Dans l'inconnu..

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Spit
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Inscrit le 27 Jan 2015
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Bonjour à  tous,

C'est ma première fois sur ce forum, je vous explique mon histoire:

J'ai 24 ans, ça fait à  peu près 2 ans que je fume maintenant, 2 à  3 joints par jour au minimum depuis 1 an et demi environ, et parfois plus, presque uniquement de l'herbe, quelques séjours à  'Dam etc.., bonne ambiance, jamais eu de problèmes, jamais fais de bad trip, sauf quelques vomissements au début, à  vouloir tirer de trop grosses taff' sur de trop gros joints bien chimique, mais ça fait longtemps que tout ça ne m'arrive plus, j'ai également fumé pendant un an, pas mal de shit, l'année de mes 18 ou 19 ans.

J'ai également des TOCS depuis pas mal d'années, qui ont disparu et qui sont revenu sous différentes formes, j'ai l'habitude de vivre avec, mais je dois avouer que, j'ai connu des moments où ça a été vraiment insupportable (Mais je ne vivais pas avec la weed à  ce moment-là ), j'ai toujours eu des TOCS d'esprit, beaucoup d'idées intrusives, la peur de faire du mal, surtout aux animaux, que j'aime énormément, car cette maladie vous attaque là  où ça fait mal, c'est très vicieux.

Il y a environ une semaine et demi, j'ai pris mon pochon d'Amnesia habituel, elle était juste différente de celle de d'habitude, mais il n'y avait pas de véritable changement, je me suis posé avec des potes, un peu de teuteu et ma beuh donc, nous étions 3, jusque-là  pas de soucis, il était environ 19h, c'était un vendredi.

Je rentre, tranquillement, je promène ma chienne, et là  je tombe sur 2 ou 3 gars et j'ai un espèce de flash de parano très rapide, que j'avais probablement déjà  connu, mais là  c'était pas pareil, ça m'a laissé un truc en moi, quelque chose qui a fait que j'ai énormément cogité là -dessus, je suis de base, quelqu'un qui réfléchi beaucoup, en plus de ça, les TOCS vous amènent à  ENORMEMENT réfléchir sur vous-même, bref, je commence à  m'inquiéter, je fais pas mal de recherche etc.. On est toujours vendredi, le soir je sors, j'entame le pochon avec des potes etc.. Et en fumant je continu de beaucoup cogiter, j'ai vu pas mal  d'articles sur des bad entre temps, des intoxications, des gens qui parlaient du moment de leur vie où la weed était devenu un produit à  bannir, des gens qui ont développé de monstrueux TOCS à  cause d'un seul bad trip, 2 ou 3 ans après le début de leur consommation, j'ai également vu le témoignage d'une personne qui a des TOCS depuis tout petit, disant que la weed n'a pas vraiment influé sur ça, que ça a toujours était la même chose et qu'elle pouvait faire avec, tel était mon cas depuis 2 ans, j'avais pas forcément l'impression que mes TOCS étaient aggravé ou diminué à  cause de la weed.

Du coup, le week-end passe, je réfléchis toujours, mais un peu moins, je termine le pochon et je décide de faire une pause parce que cette expérience m'a quand même laissé un goût bizarre, sauf que comme un con, je craque et je rachète un petit 30 le mardi d'après étant donné qu'une bonne soirée arrivait.

Ca c'était il y a une semaine, mardi dernier, je suis donc chez mon pote le soir, on se fait ça à  2 tranquille, devant un film, j'ai oublié de le dire mais, avant ça, ça fait quelques temps que j'ai l'impression d'entendre un son ou d'avoir un ressenti dans mon oreille droite, je suis malade en ce moment, du coup j'ai pensé à  ça, plus le fait que je fais pas mal de son, donc parfois des petits larsen se forment dans mon oreille, mais j'ai vu un ORL récemment qui m'a dit que tout allait bien, mais vous savez ce que c'est, petite parano habituel.

Bref, on fume le premier stick sur le pochon, et là , en plus de ma cogitation du week-end précédent qui était quand même encore présente, je commence à  vraiment entendre un bruit dans mon oreille droite, et je me dis que ça va, que ce n'est que moi qui y prête de l'attention, que tout ce que j'ai en moi et que tout ce que j'ai lut trotte dans ma tête, mais que ça va aller, et comme un con, pour essayer d'aller mieux, j'en enchaîne un deuxième de suite, et là , 10 min. après, bon bad trip, coeur qui bad à  2000, tout le corps pris d'une intense sensation de chaleur, mais j'arrive à  me calmer, on était 2 devant un film, j'ai même pas alerté mon pote, j'ai réussi à  gérer ça en 1 minute montre en main, tout est redescendu, j'ai attendu la fin du film et je lui ai dis qu'il allait garder mon pochon parce que ça craint, j'avais jamais baddé auparavant, je savais que ce bad était né dans ma tête et à  cause du stress que mes ruminations m'apportait, mais quand même.

Le fait est que je vais pas mal chez ce mec en ce moment, et qu'il ne fume presque jamais tout seul, du coup j'ai fais une pause de 3 jours et le vendredi suivant, j'ai décidé de retenter pour voir si tout ça était peut-être passé, donc, de vendredi à  dimanche, on a terminé ce pochon, j'ai pas baddé, le problème c'est que j'avais toujours une fonce un peu désagréable, y avait des côtés très bizarre, je sentais mon visage être tiré, phases avec le coeur qui bat un peu trop vite etc.. Pas de bad mais bon, c'était pas top top, en plus de ça, samedi soir, j'ai développé un gros gros toc qui m'a pris environ 24h à  résoudre, et le dimanche soir, on a fumé le dernier joint du pochon, c'était la meilleure réaction que j'ai eu de toute la semaine, un petit moment bizarre mais sinon la fonce était pas trop mal.

Et lundi, hier donc, je me réveil complètement effrayé, et je me dis que je suis peut-être retombé dans une grosse spirale de TOCS interminable etc.. J'allais vraiment pas bien, et aujourd'hui ça va pas fort non plus, je suis en train de chercher un thérapeute, je suis pas devenu fou ni sous l'emprise de grosses crises de panique mais j'ai des petites phases de stress, je suis quand même anxieux etc.. Donc là  c'est sûr, j'y touche plus, le point positif, c'est que j'ai un gêne de l'addiction très bas, donc ça ne me manque pas, le dernier joint était dimanche soir, et j'ai pas vraiment envie de fumer, j'ai jamais vraiment eu le BESOIN selon moi, c'était toujours un plaisir.

J'aimerais donc avoir des avis vis à  vis de ça, peut-être que des gens dans ma situation ont déjà  eu le même problème, j'aimerais également savoir si tout cela est définitif, peut-être que, le fait d'avoir des TOCS depuis pas mal de temps indique que mon rapport au stress est assez spécial par rapport à  certaines personnes, mais est-ce une fatalité, cela veut-il dire que je ne devrais plus jamais refumer? J'aimerais, après une thérapie où j'arriverais réellement à  calmer mes troubles, recommencer occasionnellement dans le futur, j'aime la fonce, et il est clair que je ne fumerais plus tous les jours pendant de longues périodes, mais je veux juste savoir si, de temps en temps, il sera possible de retoucher au produit, ou peut-être une certaine sorte de weed, je me dis que si je fume une weed un peu plus douce de temps en temps, ça sera pas la mort, mais bon, j'attend vos avis.

Désolé, pour le pavé, d'avance merci wink

Dernière modification par Spit (27 janvier 2015 à  17:30)

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Amarnath
Ni ceci Ni cela
Inscrit le 26 Jan 2014
1041 messages
Salut,

Je viendrai t'écrire très prochainement, pour échanger sur ce sujet que je connais assez bien.

Un conseil avant tout, ne refume pas de joint pour le moment, tu risquerais de faire un petit bug.
Je connais bien aussi les TOC et les TIC, c'est sympa comme truc !!! Quelle galère parfois, je te comprend, même si tu gère assez bien les pulsions.

Au stade où tu en est, les joints risques fortement d'accentuer cette problématique et installer un schéma plus profond, dont il devient extrêmement difficile de sortir.

Courage à  toi, saches que tu es lu par un grand nombre de personnes, qui compatis sérieusement à  ton soucis, même si ils ne te répondent pas.

Bien à  toi et dans la détente profonde, qui limite les TOC, je te salut.

Amarnath

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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Spit
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Inscrit le 27 Jan 2015
8 messages
Merci à  toi, je t'attends donc, et d'autres, s'ils veulent se joindre à  la fête. wink

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C.R.A.C.K
Nouveau Psycho
Inscrit le 29 Jan 2015
72 messages
Salut, je connais ca. J'ai tendance aussi a avoir des toc parfois et je sais qu'a une periode ou je fumer vraiment pas mal de la grosse frappe bah ca m'amplifier vachement les toc. Ca fait d'ailleurs partie d'une des raisons qui m'on fait ralentir sur le Canna et je pense même que d'ici quelques temps je vais arreter definitivement puisque j'y trouve plus vraiment d'interêt. M'aintenant quand je fume un truc fort, ca m'isole, plus l'envie de parler du tout alors que normalment c'est l'inverse, je rumine et rumine sur des conneries, et du coup je suis limite plus tendu que détendu, le coeur qui tape etc, en gros ca m'angoisse quoi. Alors qu'avant ca me le fesait pas ou bien moins. Es que c'est du au fait que je soit plus stresser et angoisser a ce moment, ou j'ai peut etre trop tirer sur la corde, je sais pas. Apres la réaction est différente suivant les situations, en fonction de qui il y a avec moi, l'endroit, ce qu'il y a a faire après etc.. Ca y joue aussi. Puis le produit que tu fume, y joue beaucoup aussi. Par exemple je vais tomber sur certains chichon qui vont me calmer et pas trop m'angoisser alors qu'une grosse weed d'inté bien hard aura plus tendance a m'angoisser maintenant. En tous cas le fait d'avoir ralentie ma pas fait de mal.
Bonne soirée.

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Trippe ta mine
Psycho périodique
Inscrit le 07 Sep 2014
143 messages
Salut Spit.

Je vis la même chose en ce moment, après quasi 7 ans de fume quotidienne et conso au minimum mensuel
de prod dits "festifs" (speed, md, lsd, champis, coke, autres hallucinogènes et RC en tous genres, sans parler de l'alcool), je ne peux plus fumer sans avoir au minimum un arrière goût d'anxiété et une déprime en background qui s'installe. Souvent je cogite au point de vouloir stopper ma journée et aller dans mon lit, et là  je me sens en paix. Aujourd'hui je fume à  peu près un mini stick par semaine qui me réveille quasi-instantanément ces angoisses plutôt irrationnelles. Mais quand je ne fume pas, tout va bien.

J'ai adulé la weed pendant longtemps et depuis 2/3 mois, voire un peu plus, je peux même plus tirer une taffe sans être totalement déconnecté, c'est assez frustrant. Je peux pas vraiment te conseiller étant un peu dans la même merde que toi mais je compatis complètement.

Une bonne pause et une prise de recul sur tout ça t'aidera sans doute à  calmer ton intolérance. Peut-être qu'en réfléchissant sobrement et lucidement aux causes de tes TOCS, tu pourras mieux comprendre leur mécanisme? C'est un peu de la psychologie de comptoir mais au final, avoir l'esprit clair pendant quelques temps et rester positif ne peut certainement pas faire de mal. Sinon, as-tu déja pensé aux variétés moins puissantes ou à  celles riches en CBD? C'est un principe actif anxiolytique qui modulerait les effets psychédéliques du THC. Je vais à  Amsterdam d'ici quelques jours, je ferai un report si j'en trouve.

Cheers vieux, bonne mise au vert. Portons un toast au gros joint qu'on fumera d'ici quelques temps :)

Discovers the meaning of life.
FORGETS IT.

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Trippe ta mine
Psycho périodique
Inscrit le 07 Sep 2014
143 messages
Hey amigo, pas trouvé de variété type "full-cbd" mais les indica et le gros hash ont tendance à  être beaucoup moins anxiogène, avis perso. ça va mieux ti?

Discovers the meaning of life.
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Mister No
Pussy time
Inscrit le 04 Aug 2014
8406 messages
Salut,

Un peu de recherche a été menée sur le sujet :

Science: selon une étude de cas, le THC est efficace pour traiter le trouble obsessionnel compulsif

En Allemagne, des chercheurs de Berlin ont rapporté à  l’American Journal of Psychiatry deux cas de trouble obsessionnel compulsif traités avec du THC administré par voie orale.
Ces deux patients, une femme de 38 ans et un homme de 36 ans, étaient réfractaires au traitement conventionnel par neuroleptiques et antidépresseurs. Après que la première patiente eut informé ses médecins que fumer du cannabis la soulageait de ses symptômes, 10 mg de THC administrés trois fois par jour ont été ajoutés à  son traitement par clomipramine. Dans les dix jours, on a pu noter une baisse significative de ses symptômes. L’autre patient, dont le traitement en cours a été conservé, était sous dronabinol et dont le dosage a été augmenté jusqu’à  atteindre 10 mg de THC deux fois par jour. Dans les deux semaines qui ont suivi, on a pu observer une baisse significative des symptômes.

Les TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS sont le plus communément caractérisés par l’intrusion de pensées obsessionnelles et douloureuses qui provoquent des impulsions (tâches et « rituels ») effectuées afin de neutraliser les obsessions. Nombre de ces patients ne réagissent pas bien aux traitements conventionnels qui, de plus, entrainent fréquemment des effets secondaires importants. Compte tenu de l’observation que le THC est efficace dans le traitement des tics du syndrome de la Tourette, et que ce syndrome pourrait être génétiquement lié au trouble obsessionnel convulsif, les chercheurs ont émis l’hypothèse que le THC pourrait aussi réduire leurs symptômes.

Le court article (une lettre à  l’éditeur) peut être consulté sur :
ajp.psychiatryonline.org/cgi/content/full/165/4/536?maxtoshow=&HITS=10&hits=10&RESULTFORMAT=&fulltext=Schindler&searchid=1&FIRSTINDEX=0&sortspec=relevance&resourcetype=HWCIT

(Source: Schindler F, Anghelescu I, Regen F, Jockers-Scherubl M. Improvement in refractory obsessive compulsive disorder with dronabinol. Am J Psychiatry. 2008 Apr;165(4):536-7.)

Attention, dans cette étude, il s'agit d'un traitement pris à  dose et heures fixes, par voie orale, sous contrôle médical et uniquement sur deux patients (THC de synthèse de surcroît).
C'est pas comparable avec de l'amné qui vient de je ne sais quelle ferme industrielle, issue d'un clone qui tartine sa mère afin d'être vendue vite et cher sur le marché noir pour être enfournée rapidement après quelques jours sans rien fumer. C'est surtout la manière dont les récepteurs sont sollicités qui est importante. Ici, c'est du THC de synthèse plus efficace sur le papier que la version naturelle pour saturer les récepteurs et ingéré qui crée aussi des métabolites plus puissants. C'est un dosage continu via le digestif (on pourrait parler de libération prolongée), pas plusieurs hits provoqués par des joints avec des variations entre, sans compter les jours où tu ne fumes pas et également les moments où tu dors...
Sinon, de loin, le dosage peut paraître peu élevé... mais difficile de comparer 10 mg de dronabinol oral avec de l'herbe fumée dont la compo peut varier...
Cette étude ouvre tout de même des perspectives.

Dernière modification par Mister No (13 février 2015 à  10:49)


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Spit
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Inscrit le 27 Jan 2015
8 messages
Hey tout le monde,

Ca va mieux, j'ai fais une pause de 2 semaines environ, entre temps j'ai retouché à  un peu de teuteu, ça c'est plutôt bien passé, j'ai laissé à  mon esprit le temps de digérer le truc, j'ai commencé à  voir une nouvelle psy., ça se passe bien, elle m'a aidé à  recentrer les choses.

C'est qu'une théorie personnelle, mais j'ai vraiment l'impression que les gens qui développent de graves pathologies suite au cannabis sont ceux qui n'arrivent pas à  s'arrêter à  temps, je pense que y a un moment où ton corps te préviens, via ton esprit qu'il faut arrêter de tirer sur la corde, je pense qu'on est tous en proie à  un petit bad ou à  un truc, j'ai déjà  vu des gens dropper une grosse crise de panique après 10 ans de fumette, sans jamais y retoucher.

Je pense que c'est vraiment une question de conditionnement mental, j'ai préparé mon esprit au fait que tout ça n'est arrivé qu'une fois, que j'ai connu beaucoup de bons moments avec ça etc.. Donc voilà , je vais pas forcément me remettre à  devenir un gros consommateur dès demain, pour l'instant je rend ça occasionnel, et ça reste encore tout frais, j'ai la chance de ne pas souffrir d'une grosse dépendance à  tout ça, j'ai fumé tous les jours en mélangeant ça à  des clopes et j'ai jamais eu l'envie de me mettre aux cigarettes par exemple, je pense que c'est déjà  un indicateur, pareil pour la weed, ça m'a pas forcément manqué, ok le changement est un peu brutal au début mais c'est comme ça, j'ai reconditionné mon esprit à  quelque chose de plus équilibré, mes TOCS ont bien diminué depuis que tout ça est arrivé, et c'est clairement le bad qui m'a relancé là -dedans étant donné que ce genre de chose s'amplifie via les événements traumatiques qui parsèment nos vies.

Je pense que je reprendrais ma conso. avec du teuteu histoire de toucher à  un truc un peu plus doux, avant de me relancer, et peut-être varier les plaisirs.

Je pense que la morale que j'en ai tiré, c'est que tout ça n'est pas sous estimable, au fond c'est sûr que la drogue douce ça n'existe pas, ça reste une drogue, je pense que tout ça va avec une hygiène de vie, j'ai vu une vidéo d'un mec qui disait arrêter au moins 3 mois par an, j'ai toujours vu ça comme un objectif que je voulais me fixer mais je n'y arrivais pas vraiment, et là  ça m'a donné à  réfléchir sur ça, surtout que dans notre société moderne, c'est très complexe de traiter avec tout ça sans problèmes, quand on prend la Jamaïque, ne serait-ce qu'en matière de qualité de produit, c'est déjà  un autre monde, mais ça va aussi avec le conditionnement de l'esprit, les habitudes, la culture etc.. Enfin voilà , j'emmerde toujours les médicaments et les drogues durs, j'essaye de faire mon truc par moi-même, et juste en se conditionnant soit-même, c'est impressionnant ce qu'on peut arriver à  faire avec son esprit, tant en bien qu'en mal, merci de vos réponses en tout cas.

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filousky
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
11530 messages

Trippe ta mine a écrit

Hey amigo, pas trouvé de variété type "full-cbd" mais les indica et le gros hash ont tendance à  être beaucoup moins anxiogène, avis perso. ça va mieux ti?

Trippe ta mine n'a pas tort. Vous parlez d'effets secondaires désagréables sur des terrains succeptinles de développer des TOC. Mistrer No a aussi cité cette étude faite avec du THC de synthèse.

En gros, j'inteviens pour rappeller que le cannabis est une plante très complexe, très médicinale et que ce que vous trouvez sur le marché noir n'est que le résultat de cultures faites avec des variétés les plus fortes possibles en THC et très faibles en CBD et autres cannabinboïdes. Tout ça cultivé avec moultes engrais chimiques, récolté  et vendu vite.
Les consomateurs "récréatifs" achètent de la weed qui met une baffe !

Je suis un utilisateur pluriquotidien thérapeutique depuis des lustres et cet arrière goût d'anxiété, de limite de "bad", je les ai eu avec des herbes qui m'ont été offertes après avoir été achetées (AK47 du commerce). Bizare de partir en "bad" à  60 ans ...

Aujourd'hui, avec les breeders tels que CBD crew et le développement du cannabis thérapeutique, on trouve des génétiques à  cultiver bien moins anxiogènes car plus équilibrées dans le rapport THC/CBD/CBC/CBN/ et autres ...................   

Tant que notre législation soutiendra l'exclusivité de l'offre issue du traffic, l'horizon restera bouché. Lorsque nous évoluerons vers un système comme celui mis en place aux États-Unis, vous (ou peut-être vos enfants ou petits enfants) pourrez trouver une offre de produits bio et diversifiés. Bon, je commence à  rêver debout là  !

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Mister No
Pussy time
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8406 messages
Exactement Fil,  aussi, il est important de comprendre que la prohibition favorise uniquement la circulation des produits les plus forts.
Quand on observe ce qui se passe au Colorado, on voit bien que le marché se régule de lui-même ; il est possible d'acheter de nombreuses variétés d'herbes de hasch ou d'extraits.
Les herbes les plus légères ont leur place désormais.
Le consommateur averti ou non par une expérience pénible, bad physique ou psychique, pourra trouver un panel de produits moins forts et surtout être informé au moment de l'achat.

Dernière modification par Mister No (24 février 2015 à  10:04)


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