous les soirs cette enveloppe ou un coup de fil avec un grand Oui. Pensée positive Toto  ! Plus la place au j'espère que mais maintenant raisonner en ça va le faire ! Je l'ai ce poste il est pour moi ! C'est con mais ça marche,du moins pour le taf. Ton prochain entretien ? Fais toi le dans la tête la veille au soir. Réponds franco à  toutes les questions qui t'ont déjà  été posée aux autres. Prépare un argumentaire plausible pour justifier de tes 2 ans de break ....
Je vais y croire aussi tout fort, deux esprits étant plus fort qu"un seul !
Dis toi le bien , tu es une pro, ne doute pas de toi !

Je vais à  présent rejoindre les bras de Morphée... suis cuite à  cette heure !

Je vous tiens au jus pour demain !

En attendant bises tout plein et  que votre nuit soit douce et paisible !

Amicalement.

Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.

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Toto
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Inscrit le 07 Feb 2013
30 messages
Coucou tout le monde,

T'es peut-être un peu trop dosée ma Mandra, et c'est peut-être aussi pour ça que tu l'as pas dit à  ton homme d'ailleurs... Non?
Tu joues un peu avec les mots à  coup de "je suis strictement mon ordonnance".
Tu devrais lui dire, t'as fait le plus dur, il connaît la vérité, alors je vois pas pourquoi il serait contre ta substitution. Enfin bref, te fait pas avoir, tu sais très bien que si t'es "zen" après cet évènement, c'est pas parce que tu le vis bien...
Méfiance ma belle, il y en plein des gens qui se défoncent au sub et tu le sais, le but n'est pas la défonce mais le retour à  la vie "normale" plus en douceur et sans trop de souffrance.
Donc, vas-y mollo, et n'attend pas trop, tu prends le risque de te réaccrocher.
Je veux pas être alarmiste, ni de te faire culpabiliser, mais ce que tu nous dis sent bon la lune de miel :)

En même temps, si ça t'aide à  passer le cap sevrage/décès de ta cousine, je peux comprendre que tu n'ai pas envie de diminuer. Mais ne tarde pas trop et surtout, oui, sois honnête avec ton addicto, c'est lui le pro, pas nous, et toi, tu ne peux que manquer de distance puisqu'il s'agit de toi.

Contente que mon site t'ai plu :)

Plein de bises et tiens nous au courant!

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mandraguore
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Inscrit le 19 Feb 2013
40 messages
Bonsoir toutes et tous ! Bonsoir ma chère Toto !

Mon cher et tendre tente de prendre le dessus sur moi... Le revers de la médaille ! J'accepte de te considérer comme malade, mais du coup je coach ta vie ! Et aujourd'hui c'est allé un peu loin ... Alors je courbe l'échine et tente de prendre cela philosophiquement... C'est un mal pour un bien, il s'en est pris plein les dents, alors accepte le tel que pour l'instant ... Ce n'est pas encore aujourd'hui que je lui ferai part de la substitution ! Je ne souhaite pas encore donner de l'eau à   son moulin et devoir devenir par ce fait son esclave. Comme quoi, même plein de bonne volonté, l'aidant n'en est pas toujours un sur le long terme...

N'étant pas ici pour relater mes problèmes de relation de couple ( quoique cela fait partie intégrante de la prise en charge lors d'un sevrage ), j'en arrive à  mon entretien avec mon addicto qui est pour continuer sur les 8 mg ... Pas de véritables effets secondaires, certes une lune de miel avec le produit comme tu l'évoques si bien Toto, mais comme plus aucune appétence à  autre chose et pas de prises de medoc supplémentaire, il faut laisser le temps au prod de s'intégrer parfaitement à  ma propre chimie.. Et les effets psychos vont s'effacer... Il a encore insister sur la nécessité de la poursuite de l'AD. Pas de PB pour moi. Par contre je crois que je vais tenter demie dose sur trois ou quatre jours et voir. comme le disait Miky, personne ne peut nous obliger à  prendre ce que l'on ne souhaite pas. Donc selon l'expérience de vieux de la vieille, j'essaie plus light et je verrais bien. Il faut savoir que je prenais des doses faramineuses de codéïne auparavant, et peut-être est-ce pour cela qu'il a induit de suite 8 mg...
Après étant loin d'être dupe quand au bien être chimique provoqué par la bupré, je reste en effet sur mes gardes, et même s'il n'est pas bien de s'éloigner d'une ligne de conduite proposée par un pro, et bien je tente tout de même moins fort, et ma  foi je verrais si ça tient ou pas !
Sauf que cette fois c'est la bupré que je pourrais augmenter et que ne me retrouverais plus en OD avec X grammes d'oxy dans le corps.

Voilà  même si ce soir tout n'est pas rose, pas d'angoisse ni de culpabilité...

Je vous souhaite à  tous et toutes une bonne nuit et t'embrasse bien fort ma petite Toto !
Et tiens moi au courant pour les réponses à  venir ( cf taf ) Une fois que c'est bon on se boit une coupe ensemble ! ( pour moi champomy mais qu'importe le breuvage pourvus que le trinquage soit exceptionel !

Amicalement !

Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.

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mandraguore
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Inscrit le 19 Feb 2013
40 messages
Bonjour toutes et tous, bonjour chère Toto !

Me voici donc avec une demie dose dans le corps, soit 4 mg, et malgré la baisse de moitié radicale,et bien je ressent encore les effets "dopants" du produit ! Donc les 8 mg c'est en effet beaucoup trop, et de baisser ma dose initiale ainsi, même  si j'ai toute la vie devant moi pour arrêter la molécule, sera la moitié du travail déjà  effectué pour le sevrage !

Je comprend le changement d'attitude de mon ami envers moi. certes je vais mieux, mais trop mieux. Plus besoin de verbaliser mes angoisses ( je n'en est plus ). Plus besoin d'aide dans les tâches quotidiennes ( j'arrive à  bout de tout ). Plus besoin de pleurer dans ses bras ( je n'ai plus de larmes ni besoin de pleurer ). Plus besoin de somnifère ( je me bats pour ne pas m'endormir dés que je suis sur le canapé).
Alors oui c'est radical, il s'en rends compte ... et s'inquiète ! Mais non je ne me sent toujours pas de lui dire ce qu'il en est. En fait il faut que je sois stabilisé face à  la molécule pour pouvoir lui en parler sereinement et lui démontrer les effets positifs d'une telle démarche. Parce que pour l'instant, il n'en voit et je ne vis que ses effets pervers ( bupré contre morphiniques ... ). Fini les leurres, même s'il est bon d'être dans ce état de béatitude, il faut que je me situe dans la réalité quotidienne, et non à  nouveau dans un petit nuage cotonneux ... Sinon glissade assurée !
Je ne pense pas à  retourner à  nouveau à  une quelconque consommation. A ce niveau le subu fonctionne formidablement bien ! Mais s'éloigner de la réalité, à  nouveau s'isoler de tout ressenti serait pour moi un échec. Je  veux vivre les choses, être actrice des évènements qui m'entourent. Et si je suis stone car trop dosée, et bien tout cela m'est impossible !

Ah les introspections matinales ! Je vous tiens au courant par rapport à  la diminution de mon traitement. J'en informerai aussi l'addicto si je vois que ça tient d'ici deux trois jours.

En attendant de vous lire je vous salue amicalement tous et toutes!

Bonne journée !

Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.

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Toto
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Inscrit le 07 Feb 2013
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Coucou tout le monde,

Contente que tu tentes de diminuer Mandra! En effet, ce sera déjà  une partie du boulot de fait, alors, faut pas t'en priver, surtout si tu te sens toujours zen :)
J'ai été un peu radicale dans mon précédent post, mais je me suis dit qu'il fallait pas mâcher ses mots et dire ce qu'on avait à  dire, c'est notre pacte tacite non?

Pour ton homme, normal qu'il s’inquiète, à  sa place je me serais même dit que tu avais replongé... Mais le mieux est l'ennemi du bien, il a visiblement décidé de te prendre en charge et ça te convient pas.
Je te comprends au combien, c'est très esclavageant quelqu'un qui sait ce qui est bon pour toi, alors que toi même dans le fond t'en sais rien. Il fait de son mieux, bien sûr, mais faut pas que ça vire à  l'obsession du "grâce à  moi tu vas t'en sortir". Oui, avec son aide tu vas t'en sortir, mais in fine, son rôle n'est que passif, c'est toi l'active qui veut t'en sortir!

Plus d'angoisses, plus de larmes, plus d'insomnie, le fait que tu t'en sortes tout seule, c'est très positif! Il te faut certainement un temps d'adaptation et le ressenti reviendra, même s'il sera forcément un peu anesthésié. Vu les évènements des derniers temps, il te fallait aussi cette anesthésie, je crois.
Ne baisse pas trop vite non plus une fois que tu seras stabilisée, chaque chose en son temps!

De mon côté, j'ai toujours pas pris mes lexos, mais un peu d'Atarax, et ça me fait du bien... J'arrive pas trop à  savoir si c'est encore le manque "psycho", voir "physique", dans le sens où mon système nerveux ce serait toujours pas remis... Une fois que j'aurais un taff, on verra. Je pense que j'ai très mal choisi ma période pour arrêter en fait. Avec un boulot stable et donc moins angoissant, ça aurait été plus simple.
C'est fait, c'est fait et j'ai pas envie de replonger, de perdre encore deux mois dans cet état.
Je me suis fixée sur 3 mois d'arrêt pour faire un vrai bilan. Si à  3 mois je suis encore pas au top, et que ma vie professionnelle se passe bien, j'irai consulter.
Toujours pas de taff, pas de réponses, je déteste cette attente! Mais c'est la vie...
Vivement qu'on se fasse une petite coupe de champo/champa (pas des champottes faut pas pousser!) :)

Bonne journée tout le monde!

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mandraguore
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Inscrit le 19 Feb 2013
40 messages
Bonsoir toute et tous ! Bonsoir douce Toto !

Et oui toujours douce malgré le secouage de puce que tu m'as mis l'autre jour. Si l'accord était tacite, il est ouvert maintenant, et dés qu'on sent que l'une ou l'autre part en chips, et bien il est de notre devoir moral de se le dire ! Et puis d'autres sont là  pour remettre les choses à  leur place, et c'est pour le meilleur, pour notre bien.

La journée se termine bien. Une couleur sur la tête, j'arrive sans piquer du nez à  taper ces quelques mots. Je ressent que 4 mg sont suffisant pour éviter tout cravings et surtout sans trop d'effets positifs dans le sens "tox" du terme. Ces quelques jours d'entière pleinitude m'auraient presque fait oublié le but premier de la sustitution à  savoir dans un premier temps se passer de toute drogue, et dans un deuxième temps songer à  une vie sans produits du tout. Bon je suis loin du second temps, mais je recentre cet objectif à  la base de ma prise en main et en charge.

Je continue donc sur cette voie et retente demain les 4 mg. Je suis déjà  certaine que ce sera suffisant au vue de mon état du jour !

Tu as bien fait de choisir l'atarax plutôt que le lexo pour te soulager Toto. L'atarax ne crée pas d'accoutumance, et si son effet anxiolytique te convient, préfère le à  la petite boîte verte... Je pense aussi qu'un délais de trois mois sans réelle amélioration (si ce n'est l'arrêt total de prod ce qui est déjà  énorme), doit en effet t'inviter à  voir au delà  si une autre aide n'est pas nécessaire. Je ne parle pas forcément d'aide médicamenteuse, mais comme tu me l'as dit toi même, il existe tant d'autres alternatives !
Au fait si d'attendre les réponses te pése un max, rappelle les gens avec qui tu as eu les entretiens. En tant qu'ancienne assistante de direction je jouais un peu aussi le rôle de DRH dans certain secteur, et lorsqu'on prenait la peine de me rappeler pour savoir ou en était ma réflexion, et bien le dossier passait à  nouveau tout en haut de la pile ! Petite astuce sait-on jamais. Cela prouve ta motivation et te permet de faire repasser de bons mots "j'ai apprécié le dialogue avec vous; Suis fortement attirée par cette entreprise ..."

Il me faut à  présent raccrocher le PC et vous souhaiter une bonne nuit !

Bien amicalement.

Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.

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